Films vus en 2025

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Passionnant documentaire sur un mode lyrique qui fait de ce requiem un véritable opéra qui va au-delà des images captées par le couple de volcanologues pour analyser leur parcours et leurs personnalités complexes.

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Les thèmes de l'héritage et de la différence dépassent largement les frontières et enveniment de la même manière les rapports humains, en dépit de l'apparente politesse des échanges. La cruauté n'en est pas moins présente et dévastatrice.

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Le parti pris d'une mise en scène glaciale et clinique fonctionne jusqu'à la dilution complète d'un scénario truffé d'invraisemblances et de raccourcis qui le rendant boiteux et incohérent.

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Clinquant et racoleur, filmage façon clip encore accentué par la bande-son.

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Délicat et parcimonieux, le film finit par éviter son sujet et nous conduire vers l'ennui ouaté et rassurant d'un hiver tenu à distance par le réconfort de la cuisine.

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Une errance existentielle et amoureuse qui sert de toile de fond à l'examen de l'évolution de la Chine de ces dernières décennies. Objet curieux et surprenant qui emprunte des voies originales, inattendues, poétiques et pourtant parallèles à la transformation extraordinaire du pays. Un voyage envoûtant pour peu qu'on accepte de se perdre.

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Un film très luxueux auquel il est difficile de trouver des défauts de mise en scène, de direction d'actrices et d'écriture où l'intelligence du propos n'en altère jamais l'émotion. Le cinéaste espagnol pour son premier long-métrage américain n'abandonne pas ses codes ni ses références en les transcendant dans un sujet universel traité dans pathos excessif, avec au contraire une élégance et une retenue portées par un duo de comédiennes en état de grâce.

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Ce documentaire revient sur la trajectoire d’un photographe au destin tragique qui faillit basculer dans l’oubli. Richement illustré des très belles photos de son sujet, le film revient aussi sur l’histoire de l’Afrique du Sud.

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Une déclaration d’amour au cinéma avec quelques beaux moments ternis par un commentaire lyrique et emphatique du réalisateur qui se livre à une autobiographie revisitée par le biais de séquences fictionnelles tout à fait charmantes.
L’exercice reste néanmoins narcissique et gentiment complaisant.

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Le réalisateur réussit à créer deux atmosphères. D'abord celle du bonheur et de la bienveillance au cœur d'une famille privilégiée. Ensuite celle de la disparition du père en pleine dictature militaire brésilienne. Mise en scène soignée et interprétation au diapason font de Je suis toujours là une belle et poignante leçon d'histoire tant collective qu'individuelle avec le portrait d'une mère courage.

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Une petite merveille d'insolence et d'humanité à ne pas mettre devant tous les yeux ni entre toutes les oreilles. Quand la coquille d'escargot devient la métaphore de la prison existentielle, ce bijou d'animation révèle une écriture ciselée et une inventivité qui ne se relâche jamais. Du grand art !

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Inégal et parfois maladroit jusqu'à en devenir gênant dans une résolution très dramatique.

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Trop long au point de donner une impression de remplissage par certaines séquences étirées et qui n'apportent rien, à la limite de la vraisemblance. Le véritable sujet du passage vers l'extrême-droite n'est pas véritablement abordé ou réduit à une problématique familiale.

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Enquête passionnante qui fait du documentaire un film d'espionnage aux multiples rebondissements. Le travail des journalistes force le respect.

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Inégal et un poil trop long. Terriblement bruyant et agité aussi n'échappant pas non plus à une certaine complaisance face au sordide, ce qui rend quelques scènes à la limite du soutenable. Cependant, l'interprétation de Anthony Bajon imprimé à l'ensemble l'énergie de l'acteur habité et engagé dans un rôle aussi bien physique que mentale.

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Toujours plus minimaliste et épuré. Une réflexion sur le mode itératif de l'instant présent, sans se préoccuper d'un passé que cette curieuse professeure de français surgie de nulle part n'évoque jamais. Plein de poésie, souvent drôle à la frontière du burlesque.

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Une gentille comédie romantique qui ne manque ni de charme ni d'exotisme lorsqu'elle prend le large de l'autre côté de la Manche. La prévisibilité du scénario est ainsi tempérée par la qualité de l'interprétation en forme de trio amical et amoureux.

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C'est bien le renversement scénaristique au milieu du film qui pose problème et rend ainsi l'édifice narratif complètement caduc au risque de l'invraisemblance, sinon du ridicule. En dépit du confort d'être en terrain connu, en compagnie de comédiens qu'on apprécie, le dernier opus du cinéaste marseillais marque l'essoufflement de l'inspiration.

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Entre documentaire et fiction, Sing Sing fait le pari du lieu unique (ne jamais aller au-delà des murs de la prison) et de mêler acteurs professionnels aux détenus jouant leur propre rôle. Amatrice ou non, l'interprétation est au diapason dans un long-métrage qui promeut la pratique artistique (le théâtre et Shakespeare) pour échapper à la condition pénitentiaire et envisager un après.

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Comédie grinçante et à l'humour noir, plutôt inhabituelle pour un film venu du Japon qui analyse en sous-texte les conséquences des traumas (explosion nucléaire comme tremblement de terre) et la dégradation des rapports humains aussi bien dans le cercle familial que dans les échanges sociaux caractérisés par une domination en marche.

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Premier film convaincant sur un sujet complexe qui choisit le parti de l'abstraction dans une mise en scène d'une précision remarquable (plans fixes, choix des cadres et des angles de vue).

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Le film ne fait jamais dans la subtilité ni la finesse pour décrire les milieux sociaux qu'il investit et se complaît dans un certain sordide que le jeu énergique et magnétique des deux jeunes comédiens ne parvient pas à faire oublier.

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La réalisatrice n'a plus à prouver son savoir-faire et la pertinence de son regard. Elle le porte à nouveau sur une école de manière frontale et exhaustive. Cela donne un film rafraîchissant et pleine d'énergie comme celle des enfants pleins de ressources et de surprises, dans la cour de récréation comme dans la salle de classe.

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Plus léger et modeste que la plupart des films venus d'Iran ces dernières années, mais pas moins juste et subtil dans l'observation de la société iranienne à travers la trajectoire d'une septuagénaire désireuse de vivre sa vie en dépit des interdits et des traditions. Délicat et délicieusement subversif.

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Se regarde sans déplaisir en fonctionnait sur la nostalgie et la bonne gueule de Chalamet. L'ensemble n'en demeure pas moins très lisse et superficiel, n'évoquant que très partiellement la personnalité complexe de l'artiste génial et détestable à la fois.

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Souvent inattendu dans le déroulement de sa narration, le film ausculte d'abord les mécanismes de la douleur mentale, comment l'affronter et surtout la dépasser, en se doublant d'un récit d'initiation et d'émancipation dans un environnement social éloigné des villes et tourné vers la pratique du moto-cross. Le jeune comédien Sayyid El Alami y confirme sa présence incandescente au cœur d'un casting au diapason.

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Le point de vue des médias lors des événements des Jeux Olympiques à Munich en 1972 constitue le choix éditorial de ce film vif et documenté qui nous plonge au cœur des studios de télévision. Il y est question de rivalité entre les différentes chaînes américaines, mais aussi de géopolitique quand il s'agit pour l'Allemagne de prouver sa compétence et de s'extraire d'un passé traumatique.

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L'esthétique très léchée d'un luxe ostentatoire donne davantage l'impression de voir un reportage façon Points de vue Images du monde. On n'oublie jamais la comédienne Angelina Jolie et derrière elle, la figure tragique et complexe de Maria Callas peine à s'incarner, dans une fin de vie crépusculaire hantée par les fantômes de la mère et de Aristote Onassis.

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Un traitement qui semble hors sol et décousu pour un sujet sensible et complexe qui aurait mérité de davantage s'ancrer dans le réel et de ne pas promouvoir une version angélique et lénifiante dans un monde qui apparaît privilégié en possession de tous ses moyens intellectuels. Le jeu des comédiens (casting de luxe) sonne souvent faux dans des dialogues très écrits qui donnent l'impression d'être récités plus qu'interprétés.

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Un western corse sur fond de magouilles immobilières mettant en scène la traque d'un berger rebelle et courageux du bord de la mer à la haute montagne. Sans fioritures et volontairement épuré, le film révèle un vrai talent de réalisateur. Puissant et viscéral.