Films vus ou revus en 2019

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Circonspect, c'était vraiment particulier comme film. Pourtant durant les premières minutes, les prémices de l'histoire, le personnage de Mark, et ce qui est vite apparu comme le thème central du film semblaient laissaient augurer d'un vrai potentiel, d'autant plus que sur le papier, les tréfonds de l'âme humaine par le réalisateur de RVLF et Forrest Gump, ça m'intriguait pas mal. Mais je sais pas, d'une part j'ai trouvé que le film gérait très bizarrement son rythme, laissant trop de place aux délires de Mark et pas assez à son développement personnel, ce qui fait qu'on finit par avoir du mal à les contextualiser, et surtout je trouve qu'il a l'art de traiter de façon très naïve voire simpliste une question beaucoup plus complexe, la résolution par exemple semble plus tenir du deus ex machina qu'autre chose. Alors je sais que les contrastes et les grandes thématiques traitées de manière légère c'est un peu ce qui a fait le sel du cinéma de Zemeckis durant sa grande époque, mais là ce qui pourrait relever de la nuance ressemble plutôt à un décalage et donne même au film des tendances schizophrènes par moments. Cela dit, j'ai vraiment aimé la réalisation ainsi que les différences de point de vue et d'échelle, les transitions live-action/images de synthèses sont sacrément bien fichues, je regrette juste qu'on leur donne finalement pas plus de poids ou d'intérêt.

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Film mignon comme tout qui relate ces tranches de vie d'une famille ordinaire avec une justesse et une légèreté délectables, mais comme souvent avec les films d'Hosoda, c'est toujours "sympathique" mais ça manque de quelque chose qui les rendrait mémorables ou uniques, d'autant plus que j'ai toujours des réserves au niveau du style graphique et de l'animation qui manquent de détails à mon goût. Mais à défaut d'être très engageant c'était bien sympa et charmant.

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Revu en VO. Cette fois-ci la salle était comble et ça fait plaisir. Le bouche à oreille semble faire son effet et c'est mérité pour ce qui est pour moi le meilleur film d'animation de 2018.

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Pour moi le film du début d'année 2019 en France (car il était déjà projeté en 2018 dans d'autres pays). Alors par contre je conseille pas ça à tous les publics, déjà le film est long (3h50) et adopte un rythme volontairement lent, avec l'utilisation fréquente de plans séquence pour illustrer ces scènes de rien guère plus bavardes qu'elles n'en montrent, mais c'est surtout loin d'être gai à visionner. Que ce soit pour le constat très pessimiste qu'il porte sur une jeunesse désenchantée qui noie son spleen dans distractions futiles et illusoires, ou sa représentation graphique d'une Chine grisâtre et poussiéreuse loin des conceptions traditionnelles qu'on s'en fait. À vrai dire, ce film a été adoubé par Béla Tarr qui s'est même chargé de le présenter suite au suicide du réalisateur, et tu en ressens l'influence à chaque instant. Mention aussi pour le trio d'acteurs principaux que j'ai trouvés très bons.

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C'est mignon. Et surtout très beau visuellement. Pas grand chose de plus à dire sur ce court-métrage.

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Voir critique : https://www.senscritique.com/film/Superstar_The_Story_of_Karen_Carpenter/critique/184982632

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Vu en salles aujourd'hui, et j'ai trouvé ça franchement moyen. Même sans avoir lu Gunnm, j'ai trouvé que c'était une adaptation assez maladroite, sans doute emplie de bonnes intentions mais manquant trop de substance, et pas avare sur les clichés et ressorts typiques des grosses productions américaines, ce qui ne lui rend pas service. La forme fait aussi très édulcorée, tu sens qu'ils ont essayé de garder une touche d'ultraviolence pour quelques scènes de mise à mort, mais c'est pas quelque chose qui rejaillit tellement du film, de sa réalisation, de son univers, qui fait d'ailleurs assez artificiel et ça n'a pas vraiment aidé à ce que l'histoire, les personnages et leurs relations prennent chez moi. Ajouté à ça que la Gally du film n'évite pas l'écueil de l'Uncanny Valley, rendant certains plans assez inconfortables.

Aussi durant tout le film, on essaie de te faire croire qu'il existe une espèce de dualité entre Iron City et Zalem, l'enfer sur Terre contre le Paradis défendu aux hommes, mais cette idée rejaillit pas tellement à l'écran vu que le film prend pas le temps de présenter son univers et que le contraste n'est pas appuyé. Iron City ressemble à la mégalopole futuriste standard, avec son taux de criminalité élevé et ses ordures qui tombent du ciel certes, mais loin d'être invivable non plus. Le film essaie de te faire croire que ses habitants rêvent de mettre les voiles et qu'ils s'y emploient en tombant dans des combines louches, ce qui m'a souvent fait me demander "pourquoi ?" vu qu'ils n'ont pas non plus l'air de mener une existence qui les pousserait à effectuer de tels agissements, on est loin d'un misérabilisme d'une population qui aurait renoncé à toute humanité.

Hugo. Beau gosse débrouillard qui n'a manifestement aucun problème pour vivre décemment mais qui arrive tout de même à se trouver une raison pour virer dans la criminalité. Si le film mettait l'accent sur l'analogie qui pourrait exister avec les dogmes religieux, on pourrait comprendre l'importance de cet idéal dans la conscience collective, mais non. On essaie de te créer un ersatz de nuance chez un perso ultra lisse, ça prend difficilement. Et j'ai rien vu de tangible qui consolide la relation qu'il entretient avec Alita, qu'est-ce qui les attire l'un chez l'autre, quels sont les liens profonds qui les unissent au point de les inciter à se sacrifier l'un pour l'autre ? Bah rien vu que c'est traité comme une simple romance adolescente.

La scène du motorball était cool, sinon.

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Vu aujourd''hui, j'ai trouvé ça très moyen. Je ferais quand même une mention pour la mise en scène et l'animation des combats, très spectaculaires et qui représentent 99 % de l'intérêt du film, le pourcent restant pouvant être attribué au fan-service (et la Bulma 2.0 qui est juste là pour caser des plans sur ses seins ou ses fesses). Tu sens que les mecs de la Toei se sont arrachés et qu'ils ont tout mis là dedans, ce qui n'a pas aidé à estomper le côté artificiel de l'ensemble. Le film donnait pourtant l'impression de bien démarrer en retraçant les grandes lignes que tout le monde connaît, c'était cool de revoir la genèse avec Bardock mais cette fois avec de vrais moyens. Le problème c'est que ça cristallise aussi tous les travers connus par cette licence qu'il a même tendance à grossir vu que le format est très différent, et vu que le film s'articule sur du vide avec quelques call-backs placés ici et là de manière pas très fine pour brosser le fanboy dans le sens du poil (genre Picollo qui fait un putain de caméo juste histoire de) j'ai souvent trouvé le temps long. La fin abrupte sonnant presque comme une délivrance. Après, les combats peuvent représenter un intérêt à voir au ciné, mais en ce qui me concerne, ça m'a plutôt conforté dans ma décision de décrocher de la licence après DBZ.

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Dommage que le film se casse la gueule dès que les "autres" se mettent à parler.

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C'était pas mauvais, c'était pas bon non plus, suffisamment divertissant pour que je ne voie pas passer le temps, ce qui suffit à en faire une des meilleures adaptations live action Disney récentes.

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Almodovar/20.

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Très bon. Chef-d'oeuvre ? Je sais pas si j'irais jusque-là, je trouve que le grand basculement tant vanté l'a justement été un peu trop, c'est limite la partie que je retiens le moins.

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J'en sors, au final c'était vraiment cool. On a là une jolie conclusion à la saga même si honnêtement je pense qu'elle était déjà faite avec l'épisode d'avant. Je ne le placerais pas au même niveau que le 1 ou le 3, notamment car le message n'est pas appuyé avec autant de force, mais je le préfère déjà au 2 avec lequel je le comparerais davantage. J'ai trouvée Bo convenable et assez convaincante dans son rôle, notamment car ça permet bonne dynamique avec Woody (même si je dois avouer qu'à plusieurs moments dans le film, j'ai eu l'impression qu'elle allait sortir le biceps et lancer un "We can do it"). Niveau humour, le film n'est pas véritablement hilarant, mais se dote de plusieurs gags qui font mouche. Par contre point noir pour les deux sidekicks joués par Jamel et son acolyte, sans aller jusqu'à gâcher le film, ils ne sont simplement pas drôles et plus lourdingues qu'autre chose, et j'attends que le premier cité arrive à jouer un personnage qui ne soit pas le sien au quotidien.

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Lars, ta caméra à l'épaule tremblotante et ton montage à la machette pour forcer le côté docu-fiction, tes ficelles scénaristiques grosses comme mon poing, je t'ai longtemps invité à te les mettre où je pense. Mais putain, c'était avant de comprendre le cynisme et la noirceur d'un film qui n'est en réalité qu'un énorme détournement des codes du genre comédie musicale pour servir son propos, sa mise en scène et sa narration. Je t'apprécie guère, et je continue de penser que c'est Björk qui porte le film, mais je dois avouer que tu m'as eu enfoiré.

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Je suis venu, j'ai vu, et j'ai pas vaincu la consternation et l'ennui.

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"Je pensais que ma vie était une tragédie, je réalise maintenant que c'est une comédie"

Rien à dire de plus.