Films vus en salle en 2024
36 films
créée il y a 11 mois · modifiée il y a 4 joursDream Scenario (2023)
1 h 41 min. Sortie : 27 décembre 2023 (France). Comédie, Fantastique
Film de Kristoffer Borgli
Odokatharistis a mis 7/10.
Annotation :
Premier film en salle de l'année avec Dream Scenario ! Fort bonne surprise pour ce film duquel je n'attendais rien de spécial, j'ai pas mal pensé à Beau is Afraid pendant le visionnage et en effet je n'ai pas été surpris de voir le nom d'Ari Aster en tant que producteur au générique de fin, en plus d'être un film A24 ce qui faisait déjà un point commun. Sorte de Beau is Afraid en moins barré donc, ça tape dans le même style un peu fou, avec le même mélange de tragique et de petits élans comiques qui marche très bien. Nicolas Cage est très bon dans son rôle, il y a quelques bonnes scènes fortes - en première ligne la séquence où Molly incite Paul à reproduire son rêve avec elle, scène hilarante - et les pics que le film lance sur les réseaux sociaux et le marketing publicitaire sont plutôt bienvenus. Très satisfait.
Sátántangó – Le Tango de Satan (1994)
Sátántangó
7 h 30 min. Sortie : 9 mars 2003 (France). Drame
Film de Béla Tarr
Odokatharistis a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Quel défi pour moi que ce Sátántangó sur grand écran, avec seulement un petit quart d'heure de pause aux deux entractes du film ! Je savais que je n'aurai jamais eu le courage de le regarder par moi même (et d'abord de me le procurer accessoirement), mais le film m'attirait tout de même un peu, alors j'ai profité de cette rare occasion de le voir en salle pour me forcer, n'étant pas adepte des films longs. Et bien je ne regrette pas, c'est un excellent film, vraiment happant malgré sa longueur et son rythme très lent. Sátántangó est d'une rare beauté, l'image est sublime et le nombre de plans à tomber est conséquent. Plusieurs séquences fort mémorables comme le suicide d'une fillette qui est magnifique, ou ne serait-ce que cette ouverture sur un plan de bien dix minutes qui suit des vaches sortant de leur enclos. La musique aussi est très belle, en particulier ce morceau d'accordéon au son un peu synthétisé qui revient souvent. Je ne râlerai que sur la troisième et dernière partie du film qui est bien moins intéressante que les deux autres, chiante à mourir et visuellement moins marquante - ce qui me fait baisser la note d'un point à contrecœur - et quelques moments sur la totalité du métrage que j'ai trouvés un peu trop étirés pour rien. En bref c'était quand-même un sacré morceau de cinéma et je suis ravi de l'avoir vu ; je me procurerai peut-être même l'édition physique du film à l'occasion.
Le Grand Silence (1968)
Il grande silenzio
1 h 45 min. Sortie : 27 janvier 1969 (France). Western
Film de Sergio Corbucci
Odokatharistis a mis 8/10.
Annotation :
Découverte en salle d'un des grands classiques du western italien, signé par un des maîtres du genre Sergio Corbucci (Django, El Mercenario, Compañeros...), j'ai nommé Le Grand Silence ! Vraie claque, d'autant plus sur grand écran puisque le film a un attrait visuel particulier. Les décors enneigés sont magnifiques et généreusement exploités par le film. Même quand il ne se passe rien et que les personnages ne font qu'avancer, on prend plaisir, surtout avec la musique, qui est l'autre grand point fort du film. La bande originale d'Ennio Morricone est sublime, dirigée par Bruno Nicolai (on ressent vraiment sa patte d'ailleurs), et n'a rien à envier aux partitions les plus connues du bonhomme. Le film prend pas mal son temps mais on ne s'ennuie pas car les yeux et les oreilles sont servis sans arrêt, ce qui fait que le rythme gagne au contraire à ne pas se presser. Le duo rival Jean-Louis Trintignant et Klaus Kinski est absolument parfait, les deux acteurs (ma préférence restera pour Klaus) sont d'un charisme fou et crèvent l'écran. Au-delà de ces deux têtes d'affiche le casting n'est pas à oublier, des seconds rôles étant distribués notamment à Frank Wolff (Milan Calibre 9, Dieu pardonne... moi pas !, Il était une fois dans l'ouest...), Vonetta McGee (La Sanction, Blacula, Shaft in Africa), et dans de plus petits rôles encore Carlo D'Angelo (Hercule et la reine de Lydie, Les Vampires...), Luigi Pistilli (Le Bon, La Brute et le Truand, ...Et pour quelques dollars de plus, La Mort était au rendez-vous, La Baie Sanglante...) et Mario Brega (idem pour les trois premiers, Pour une poignée de dollars, Un Ange pour Satan...) pour ne citer qu'eux, bref: un casting très fourni. Et cette fin d'une froideur sans nom, à faire frissonner... pas de doute sur le fait que Le Grand Silence fait partie des meilleurs westerns que j'ai pu voir.
L'Enfer des armes (1980)
Dai yat lui ying aau him
1 h 35 min. Sortie : 30 juillet 1985 (France). Drame, Gangster, Policier
Film de Tsui Hark
Odokatharistis a mis 6/10.
Annotation :
Découverte en salle du cinéma d'un des grands cinéastes hong-kongais, j'ai nommé Tsui Hark, avec son L'Enfer des armes ! Film plutôt controversé, qui aura subi la censure dans son pays d'origine, il y a pas mal de choses à dire sur l'histoire de ce dernier mais à vrai dire j'écris ces lignes avec quasiment deux semaines de retard, alors je ne me souviens plus exactement de toutes les paroles du présentateur de la séance... dans tout les cas ce fut une bonne découverte. L'Enfer des armes dépeint une certaine criminalité grandissante dans le Hong-Kong des années '80, avec les enjeux politiques, l'influence américaine et tout le blabla. Le film est-il si subversif ? Quand je lis les critiques, on me vend un truc violent et ultra nihiliste, rebelle, à contre-courant. Il l'est, certes, mais je trouve pas tant que ça en réalité. La version ressortie en salle suite à la restauration du film serait-elle une version cut ? Certes c'est un film assez réaliste, brut et rebelle, mais je l'ai pas trouvé si subversif et noir que ça, que ce soit en terme de violence, d'images ou de sous-texte bien que ce dernier soit évidemment bien présent. C'est quand-même un bon film, l'histoire de ces jeunes est intéressante (surtout avec le contexte posé par le film comme dit), il y a des passages assez mémorables, notamment tout le segment final de folie dans le cimetière qui est excellent, et une forte ambiance de danger constant, parfois crasseuse. J'ai été assez surpris de la réutilisation de la musique de Goblin de Zombie à plusieurs reprises, notamment sur une grosse partie du segment final mentionné, curieux. Bon film en somme, que je trouve peut-être un peu surestimé, mais il n'est pas impossible que je l'apprécie plus lors d'un second visionnage, qui je pense est nécessaire et sera fait le jour où je serai en possession d'une copie physique du film.
Bleu Pâlebourg (2019)
55 min. Sortie : 16 octobre 2019 (France). Drame
Film de Jean-Denis Bonan
Odokatharistis a mis 4/10.
Tristesse des anthropophages (1966)
23 min. Sortie : 1966 (France). Expérimental
Court-métrage de Jean-Denis Bonan
Odokatharistis a mis 6/10.
Les Tueurs d'ordinaire (2022)
1 h 40 min. Sortie : 2022 (France).
Film de Jean-Denis Bonan
Odokatharistis a mis 3/10.
Sacres et massacres (2024)
50 min. Sortie : 2024 (France).
Film de Jean-Denis Bonan
Odokatharistis a mis 3/10.
La Femme bourreau (1968)
1 h 10 min. Sortie : 11 mars 2015. Policier, Expérimental
Film de Jean-Denis Bonan
Odokatharistis a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Cycle de 4 films (plus courts-métrages) en salle dédié au réalisateur Jean-Denis Bonan, en présence de celui-ci et à chaque fois d'acteurs et autres personnes ayant travaillé sur les films ! Ne sachant pas le moins du monde quoi écrire sur les films je vais directement faire un petit retour global sur cet évènement auquel j'ai eu la chance d'assister. Étalé sur trois jours, ce fut une rétrospective fort intéressante, plus pour les diverses rencontres et échanges effectués que pour les films hélas. Trois des quatre films furent réellement difficiles à supporter, non pas qu'ils soient nuls, au contraire ce sont tous des films très sincères, personnels et plein de bonnes idées, mais d'un ennui terriblement profond, et dotés d'un côté artistique très particulier, un peu vieillard, parfois abstrait, qui ne me parlait pas du tout. Heureusement en dehors de ça les rencontres furent vraiment enrichissantes: Jean-Denis est une personne très aimable et nous a apporté un témoignage d'une industrie cinématographique française passée fort intéressant, nous a raconté plein d'anecdotes, nous a parlé de ses tournages, de ses affaires avec la censure...
Allez, un court mot quand-même sur La Femme Bourreau, son film le plus connu et accessoirement le seul des quatre qui m'a plu: film tourné en plein Mai 68 (qui ne traite pas du tout des événements je précise) et qui aura subi plus de 40 ans de censure totale. Un polar expérimental à l'ambiance très intriguante, qui traite sur le fond de divers sujets, avec de belles images noir et blanc et une bande son free jazz fort sympathique ainsi qu'une magnifique Solange Pradel et un Claude Merlin (présent lors de la séance !) au jeu convaincant. Pas le plus gros coup de cœur de ma vie mais un film unique et très intéressant, rien que pour la sympathie des personnes derrière on a envie d'aimer.
Sleep (2023)
Jam
1 h 34 min. Sortie : 21 février 2024. Thriller, Comédie, Épouvante-Horreur
Film de Jason Yu
Odokatharistis a mis 6/10.
Annotation :
Réussite pour la première réalisation d'un certain Jason Yu avec Sleep, un film d'horreur très classique mais bien fait dans lequel on suivra sobrement un couple heureux qui attend son premier enfant et dont le mari sera pris à des crises de somnambulisme de plus en plus violentes et dangereuses au fil des nuits, l'inquiétude (jusqu'à la folie sur la fin) de la femme grandissant au fur et a mesure. Le film est même plutôt minimaliste, comme dit sur son intrigue mais aussi sur sa mise en scène et ses effets de peur, tous relativement simples mais fonctionnels. Les acteurs quant à eux font tout à fait le boulot, le mari interprété par Lee Sun-Kyun en particulier est bon acteur je trouve. En résulte un film ni original ni exceptionnel mais très correct. Un bon film d'horreur, ni plus ni moins.
Texas Trip : A Carnival Of Ghosts
1 h 20 min.
Documentaire de Steve Balestreri et Maxime Lachaud
Odokatharistis a mis 5/10.
Annotation :
Film assez énigmatique que ce Texas Trip, découvert en salle en présence des réalisateurs (dont Maxime Lachaud, co-auteur du livre Reflets dans un œil mort sur le Mondo) et d'un des musiciens acteurs du film (Attic Ted, qui donnait un concert le lendemain de la projection). Un hommage aux drive-in un peu expérimental avec à plusieurs reprises des collages d'extraits de films et une grosse part d'improvisation, ainsi que des passages musicaux dont des performances noise et corporelles de l'artiste Mother Fakir qui tient le rôle principal. Il y a des plans plutôt jolis et une ambiance assez contemplative d'une amérique profonde de l'époque rélovue des drive-in, c'est assez original. J'ai pas tout saisi honnêtement, qui plus est il n'y a pas de véritable trame scénaristique j'ai l'impression. Je ne sais vraiment pas quoi en penser, d'où ma note, donc je m'arrêterai là pour ne pas dire de bêtises, en tout cas c'est un projet plutôt intéressant.
Lady Vengeance (2005)
Chinjeolhan Geumjassi
1 h 55 min. Sortie : 16 novembre 2005 (France). Thriller, Drame
Film de Park Chan-Wook
Odokatharistis a mis 7/10.
Annotation :
Passage en salle de la Trilogie de la Vengeance de Park Chan-Wook suite à sa nouvelle restauration 4K ! Je n'irai pas voir Old Boy car déjà vu et je le possède déjà en format physique mais ce n'est pas le cas des deux autres. Aujourd'hui c'était donc Lady Vengeance, troisième et dernier volet, et même si on atteint pas le niveau d'Old Boy selon moi c'était quand-même très bien. Toujours une réalisation maîtrisée avec de jolis plans, et surtout une histoire de vengeance encore une fois très intéressante avec un scénario complexe mais fluide et un assemblage des pièces du puzzle réussi. J'ai été particulièrement pris pendant la séquence où les cassettes sont montrées aux parents ainsi que toute la partie de vengeance qui s'en suit. La bande originale est superbe et les acteurs tous très bons dans leurs rôles, dont un Choi Min-Sik, cette fois-ci en antagoniste, toujours aussi convaincant et bien sûr la très belle Lee Young-Ae du rôle titre. Hâte de découvrir Sympathy for Mr. Vengeance !
Mon nom est Personne (1973)
Il mio nome è Nessuno
1 h 56 min. Sortie : 14 décembre 1973 (France). Western, Comédie
Film de Tonino Valerii
Odokatharistis a mis 7/10.
Annotation :
Après avoir vu une bonne poignée de comédies avec Bud Spencer et Terence Hill, je retrouve le blondinet pour un western italien des plus réputés avec Mon nom est Personne ! Réputation méritée pour le film de Tonino Valerii (Le Dernier jour de la colère, Texas !, Folie Meurtrière...), d'une idée de Sergio Leone (qui aurait visiblement tourné quelques images mais rien d'officiel ni de certain). Henry Fonda est toujours classe et Terence Hill toujours aussi sympathique comme personnage. La majeure partie du film est constituée de scènes d'anthologie et la bataille finale où Fonda se retrouve face à la Horde Sauvage est particulièrement poignante. La bande originale de Morricone est excellente et participe énormément à la qualité du film.
Revu plus tard en salle.
Archeologist of the Wasteland (2019)
55 min.
Documentaire de Melvin Zed
Odokatharistis a mis 6/10.
New York ne répond plus (1975)
The Ultimate Warrior
1 h 34 min. Sortie : 7 janvier 1976 (France). Action, Science-fiction
Film de Robert Clouse
Odokatharistis a mis 6/10.
Annotation :
Séance post-apo '70 en salle ! New-York ne répond plus de Robert Clouse (Opération Dragon, Le Jeu de la mort, Le Chinois, Les Rats attaquent...) sélectionné pour celle-ci, c'était pas mal du tout. Assez pessimiste comme film, sans énormément d'action, mais intéressant quand-même et il y a de bonnes scènes avec quelques bons moments de tension. Yul Brynner à la classe et est très bien entouré (Max Von Sydow, William Smith...).
City of Darkness (2024)
Jiu Lóng Chéng Zhài·Wéi Chéng
2 h 05 min. Sortie : 14 août 2024 (France). Action, Thriller
Film de Soi Cheang
Odokatharistis a mis 7/10.
X (2022)
1 h 45 min. Sortie : 2 novembre 2022 (France). Épouvante-Horreur
Film de Ti West
Odokatharistis a mis 5/10.
Annotation :
Slasher sympa avec un peu de sang et de cul mais ça ne va pas plus loin. Très inspiré Massacre à la tronçonneuse, le film manque d'y ajouter un vrai plus.
Pearl (2022)
1 h 43 min. Sortie : 16 août 2023 (France). Épouvante-Horreur
Film de Ti West
Odokatharistis a mis 6/10.
MaXXXine (2024)
1 h 43 min. Sortie : 31 juillet 2024 (France). Épouvante-Horreur
Film de Ti West
Odokatharistis a mis 5/10.
Annotation :
Mélange d'esthétique très plaisant mais au delà de ça le film n'est pas passionnant.
Battle Royale (2000)
Batoru rowaiaru
1 h 54 min. Sortie : 21 novembre 2001 (France). Aventure, Drame, Thriller
Film de Kinji Fukasaku
Odokatharistis a mis 8/10.
Mad Fate (2023)
Ming'an
1 h 48 min. Sortie : 17 juillet 2024 (France). Policier
Film de Soi Cheang
Odokatharistis a mis 4/10.
Annotation :
Film surnaturel assez étrange à base de destin, la plastique est assez belle dommage qu'il y ait certains plans à la patine très numérique qui gâchent la chose (et un chat en cgi dégueulasse qui revient quelques fois). C'était particulier mais sympathique jusqu'à la fin qui est moche, longue et pas très claire. Un peu déçu après le très bon City of Darkness du même Soi Cheang, qui est son film suivant (et son dernier en date).
Shaolin contre Ninja (1978)
Zhong hua zhang fu
1 h 45 min. Sortie : 30 décembre 1978 (Hong Kong). Arts martiaux
Film de Liu Chia-Liang
Odokatharistis a mis 9/10.
Annotation :
Liu Chia-Liang ne cesse donc de m'impressionner avec ses films, ce que confirme Shaolin contre Ninja, réalisé la même année que son chef-d'œuvre La 36ème Chambre de Shaolin (et que deux autres films). On est ici sur un film qui mise tout sur ses combats, qui occupent une majeure partie du métrage. Le concept de base du couple chinois-japonais dont chacun pratique l'art martial de son pays et qui se bat pour déterminer lequel est le meilleur est amusant et propice à des combats intéressants, qui le deviendront encore plus à partir du moment où le film va évoluer en une succession d'affrontements tous plus magistraux les uns que les autres entre le héros et des maîtres japonais, chacun utilisant une arme ou une technique dont il est spécialiste. Ça propose donc une grande variété dans les combats, dans les armes et les chorégraphies, ce qui rend le film aussi impressionnant que captivant, surtout lors du duel final qui oppose Gordon Liu à Yasuaki Kurata dans un très beau décor naturel. Rien est à jeter dans le film, les moments comiques (notamment sur la première partie du métrage ou le héros va souvent se quereller avec sa nouvelle femme) marchent bien et le casting est sympathique, avec Gordon Liu et Yasuaki Kurata donc mais aussi la très jolie Yuka Mizuno (à la filmographie malheureusement quasi inexistante), Chang Kang-Yeh, ou encore Yuen Siu-Tien aka Drunken Master dans un plus petit rôle. Liu-Chia Liang fait également une marrante apparition en tant qu'ivre justement. Excellent film de la Shaw Brothers et absolument nécessaire pour tout fan d'arts-martiaux.
Vu une seconde fois en salle après la découverte sur blu-ray, +1
Hundreds of Beavers (2024)
1 h 48 min. Sortie : 30 octobre 2024 (France). Action, Aventure, Comédie
Film de Mike Cheslik
Odokatharistis a mis 8/10.
Annotation :
Nouvelle preuve de la supériorité créative du cinéma à petit budget avec Hundreds of Beavers ! 150 000 $ de budget pour cette comédie quasi-muette et en noir et blanc terriblement généreuse. C'est d'une ingéniosité folle, il y a 36 idées à la minute, le rythme est incessant, l'exécution et les timings sont toujours au poil. L'humour peut être aussi inventif que vulgaire et tout marche à merveille. C'est truffé de références au cinéma (le film s'inspire pas mal de Chaplin, Keaton et compagnie) et même aux jeux vidéos avec un certain côté let's play dans l'avancement du scénario et l'évolution du personnage, Jean Kayak, très justement interprété par Ryland Brickson Cole Tews (réalisateur et acteur de Lake Michigan Monster dans lequel apparaît d'ailleurs Mike Cheslik, réal de Hundreds of Beavers). Le style cartoon et les costumes sont géniaux, et la post-production est monstrueuse étant donné qu'ils n'en avaient que 16 à en croire ce qui nous a été dit lors de la projection. La longueur du film (1h48) est largement compensée par son originalité et je pourrais sans souci le revoir très prochainement.
Terrifier 3 (2024)
2 h 08 min. Sortie : 9 octobre 2024 (France). Épouvante-Horreur
Film de Damien Leone
Odokatharistis a mis 6/10.
Annotation :
Bonne suite, qui ne refait pas l'erreur du précédent et au contraire se termine brutalement en annoncant par la même occasion un quatrième opus. Amélioration encore du côté des effets gores, des séquences bien douloureuses à noter avec en première ligne la scène de la douche bien méchante, qui aura fait sortir de la salle un couple de bobos fragiles. Un peu trop de scènes de blablatage inutiles pour meubler je trouve.
La Maison aux fenêtres qui rient (1976)
La casa dalle finestre che ridono
1 h 50 min. Sortie : 16 août 1976 (Italie). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Pupi Avati
Odokatharistis a mis 7/10.
Annotation :
Nuit horreur au cinéma pour halloween ! Deuxième fois que je participe à l'événement et sur les 5 films programmés je n'en avait vu qu'un contrairement à l'en passé où j'en revoyais deux. On commence les hostilités avec le très bon La Maison aux fenêtres qui rient, film d'horreur à ambiance et giallesque sur les bords, en tout cas il est souvent étiqueté giallo à demi-raison. Comme dit le film se repose en grande majorité sur son ambiance, ici à la fois poétique et macabre comme les italiens savent si bien le faire. On y est plongé dès la superbe scène d'introduction, toute sobre mais d'une grande efficacité. Le film semble un peu long cependant, si on adhère pas à l'atmosphère ça peut être un visionnage plus éprouvant qu'autre chose mais j'ai personnellement beaucoup aimé. C'est aussi un des rares films qui fait le choix de laisser une grosse part de mystère à la fin et pour lesquels ça marche.
The Surfer (2024)
1 h 39 min. Sortie : 2024 (Australie). Thriller
Film de Lorcan Finnegan
Odokatharistis a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Deuxième film de la soirée et une avant-première avec The Surfer, qui n'est autre qu'une sorte de film d'ozsploitation avec le Nicolas Cage bis auquel nous sommes habitué ces dernières années. Ma foi bonne surprise ! Nicolas Cage est vraiment bon acteur quand on le fout dans le bon film et il le prouve encore ici. The Surfer est une espèce de descente aux enfers progressive fort efficace avec une ambiance étouffante (due au cadre), qui va virer en trip psychédélique sur la fin, et c'est plutôt captivant. Le film est franchement bien réalisé : la photographie est belle, la mise en scène travaillée et le jeu de couleurs habile. On pourrait reprocher une ou deux ficelles du scénario comme la réapparition soudaine d'un personnage à la fin, ou encore le surjeu des antagonistes, qui n'est pas aidé par leur détestable accent australien, mais qui participe à la folie du film (et en même temps c'est une secte de surfers alors bon).
Immaculée (2024)
Immaculate
1 h 29 min. Sortie : 20 mars 2024 (France). Épouvante-Horreur
Film de Michael Mohan
Odokatharistis a mis 5/10.
Annotation :
On continue avec un autre film de 2024, Immaculée. Fréquentable mais très moyen, gobalement le film est bien fait mais tout est déjà vu en plus d'être très convenu donc l'ambiance ne prend pas vraiment. Et le film le sait car il tente de compenser avec un bon lot de jumpscares dont certains marchent mais la majorité sont putaciers et inefficaces. La fin est plutôt sympathique et je salue le film pour avoir réutilisé le theme de Bruno Nicolai pour La dame rouge tua sept fois, qui est un de mes giallo préférés et dont la musique est une des plus belles que le genre nous ait offerte.
The Boxer's Omen (1983)
Mo
1 h 45 min. Sortie : 29 octobre 1983 (Hong Kong). Épouvante-Horreur, Fantastique
Film de Kuei Chih-Hung
Odokatharistis a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
[REC] (2007)
1 h 18 min. Sortie : 23 avril 2008 (France). Épouvante-Horreur
Film de Jaume Balagueró et Paco Plaza
Odokatharistis a mis 6/10.
Annotation :
Fin de nuit avec le seul film que j'avais déjà vu dans la sélection, Rec ! J'avais moyennement accroché à la découverte, et c'est toujours le cas, mais il faut avouer que c'est vraiment un des plus efficaces si ce n'est le plus efficace de ce que j'ai vu niveau found footage à but purement effrayant (ce pourquoi je lui ai ajouté un point). Je n'arrive simplement pas à ressentir de la peur devant un film et Rec ne déroge pas à la règle, cependant ce dernier possède quelques moments où la tension est très présente et ça marche encore mieux sur grand écran, ce pourquoi le revisionnage en salle ne fut pas déplaisant, au contraire, et ce même sans la surprise d'un premier visionnage. Pour bien faire il faudrait le découvrir en salle mais seul, ce qui est hélas impossible, pour ne pas avoir la sensation de sécurité d'être entouré de monde dans la même situation que soi. En tout cas bon choix pour conclure une nuit comme celle-ci !
Santa Sangre (1989)
2 h 03 min. Sortie : 31 mars 1993 (France). Drame, Épouvante-Horreur
Film de Alejandro Jodorowsky
Odokatharistis a mis 8/10.
Annotation :
Découverte en salle du cinéma de Jodorowsky avec Santa Sangre. Et bien j'ai adoré ! Tout simplement génial comme film, c'est bourré d'idées, ça pioche dans de bonnes influences, visuellement c'est superbe également, la musique est top, les acteurs aussi... Je ne saurai pas être plus précis sur un tel film, en tout cas ça donne envie de découvrir ses autres films !