Films vus (ou revus) en 2016

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----------------------------------JANVIER--------------------------------------

[ Vu le 19/01/16. ]

J'ai pas les mots. On va dire que l'époustouflante bande-son de Vangelis se suffit à elle même, au même titre que le final cut se passe de la voix-off, sans commentaire.

https://www.youtube.com/watch?v=RScZrvTebeA

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[ Revu. ] (Note inchangée)

toujours l'une des plus palpitantes trilogies de l'histoire du cinéma, je ne compte bien sur plus mes re-visionnages, ça se chiffre en dizaines (quasiment 15 ans d'âge quand même, c'est mon enfance..)

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[ Revu le 24/01/16. ] (Note inchangée)

cf. Les Deux Tours

(le sommet de la trilogie à mon sens, un film d'un lyrisme sans égal, qui redonne un vrai sens au mot "épopée").

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[ Vu le 25/01/16 ! ]

Tarantino qui fait du Tarantino en somme, rien de bien original à l'horizon, ça cause, ça cause, ça fait gicler le sang, une couche de (dieu) Morricone pour la partition musicale, et on prend son pied comme jamais quasiment dans sa filmographie.

Le meilleur depuis Pulp Fiction ? peut-être

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[Vu le 26/01/16. ]

Une superbe fable agréable dans tous ses aspects, visuels comme sonores, des personnages profondément attachants, une histoire simple mais intéressante... coloré, explosif, attendrissant, un vrai cocktail de bonne humeur.

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[ Vu le 26/01/16. ]

Décidément je suis en admiration totale devant ce vieux cinéma japonais intimiste, lyrique, classiciste, profondément traditionnel, qui respire le réel et l’authenticité... j'adore assister à ces passionnantes tranches de vies passées, a fortiori mises en image par des génies tels que M. Mizoguchi en l’occurrence. D'une rare justesse, touchant et tragique.

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[ Vu le 27/01/16. ]

Cheap, assez mal joué, incohérent au possible, cliché, mais on passe tout de même un bon moment. La bande-son est de qualité, et on se laisse prendre au final dans cet espèce de pseudo slasher exorciste-like sur fond de mythologie christique... rien d'inoubliable mais un honnête divertissement.

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[ Vu le 31/01/16. ]

Rien à dire de particulier, c'est Cowboy Bebop donc pas de surprise... littéralement un épisode spin-off de 2 putain d'heures de la meilleure série animée de tous les temps, c'est jouissif du début à la fin, c'est de l'orfèvrerie, un bijou.

(l'affiche assez kitsch ne rend pas du tout hommage à la splendeur absolue de la réalisation de ce film par contre...)

https://www.youtube.com/watch?v=0V-WGwJJj58

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-------------------------------------FEVRIER----------------------------------------------

[ Vu le 02/02/16. ]

Huis clos fascinant du début à la fin, ultra réaliste et réalisé avec sobriété, un coup de maître.

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[ Vu le 03/02/16. ]

Esthétiquement irréprochable (La séquence d'introduction du Bar et de Rick est à se damner), ce film quasi sanctifié à la réputation colossale est la superbe photographie (un peu orientée) d'une époque, qui soufre peut-être à mon goût de son trop grand classicisme, une formalité dans la forme comme dans le fond (et surtout dans le fond d'ailleurs) qui laisse un léger goût d'inachevé, de platitude à la fin du film, film qui ne manque pourtant pas d'immenses qualités et qui mérite évidemment son titre de classique incontestable du cinéma.

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[ Vu le 05/02/16. ]

Au final, une mise en scène peu inspirée (quelques jolis plans dans la forêt quand même), un jeu d'acteur inégal (du très bon comme River Phoenix, et du moins bon), un dénouement un poil abrupt, mais ce qu'on retiendra surtout de Stand by me c'est cette superbe histoire d'amitié qui lient ces 4 jeunes garçons en quête d'avenir et de repères. En somme, un délicieux road-movie où l'insouciance se mêle à la réalité de la vie.

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[ Vu le 14/02/16. ]

Un thriller passionnant et délectable à la mise en scène millimétrée et au casting impeccable... excellent film d'une excellente période (les débuts du film noir !) par un réalisateur dont la filmographie (Le gouffre aux chimères, Boulevard du crépuscule entre autres) me met carrément l'eau à la bouche !

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[ Vu le 17/02/16. ]

Casting 5 étoiles, réalisateurs fiables... Pourquoi alors cette impression que le film ne va jamais nulle part, qu'il ne termine jamais vraiment ce qu'il amorce, que les enjeux sont faiblards, le rythme profondément inégal ?.... reste de vraies fulgurances comiques (c'eut été un comble de ne pas en voir une seule chez les Coen), quelques personnages savoureux, et une photographie somptueuse, mais on sort profondément déçu de cet 'Hail Caesar', sympathique mais très oubliable in fine.

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[ Vu le 17/02/1016. ]

Sentiment d'un film touché par la grâce du début à la fin, d'une beauté formelle absolument déconcertante au niveau de la photographie comme de la mise en scène pour le moins spectaculaire, mise en scène d'ailleurs au service absolu du récit (nulle question de poudre aux yeux ici), récit d'anticipation cohérent, subtil, pertinent, tantôt thriller, tantôt drame existentiel et profondément humaniste, bref un sans-faute pour l'une des meilleures œuvres de science-fiction que j'ai pu voir à ce jour.

Que dire des prestations de Clive Owen (j'ai vu The Knick récemment et il ne cesse de m'éblouir par son stoïcisme et par la complexité de son jeu), ou de l'immense Michael Caine, ici complètement métamorphosé...

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[ Vu le 17/02/1016. ]

Il gagne à mon avis à se voir seul, et dans le bon état d'esprit... mais je ressors tout de même déçu de 'Ring', dont le manque d'ambition, de rythme, et la fadeur des personnages ont pris le dessus sur le travail somme toute intéressant au niveau de l'ambiance et de la (non) musique. Vu accompagné, je me suis au final assez ennuyé, et je n'ai pas eu le temps de voir venir le dénouement que le générique de fin apparaissait déjà, me laissant totalement immaculé, sans une seule scène digne de ce nom à graver dans mon esprit (si ce n'est la cultissime séquence de la cassette en elle-même bien sur). Bref j'attendais mieux.

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[ Vu le 21/02/16. ]

Je ne comprends pas la moyenne générale... D'accord la photographie est belle, la bande-son mémorable et la mise en scène plutôt inspirée pour un film du genre, mais où sont les enjeux ? Où est la terreur ? Je n'ai jamais été impliqué, jamais chamboulé par ce 'Suspiria' terriblement kitsch et interprété par ce qui semble être de purs amateurs (Jessica Harper est ridicule honnêtement...), sans parler des effets spéciaux lamentables... la première scène de meurtre n'a su provoqué chez moi qu'un rire devant ce crescendo de violence improbable et visuellement désuette.
Peut-être que je vois le film trop tard, que le temps a fait son effet et qu'il a perdu de sa superbe, mais tout ceci ne me dit rien qui vaille pour la filmographie d'un réalisateur qui pourtant m'attirait énormément (Inferno, Ténèbres, Les Frissons de l'angoisse, autant de titres cultes qui ne demandaient qu'à être découverts...)

Reste comme je l'ai dit plus haut la photographie irréprochable, une partition musicale par Goblin assez dantesque (d'où la moyenne), mais ce film reste une énorme déception à mes yeux malheureusement..

(Vraiment à revoir d'urgence)

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[ Vu le 21/02/16. ]

J'ai bien ri, on m'avait vendu un paradoxe cinématographique ou transitent le cynisme, l'absurde et l'épouvante, je m'attendais à un glissement du rire au malaise mais il n'en fut rien, c'est ridicule d'un bout à l'autre. Les 4 points que je lui accorde vont au véritable déluge d'idées de mise en scène et de réalisation en générale qui font de cet 'Hausu' un pur OVNI filmique, inclassable et incomparable, un film d'un kitsch et d'un ridicule omniprésent mais un nanar inoubliable si on le prend sous l'angle de la parodie jusqu'au-boutiste (ce que je n'ai pas pu faire, ayant cru jusqu'à la fin que le film allait basculer.. tant pis pour moi peut-être).

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[ Vu le 21/02/16. ]

Décidément, après 'Stand by Me', les adaptations de King par Rob Reiner sont intéressantes ! J'ai vraiment bien aimé Misery. Déjà j'adore Kathy Bates, je trouve qu'elle a la physique et le jeu parfait pour convenir à ce genre de rôle de vieille fille psychopathe, James Caan est assez convainquant, et ces décors de grand froids sont le parfait théâtre de ce huis-clos d'épouvante au dénouement certes prévisible, mais au déroulement appréciable, en terme de tension et d'écriture (Merci Stephen).

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[ Vu le 24/02/16. ]

Je comprends le culte, j'ai connaissance de son avant-gardisme, et j'ai conscience que j'arrive 60 ans après la bataille, à vrai dire le film aurait quasiment pu être dérangeant si le réalisateur ne s'était pas attaché à filmer à absolument chaque plan possible la navrante Candace Hilligoss... Son jeu est ridicule, et son omni-présence à l'écran dessert et décrédibilise un film qui n'était déjà pas à la base le pinacle de l'épouvante,

Reste quelques plans sympathiques, un final marquant (et célèbre), une ambiance réussie globalement, mais on lui accordera surtout d'avoir inspiré les successeurs (Lynch, Romero..), bien plus talentueux à mon sens...

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[ Vu le 24/02/16. ]

J'ai bien aimé la photographie (la palette de couleurs notamment), la tension par la monotonie et le côté inéluctable qu'apportait l’inexorable avancée de cette 'chose', et... c'est tout. D'une pauvreté scénaristique navrante, conduit par des acteurs en freelance qui se contentent de réciter leur texte sans y croire eux-même (la jolie Maika Monroe, rôle oblige, s'évertue à donner de la substance à un personnage qui dès le départ est vide et inintéressant au possible), la moitié des séquences est incompréhensible de débilité (la piscine franchement ?). Sans parler de la fin ouverte, inefficace parce que résultant d'une suite de choix et de scènes qui laissent perplexe.

Franchement plus j'y repense moins j'arrive à légitimer mon 5...

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[ Vu le 24/02/16. ]

C'est cliché, l'intrigue tient sur une molécule, Keanu a 2 expressions dans le film, les dialogues sont d'une faiblesse accablante, mais que c'est (assez) bien filmé ! Les séquences de fusillades et de combats sont intenses, claires et parfaitement lisibles (la séquence de la boite de nuit, inoubliable), et la mise en scène globalement fait honneur aux pirouettes de ce bon John qui fait pleuvoir les coups de pieds et les balles dans la tête sur son passage. Franchement (et étonnamment d'ailleurs) c'est à voir au premier degré, 'John Wick' est vraiment un honorable film d'action pur, sans aucune autre prétention que celle de proposer de bonnes séquences d'action au service d'un vrai divertissement de qualité, et c'est rare ces derniers temps dans ce cinéma là.

(Et puis retrouver Lester et Daniels, on va pas bouder notre plaisir !)

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[ Vu le 26/02/16. ]

Anno implose pour son requiem, délivrant l'une des plus hallucinantes partitions filmiques à avoir vu le jour, un concentré de rage, de folie, mais aussi d'espoir. Un final en apothéose pour une série à l'aura et à la mythologie sans égales, épilogue d'un titan de l'animation.

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---------------------------------------MARS-------------------------------------------------

[ Vu le 02/03/16 ! ]

https://www.youtube.com/watch?v=h7qY7Q-1gOk

(à revoir la note peut monter haut, il fait partie des très très rares films qui m'ont laissé un vrai bon souvenir post-visionnage, un peu comme 'Lost in translation', ça peut devenir un coup de cœur très facilement...)

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[ Vu le 02/03/16. ]

Prolongement (bras !) de la série, ce film est absolument essentiel dans la mythologie de l'oeuvre de Lynch et Frost, une genèse glauque et macabre... ici plus question de parodie de soap ou d'humour noir subtil, c'est sombre du début à la fin et Lynch reprend clairement ses droits en nous rappelant à qui l'on a affaire.

On regrettera les absents au casting (Harry, Hawk, Audrey, Ben, Andy et tant d'autres...), on regrettera également la très légère implication de MacLachlan dans le film (On veut du Dale bon sang !), hormis ça, 'Fire walk with me' est indissociable qualitativement et scenaristiquement de l'oeuvre d'origine, en plus d'être en soi un bijou d'ambiance et d'épouvante (c'est d'ailleurs un comble que ce film soit celui m'ayant procuré le plus de frissons et de malaise sans en avoir vraiment la prétention initiale, preuve que le cinéma d'Horreur n'est vraiment pas bon dans ce qu'il fait...) à la réalisation léchée et à la musique toujours hypnotisante (Badalamenti une fois de plus).

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[ Vu le 06/03/16. ]

S'inspirant (au sens propre du terme) des plus grands maîtres néerlandais du XVIIè siècle tels que Rembrandt ou Vermeer, Murnau esquisse lui aussi une oeuvre se voulant la plus picturale possible. En effet, 'Faust' est une véritable peinture, clair obscur servant de toile de fond au plus ancestral des combats, celui du bien contre le mal, et cette lutte prend forme autour de l'histoire de ce docteur qui dépassé par le monde qui l'entoure accepte un pacte avec le Diable (son émissaire en réalité, le fourbe Méphistophélès) pour retrouver sa jeunesse et sauver son village de la terrible Mort Noire.

Relecture du mythe de Goethe, 'Faust' est un sommet du cinéma baroque et du cinéma muet, une oeuvre profondément marquée par l'héritage expressionniste de son génial réalisateur - peut-être le plus grand de son époque - sublimé par un jeu de lumière époustouflant, un classique marquant et indémodable.

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[ Vu le 08/03/16. ]

(A revoir j'étais fatigué)

Shakespeare selon Kurosawa donc. Et on ressent vite l'essence occidentale de la tragédie qui nous est proposée, dans la mise en scène comme dans l'intrigue qui se tisse, tout est profondément théâtral. Retrouver Toshiro Mifune une fois de plus est un plaisir incommensurable tant il semble inépuisable de ressource, il peut tout jouer et le prouve ici une fois de plus, en interprétant ce général colérique tiraillé entre sa soif de pouvoir et ses convictions. L'apparition, quoique fugace, de Takashi Shimura est également appréciable, comme un point de repère auquel s'accrocher...

Peut-être pas le meilleur à mon goût - un peu inégal dans le rythme -, mais sans aucun doute un autre bijou du maître, qui tisse au fur et à mesure de ses réalisations une oeuvre dense et complexe, épaulé par son acteur fétiche avec lequel il vogue de genres en genres, du pseudo yakuza-eiga au drame familial en passant par le chanbara, avec une subtilité et une maîtrise sans égal à ma (modeste) connaissance.

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[ Vu le 09/03/16. ]

'Aguirre' ma profondément déconcerté, en ce sens ou je ne m'attendais absolument pas en lançant le film à assister à un voyage vers la folie aussi fascinant (voyage qui m'a étrangement rappelé Apocalypse Now sorti 7 ans plus tard, comme une filiation évidente, les difficultés de tournage d'abord, et puis cette remontée de fleuve et la symbolique qui l'entoure, les paysages, la mégalomanie du Colonel Kurtz faisant écho à celle d'Aguirre...).

Commençant comme une retranscription littérale d'une expédition espagnole en quête de l'Eldorado, le film de Werner Herzog (alors âgé de 28 ans seulement) vire très vite à la tragédie contemplative s'orientant autour d'un homme, Don Lope de Aguirre, qui rongé par la folie et l'avidité endosse la posture du Tyran grec, figure omnipotente sur le radeau qui transporte la compagnie vers un destin des plus funestes au fin fond de cette jungle tropicale. D'une infinie poésie, porté par un acteur faisant littéralement corps et âme avec son personnage (on connait le tempérament et les frasques de Klaus Kinski), 'Aguirre, la colère de Dieu' est de ces films où l'alchimie entre la photographie, la musique, l'écriture, la mise en scène et l’interprétation se confondent homogènement pour former ce qu'on peut décemment appeler un chef d'oeuvre du 7è art, une oeuvre magnifique.

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[ Vu le 09/03/16. ]

Un chef d'oeuvre. Je savais même pas comment le noter à vrai dire, j'ai hésité entre le 1♥ et le 10 absolu, j'ai opté pour 7, peut-être un mauvais choix, les deux autres notes étaient plus parlantes... C'est d'un kitsch incommensurable, c'est over-the-top de manière assumée et non-ironiquement dramatisé à l'extrême, les scènes d'action comptent parmi les choses les plus drôles que j'ai vu au cinéma, un vrai régal.

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[ Vu le 10/03/16. ]

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[ Vu le 11/03/16. ]

Objet filmique profondément déconcertant, où les ellipses temporelles et spatiales se confondent pour influer au rythme du film un sentiment de déconnexion avec la réalité, sentiment appuyé par cette fabuleuse bande-son jazz qui nappe l'oeuvre de Suzuki d'un doux parfum de mélancolie. Très marqué par la nouvelle vague (on pense tout de suite à 'Hiroshima mon amour' dans la volupté des dialogues), 'La Marque du tueur' est une bobine hors du commun, transgressive et audacieuse (qui coûta à son réalisateur sa place aux studios Nikkatsu), à savourer tard le soir dans la pénombre.