Films vus en salle (2022-2023)

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Une vraie gifle sur grand écran !

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Agréablement surpris, c'est très bien mis en scène, monté, joué et digestible malgré les 2h20 de film. Un vrai foutoir, mais dans le bon sens du terme.

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Très très bien comme film, deuxième que je vois de Bong Joon-ho après le chef-d'œuvre Parasite et j'ai encore plus envie d'explorer sa filmo. Bien content que la restauration 4K m'ait donné l'occasion de le voir en salle.
Je trouve pas le film révolutionnaire mais très efficace, joli et bien mis en scène.

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Double projection ce soir avec Le Cirque de la peur et Six femmes pour l'assassin.
Le Cirque de la peur est un très sympathique Krimi, avec une intrigue simple mais prenante et des révélations efficaces. À noter le très bon casting de cette co-production anglo-allemande avec Christopher Lee et Klaus Kinski entre la jolie Margaret Lee et autres !
1/2

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Deuxième film de la soirée, l'important Six femmes pour l'assassin de Mario Bava ! Considéré comme un des premiers Gialli, il me fallait le visionner et c'est enfin fait, je ne suis pas déçu. L'intrigue n'est pas originale mais tout réside dans l'ambiance. Côté réalisation rien à redire: des plans efficaces, une sublime colorimétrie et des scènes vraiment mémorables accompagnées d'une musique bien utilisée.
2/2

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Vu en salle en compagnie du réalisateur, c'était bien sympa, le film est excellent. Très efficace, réaliste, perturbant, on ressort troublé du visionnage.
1/2

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Intéressant documentaire diffusé juste avant Sorgoi Prakov pendant la séance, je le trouve vraiment nécessaire à voir pour mieux assimiler le film et comprendre le personnage qu'est Rafaël Cherkaski.
Le documentaire est présent sur le blu-ray de Sorgoi Prakov que j'ai pu récupérer et me faire dédicacer sur place et dont je suis très content.
2/2

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Envie subite de cinéma en me levant ce matin. Rien d'intéressant en ce moment étant donné que Evil Dead Rise n'est pas projeté dans la salle habituelle (coucou les Gaumont à 13,60€ la place). J'ai regardé les séances du midi car moins chères (4,50€) et le seul film qui avait l'air au minimum intéressant était ce Hokusai, comme vous l'aurez deviné biopic sur le célèbre artiste japonais.
Je regrette pass d'y avoir été, j'ai trouvé le film globalement beau malgré la grosse et incompréhensible amputation de 39 minutes pour la sortie française, qui laisse un manque cruel de détails sur la vie du personnage car on fait un bond instantané de 60 ans dans le film... et pour un biopic vous vous en doutez, c'est pas l'idéal. A part ça ce fut un très agréable visionnage, le film à une superbe esthétique et rien à signaler niveau acteurs, mise en scène, caméra, le résultat est tout à fait respectable.

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Troublé par ce visionnage du dernier Ari Aster, le film est vraiment excellent mais obligé d'aller lire et regarder des critiques pour mieux assimiler ce gros morceau. Une fois tout compris je ne peux que confirmer que c'est une réussite absolue de la part du réalisateur et recommander le film.

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Finalement trouvé un cinéma qui passait Evil Dead Rise pour un tarif raisonnable. Au final j'ai été déçu malgré qu'il n'y ait pas de gros défauts et le côté urbain délaissant la cabane dans les bois n'est pas une mauvaise idée. Mais c'est globalement pas fou quoi... à part la dernière partie dans le parking qui est très sympa et généreuse en gore, on est sur du random film d'horreur américain plus que passable, j'ai honnêtement pas grand chose à dire de plus. Les personnages sont insupportables, une majorité des passages gores recyclés (rape à fromage, pomme d'adam, œil et j'en passe), en gros tu retire le pitch du bouquin et l'étiquette Evil Dead, c'est bon à jeter.

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Très satisfait de ce premier visionnage d'un film italien classique, ici une comédie dramatique réalisée par Eduardo de Filippo mais surtout retenue pour être scénarisée par Fellini, jouée par sa femme Giulietta Masina (La Strada de Fellini) dans le rôle principal, et pour être mise en musique par Nino Rota, utilisant ici pour la première fois la célèbre composition qu'il a ressorti quatorze ans plus tard pour Le Parrain.
C'était très sympathique, amusant par moments et charmant comme tout ! Ravi de l'avoir vu sur grand écran avec la restauration 4K qui je l'espère annonce une sortie blu-ray.

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Grand classique jusqu'alors non visionné pour ma part avec la première adaptation éponyme du célèbre Dracula de Bram Stoker, vu ce soir en salle avec un petit orchestre local jouant par dessus ! Cadre bien agréable pour ce film sur lequel je n'ai au final pas grand chose à dire étant donné de son statut culte, je ne peux qu'affirmer que j'ai apprécié le moment !

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Carlotta me permet de découvrir le cinéma de Shinoda en ressortant Fleur Pâle en salle dans une version restaurée en 4K.
Très beau film, que ce soit dans le propos ou visuellement. Certaines scènes mémorables, notamment le magnifique crime final. Les acteurs sont également remarquables, Ryô Ikebe incarne à merveille ce personnage nihiliste qui sort de prison et se retrouve face à un Japon métamorphosé, et que dire de la sublime Mariko Kaga.
Mon envie d'approfondir mes connaissances en cinéma japonais se fait de plus en plus forte à chaque film, décidément.

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Rétrospective Tsukamoto en salle avec 4 films au programme (j'en ai malheureusement vu que 3) ! On commence avec le quatrième long-métrage du réalisateur, j'ai nommé Tokyo Fist ! Intrigue classique pour ce film de boxe mais un fond très intéressant avec ce salaryman au quotidien morose qui redécouvre la sensation de vivre via la violence et la souffrance après qu'un ancien camarade devenu boxeur lui ait piqué sa copine, le tout sous fond d'histoire de vengeance et de relations ambiguës entre les personnages.
Le film a un joli lot de beaux plans et de superbes scènes, comme celle où le personnage principal se ballade dans plusieurs recoins de la ville, en pensant probablement à sa vie factice, montrant les paysages bétonnés d'une réalité froide, accompagné par la musique industrielle de Chu Ishikawa et Der Isenrost.
Personnage principal incarné par Tsukamoto lui-même, accompagné de son frère Kôji qui campe le rival et de la jolie Kaori Fujii dans le rôle de Hizuru.

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Trois ans après Tokyo Fist, Tsukamoto revient avec Bullet Ballet, film déjà moins digeste, un peu plus abstrait et expérimental qu'on assimile un peu moins facilement. Le film se montre encore une fois bien mis en scène et on retourne au noir et blanc de Tetsuo esthétiquement plaisant, cependant niveau scénario j'ai pas tout compris, c'est assez brouillon au niveau des motivations. Moins aimé que Tokyo Fist mais néanmoins un bon film !

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Fin de cette petite rétrospective en salle avec ce troisième et dernier film de Tsukamoto, mais pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de Tetsuo ! Probablement le film le plus culte du réalisateur, qui en a inspiré d'autres, mais avant tout une proposition artistique carrément impressionnante.
Pas grand chose à dire, une claque visuelle unique, intéressante dans son propos et remplie de bonnes idées esthétiques qui transpire l'inventivité (et la folie) nippone !

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Ravi d'avoir ou découvrir House en salle, film vraiment très sympathique et attachant ! Ça commence comme un film pour enfants niais avec des collégiennes qui font leur vacances, mais se révèle être un film horrifique complètement fou et original. Le film à une très forte identité visuelle, non seulement la photographie est belle mais la post-production se permet plein de petits ajouts (explosions de couleurs, montage épileptique, petits dessins, incrustations et autres effets visuels) qui rendent le tout extrêmement accrocheur. C'est bien rythmé, les personnages caricaturaux sont plutôt amusants et l'humour décalé du film marche bien. Il y a une bonne dose de scènes folles digne des films bis grand-guignolesques italiens (bien que le film ne soit pas trash du tout), une bonne musique, l'esthétique kitsch et la mise en scène encore une fois font de ce film une claque visuelle mais aussi un visionnage très plaisant.

Vu une deuxième fois en salle lors de la Nuit en enfer Cinémed.

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Découverte de Citizen Kane sur grand écran ! Film souvent considéré comme un des meilleurs de tout les temps (il suffit d'aller sur wikipedia pour voir toutes les éloges officielles du film), j'avais donc forcément un minimum d'attentes envers ce dernier. Attentes ma foi satisfaites !
Le film ne se hisse pas au plus haut de mon appréciation personnelle non plus, j'ai même ressenti quelques longueurs dans le film honnêtement, mais ses qualités objectives sont indéniables. La mise en scène, les idées narratives, la caméra, les acteurs, la musique... je ne vais pas tout citer. Que dire de plus si ce n'est que j'aimerai voir d'autres films de ce registre et creuser la filmographie d'Orson Welles !

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Je n'avais encore jamais vu de film de Roman Polanski, un ou deux de ses films me faisaient de l'œil et c'est à l'occasion d'une rediffusion en salle de Rosemary's Baby que je peux donc découvrir le réalisateur, et sur grand écran. Je n'avais pas la foi d'aller me taper un film de 2h15 au cinoche mais j'y suis quand-même allé par sollicitation de compères qui me recommandaient chaudement le film, et je ne regrette pas d'avoir fait le déplacement, c'était un bon film ! Quelques longueurs car je suis le genre de personne qui a la fâcheuse tendance à automatiquement s'ennuyer en sachant que le film durera longtemps, mais à part ça rien à reprocher à Rosemary's Baby. On se demande tout du long où le film va nous emmener, comment cette histoire à première vue assez banale se terminera. L'atmosphère est inquiétante, il y a de belles séquences (le cauchemar psychedelique en première ligne) et la prestation de Mia Farrow est remarquable, entre son implication physique et sa retranscription de la paranoïa sur la fin du film. Fin très Black Metal d'ailleurs, j'ai bien aimé (sauf le fait que la gueule du bébé ne soit pas montrée). Bref très bon film qui mériterait un second visionnage pour en déceler la subtilité.

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Nuit spécial Halloween au cinéma ce soir avec diffusion de 5 films ! Au programme: Masking Threshold, Pearl, Hausu, Infinity Pool et Phenomena ! Ouverture brutale donc avec Masking Threshold, sur lequel je suis plutôt mitigé. D'un côté la proposition cinématographique est très intéressante: un film expérimental filmé quasiment uniquement en gros plan traitant de l'audition et de la science. Mais de l'autre j'ai trouvé le film trop longuet pour ce qui est proposé concrètement et je me serais bien passé également des deux trois éléments sur l'homosexualité (le personnage que l'on écoute pendant le film étant gay, ce qui n'impacte en rien l'intrigue mais qui n'a absolument rien à foutre là tout comme une petite vanne qui se permet de placer le mot "queer"). Défauts plutôt mineurs car Masking Threshold possède de vraies qualités comme dit ci-dessus en plus de la proposition de base intéressante, notamment une touche d'humour noir bienvenue et quelques passages assez dégueulasses, que ce soit sur la fin plus orientée gore ou sur des choses toutes simples qui filmées en gros plan rendent crades. Bref, film assez éprouvant en guise d'ouverture de nuit blanche mais tout de même une bonne découverte qui plus est inédite !

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Deuxième étape de ce marathon nocturne horrifique avec Pearl, préquel du film X du réalisateur Ti West (Cabin Fever 2, The House of the Devil...). J'ai trouvé ça fort sympathique comme film, tout d'abord du côté de l'esthétique, qui est évidemment la première chose sur laquelle on s'attarde, c'est très réussi et original. Autre point fort du film: Mia Goth, qui est tout simplement excellente actrice et qui est dotée d'un personnage intéressant aux multiples facettes qui lui permet d'être pleinement exploitée. L'humour noir est assez plaisant et il y a un bon lot de scènes fortes, entre les meurtres grotesques et les séquences plus orientées humour qui marchent bien. Bonne découverte également, typiquement le genre de films à voir une fois de temps en temps !

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Avant dernier film de la soirée, Infinity Pool de Cronenberg fils ! J'ai préféré à Possessor vu il y a une paire de jours, qui misait trop sur l'univers visuel mais pas assez sur tout le reste. Avec Infinity Pool c'est bien mieux dosé, il y a toujours une mise en scène léchée (je pense a cette scène d'orgie hallucinogène très réussie visuellement) mais au profit d'un scénario bien construit. Le duo d'acteurs principaux est très bon également, Mia Goth prouve une deuxième fois dans la soirée qu'elle est très bonne actrice et Alexander Skarsgård livre aussi une bonne prestation. La descente aux enfers de son personnage est bien amenée. Dernière découverte de la soirée donc, trois films auxquels j'aurai mis 6, bilan positif donc !

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Fin de soirée (ou plutôt début de matinée) en beauté avec un de mes films favoris. Un vrai plaisir sur grand écran !

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Début de petit festival local sur trois jours en université avec La Bombe de Peter Watkins. Je ne saurai trop quoi dire sur ce film qui sort de mes habitudes de visionnages si ce n'est qu'il est particulièrement poignant et cru. Il s'agit d'un docu-fiction sur une guerre thermonucléaire qui engendrera de nombreuses explosions nucléaires sur le Royaume-Uni. La Bombe est également une critique de la politique et de la médiatisation de la guerre de ce que j'ai compris, je dois avouer être peu doué pour déceler ce genre de choses dans un film. La forme majoritairement en caméra épaule est bien immersive et le film est très réaliste dans sa mise en scène. Film très intéressant et loin d'un divertissement qui subira la censure par sa propre boîte de production (la BBC) qui le jugeait médiocre - on se doute des véritables raisons - mais qui remportera tout de même l'oscar du meilleur documentaire.

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Deuxième journée du petit festival local, mini rétrospective Stuart Gordon au programme avec Edmond et Re-Animator ! On commence avec Edmond donc, c'était pas mal du tout comme film de descente aux enfers. Il y a une paire de scènes violentes, un humour noir sympathique, une critique sociale intéressante et j'ai pas mal d'affection pour l'acteur principal William H. Macy qui nous livre une performance notable (et surtout car il tient le rôle de Paul Kirby dans Jurassic Park 3 que j'ai vu maintes et maintes fois petit). La bande son un peu dark jazz est sympa aussi. Malheureusement la dernière partie du film, à partir du moment où le personnage principal se fait arrêter est très décevante et gâche tout je trouve et pose sa petite morale alors qu'il était plutôt osant jusqu'à ce moment.

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Deuxième film de Stuart Gordon du programme avec Re-Animator ! Son premier long-métrage donc, un classique de l'horreur américaine des années '80 inspiré de Lovecraft et de Frankenstein, le tout produit par Brian Yuzna (qui s'occupera de réaliser les deux suites de Re-Animator). Ça faisait pas mal envie et je ne suis pas déçu ! C'est un très bon film aussi gore que fun avec de superbes effets pratiques qui donnent lieu à des moments sanglants bien barrés et à l'humour noir plus qu'efficace. Il y a tout plein de scènes fortes ! Entre le final, la séquence du chat, les mésaventures des deux héros dans la morgue et plein d'autres, on est servis à ce niveau là. Jeffrey Combs (tête régulière chez Gordon puisqu'il joue aussi dans Castle Freak, From Beyond, Fortress, Le puits et le pendule, son Masters of Horror adapté de Poe The Black Cat et fait de petites apparitions dans d'autres) est parfait dans son rôle de savant fou et globalement les personnages sont bien interprétés. On retrouve également Bruce Abott (Panics, Re-Animator II...), Barbara Crampton (aussi dans Castle Freak et From Beyond entre autres Chopping Mall ou Robot Wars), Robert Sampson (Robot Jox, tout petit rôle dans Frayeurs...) et David Gale (Soldat Cyborg, Savage Weekend...).

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Troisième et dernier jour du festival, le plus chargé ! On commence pas très en beauté avec Bad Trip 3D, film du réalisateur local Frédéric Grousset (présent parmis nous lors de la journée), produit et distribué par Artus Films. Il s'agit d'une comédie horrifique - enfin, horrifique sur le dernier quart d'heure - filmée en found footage et en 3D. 3D absolument inutile qui, le réalisateur nous l'avouera, vient d'une idée random proposée en soirée. Mauvaise idée donc, étant donné que la 3D effectuée en post-prod n'est pas fameuse en plus de ne rien ajouter au film. Le film démarrait comme une honnête comédie fauchée mais rigolote (on rigole effectivement sur plusieurs moments efficaces à ce niveau la) mais plus on avance, plus c'est navrant. En plus des quelques idées incohérentes, surtout la dernière partie qui tend vers l'horreur avec une dame blanche et des zombies qui n'ont rien à foutre là, le visionnage devient quelque peu pénible par moments. Je n'ai pas compris non plus les quelques incrustations musicales (notamment sur une scène de bagarre comique où a été mis un morceau de metal, probablement du groupe Hegemon puisque j'ai vu leur nom au générique), c'est tout à fait idiot et empêche l'immersion dans ce qui est censé être un found footage. Les personnages ne sont pas attachants non plus, sauf à la limite Phillippe, le moustachu rigolo un peu loser de la bande. En found footage français très low-budget, je recommanderai mille fois plus le génial Sorgoi Prakov... Enfin bref, je saluerai toujours l'effort de ce genre de minuscules productions même si c'est parfois pour le pire.

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Nouveau visionnage qui sort de mes habitudes avec un film historique Tchèque sur l'inquisition, Le marteau des sorcières (Witchhammer à l'international et Kladivo na čarodějnice de son titre original). Je m'attendais à ce que ce soit un très bon film étant donné que le film est récemment sorti en France par Artus Films (sous le titre légèrement modifié de Un Marteau pour les sorcières) ce qui est un gage de qualité. Mais je ne m'attendais pas à aussi bon ! C'est vraiment un très beau film sur la foi, la superstition, la résistance à la torture. Tortures non épargnées au spectateur d'ailleurs, ce n'est pas graphique mais bel et bien cru. Le film est uniquement basé sur les dialogues, il n'y a pas vraiment d'action, mais ça passe plutôt bien (retirer dix petites minutes n'aurai pas été grand chose ceci dit). Certaines scènes sont purement magnifiques, celle du bûcher en première ligne. Je ne saurai trop m'allonger dessus puisque comme dit ce n'est pas le genre de film que je regarde habituellement, mais je ne peut que recommander Witchhammer !