Films vus et renotés en 2019

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Je me sens un peu seul face à ce film mais j'ai tout trouvé factice, je n'ai cru en rien, ni leur relation, ni les dérives de la mère, ni les réactions de leur môme etc. tout est ultra lourd et appuyé, à tel point que tout sonne faux...

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Le concept, en lui même, ne m'intéresse que très peu, mais pourquoi pas. Sauf qu'ici le traitement est catastrophique, déjà si on ne se base que sur l'aspect cinématographique de l'ensemble, c'est ultra pauvre, tout est raté à ce niveau là. C'est laid, la mise en scène est fadasse et ultra banal, les acteurs sont tous aussi mauvais les uns que les autres etc. etc.
Après, si on se base sur ce concept, les choix, il n'y en a pas un seul d'intéressant, on passe déjà la première demi heure à choisir entre deux marques de céréales ou deux morceaux de musique, pour ensuite enfin avoir un vrai choix, dont l'un des deux n'apporte qu'une chose, recommencer le film depuis le début pour choisir le 2e choix... quel est alors l'intérêt des choix s'il n'y a, finalement, qu'une seule fin et une seule ligne voulu par le scénariste et le réalisateur ?
Le film enchaine ça pendant 1h30 environ, des non choix, des faux choix, voir des fois un seul et unique choix... on se retrouve quand même à un moment entre les deux choix suivant : lui en dire plus ou lui donner plus de détail... quelle nuance entre les choix...
Pour le moment, le concept peut apporter, dans le futur, quelque chose qui rendrait peut être, enfin, les plateformes à la netflix un tantinet original, pour le moment c'est juste nul à chier et a jeter.

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Plutôt intéressant, Bier reprend sa forme (je parle surtout des allers retours passés présents (parce que le reste est un peu moche quand même)) dans une sorte de Sans un bruit basé sur la vu. L'ensemble est bourré de cliché, rarement fin, mais Bier à l'intelligence de ne donner aucune réelle réponse à la fin de l’œuvre, les suicides, les formes, resterons au stade d'ombre, aussi bien pour l'actrice, pour l'histoire que pour nous, finalement cet événement n'est pas le centre du film, c'est plutôt la relation qui va se jouer entre une mère et deux enfants (dont l'un n'est pas le sien) lors d'un long périple sur un fleuve, qui peut faire penser au Styx, une longue descente aux enfers, pour finalement atteindre une forme de paradis sur terre.
L'ensemble manque de subtilité et d'intérêt, mais propose plusieurs scènes efficaces, et une certaine douceur envers ces personnages (principaux (je parle pas des différentes figures dans la maison lors des différents flashback dont on se fout pas mal)). Plutôt plaisant sans être incroyable, au niveau de sans un bruit.

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Banal, fade et inintéressant...

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Hong Sang-Soo movie numéro X... où l'impression de toujours voir exactement la même chose, sans nuance, sans différence, juste la même merde fadasse en boucle... sans fin... une histoire sans fin avec Sang-Soo, bah c'est terriblement triste.

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Plutôt déçu, c'est ultra redondant et finalement rarement drôle ou inventif. Tout ne repose que sur des gags de répétitions ultra banaux et une intrigue poussive. Seul la fin nous fait retrouver (un peu) le style du réalisateur, qui semble s'être perdu ici dans un genre et un style qui le dépasse. A vouloir faire, parfois, trop sérieux, trop appuyé, il ennui plus qu'autre chose.

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Un peu déçu, même si je n'en attendais pas beaucoup.
Sans vraiment surprendre, c'est long et chiant, on finit vite par totalement décrocher de l'intrigue dans son déroulement est lourdingue... le concept d'Oliveira ici c'est d'adapter le Soulier de Satin sous la forme du théâtre filmé, en ajoutant quelques éléments propres au cinéma dans le montage principalement etc. mais l'ensemble (sur 7h quand même) se résume assez vite à un enchainement de plan fixe sur des personnages de face qui parlent et récitent un peu fadement des tirades à rallonge... Et pourtant, parfois, la magie opère, et même en n'en ayant plus rien à branler de ce que les personnages racontent, on se fige, on bloque sur un plan, une scène, un bout d'image, qui nous fait voyager un peu, mais c'est bien trop rare.

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Il est difficile de savoir où veut vraiment en venir le réalisateur de ce film.
Le film commence comme un drame social assez cruel, pour tomber assez vite dans une forme de comédie de mœurs dans un petit village indien où il n'y a plus de femme, avant de retomber dans un drame des plus malsains et cruels sans forcément être choquant.
Le film se veut une critique de la société indienne (misogyne, sexiste, où le viol est une calamité pour la population féminine etc.) mais peine à trouver son style tout en restant prenant et utile, nécessaire même en Inde.

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Du Laz Diaz Mexicain... Cuaron nous dépeint du vide bien lécher (oh le beau noir et blanc) pendant plus de 2h... c'est emmerdant, c'est inutilement long, et lourd. Le symbolisme religieux plombe un ensemble déjà peu fascinant. L'avantage de Lav Diaz c'est qu'il nous pousse à continuer notre vie pendant ses films, sortir de la salle, aller au restaurant, puis revenir et regarder un autre morceau de son film... Ici, on suit des personnages dont on se fout, assez caricaturaux d'ailleurs, sans vraiment pouvoir partir, car on passe son temps à se dire : bon ça ne dure que 2h15... 2h15 qui semblent aussi longue que 15h de Lav Diaz.

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Le film commence très bien, drôle, une bonne comédie d'épouvante qui joue parfaitement avec les codes... puis tout dérape. Vers la moitié du film, ce dernier peine à se renouveler et tombe dans une sorte de caricature de lui même des plus détestable... on se retrouve alors face à une comédie tout ce qu'il y a de plus banal dans le paysages des comédies américaines, donc lourde, explicative, poussive et, le plus gros problème, plus jamais drôle...

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Comme pour Hippocrate Litli s'inspire de sa propre expérience pour nous proposer un film sur la première année de médecine, ce qui permet au film d'être particulièrement efficace et juste.
Pour autant, il peine à s'approprier, comme dans Hippocrate, les codes du cinéma, et ne tient pas sur la durée...
1h30 sur une première année de médecine, c'est aussi chiant qu'une première année de médecine, donc Lilti tente (et je ne lui reproche rien, il l'a surement vécu) de relancer son récit vers la moitié du film. Pour cela, il tombe dans tout les travers de ce genre de film, le petit Lacoste est pas content que le petit Lebghil soit plus intelligent que lui... donc ils se font la gueule... le petit Lebghil est tellement gentil qu'il laisse sa place en médecin au petit Lacoste qui obtient alors la toute dernière place en médecine etc. etc. Pathos, clichés, paresses d'écritures, le film peine à se relancer, mais reste plaisant à suivre sans jamais transcender son propos.

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Une sorte de Sexcrimes un tantinet plus subtil mais tout aussi vain.
Les personnages sont caricaturaux, la critique qu'il y est faite du journalisme, des arrivistes, de la jeunesse est particulièrement basique voir conne et j'en passe... un sale moment à passer en compagnie de Nicole Kidman sans jamais la voir nue... double frustration.
De plus, la construction du film est assez bancale, les interviews filmés qui ponctuent les différents éléments de cette descente aux enfers sont mal écrits et n'apportent rien au propos.

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Lourd, long, convenu, A Star is Born est l'archétype du film à récompense. On prend une célèbre star de la musique constamment maquillé, on la met au naturel, et hop on a un oscar de la meilleure actrice pour Gaga.
On prend Cooper, on le met à la réal et en tant qu'acteur et hop on a un remake fadasse, larmoyant et gonflant d'un classique du cinéma américain.
Merci Hollywood.