Films vus en 2025

Annotation :

01 janvier : premier film de l'année, de l'action qui castagne en poursuivant le marathon Jason Bourne ! Maintenant, je me demande si je ne devrais pas redonner une chance au 4 plutôt que de passer au 5 comme j'ai fait la dernière fois.

Annotation :

02 janvier : c'est souvent le piège quand on prépare un top 10 : il risque d'être chamboulé à tout moment. Mais je ne pensais pas que cela se passerait aussi vite. Sans jamais nous connaître se avec facilité à la 4ème position. Car en plus d'être une romance d'une incroyable justesse - l'interprétation est impeccable - et une ambiance envoûtante - bande son, mise en scène, photographie, montage... -, le film est avant toute chose le portrait d'un homme bloqué dans le passé suite à une tragédie familiale. Et ayant peur d'avancer. L'ensemble est d'une puissance émotionnelle si percutante qu'il serait inhumain de sortir du visionnage sans avoir été touché un minimum. Une véritable réussite, même si j'ai deviné la fin trop facilement.

Annotation :

02 janvier : alors qu'il est plutôt apprécié, le premier Simetierre est pour moi un joli ratage. Une adaptation certes fidèle du livre de Stephen King dans les grandes lignes, mais ô combien grossière et édulcorée. Je n'attendais donc rien de cette suite. Et j'ai clairement bien fait, ayant trouvé ce film d'une nullité abyssale. Ici, Simetierre se retrouve transformé en une abominable série B gore et guignolesque. En roue libre, le titre accumule musiques inadaptées, mauvais comédiens - seul Clancy Brown semble s'éclater - et scénario mal écrit. Il y avait pourtant matière à faire quelque chose, notamment avec cet adolescent ayant vécu le décès de sa mère, apte à être ressuscitée. Mais non, cette suite s'éloigne à grand pas de la noirceur et de la violence psychologique du livre. Prouvant qu'elle n'a clairement pas compris ce qu'elle adaptait.

Annotation :

03 janvier : un concept amusant pour des personnages manquant de développement. Des moments attachants dans un film tout public sentant bon la guimauve et les valeurs familiales excessivement clichées. Un Ryan Reynolds heureusement en retrait mais au milieu d'Amis Imaginaires étant tout aussi secondaires. Ce Blue & Compagnie a beau être sympathique dans sa finalité, il n'en reste pas moins un divertissement qui respire le chaud et le froid. Une parenthèse rafraichissante mais également anecdotique et oubliable après visionnage.

Annotation :

04 janvier : avec la sortie récente du nouveau long-métrage Wallace & Gromit sur Netflix, il était temps de me lancer dans les aventures du duo phare des studios Aardman. Et pour le coup, je vais tous les faire ! A commencer par leur première apparition dans ce court-métrage qui faisait déjà preuve d'une très grande maîtrise de la stop motion. Certes, ce n'était pas encore parfait et le format présentait des limites - pour l'animation, le scénario... Mais c'était déjà suffisant pour montrer toute la folie bon enfant et la justesse de mise en scène d'un studio dont on parle encore aujourd'hui.

Annotation :

04 janvier : la réussite d'une oeuvre ambitieuse se traduit pas sa résistance au temps. Et autant dire que Planète Interdite peut se vanter d'avoir atteint cet objectif. Car il a beau être sorti dans les années 50, avec la multitude de séries B sur les soucoupes volantes, le film tient encore admirablement la route de nos jours. Que ce soit les décors ou les effets spéciaux - , le film est une véritable plongée dans l'espace. Où le kitsch apparent de l'oeuvre s'efface en un claquement de doigt face à un scénario étonnament mature, avant-gardiste et prenant. Une belle découverte !

Annotation :

04 janvier : dans les bonus du blu-ray de Planète Interdite, j'ai pu regarder sa "suite" qui mettait en scène Robby le robot. Personnage secondaire devenu icône populaire auprès du public, qui a donc eu droit à son film seulement 1 an après le titre de Wilcox. Fait dans la précipitation dans un but mercantile, Le Cerveau Infernal est un film bâclé. Qui puise dans des thématiques alors d'actualité - la Guerre froide, l'informatique, l'IA... - mais pour en faire un produit hybride et étrange à petit budget. Entre le téléfilm familial qui parodie L'Homme Invisible (le titre VO étant The Invisible Boy) et le film d'horreur sans ambition, le titre n'est qu'un divertissement alambiqué qui s'éloinge en tout point de l'ampleur et de la maturité de Planète Interdite. Une sacré douche froide !

Annotation :

04 janvier : si j'avais quelques réticences avec le premier court, ce Mauvais Pantalon lâche littéralement les vannes pour offrir un spectacle de pure folie. En seulement une demi-heure, Nick Park démontre toute sa maîtrise de la stop motion et de la mise en scène. Livrant du genre - film de braquage -, de l'épique - une course-poursuite finale endiablée -, beaucoup de personnalité et de l'humour aussi fin que cartoonesque. Là, je comprends la notoriété des persnnages, et il me tarde de poursuivre sur ma lancée !

Annotation :

04 janvier : bien que je reconnaisse les qualités et la tenue d'Orgueils & Préjugés, le film ne m'avait pas convaincu car les films de romance pure, ce n'est pas trop ma came. Et ce Reviens-moi ne déroge pas à la règle, notamment avec le côté très théâtral du réalisateur et un montage non chronologique par moment maladroit. Mais difficile de ne pas y reconnaître un bon film du genre. Notamment avec ses comédiens, quelques séquences de guerre poignantes et surtout son final, qui parvient à offrir une toute autre perspective au récit. Renforçant la tragédie et la puissance de l'intrigue.

Annotation :

05 janvier : avec ce troisième court-métrage, Wallace & Gromit gagne un scénario bien plus étoffé, mais contre une folie un peu moins présente. Cela reste bien évidemment fort plaisant à suivre. Notamment avec l'animation et l'inventivité de ses créateurs. Et surtout avec la première apparition de Shaun le Mouton, personnage des studios Aardman que j'apprécie grandement. C'est juste que j'ai moins été séduit par le rytme plus posé et moins cartoonesque que dans Un Mauvais Pantalon. Maintenant, il ne reste plus qu'à me concentrer sur la série de 2002. Et le long-métrage Le Mystère du Lapin-Garou sera enfin à mon actif !

Annotation :

05 janvier : oui, c'est d'une incroyable débilité. Mais la bêtise est d'une telle générosité que j'ai toujours aimé ce film. A tel point qu'il me le fallait pour une veille de reprise !

Annotation :

07 janvier : énormément gêné par le visionnage de ce film qui, je pense, n'avait pas d'intention mauvaise. Si ce n'est aborder une thématique sociétale - le sort de sans abris et des bénévoles les aidant - et de le faire dans la bonne humeur. Mais j'ai trouvé le film d'une telle maladresse que je me suis senti embarassé tout au long du visionnage. De suivre deux personnages antipathiques, qui montrent les sans abris comme des personnes qui profitent. Que ces dernières peuvent s'en sortir par un coup de chance ou en tentant les magouilles plutôt que le travail. Non, franchement très perplexe devant cette comédie dramatique à l'humour peu inspiré et parfois insultant.

Annotation :

07 janvier : après Ring et Ju-on, il ne me manquait plus que Dark Water à mon actif - je n'avais que le remake américain. Et je dois dire que c'est celui qui m'a le plus marqué. Par son ambiance et le mal-être qui s'en dégage. Par son histoire de fantôme plus intrigante à mon sens, et plus intéressante dans sa finalité. Et par son personnage principal, beaucoup plus empathique. Une bonne découverte, qui me fait illico oublier la version de Walter Salles.

Annotation :

08 janvier : si je n'ai, à l'heure actuelle, toujours pas regardé 120 battements par minute, je me devais de me lancer dans le cinéma de Robin Campillo. Et autant dire que L'Île Rouge n'est clairement pas la meilleure entrée en matière. Certes, le réalisateur aborde un sujet historique intéressant qu'est la fin du colonialisme français dans les années 70. Et ce à travers le regard d'un enfant, lui permettant d'y mettre tout autant du vécu qu'un autre regard. Mais si le but est louable et que les comédiens sont bons, je me suis profondément ennuyé devant ce film qui, finalement, ne raconte pas grand-chose. Car non seulement il reste ancré dans cette cellule familiale pour en sortir que lors de ses dernières minutes, mais il suit ses personnages sans apporter la moindre émotion. Il faudra les quelques - étranges - séquences théâtrales où l'enfant principal visualise ses lectures de Fantômette pour fournir à l'ensemble un peu de peps à mon sens, c'est pour dire !

Annotation :

10 janvier : Freaks Out, c'est littéralement la rencontre entre les X-Men et Guillermo del Toro. Le tout dans un divertissement made in Italie qui parvient à écraser la concurrence hollywoodienne. S'il y a un côté un peu trop théâtralisé et surjoué dans l'ensemble, je suis resté ébahi par cette proposition qui tient admirablement la route. Entre une mise en scène généreuse, des personnages qui existent, un scénario tout aussi certes classique mais profond, de la poésie et des séquences grandioses, ce long-métrage se regarde avec grand plaisir. Non franchement, du cinéma de ce calibre et de cette qualité, j'en regarderai presque tous les jours !

Annotation :

10 janvier : Maria est, à n'en pas douter, une oeuvre d'intérêt publique. Car plutôt que de tomber dans le biopic pur et dur, le film retrace de manière frontal le viol de la comédie Maria Schneider sur le tournage du Dernier Tango à Paris. Et s'attarde également sur les conséquences qui en ont découlé. Maria traite donc son sujet sans pudeur, mené par d'excellents comédiens. Mais là où je reste sceptique, c'est dans ce parti pris d'en montrer beaucoup et pas assez à la fois. Car si le film ne cache pas certains faits (le viol, la dépendance à la drogue...), il semble laisser en suspens plusieurs intrigues pour mis en lumière au cours du visionnage. Et qui n'auront aucune finalité une fois arrivé au générique. Qu'en est-il de ses diverses relations (sa compagne, sa mère, son père, son oncle...) après tout cela ? En quelle année a-t-elle eu gain de cause, si elle l'a obtenu ? Symbolisé par des ellipses brutales, l'intrigue retrace une histoire, sans malheureusement aller plus loin. Et personnellement, j'ai trouvé ça dommage...

Annotation :

11 janvier : mon premier ciné de 2025 est un rattrapage de l'année 2024. Et quel rattrapage ! D'un concept qui aurait pu être le synopsis de n'importe quelle comédie populaire française, En fanfare est avant toute chose un chouette moment. Simple et sincère, le film déborde d'humanité et d'émotion sans jamais tomber dans les excès ni la facilité. Le duo de comédiens est diablement attachant, et on se laisse porter pour leur histoire. Pourquoi chercher plus par moment quand ce qui nous est montré est tout aussi suffisant que touchant ?

Annotation :

11 janvier : non pas que ce film révolutionne la comédie romantique flirtant avec le divertissement policier. Surtout qu'ici, l'ensemble s'avère extrêmement prévisible, sans montrer une once de personnalité. Mais je dois dire que le moment passé devant Hit Man n'est clairement pas désagréable. Un constat que l'on doit à l'amusement de ses comédiens - Glen Powell en tête -, à l'alchimie du couple vedette et à la bonne énergie que dégage le titre. Pas mémorable, mais efficace juste comme il faut le temps de son visionnage.

Annotation :

12 janvier : merci beaucoup Alexandra de me permettre de poursuive sur les Universal Monsters !! Mais jusque-là, Dracula est le film qui m'a le moins inspiré. S'il a beaucoup de style et surtout le charisme indiscutable de Bela Lugosi, je dois dire que le film m'a paru bien désuet. Comme si j'avais regardé une série B, certes très appréciable, mais qui fait pâle figure face au Nosferatu de Murnau, sorti alors 9 ans plus tôt. Qui travaillait bien mieux ses décors, son ambiance et ses lumières. Je suis peut-être dur pour le coup, mais ça ne sera pas le film le plus mémorable des Universal Monsters pour ma part.

Annotation :

12 janvier : j'ai beau avoir découvert l'intrigue via le remake de Joe Johnston, ce Loup-Garou de 1941 est bien plus mémorable. Bon, le long-métrage a pris de l'âge niveau maquillage. Mais il propose une trame et des personnages savamment écrits, jouant à fond sur le fait que la lycanthropie peut être vue comme une maladie mentale. Un détail qui fait pour moi énormément la différence, et que je ne pense pas avoir encore vu dans les différentes itérations de l'oeuvre. Témoignant d'une certaine maturité qui fait plaisir à voir dans ce film d'horreur à l'ambiance grandement maîtrisée.

Annotation :

12 janvier : quand l'affiche d'un film te promet des paysages enneigés alors qu'il n'y a pas un millimètre de neige dans les décors du métrage, cela en dit long sur les intérêts du produit. A savoir prendre le spectateur pour un imbécile. Hormis cette petite remarque anecdotique, Elevation est avant toute chose un sous-Sans un bruit. Dans lequel la cécité de ses créatures est troquée contre une interdiction de dépasser les 2500m d'altitude (???). Extrêmement fade, clichée et sans aucune tension, cette série B accumule les incohérences et une réalisation en roue libre pour n'être qu'un énième titre de streaming ne sachant pas divertir un minimum.

Annotation :

13 janvier : on sent clairement l'inspiration de Massacre à la Tronçonneuse dans ce Calvaire. Notamment pour ce qui est de dépeindre des contrées lointaines de manière bien cra cra, avec son lot de personnages psychopathes. Et ce film a le mérite de ne jamais tomber dans l'hommage facile, traçant lui-même son chemin et en offrant des séquences horrifiques bien dérangeantes. Menées par un Jackie Berroyer bluffant. Mais comme pour Massacre à la Tronçonneuse, c'est un genre de cinéma d'horreur auquel je n'adhère pas. Et qui me laisse un peu sur le banc de touche, surtout au bout d'un moment.

Annotation :

14 janvier : il est un peu difficile d'entré dans le film. Et pour cause, la mise en scène de Pedro Almodóvar s'est toujours savamment mariée avec sa plume. Ici, la langue anglaise peine a du mal à s'habituer à son style, si bien que l'ensemble parait un peu étrange. Mais plus le visionnage se déroule, plus on s'y habitue. Et ce pour découvrir une oeuvre poignante sur un sujet qui semble personnel au cinéaste, à savoir la peur de la mort. Se présentant comme un enchaînement de tableaux somptueux, La chambre d'à côté est une réflexion philosophique aussi bien sur la vie que sur sa fin. Le tout porté par des comédiennes rayonnantes, que demande le peuple ?

Annotation :

14 janvier : quasi similaire à Memories of Murder - mis à part une mise en scène légèrement en deça du film de Bong Joon-ho -, The Chaser est une véritable claque. Un thriller suffoquant et haletant qui ne ménage personne, aussi bien protagonistes que spectateurs. Au rythme millimétré et au scénario percutant, le long-métrage est une belle réussite qui, derrière sa noriceur apparente, s'autorise quelques moments de légèreté pour tourner en ridicule policiers et politiciens.

Annotation :

16 décembre : même si, comme moi, vous n'avez pas vu les précédentes adaptations du livre de Stephen King, pas besoin d'être fin connaisseur pour se rendre compte de la médiocrité du film. Ce dernier aurait pu avoir quelques moments de plaisir coupable, mais jamais il ne va à fond dans l'horreur alors qu'il prétend le contraire. Au lieu de cela, on se retrouve avec une oeuvre très timide sur l'hémoglobine. Et qui préfère aller dans le grand guignolesque au point de ne plus avoir de sens. Au point de se demander si le titre ne flirte pas avec la parodie par moment, mais se prenant beaucoup trop au sérieux pour convaincre. Le scénario est en roue libre, les personnages inintéressants, la mise en scène boursouflée et les vampires manquent cruellement de charisme. Bref, il n'y a pas grand-chose à sauver de ce produit de plateformes, si ce n'est qu'il a bien plus des allures de nanars qu'autre chose.

Annotation :

18 janvier : une petite comédie sans prétention dans la lignée du Dîner de Cons et du Prénom - huis clos dans un appartement parisien. Si l'intrigue n'est, sur le papier, pas des plus originales, l'ensemble se montre efficace grâce à son écriture ciselée et l'interprétation de ses comédiens. Clairement pas inoubliable, mais juste ce qu'il faut pour passer un agréable moment, prodiguant amusement et rires sincères.

Annotation :

19 janvier : je n'en attendais pas moins de Leigh Whannell, qui reprend à contrepried le film de loup-garou et la production Blumhouse pure. Plutôt que d'aller dans l'horreur bourrine, le réalisateur réinvente le mythe pour s'intéresser à la thématique du père et de la place de la femme dans une cellule familiale. Bien évidemment, le film a son lot de jumpscares, d'hémoglobine et de transformations, mais c'est le côté psychologique qui est bien plus mis en avant ici. Au détriment d'un rythme qui, il faut bien le dire, peine à captiver par moment. Mais en résulte une série B efficace et inventive sur la mise en scène, que le visionnage s'avère bien agréable.

Annotation :

19 janvier : il y avait un concept intéressant dans Elyas. Celui de voir un film d'action à la Taken, dont les événements pourraient en réalité dépendre du côté post-traumatique de son personnage éponyme. Bon, vous vous doutez que le film n'ira pas plus loin dans la psychologie de son personnage et dévoilera très rapidement qu'un complot se cache derrière tout cela. Mais là où le film déçoit grandement, c'est par son aspect hautement glacial, mécanique et sec. Car si l'ensemble offre quelques séquences d'action sympas, il aborde le tout sans aucune once de personnalité ni d'humanité. Tel un produit sans âme que l'on croirait tout droit sorti de l'usine Luc Besson et qui n'arrive pas à captiver un seul instant.

Annotation :

19 janvier : j'ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce film, autant le dire de suite. Alors oui, je lui reconnait ses qualités et sa maîtrise évidente pour basculer du film policier à la Memories of Murder au cinéma d'horreur, avec son lot de possessions et d'exorcismes. Le tout pour aborder une thématique politique et sociale, en pointant du doigt le racisme. Mais j'ai trouvé l'ensemble excessivement lent et long, faisant perdre en impact et efficacité cette terrible descente aux enfers.

Annotation :

20 janvier : il y a littéralement plusieurs films en Winter Break. Déjà un long-métrage rétro, qui parvient à nous replonger dans les années 70 grâce à sa mise en scène immersive, jouant sur la reconstitution, ses décors et sa photographie. C'est également un film de Noël, qui réchauffe le coeur de par sa thématique, sa légèreté et ses personnages ô combien attachants. Et c'est surtout une oeuvre qui déborde d'humanité et d'émotions, sans jamais que cela soit excessif. Bref, Winter Break, c'est un drame d'une profonde sincérité, qui n'use jamais d'artifice tape-à-l'oeil pour vous toucher. Un très joli film !