Films vus en 2024 (non cinéma)

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C'est vraiment la catégorie "cinéma qui me donne des migraines". Je ne saurai pas l'expliquer, Rossellini c'est passionnellement froid

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J'ai toujours beaucoup aimé l'aspect série b des décors de studio, où on a le sentiment d'être enfermé dans une boîte durant tout un film, comme si on rentrait Daoulas ns une armoire magique et que des enfants avaient organise ces décors dans leur cabane. Je crois avoir été totalement délaissé par l'histoire et le "trop" du geste de Fassbinder m'agace légèrement (c'est vraiment du cinéma de mec qui meurt d'une overdose juste après). Mais j'aime beaucoup son lyrisme et son soin onirique des couleurs

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Du cinéma de youtubeur

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Je n'arrive pas vraiment à mettre en ordre ce que je ressens pour Bonnie & Clyde. Je pourrai rentrer dans ma catégorie pré-défini, "j'aime la mélancolie de cette histoire, de cette fuite infinie, de ne jamais trouver sa place ou alors la trouver dans le mouvement". Mais c'est plus complexe, c'est vraiment que j'ai compris mes émotions pour ce film dès sa première scène, dans la marche balançante de Bonnie, le regard rieur de Clyde, l'alchimie entre les deux qui semble dépasser notre monde, nos conventions sociales, un jeu à deux vraiment "cinématographique" mais que je retrouve dans des grands moments d'intensité émotionnelle dans la vie. Je crois que j'ai vu leur amour, je crois que ce qui m'a touché c'est de comprendre les 1h50 d'un film dès le premier regard, je pense que c'est peut être ça le "génie cinématographique"

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Ça devrait me plaire. Et pourtant. Pourtant je n'aime vraiment pas Arlo Guthrie, pourtant Clyde est insupportable et détestable, mais Arlo Guthrie rien à faire, ce n'est pas un héros de cinéma. C'est plutôt jolie par séquence mais ça m'a agacé. Un homme petit par la taille mais grand par l'esprit a dit un jour : "C'est bien fait mais voir des hippies déprimer post-baise ne m'intéresse pas plus que ça"

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Un Evil Dead plutôt bon, pour la première fois (je crois ?) dans un milieu urbain. Je l'ai vu en début d'année mais dans mon souvenir c'était un huis clos d'horreur bien foutu avec une jolie fille et des personnages supportables

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Le genre de film où je suis surpris que je l'ai découvert à 21 ans. Pour moi c'est là quelque part dans ma vie, dans mes références, ça m'étonne que je n'ai pas vu ce film avec mes amis en étant adolescent. C'est hyper dynamique, sûrement la plus grande représentation du mot "pop", jusqu'a sa sonorité. C'est kitsch et entrainant. Je ressens ce film comme un grand rêve, tout sonne comme un fantasme (jusque dans l'aspect sexuel du terme)

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Du cinéma vraiment éreintant. J'aime le grand vide que nous fait ressentir Cassavetes devant ce brouhaha vomitif. C'est fascinant à regarder

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Je trouve ça assez grandiose. La fin catalyse bien le mythe insaisissable qu'est Saint Laurent

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C'est assez dingue à voir et plus le temps passe plus ça monte dans mon esprit. C'est assez douloureux à regarder mais il y a une atmosphère onirique extraordinaire. Ce décor d'une petite maison enfoncé dans le sable semble totalement hors du temps. Ça m'évoque beaucoup les landes d'Inception (Nolan a-t-il vu le film ?), est c'est vraiment là où on se situe, au point le plus profond de l'esprit, dont on n'arrive pas à sortir. Alors ça ressemble à un survival, c'est éreintant et à la fin, avec un mal de crâne, on a l'impression de s'être d'un songe étrange qu'on a pas vraiment envie de retrouver mais qui n'a un peu changé inconsciemment

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J'ai vu envie de baisser ma note de Heat (peut être l'ai-je fait ?), car ça reprend les mêmes choses que j'y apprécie et je ne trouve pas le film moins beau. Les grandes lumières de Los Angeles de nuit, la photographie est magnifique, baigné dans l'obscurité et les lumières contemporaines. La dynamique Tom Cruise - Jaimie Foxx me plait énormément. Déjà j'aime les hommes de profession à la Howard Hawks. Ça me rappelle les films où des personnages doivent livrer des colis "Une femme Dangereuse", "Seuls les Anges ont des Ailes" ou tous les westerns de convoi, souvent je n'aime pas ces films mais l'aspect petite cabine qui se déplace dans le monde j'adore. Comme un huis clos en mouvement, Collatéral a cet aspect qui se jumelle magnifiquement avec Jaimie Foxx d'un calme et d'une tranquillité au début apaisante. Puis c'est Cruise qui amène ce tempo calme, j'aime cet univers, il me calme, il me pousse à réfléchir sur ces personnages dans un environnement chaleureux

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Un peu marre que les gens se touchent sur ce truc, assez visiblement raté de A à Z et très loin de la vision qu'a pu avoir Lynch au début de la production. Pour moi l'esthétique pop psychédélique va pas à l'oeuvre quasiment nihiliste de Herbert (j'ai jamais cru au projet Jodorowsky, j'aurai probablement détesté le film). Je ressens pas la grandeur des enjeux et encore moins le génie de fascination de Lynch. Alors oui la spiritualité d'accord, qui n'a plus rien de transcendant mais se limite à une esthétique. Le lien de Lynch au spirituel est beaucoup plus évident normalement, ce n'est pas forcément avoir besoin de déformer sa caméra. C'est une manière de penser les images

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C'est un film que j'ai commencé avec une fille, il y a un an, on ne l'avait jamais fini et elle m'a quitté quelques jours plus tard. Vu que j'associe ce film à elle je n'ai jamais voulu le continuer sans elle et j'ai tenté en vain de la convaincre qu'on voit le film en tout amitié, elle a toujours refusé. Bon, je me suis résigné à le regarder seul, et ça peut expliquer l'amplification amère que ça m'a provoqué ce film. C'est un des grands mystères de ma vie, pourquoi un cinéaste aussi froid voir quasiment misanthrope comme Mankiewicz me touche réellement ? Je ne sais pas. Parfois sa froideur me glace le sang, c'est le cas dans Soudain l'Été Dernier. Mais là il y a quelque chose de profond à saisir dans mon rapport au film. J'étais dans mon lit, bien seule, à voir ce mythe mystificateur, Bogart n'arrivant jamais à accéder a Gardner, personne n'arrive à y accéder. Mais au final la plus seule de toute est bien Gardner elle même, alors que tout tend vers elle. Ça m'a renvoyé à ma solitude là dans mon lit tout seul, à notre solitude à tous sur Terre

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J'ai trouvé ça très simplicité ennuyante. La grande histoire de l'anti héros qui sauve son âme en rencontrant un enfant ou un nouveau né. C'est ce genre de film dont très peu de choses peut en être dit (on parle souvent plus de son contexte que de ses qualités filmiques)

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On m'a toujours prédit que je détesterai Bresson et me voilà devant mon premier Bresson a trouver le film tout à fait touchant. Je suis pris entre la grande cruauté du film, qui m'émeut car très bien mené, reposant sur une ambiance gênante, malsaine et en même le fait que cette cruauté rend tout personnage ignoble, que je déteste même l'héroïne, que le film ne remet pas vraiment en question. En fait j'aime tant Lars von Trier car il y a beaucoup d'humour et d'humanité dans toute cette horreur, dans Dogville la descente aux enfers me touche en partie car Grace s'était réellement lié avec la population et que les personnages étaient d'une complexité fascinante. Alors je trouve les personnages intéressants mais simple dans leur aspect détestable. Le jeu d'acteur ne m'a pas tant gêné que ça au final

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Je l'ai vu à.. 4h du matin ? 3 ou 5 peut être. Je venais d'enchaine House, Audition et Battle Royale, trois films que j'avais déjà vu. J'étais au cinéma avec Gabriel et oui j'ai dormi. Mais ai-je vraiment dormi ? J'étais plus proche d'un état étrange de transe ou mes yeux étaient ouvert puis se fermaient quelques secondes. Ai-je vu ce film ? Je ne sais pas, mais je l'ai ressenti ça c'est sûr. J'étais comme dans un boucle, où j'avais une drôle d'impression d'être dans une certaine idée du paradis. Pas mon idée pour sûr ! Mon paradis serait un film de Woody Allen ou être sur les pelouses de Breteuil à 17 ans. Non, mais dans une idée au delà de la mort où tout devient des signes, des images floues, et du blanc, partout, je me souviens d'un long fil blanc pour ce film. Comme quand Harry Potter meurt dans le dernier volet de la saga. Mais cela avec une explosion de sensations comme quand Remy essaye de deviner les saveurs d'un plat dans Ratatouille. C'était quelque chose oui, c'est un beau film

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Ce genre de film dont j'ai rien à dire. En ai-je ne serait-ce qu'un souvenir ? Je me souviens que Samuel L. Jackson a un rôle à la Kevin Heart, je me souviens que Waltz fait du méchant Waltz. Je me souviens que ce n'est pas très beau. C'est vraiment du cinéma de détournement d'argent. Qui se souvient avoir vu ce film ? Est ce le monde est différent depuis qu'il est sorti. On pourrait m'annoncer que j'ai imaginer que ce film existe, et je ferai "Ah bon ?" sans faire un scandale dessus, mon esprit accepterait facilement l'idée