Films vus en Mars 2024

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Létal et foutrement jouissif (bien que très très con... comme l'original et sa suite).

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Desservi par des effets visuels vraiment immondes et quelques passages virant au psychodrame répétitif relou, DOLORES CLAIBORNE peut heureusement compter sur ses actrices extraordinaires (Judy Parfitt incluse) et ses acteurs (Christopher Plummer et David Strathairn sont mémorables).
Malgré ses limites de cinéaste, Taylor Hackford tente beaucoup de choses, autant visuellement que narrativement.
Il obtient quelques effets intéressants, évoquant même par instant, de bons films récents comme JE VEUX JUSTE EN FINIR ou DANS LES ANGLES MORTS.

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Équilibre parfait entre action brutale et comédie.

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Quand on enchaîne les déconvenues, rien de tel qu'un bon petit Jesse V. Johnson pour se remettre sur les bons rails !
B à l'ancienne, jubilatoire, basique, efficace et délicieusement premier degré, ONE RANGER ne déroge pas à "la recette Johnson".
Il est emballé avec amour et professionnalisme, si bien qu'il fait chaud au cœur.
Surtout depuis que de pathétiques "millennials" s'essaient aux films d'action et que les multiplexes sont saturés de super-héros ou de blockbusters de 2h30, mis en scène par des cascadeurs bodybuildés sans aucune notion de la grammaire cinématographique la plus essentielle.
Oui, car dans le B d'action, il y a les "bons cascadeurs" qui savent ce qu'ils font et qui accouchent de bons B quand ils passent à la réalisation (Vic Armstrong, Jesse V. Johnson etc) et les "mauvais cascadeurs" (toute la clique de peigne-culs qui nous violent les rétines depuis 10 ans mais qui sont évidemment célébrés par la génération Z).

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Sympathique comédie printanière, anecdotique mais juste.

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Alice Winocour a fait mieux mais elle manie toujours l'art du "travelling Van Sant-ien" sur mélopées électroniques comme personne.

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Révision à la hausse

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Comme si un manga post apo' ultra référentiel prenait vie.
MAD MAX revu par Otomo puis perverti par Yuzna.
Fun.

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On rêve à ce que Thomas Kruithof aurait fait d'une si bonne idée.
Les seconds rôles sont excellents.
Seule l'actrice principale est tête à claques (interprétation, tics, surjeu).

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Exemple de suite meilleure que l'original.

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HYPNOTIC, c'est INCEPTION en moins chiant et en moins prétentieux.
Dommage que les 15 dernières minutes soient aussi ratées.

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Version courte 120 minutes = 4/10
Version longue 155 minutes = 2/10

Moyenne = 3/10
1 point bonus pour la complaisance gore.

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NOVEMBRE manque d'identité, survole, effleure mais ne se confronte jamais à aucun sujet.
Le résultat est lisse, sage et appliqué.

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Petit film indé' typique et caricatural, au rythme neurasthénique et atone, sauvé par ses interprètes.

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Décevant mais par moment (involontairement) très drôle.

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Contemplatif et indolent, ce cliché de film indé' européen ne vaut que pour ses acteurs et ses plans naturalistes (au demeurant très réussis) mais d'un point de vue scénaristique, c'est une quasi-catastrophe, prévisible et entendue au bout de 15 minutes, faisant de son visionnage un chemin de croix.

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Un Dupontel en petite forme, lancé sur pilote automatique pour un résultat décevant et visuellement hideux.

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Énième film-choral-dossier typique de la "méthode Herry", donc didactique, binaire, simpliste, larmoyant, complaisant, propret, gnangnan... bref, déprimant et remplis de raccourcis navrants mais sauvé de justesse par ses interprètes.

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Tout fout l'camp : premier foirage de Dolph-réalisateur, WANTED MAN est un véritable crève-cœur pour le fan des débuts, surtout en sachant ce que l'homme traverse/a traversé.
Triste monde tragique.

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Creux et téléphoné, WINTER BREAK a les même défauts que ICE STORM, quand Ang Lee essayait de faire un film plus américain qu'un américain : il est figé dans son vernis formaliste, comme anesthésié.

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[ salle ]

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Hormis la scène d'action de l’hôtel, il n'y a pas grand chose d'intéressant à se mettre sous la dent dans cette dernière cuvée 'made in' Ryoo Seung-Wan.
Le talentueux metteur en scène coréen est décidément capable du pire (NO BLOOD NO TEARS, ARAHAN, CRAZY LEE), comme du meilleur (CRYING FIST, THE UNJUST, THE AGENT, VETERAN, tous parfaits), en passant par le correct (THE CITY OF VIOLENCE, ESCAPE FROM MOGADISHU) et par le très moyen (BATTLESHIP ISLAND).
Difficile de suivre un quelconque fil conducteur dans sa filmographie depuis ses débuts entravés par l'influence écrasante du "cinéma cool" de Ritchie et Tarantino.
Travers dans lesquels il lui arrive donc de retomber parfois, comme c'est le cas ici.
Les personnages étaient pourtant là, mais quel bazar...

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Dans leur dernier clip de campagne, NaNa et ToTo enchaînent les montages-séquences comme les pauvres travailleurs à la chaîne d'une usine du quart-monde, sans passion, sans conviction, mécaniquement, en commençant par flinguer l'une des plus belles chansons du répertoire francophone, dès le générique du "film" (excusez-les Mr Brel, ils ne savent pas ce qu'ils font) et en allant jusqu'au ridicule quand le sens des images se heurte au sens des paroles du morceau choisi, générant un contresens... magique ou d'une connerie abyssale (c'est selon) avec le fameux "Le freak c'est chic".
À se taper la tête contre les murs.
Mais heureusement, il y a Merlant et Amalric.
Sans eux, c'était taillage de veines, perçage de tympans et zéro pointé.
Ouf.

PS: il faudrait un jour que Marmaï arrête de tourner dans des merdes.
Ce serait une bonne idée, si son agent passe dans le coin...