Films vus ou revus en 2014

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** 1er janvier - Quand même meilleur que dans mes souvenirs, mais je trouve toujours le scénario aussi con, malgré une mise en scène absolument géniale et quelques très bonnes chansons.

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** 1er janvier - Probablement le plus grand film d'horreur de tous les temps, extrêmement bien écrit, bien filmé et bien joué, mais l'horreur ça me laisse toujours un peu de marbre. Le problème étant qu'ici, j'en ai rien à battre du sort de Shelley Duvall et de son fils.

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** 2 janvier - Un film sur lequel je ne sais jamais trop quoi dire, sur lequel je n'arrive pas à avoir une opinion très clair, mais qui me captive indéniablement, presque étrangement. La scène au bal de la société secrète vaut le film à elle seule franchement.

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4 janvier - Très franchement surpris par ce film. J'aime beaucoup comment Abrams réussit à "rebooter" la saga sans en jeter toute la trame grâce à un formidable twist. Soutenu par un script de bonne facture pour une production du genre, ainsi que des personnages clichés mais attachants.

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4 janvier - J'ai enchaîné direct après avoir vu le premier. Toujours aussi divertissant, mais pas aussi rafraîchissant.

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** 5 janvier - C'est niais, c'est souvent mal foutu, c'est empreint de religiosité typiquement américaine, mais bon dieu de merde que j'aime ce film. Attachement émotionnel lié à mon enfance, toussa.

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7 janvier - Je pourrais faire une liste d'un kilomètre pour expliquer en quoi ce film est génial d'un point de vue strictement artistique. Et je kiff royalement ces délires de mise en scène où Alvie s'adresse au spectateur ou aborde des gens random dans la rue qui semblent tout connaître de l'intrigue. Mais d'un point de vue simplement subjectif, je me suis un peu fait chié. Et puis j'ai pas compris grand chose avec Monsieur-Je-Shoot-400-Mots-La-Seconde.

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8 janvier - Me fait beaucoup penser à l'Effet Papillon que j'adore, mais je saurais pas dire lequel je préfère (oui je sais, blasphème). Peut-être un peu trop de délires temporels assumés, ce qui plombe un tantinet la tonalité fantastique et mystique du truc.

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8 janvier - C'est pas Fargo, mais c'est du très bon quand même. Extrêmement surprenant quand on connaît rien de l'histoire. Et puis les personnages super archétypaux et pourtant très réalistes sont absolument géniaux.

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** 9 janvier - La première partie est toujours ma préférée, j'ai rarement vu de la violence psychologique aussi intense dans la vie réelle comme dans la fiction. Seconde partie pas extraordinaire et qui sort pas trop des sentiers battus, mais qui entame une belle réflexion sur la déshumanisation du soldat.

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10 janvier - Probablement l'un des meilleurs huis-clos que j'ai vu, jeux d'acteur à se jeter sur le cul, mise en scène très dynamique pour un huis-clos, scénario extrêmement bien construit, bref, une belle surprise.

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** 10 janvier - Encore meilleur que dans mes souvenirs. C'est du comique de gestes, d'accord, mais tellement plus que ça. C'est touchant, c'est ironique, c'est un chef-d'oeuvre.

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13 janvier - Pas aussi génial que le Bon, la Brute et le Truand, mais on n'en est pas loin. Une mise en scène divine tout en silences, regards, attentes, gestes précis, dialogues ciselés, des personnages grandioses, mystérieux, qu'on aime et qu'on déteste en même temps, une intrigue qui se développe avec une justesse presque aberrante, et que dire de la bande sonore qui glace le sang et qui reste coincée dans les méninges, putain mais voilà un chef-d'oeuvre.

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14 janvier - Selon Rotten Tomatoes, ce film est hilarant. J'ai ri deux fois. Il est quand même génial, super nerveux, jouer par un casting talentueux qui donne un réel charme aux personnages (chacun d'eux !), mais merde quoi, c'était pas "riotously funny"...

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16 janvier - Oh mon Dieu que j'aime ce genre de films d'horreur à l'ancienne, avec des effets spéciaux complètement hallucinants même en 2014 et ce soucis de l'esthétique dégueulasse tellement plus efficace que n'importe quel film gore contemporain. Ça compense largement pour le scénario prévisible, les facilités narratives et les personnages vides.

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17 janvier - Je n'attendais pas grand chose de ce film, mais quelle belle surprise ! Un scénario très intéressant qui évite pas mal de clichés et qui offre l'un des twists les plus tristes que j'ai vu dans un film. C'est pas du niveau de Usual Suspects, mais presque.

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18 janvier - Je m'attendais à un film plus percutant, mais en fait c'est un drame tout en subtilités. De ce fait, je le trouve un peu lent et j'ai l'impression que la "chute" de Tony n'est pas assez mise en valeur, notamment parce que les émotions sont pratiquement absentes du métrage, si ce n'est (spoil) cette très belle scène de folie où Tony tue son meilleur ami.

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21 janvier - Meilleur film de l'année à n'en pas douter, plus grand film d'amour que j'ai pu voir, un des films les plus vrais à ce sujet, super touchant et brillant, une fable lyrique qui en dit plus sur la nature humaine que pas mal d'autres films, et tout ça en utilisant une intelligence artificielle ! Visuellement, c'est superbe tout en étant assez subtil pour que ça ne saute pas aux yeux ; tout est dans les détails, les couleurs, les plans de caméra. Il y a aussi ce regard extrêmement intéressant que Jonze porte sur les technologies, regard qui n'a rien d'accusateur, de moralisateur, de pessimiste, bien au contraire, car il nous montre qu'en dépit de cette abondance de technologie dans nos vies actuelles et futures, les relations humaines ne s'effacent pas, ne deviennent pas artificielles ; elles changent, mais pas tant que ça. Her est certainement l'un des films les plus pertinents de notre folle époque, à voir absolument.

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22 janvier - Un film atroce, pénible et douloureux, percutant à souhait, sur la méchanceté dégueulasse (mais presque justifiée) de l'homme face à ce qui le répugne (un présumé pédophile ici). Et quelle belle histoire d'amitié qui nous est contée !

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** 23 janvier - Omg je pleure toujours autant en voyant Wilson partir à la dérive. Et cet amour brisé par le destin, cet amour qui n'a jamais cessé d'être, ce sentiment de n'avoir quitté cette satanée île que pour se retrouver sur autre île déserte. Et malgré les 2h23, je n'arrête pas de me dire que ma seule déception envers ce film, c'est qu'il soit si court !

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25 janvier - Enfin une comédie qui ne repose pas uniquement sur des gags ou des situations loufoques. Bien sûr le film ne lésine pas de ce côté, mais il offre aussi une intrigue bien construite (mais totalement débile), des personnages ultra intéressants (mention spéciale à Donnie/Steve Buschemi) et un humour grinçant, décalé et extrêmement peu commun dans les comédies habituelles grand public.

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** 27 janvier - L'ayant vu trop jeune pour vraiment m'en rappeler, je ne me souvenais pas qu'il était si COOL. Un film super intense qui, pourtant, ne mise pas tout sur l'action ou le gore, bien au contraire (et surtout contrairement à ses suites merdiques). Un excellent "film d'horreur" qui tient heureusement plus du thriller, à la manière de Jurassic Park, diablement bien écrit et diablement bien foutu.

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30 janvier - Ça n'a certainement pas le charme lyrique d'un Miyazaki et les personnages ont des robinets à la place des yeux, mais c'est une histoire très touchante et intimiste sur les affres de la guerre, sur le destin tragique de deux enfants qui veulent simplement pouvoir survivre ensemble.

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1er février - Le film traîne en longueur pour pas grand chose, présente des scènes d'action plutôt brouillonnes et réutilise (habilement) plusieurs gros clichés hollywoodiens, mais malgré tout, c'est un blockbuster de qualité supérieure qui a le mérite de pas trop prendre son public pour des cons et qui, mine de rien, divertit son homme.

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5 février - Vu pour fêter les 10 ans de Facebook (c'était hier). Film génial, extrêmement prenant, véridique (de l'aveu de Zuckerberg lui-même), avec un humour très fin et des acteurs en forme (putain, même Justin Timberlake est convaincant...). Un excellent biopic qui risque de franchir la barrière du temps, parce qu'un jour, nos enfants qui auront grandi avec Facebook dans la gueule, ils voudront savoir d'où vient ce phénomène qui a révolutionné notre rapport à l'Internet et à l'humain.

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** 7 février - L'énorme mérite de ce film, c'est de ne pas tomber dans le pathos à outrance malgré son thème délicat, et d'offrir en contrepartie une histoire touchante, sincère et drôle. Le romantisme neuneu n'était pas nécessaire cela dit, et il aurait été plus pertinent de miser davantage sur l'histoire d'amitié avec Seth Rogen qui est largement sous-exploitée.

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9 février - Ok, je déteste comment à toutes les cinq secondes Korine te gueule à la face "SALUT JE FAIS DE L'ART" avec ces procédés pseudo-esthétiques ultra prétentieux, lourds et pas du tout pertinents, mais le film est quand même plutôt chouette. Il met toutefois du temps à démarrer et devient réellement intéressant qu'avec le départ de Selena Gomez, seul personnage humain du métrage et paradoxalement le plus inutile. Après ça, les scènes d'anthologie s'enchaînent et ça fait vachement plaisir. Plutôt inégal donc.

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10 février - Plutôt moyen, sans rien de réellement marquant ou de poignant, juste un film sportif très classique qui mise très peu sur l'émotion et un peu trop sur le sport lui-même (ce qui plaira certainement davantage aux fans dudit sport). Formellement impeccable cela dit, quoique très "américain".

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12 février - Je ne m'attendais franchement pas à apprécier à cause du gros délire sensoriel que constitue le film, mais bougre, on finit par s'habituer à ce style tout en images et en musique, on finit par réellement saisir l'histoire (et les émotions surtout), malgré la narration et les dialogues très minimalistes. Et puis visuellement ça en jette, j'aurais aimé voir ça en IMAX. C'est extrêmement bien filmé, jamais statique malgré un rythme lent et l'absence de réelle intrigue, alors chapeau Monsieur Malick. The Tree of Life, un film terriblement audacieux qui traite du thème le plus vaste et le plus intemporel qui soit : la vie.

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13 février - Ce film est parfait, tout simplement, et pour une comédie musicale, c'est assez miraculeux. L'histoire est superbe, les prestations sont magistrales, les dialogues sont drôles et intelligents, les chansons sont magiques, les chorégraphies sont époustouflantes, même esthétiquement c'est sans faille.