Films vus en 2025

Annotation :

"L’amour de la répétition est en vérité le seul heureux car il ne présente pas l’inquiétude de l’espoir ni l’angoisse de l’aventure et de la découverte, pas plus que la mélancolie du ressouvenir ; il a la sainte assurance de l’instant présent. " Kierkegaard

Annotation :

Un film très ludique même s'il m'a fallu 20 minutes pour rentrer dedans, car le film joue beaucoup sur la répétition ; passée ces 20 minutes on comprend que tout ce qui nous a été montré, tous les gags répétés ne sont pas gratuit. À partir de là c'est incroyable. On a callback sur callback, chaque élément amorce un gag, chaque gag en amorce un autre et permet à l'histoire de se développer. Le film nous prend par la main et nous récompense en permanence, il est tellement généreux en gag. On sent l'influence des jeux vidéos, aussi bien dans la mise en scène que dans la boucle récompense.

Annotation :

Petit "film de noel", pas grand chose à garder. Les personnages baignent dans un contexte social quasi inexistant. "Téléfilm ++" émouvant mais oubliable. Content de voir Salif Cissé

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De nombreuses scènes inédites ; une façon de filmer la sexualité et le BDSM jamais vu ; un film déstructuré, en plan fixe et plans larges, qui filme des ensembles et des corps entiers ; le film questionne les rapports de domination dans différents espaces (travail, famille, sexe) en alternant les saynètes qui à la fois se répondent et prennent de la distance entre elles ; le film joue avec ces rapports de domination et s'intéresse aux éléments de communication, aux interactions humaines qui grippent cette mécanique ; c'est ces incongruités dans les relations, dans les communications que surgit l'humour (pourtant je n'ai pas rigolé) ; on est davantage sur un humour intellectualisé, qui passe par la présence d'interactions cocasse, dénuée de sens ; le film crée des pensées ambigue/malsaine : on se demande parfois si Ann aime à être rabrouée dans les situations familiales ou au travail, car on nous montre majoritairement des moments où elle subit une subordination via sa mère/sœur ou ses supérieurs (mais je ne pense pas que ce soit l'intention de la réalisatrice) ; le film souligne le paradoxe de la domination : il y a des espaces ou on y concède, d'autres non et d'autres encore ou on aime la subir.

Annotation :

J'adore la forme bresson mais j'ai du mal avec ses personnages. Il avait tout pour faire une pépite avec balthazar qui illumine chaque scène, mais il a préféré concentrer son regard sur des interactions humaines balourdes (ce n'est pas leur jeu que je remet en cause). La ou EO a réussi a proposé un film ou des humains sont dans le monde d'un ane, bresson, lui, fait un film ou un âne est dans le monde des humains. Ça change tout.

Franz Schubert : Sonate n° 20 en la majeur D. 959

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pas fini