Films vus en Septembre 2023

Annotation :

C'est tellement simple que personne n'y avait jamais pensé avant.
8,5/10
Et encore, c'est sous-noté en attendant une révision.

PS : la BO est en béton armé !!!!
Et Jackie Chan double Splinter !!!!
Des génies !!!!

Annotation :

LE SURVIVANT est probablement le meilleur biopic qui aura vu le jour depuis la sortie du splendide BARBARA de Mathieu Amalric.
Il est très rare (et encore plus dans le cinéma actuel) de voir un biopic dans lequel tout le casting semble autant "à sa place", où chaque visage, chaque silhouette semble sortir tout droit de l'époque à laquelle le film est censé se dérouler.
À vrai dire, ça n'arrive quasiment jamais.
Il suffit de se remémorer Ben Affleck au Moyen-Âge chez Ridley Scott si on en doute.
Au delà de ça, au delà de la narration qui peut toujours être questionnée, tout autant que les différents choix scénaristiques, au delà de la durée du métrage qui peut toujours être remise en question, au delà des conventions linguistiques qui peuvent toujours gêner ; LE SURVIVANT reste un drame puissant, à la colère sourde, incarné par des comédiens en état de grâce et mis en scène par un réalisateur que l'on pensait rincé.
Un grand film de cinéma poignant et d'une profonde mélancolie qui, comble de l'ironie, n'est pourtant pas sorti en salle de cinéma et qui "n'existe" donc pas.

PS : après lectures de la biographie du-dit survivant ET du roman graphique qui l'adapte à la lettre, la réussite du film de Barry Levinson est d'autant plus éclatante.
Tous ses choix s'avèrent payants et magnifient le matériau d'origine.
Vraiment, du bon boulot d'adaptation !

Annotation :

Les délices du verbe et du langage propres au cinéma de Woody Allen quand il est en forme et concerné, enchaînant les dialogues incisifs, tranchants même, sans discontinuer.
Épuisant mais gratifiant.
On en ressort un peu comme d'une Screwball Comedy de la grande époque, ivre et étourdi mais repu.
ANYTHING ELSE ressemble à la tragédie humaine d'un clown triste, limite dépressif, mais lucide.

Révision à la forte hausse

Annotation :

Shane Black réussit les "2 films en 1" qu'il a entrepris de faire avec ce troisième épisode du super-héros milliardaire : une comédie dramatique basée sur ses personnages tout autant qu'un film d'action généreux, notamment lors du final dantesque, réglé comme un ballet du Bolchoï, où l'on ne perd pourtant jamais de vue qui fait quoi, comment, ni pourquoi.
Exactement comme Tony Scott ou John Woo les réussissaient avant lui.

Révision à la hausse

Annotation :

Jesse V. Johnson trace tranquillement son sillon dans le B.
Discrètement mais sûrement, il tisse une toile cinématographique qui ressemble à un immense album de famille aux gueules cassées, tout en limitant les faux pas : un seul gros ratage en forme de "cadeau à un ami" (Scott Adkins qui s'était improvisé scénariste et qui l'a entraîné dans sa chute avec ACCIDENT MAN) et c'est à peu près tout en matière de plantage.
La foi dans son artisanat chevillée au corps, malgré les budgets anémiques et les contraintes diverses et variées, Jesse tient bon la barre.
Pour cela, il s'entoure toujours de ses "gars sûrs" et c'est un pur bonheur.

Point bonus, imparable pour l'auteur de ses lignes : la présence dans un rôle important de l'excellent Daniel Bernhardt ♡

Annotation :

La bonne surprise Nanarde que voilà.
C'est maintenant que Russell Crowe méritait un Oscar !!
Certainement pas pour cette daube de GLADIATOR.

Annotation :

2 actrices qui défoncent tout ! ♡
Et Roschdy Zem, toujours ! ♡
Le script manque seulement d'un petit grain de folie et d'un réalisateur inspiré.

Annotation :

Rom'Com' bonbon, éphémère mais forte en sucre, catégorie "bonne surprise", comme IL ÉTAIT TEMPS...
10 ans déjà !?
Il était temps !!!!

Annotation :

Mise à part la sempiternelle morale hollywoodienne qui veut que chacun reste bien à sa place (typique de la part de Disney), l'idée est bonne, la réalisation énergique, le rythme enjoué et les références geeks se bousculent.
Certaines idées auraient simplement mérité un peu plus d'audace visuelle comme du "pixel art" pour mieux démarquer les différentes générations de jeux vidéos à l'écran.
N'est pas SOUL qui veut mais le résultat reste sympathique.

Annotation :

"C'est oune délire !"
D'un côté TOUS les personnages sont bêtes et antipathiques au possible et d'un autre, ils finissent TOUS très mal, exactement comme le spectateur le souhaite pendant tout le film.
Voilà donc un petit BZ crapoteux assez jouissif.
Et puis c'est gore, c'est donc forcément sympathique.

Annotation :

Neil Marshall tourne en rond, en allant jusqu'à l'auto-citation de ses propres (vieux) classiques (THE DESCENT) voire en les remixant entre eux (THE DESCENT + DOG SOLDIERS = THE LAIR).
SAUF que...
Même sans budget (les effets spéciaux piquent les yeux) et sans acteur talentueux (l'héroïne également co-scénariste n'est jamais crédible), le bougre parvient à livrer un Nanar "de couloirs" qui tient la distance !
A notre (triste) époque, c'est déjà pas mal.
Bref, THE LAIR c'est naZe mais c'est sympa quand même (si on est bien luné).

Annotation :

C'est quand même fou de constater que toutes les adaptations cinématographiques de BATMAN ont toujours été confiées à des réalisateurs incapables de filmer des séquences d'action ou qui s'en foutaient littéralement ?!
TOUS.
Pas un pour rattraper l'autre.

Révision à l'identique

Annotation :

Déception.
Un simili film de commando maquillé en western, interminable, mou, mal raconté, maladroitement articulé et sans relief.
Castellari en mode branleur, comme ça lui arrivait malheureusement souvent.
Évidemment, empressons-nous de l'éditer en Blu-ray !

Annotation :

Basique, déjà-vu et rarement drôle, cette tentative d'Emma Seligman d'adapter son propre court-métrage en long-métrage, aurait très certainement dû rester à l'état de projet.

Annotation :

Vagues souvenirs d'une suite plus réussie mais difficile de se motiver à la revoir après ça.

Révision à l'identique

Annotation :

Qui l'eût cru ?
Faire un blockbuster plus hideux que BLACK ADAM était possible !?
Bravo à toute l'équipe technique pour cette prouesse.
Heureusement qu'il y a la course-poursuite marocaine au milieu de ce gigantesque merdier.

Annotation :

Aussi naZe que sa bande-annonce miteuse le laissait supposer.
On a définitivement perdu Nimród Antal.

Annotation :

EMANCIPATION est à l'image de sa photographie (ce faux noir et blanc qui ne s'assume pas) : horripilant, pompier, monocorde, interminable, manichéen et bête à manger du foin.
Will Smith campe péniblement un esclave-super-héros auquel on ne croit jamais dans ce Mashup ridicule de 12 YEARS A SLAVE et GLORY (tous les deux déjà passablement nuls et chiants).
Les enjeux tiennent sur un post-it, l'intérêt frôle le néant et la morale reste la plus hollywoodienne que l'on puisse imaginer ; l'épilogue venant achever le téméraire spectateur qui sera parvenu à garder les yeux ouverts jusqu'au bout.
Ce sujet n'aura décidément jamais eu d'incarnation cinématographique digne de ce nom.

Annotation :

Au moins dans LES DOSSIERS SECRETS DU VATICAN de Neveldine, on trouvait matière à se marrer.

Annotation :

41 minutes et 32 secondes pathétiques avant de jeter l'éponge, rincé.

Séance inachevée

Annotation :

"Comment rattraper un film de vikings en 6 jours" par Mario Bava.
Forcément, en 6 jours, on ne fait pas de miracle.

Annotation :

Heureusement qu'il y a Elsa Zylberstein et Patrick Bouchitey !

Annotation :

Handicapé par un mauvais scénario et un design de personnages paresseux et sans imagination, VOLT est beaucoup trop long et mal rythmé en plus d'être très mal doublé.
Énorme échec à tous les niveaux, donc.

Annotation :

Il y avait de la lumière...
Une seule bonne vanne sur 96 minutes.
Une seule !
Et elle se situe dans le premier quart d'heure, en plus.

Annotation :

Quand on en arrive à regretter Jon Turteltaub, l'heure est grave, TRÈS grave.
Et ça en dit long sur la carrière illisible de Ben Wheatley, perdu pour le 7° Art.

Annotation :

Toujours vérifier la filmographie des réalisateurs dont on a zappé le nom avant de lancer son dernier film.
Toujours !
Surtout quand c'est la tâche qui a déjà pondue QUELQU'UN DE BIEN.

Annotation :

Un supplice doublé d'un véritable désastre artistique, que ce soit sur le plan du scénario, de l'interprétation, du rythme, des rebondissements, même des choix du casting.
Absolument RIEN ne va.