Films vus ou revus en 2024

1 à 34 : Janvier
35 à 54 : Février
55 à 64 : Mars
65 à 86 : Avril
87 à 113 : Mai
114 à 136 : Juin
136 à 148 : Juillet
149 à 180 : Août
181 à 203 : Septembre
204 à 229 : Octobre
230 à 242 : Novembre
243 à 268 : Décembre

Liste de

268 films

créée il y a environ 1 an · modifiée il y a 11 jours
Commando
5.9
1.

Commando (1985)

1 h 30 min. Sortie : 5 février 1986 (France). Action

Film de Mark L. Lester

Cannibal-Cunt a mis 8/10.

Annotation :

C'est parti pour une nouvelle année de cinéma ! J'espère en 2024 continuer à augmenter tout en douceur mon rythme de visionnage (sans pour autant avoir un rythme trop effréné, j'aime profiter des films sans rusher) tout en approfondissant plus certains types de films ou même périodes du cinéma que je connais peu. L'année débute bien avec le revisionnage pendant la soirée du nouvel an de deux films que j'affectionne. Pas grand chose de plus à redire sur Commando, je l'ai découvert pour la première fois il y a un peu plus de 6 mois et l'envie de le revoir me titillait déjà depuis plusieurs semaines. Ça résume assez bien sa qualité je pense, le revisionnage n'aura pas démenti ce que j'en avais pensé la première fois c'est vraiment excellent. Se reporter à l'avis dans ma liste de l'année dernière pour plus de détails. [Revu]

Rock Aliens
4.4
2.

Rock Aliens (1984)

Voyage of the Rock Aliens

1 h 37 min. Sortie : 16 décembre 1987 (France). Comédie musicale, Science-fiction

Film de James Fargo

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Second revisionnage pendant la soirée du nouvel an, celui-là c'est la troisième fois que je le revois et la deuxième en HD ! Je n'ai pas plus de choses à redire qu'après Commando vu le peu de temps écoulé depuis le dernier visionnage. J'ai relu vite fait mon avis écrit lors de la seconde vision du film et la sensation reste la même. Des défauts et une seconde moitié un peu en deçà, mais un film au capital sympathie quand même énorme, bourré de chansons amusantes (j'écoute certaines régulièrement en tant que telles), avec une ambiance ultra kitsch pleine de charme. J'étais bien éméché pendant le visionnage, ça a été un plaisir de chanter par dessus les morceaux et de s'enthousiasmer vocalement sur tout et rien dans le film. [Revu]

Les Rebelles
6.1
3.

Les Rebelles (1954)

Border River

1 h 20 min. Sortie : 6 septembre 1954 (France). Western

Film de George Sherman

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Western américain au menu pour la première découverte ciné de 2024 ! Les Rebelles, ou Border River en VO, nous fait suivre les aventures d'un major confédéré dans une zone de non-droit entre les États-Unis et le Mexique. Ce dernier cherche à échanger de l'or volé aux unionistes contre des armes pour aider dans la guerre, mais la tâche sera rendue difficile par de multiples hors-la-loi cherchant à s’approprier l'or contre une simple volée de plombs. Les Rebelles est un western de série B fort sympathique ! Même si globalement l'intrigue s'avèrera assez classique dans ses péripéties, j'ai suivi le tout avec beaucoup de plaisir malgré tout. C'est le style de film qui, même sans être un titre majeur du genre, offre un divertissement vraiment très plaisant, et me conforte dans mon appréciation pour les westerns en général, donnant envie d'en découvrir plus. Les décors sont chouettes, que ce soit dans la ville ou se situe principalement l'action ou les paysages alentours, plongeant directement dans l'ambiance. C'est bien rythmé, et avec des scènes de bagarre sympathiques. Et puis on prends plaisir rien qu'à voir évoluer les acteurs vu la qualité de la distribution ! On a en effet le droit dans les rôles principaux à la présence de Joel McCrea (Les Chasses du comte Zaroff, Coups de feu dans la Sierra...), à la magnifique Yvonne De Carlo (Tornade, Les Dix Commandements...), ainsi qu'à Pedro Armendariz (Le Massacre de Fort-Apache, Bons baisers de Russie...) en antagoniste. Même dans les seconds rôles on trouve des acteurs avec une bonne présence à l'écran, j'ai bien apprécié celles d'Ivan Triesault (La Bataille des Thermopyles, The Amazing Transparent Man...) et d'Alfonso Bedoya (Le Trésor de la Sierra Madre, Les Massacreurs du Kansas...) par exemple. La réalisation du film n'est pas forcément géniale mais elle est bien ficelée. C'est à George Sherman qu'on la doit, metteur en scène à la vaste filmographie donnant envie de presque tout voir en la parcourant ! Tomahawk, Duel dans la Sierra, Le Prince de Bagdad, Au mépris des lois... toute une carrière dévouée au cinéma populaire, avec beaucoup de westerns mais pas seulement. J'espère que j'aurai l'occasion de voir d'autres de ses films, Les Rebelles était fort sympathique !

Douce nuit, sanglante nuit 2
2.8
4.

Douce nuit, sanglante nuit 2 (1987)

Silent Night, Deadly Night: Part 2

1 h 28 min. Sortie : 10 avril 1987 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film de Lee Harry

Cannibal-Cunt a mis 3/10.

Annotation :

Première suite (il y en aura encore trois autres après) au très bon slasher Silent Night, Deadly Night, ce second opus se traine une réputation carrément miteuse. Même en ayant évité de me renseigner d'avantage, j'avais entendu parler du fait que beaucoup d'images du premier film étaient réutilisées telles qu'elles dans le deuxième film. Effectivement c'est le cas, et ils n'y sont pas allés de main morte ! Pour résumer : la première moitié du film est une fraude, une grosse escroquerie. On suit un entretien entre un psy et le frère du tueur du premier film, ce dernier ayant visiblement aussi mal fini que son ainé. La discussion entre les deux va servir à introduire de multiples flashbacks, mais plutôt que de tourner des scènes inédites qui montreraient les choses du point de vue de celui qui parle (ça aurait pu être intéressant, pourquoi pas), c'est bien sûr une excuse de sac pour recycler au maximum des scènes qu'on a déjà vu du premier film. Combien de temps ce cirque dure ? 40 minutes... A revoir exactement la même chose avec seulement quelques interludes ou Ricky (le frère de Billy) parle avec le psy. Heureusement après ça le film est bien obligé de nous fournir autre chose, et on va suivre Ricky après la fin du premier métrage, notamment les meurtres brutaux qu'il va lui-même commettre. C'est là que le film va révéler ses trésors, avec plusieurs scènes d'un n'importe quoi jouissif délectable pour le spectateur de mauvais goût que je suis. Des séquences de meurtres allant crescendo dans la stupidité, avec un point culminant lors d'une scène ou après avoir éliminé sa copine et l'ex de celle-ci, Ricky parcours un quartier en tirant sur tout le monde sans aucune raison. Une bonne partie du sel de cette scène, mais aussi du reste du métrage, vient du surjeu complètement halluciné d'Eric Freeman jouant le tueur. Il ricane dans le vide, multiplie les grimaces... il est très mauvais mais en même temps incroyablement captivant. C'est avec une infinie tristesse que j'ai constaté après le visionnage qu'il n'a quasiment rien tourné d'autre (il est dans Murder Weapon quand même, faudra que je regarde ça). Je ne peux pas dire que la seconde moitié du film est bonne, mais je me suis en tout cas beaucoup amusé devant. Mention spéciale pour la présence de la magnifique Elizabeth Kaitan, qui m'avait déjà bien tapé dans l'oeil quand je l'avais vue dans le rôle principal du sympathique Necromancer de Dusty Nelson. A réserver aux bisseux avertis quand même.

La Mélodie de la rancune
6.4
5.

La Mélodie de la rancune (1973)

Joshû sasori: 701-gô urami-bushi

1 h 29 min. Sortie : 29 décembre 1973 (Japon). Drame, Thriller

Film de Yasuharu Hasebe

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Quatrième et dernier film de la saga Female Scorpion Prisoner vu ! Tout du moins pour les opus avec Meiko Kaji dans le rôle principal. Changement de réalisateur déjà, exit Shun'ya Ito le metteur en scène des trois premiers films. Il est remplacé par Yasuharu Hasebe, qui a aussi une belle carrière avec des titres comme Massacre Gun, Assault ! Jack the Ripper, Le Violeur à la rose, trois des films Stray Cat Rock... On voit à l'écran que le changement de réalisateur n'a pas été fait pour prendre n'importe qui. Le film n'est pas aussi impressionnant visuellement que les trois premiers, mais c'est loin d'être mal réalisé pour autant. Ça l'est même très bien, mais sur un registre probablement plus sobre et classique, nous réservant tout de même quelques très jolis moments visuellement. Toujours régulièrement avec des jeux de couleurs prononcés. Par contre je constate que j'avais plutôt raison en trouvant que la conclusion de La Tanière de la bête (le troisième film) était très bien et n'appelait pas tellement à une suite. L'intrigue est ici assez en deçà, avec des airs de déjà-vu et bien moins de renouvellement dans la formule qu'auparavant. Ce n'est pas non plus très grave, mais ça fait de La Mélodie de la rancune (pour citer le joli titre français du film) l'opus le moins marquant des quatre. J'ai quand même pris du plaisir, l'ensemble se suit bien, il y a une nouvelle dose de violence et de sadisme appréciable, des moments marquants, Meiko Kaji est toujours une des plus belles femmes de l'univers... Satisfait malgré tout du résultat ! Si l'occasion se présente je verrai bien les autres suites avec d'autres actrices jouant le rôle de Matsu. Malheureusement pour l'instant je ne les ai pas à ma disposition, j'ai par contre un remake des années 2000 (oui ça existe...) en DVD ! Suite au prochain épisode donc.

Douze Hommes en colère
8.7
6.

Douze Hommes en colère (1957)

12 Angry Men

1 h 36 min. Sortie : 4 octobre 1957 (France). Policier, Drame

Film de Sidney Lumet

Cannibal-Cunt a mis 8/10.

Annotation :

Découverte d'un grand classique, qui n'a probablement pas besoin d'être présenté puisqu'il s'agit de Douze Hommes en colère. Film ultra-célèbre avec une intrigue en huit-clos, ou l'on suit les discussions de 12 jurés autour d'un procès pour meurtre. Le film possède une réputation assez exceptionnelle, étant cité quasiment partout comme un des meilleurs films de tous les temps (si ce n'est le meilleur) et blablabla. Si ce genre d'adjectifs semble toujours exagéré, tant un consensus sur la question est à priori impossible (sauf sur The Thing parce que je l'ai décidé, hein voilà), je reconnais malgré tout totalement que le film est excellent. C'est extrêmement efficace, arrivant avec brio à accrocher et passionner le spectateur pour une heure et demie de parlotte autour d'une table, les performances des acteurs sont brillantes... Douze Hommes en colère est un tour de force, une mécanique bien huilée à la maîtrise impeccable, et il serait difficile de ne pas s'enthousiasmer devant une découverte aussi stimulante dans sa proposition. Quand on aime les dialogues bien écrits et percutants c'est un plaisir continu. Surtout avec un tel casting : Henry Fonda (Le Faux Coupable, Il était une fois dans l'Ouest...), Martin Balsam (Psychose, Le Justicier de New York...), Lee J. Cobb (Un Shérif à New York, L'exorciste...), j'en passe... Bref, pour un tel titre archi populaire je ne ressens pas le besoin de tergiverser très longtemps. Douze Hommes en colère est évidemment essentiel, l'unanimité des avis sur le film est tout à fait justifiée.

Mestema : Le Maître du donjon
4.8
7.

Mestema : Le Maître du donjon (1984)

The Dungeonmaster

1 h 13 min. Sortie : 1986 (France). Science-fiction, Fantastique

Film de Rosemarie Turko, Ted Nicolaou, Peter Manoogian, Steven Ford, John Carl Buechler, David Allen et Charles Band

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Visionnage bis plaisir avec The Dungeonmaster, Mestema : Le Maître du donjon en France, production de la fameuse société Empire (qui deviendra Fullmoon par la suite). Le film nous fais suivre les aventures d'un programmateur informatique, capturé avec sa petite amie par le démoniaque Mestema. Celui-ci va le défier via diverses épreuves dans son donjon, un seul échec et Mestema prendra possession de leurs âmes. Le scénario est un prétexte à une série de sketches, chaque épreuve étant mise en scène par un réalisateur différent. C'est à un joli best-of de noms impliqués chez Empire puis chez Fullmoon auquel on a le droit, avec des segments dirigés par Ted Nicolaou (Terrorvision, série des Subspecies...), Peter Manoogian (Eliminators, Demonic Toys...), John Carl Buechler (réal de Ghoulies III, Cellar Dweller... et aussi un grand monsieur des effets spéciaux), et même Charles Band lui-même ! Globalement c'est beaucoup de fun The Dungeonmaster. Plein de créatures variées et amusantes, de jolis décors, un affrontement en voiture contre des nains post-apo, une séquence avec le groupe WASP, une Leslie Wing très mignonne... Un ensemble hétéroclite qui constitue à la fois une force et une faiblesse pour le film. Force parce que c'est vraiment très amusant à suivre, on saute d'une séquence simiesque à une autre, dans une ambiance 80's du plus bel effet. Faiblesse car il en résulte que le film ressemble justement à un ensemble de séquences mises bout à bout avec un vague fil rouge plus qu'à autre chose. Il y a un côté décousu indéniable. Comme souvent dans les films à sketches avec des segments de metteurs en scène différents, le niveau n'est pas toujours égal non plus. Certains passages sont vraiment cools (je ne vais pas me lancer dans un listage précis, la séquence avec une statue géante est très sympa par exemple), d'autres beaucoup plus anecdotiques (le sketch dans une caverne avec une espèce de gobelin là...), avec même des sketches très similaires entre eux donnant un petit effet de répétition. L'ordinateur qu'a le personnage principal au bras est un deus ex-machina ambulant aussi, si The Dungeonmaster est plaisant à suivre pour des tas de raisons, il n'y a pas énormément d'enjeux et de tension au fil du film. Ces quelques réserves expliquent une note plafonnée à 5 (ce qui de ma part ce n'est pas une mauvaise note, loin s'en faut), mais globalement le plaisir l'emporte et c'est le genre de péloche ou il sera agréable de se replonger dans une paire d'années !

Les Vampires
6.2
8.

Les Vampires (1957)

I vampiri

1 h 22 min. Sortie : 23 octobre 1957 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Riccardo Freda et Mario Bava

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Film d'épouvante gothique italien au programme avec Les Vampires ! Sa réalisation fût débutée par Riccardo Freda (Liz et Helen, L'effroyable Secret du docteur Hitchcock...) et terminée par Mario Bava (Opération Peur, 6 femmes pour l'assassin...), alors directeur de la photographie sur le film, suite à une dispute entre Freda et les studios. En tout cas ça fait deux noms majeurs du cinéma d'épouvante italien à l’œuvre ! Le film est plaisant. Il vaut le coup d’œil principalement pour sa beauté visuelle et l'ambiance qui en découle je trouve. Les décors sont magnifiques, avec beaucoup de jolis plans, et sublimés par la photographie de haute volée de Bava. Tous les passages dans le château et ses alentours sont particulièrement marquants à ce niveau là par exemple. Sur l'histoire que le film nous fait suivre... elle utilise des thèmes connus du cinéma fantastique, j'ai quelques réserves sur le déroulé de l'intrigue néanmoins. J'ai un peu du mal à mettre le doigt sur ce qui m'y dérange, enfin modestement je précise, un manque de fluidité peut-être ? Les scories d'une réécriture en cours de tournage on peut supposer. Quoi qu'il en soit, en 57 le cinéma d'épouvante gothique italien est vraiment à ses balbutiements (au point ou Les Vampires est considéré comme le premier film parlant relevant de ce genre la en Italie !). On pardonne aisément au film de ne pas être forcément aussi abouti que ce qui viendra ensuite là-bas. Bonne distribution, avec dans les rôles principaux des acteurs aux jolies carrières, à savoir : Carlo d'Angelo (Le Grand Silence, Les colts de la violence, Hercule et la reine de Lydie...), Dario Michaelis (Si douces si perverses, Le danger vient de l'espace...), la belle Wandisa Guida (Maciste dans les mines du roi Salomon, Hercule contre Rome, Crime au cimetière étrusque...) et Gianna Maria Canale (Théodora impératrice de Byzance, Maciste contre le fantôme, Le fils de Spartacus...). Bon film globalement Les Vampires, pas un gros coup de cœur pour ma part mais il a un charme indéniable. J'apprécierai peut-être plus au revisionnage.

Chasseur de primes
9.

Chasseur de primes (1965)

The Bounty Killer

1 h 32 min. Sortie : 17 novembre 1965 (France). Western

Film de Spencer Gordon Bennet

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Je suis bien d'humeur pour du western tiens en ce moment, je pense que je vais m'en distiller pas mal au fil de mes visionnages dans les semaines à venir. The Bounty Killer, Chasseur de primes en France, western américain signé Spencer Gordon Bennet. Pas vraiment le réalisateur le plus réputé qui soit dans le genre mais il a une longue carrière avec de multiples titres faisant envie, dans des styles variés du cinéma populaire (western, aventure et science-fiction en constituant le gros du menu). Il démarrait vraiment pas mal ce Chasseur de primes ! L'intrigue suit un gentleman débarqué de l'Est avec plein de bonnes intentions, qui va découvrir suite à une altercation avec une bande de pillards qu'il a un talent certain avec les armes à feu, et se lancer avec un ami ancien marin dans le métier de chasseur de primes. Toute la première partie du film est très plaisante, c'est bien rythmé et il y a une légèreté très appréciable, avec une petite dose d'humour faisant volontiers sourire. On prends plaisir à suivre les personnages, on s'y attache un peu, et le tournant pris par l'intrigue vers les 2/3 du métrage (au doigt mouillé) est bien joué, arrivant à impliquer émotionnellement le spectateur. Malheureusement j'ai trouvé la dernière partie du film vraiment en deçà. Manquant de subtilité dans la dégringolade du personnage principal, et avec des éléments vraiment trop prévisibles. La toute dernière scène est emblématique à ce niveau là, j'ai vu arriver avec exactitude ce qui allait se passer tellement le truc était téléphoné. Difficile de ne pas sortir du visionnage avec un sentiment très mitigé donc, mais tout bien considéré le film est globalement sympathique, et je regretterai juste qu'il ait raté son dernier acte. Surtout quand on voit le casting de haute volée, avec à l'écran des acteurs comme Dan Duryea (Scarlet Street, Quatre étranges cavaliers...), Rod Cameron (Le Justicier de l'Ouest, Le Passage de Santa Fé...), Buster Crabbe (Nabonga, The Alien Dead...), Richard Arlen (L'île du Dr. Moreau, Johnny Reno...) ou encore Fuzzy Knight (Pacific Express, Horror Island...). Rien que pour cette belle distribution Chasseur de primes vaut le coup d’œil j'ai envie de dire. Recommandable pour les amateurs, mais en s'attendant à une fin décevante.

Paris, Texas
8
10.

Paris, Texas (1984)

2 h 25 min. Sortie : 19 septembre 1984 (France). Drame, Road movie

Film de Wim Wenders

Cannibal-Cunt a mis 8/10.

Annotation :

Belle surprise ce Paris, Texas ! DVD emprunté à ma médiathèque pour découvrir, je connaissais le nom du réalisateur Wim Wenders, et le fait que son cinéma est réputé, mais sans même savoir exactement quel genre de films il réalisait. J'ai été pris au dépourvu donc, car c'est vraiment très bien et impactant sur plusieurs aspects. Je ne sais pas trop par quel bout le prendre ce film, je vais essayer de ne pas être trop confus dans mon avis. Film dramatique avec un côté Road Movie prononcé, Paris, Texas part d'un prémisse accrocheur : un homme réapparait mutique dans le désert après 4 ans de disparition inexpliquée, son frère prévenu grâce à une carte retrouvée sur l'homme part le chercher. Je ne vais pas m'étendre plus que ça sur l'intrigue mais le film est en tout cas profondément captivant, et ce malgré un rythme lent et une durée avoisinant les 2h30. Visuellement c'est sublime ! Que ce soit dans les scènes mettant en valeur de beaux paysages ou les moments en intérieur aux éclairages souvent remarquables, la photographie du film est irréprochable. Paris, Texas est aussi très touchant dans ses personnages, arrivant avec brio à aborder des thématiques en soit déjà vues ailleurs, et qui auraient pu devenir lourdingues et tomber dans le pathos facile sans le niveau de maitrise dont fait démonstration le film. Si la tristesse et la mélancolie sont les sentiments majeurs ici, la palette d'émotions du métrage est quand même assez variée et le tout sonne toujours juste. Je ne suis pas forcément un grand fan de drames, car il n'y a rien de plus gavant qu'un mauvais film dramatique, avec des personnages caricaturaux et sonnant faux. Quand il y a le niveau de justesse et de subtilité qu'il y a dans Paris, Texas par contre, je n'ai absolument rien à redire. L'ambiance particulière du film était tellement prenante que j'aurai bien aimé le voir durer plus longtemps, ce qui veut tout dire pour une œuvre à la durée déjà considérable. Coup de cœur en résumé, je ne sais pas si je recommanderai le visionnage à n'importe qui, mais pour ma part j'ai trouvé ça d'une beauté rare sur tous les aspects. Envie de le revoir en HD, mais pas avant quelques années je pense. C'est le genre de film qui gagne probablement à être visionné avec parcimonie.

Auntie Lee's Meat Pies
5.9
11.

Auntie Lee's Meat Pies (1992)

1 h 40 min. Sortie : 21 octobre 1992 (États-Unis). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Joseph F. Robertson

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Bisserie horrifique des années 90 avec Auntie Lee's Meat Pies, film ou l'on suit les aventures d'une famille et de leur business particulier. Tante Lee et ses quatre jolies nièces travaillent en effet à la confection de tourtes à la viande... à base de chair humaine ! Des gens de passage dans le coin en constituent la matière première, appâtés par les jeunes nièces sachant mettre en valeur leurs charmes pour les piéger. Sympathique ! L'ambiance de l'ensemble est légère, avec une bonne dose d'humour pas déplaisante (même si on sourit plus qu'on ne rit aux éclats). Légèreté aussi de l'habillage des actrices, qui vont passer tout le film dans des tenues révélatrices et aguicheuses. L'érotisme est une donnée non négligeable du film, même si paradoxalement ce n'est que vers la fin qu'on aura le droit à plus explicite que des décolletés plongeants et des shorts moulants. Rien d'étonnant à cette présence d'érotisme en tout cas quand on voit le pedigree du réalisateur Joseph F. Robertson, ce dernier venant... du cinéma porno ! Auntie Lee's Meat Pies est son seul film non X, le reste de sa carrière étant constituée de films pour adultes comme A Touch of Sweden, A Dirty Western, Debbie Does Dallas III ou encore Erotic Aerobics. Dernier élément important à discuter : l'horreur. Pas mal du tout la aussi ! Il y a quelques moments gentiment gore sympathiques, et la encore le film nous réserve le meilleur pour la fin avec plusieurs séquences inventives très amusantes dans la dernière partie du film, celle ou un groupe de hard rock est hébergé dans la maison de la famille. Il y a un effort notable fait dans les décors à ce moment la notamment qui est appréciable. C'est en même temps d'une bêtise assumée réjouissante qui devrait plaire à l'amateur de ce genre de bisseries. Le casting est solide. Les quatre nièces sont jouées par quatre jolies actrices : Kristine Rose (Demonic Toys, Eleven Days Eleven Nights 2...), Ava Fabian (L'homme homard venu de Mars, Futur Justice...), Pia Reyes (Le retour des morts-vivants 3, Alien Abduction : Intimate Secrets...) et Teri Weigel (Savage Beach, Cheerleader Camp... a aussi fait carrière dans le porno). Je relèverai dans le reste du casting la présence de Karen Black (Burnt Offerings, Capricorn One...) jouant la tante et de Michael Berryman (La Colline a des yeux, Mutronics...). Bisserie fort sympathique en résumé, peut-être un peu inégale par moments mais j'ai pris pas mal de plaisir devant.

Frissons d'horreur
6
12.

Frissons d'horreur (1975)

Macchie solari

1 h 40 min. Sortie : 3 octobre 1979 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Armando Crispino

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

Macchie solari, connu en France sous le nom Frissons d'horreur. C'est le film majeur de la courte carrière d'Armando Crispino en terme de réputation, même si ses quelques autres films font envie (dont un autre giallo, resté obscur : L'etrusco uccide ancora). Alors que je l'avais déjà vu il y a quelques années, je n'avais étonnamment pas beaucoup de souvenirs du film, que j'avais découvert via le vieux DVD Mad Movies (je le revois ici en HD). Je me rappelle en tout cas qu'il m'avait laissé une impression mitigée. Cette fois-ci j'ai vraiment apprécié, mais je comprends ce qui avait pu me déranger (et qui fait malgré tout une bonne partie du sel du film). Macchie solari a une ambiance bizarre. Il a une intrigue de giallo assez classique mais s'amuse à troubler le spectateur dans son atmosphère, empreinte d'une forte étrangeté. Il s'en dégage une certaine folie que je trouve réussie, mais qui demande de s'accrocher un petit peu pour ne pas être largué par le film. Il y a aussi un climat malsain qui flotte sur le métrage, dans la crudité des scènes avec des cadavres à la morgue (sans compter les photographies montrées à l'écran, certaines vraisemblablement authentiques), les séquences de suicides... Bref, tout ça forme un climat atypique captivant, pour peu qu'on soit réceptif. Au-delà de l'ambiance du film l'intrigue est intéressante à suivre, avec beaucoup de bonnes séquences à la mise en scène soignée. La fin est particulièrement réussie à ce niveau, avec une scène dans un appartement constituant un joli moment de bravoure. On prends en plus plaisir à suivre les acteurs, notamment Mimsy Farmer (Le Parfum de la dame en noir, Le Chat Noir...) dans le rôle principal. Une actrice que j'apprécie beaucoup, et plus même pour sa présence à l'écran et son jeu que pour son physique en particulier, même si ses scènes dénudées ne gâchent rien. Le reste de la distribution est également de qualité, avec des acteurs comme Barry Primus (Cannibal Girls, Jeux érotiques de nuit...), Ray Lovelock (Meurtre par intérim, Le Massacre des morts-vivants...), ou encore Ernesto Colli (Torso, Milan Calibre 9...). Belle bande originale signée Morricone aussi. Une bonne redécouverte en résumé, je suis content d'avoir pu réviser mon (vague) jugement sur le film.

La Prisonnière du désert
7.6
13.

La Prisonnière du désert (1956)

The Searchers

1 h 59 min. Sortie : 8 août 1956 (France). Western, Aventure, Drame

Film de John Ford

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

Encore une découverte niveau western américain (je compte bien me remettre au western italien aussi, mais j'ai malheureusement moins de stock) avec La Prisonnière du désert ! Si avec Les Rebelles et Chasseur de primes je tapais plutôt dans des titres de série B (je n'attache bien sûr rien de péjoratif au terme) peu reconnus, ici on est en plein dans l'énorme classique du genre. Deux monstres sacrés du western à l’œuvre : John Wayne dans le rôle principal, et John Ford à la mise en scène, tous deux pour un de leurs films les plus célèbres. C'était sans surprise très bien. Le scénario nous fait suivre une longue quête pour tenter de retrouver une petite fille capturée par des comanches, quête ardue qui s'étalera sur plusieurs années. Je n'ai pas énormément de choses à dire sur le film, c'est un type de western que je connais trop peu pour vraiment savoir le positionner (après tout c'est le premier John Ford que je vois, et seulement le second John Wayne !). Néanmoins je peux dire que j'y ai trouvé des qualités sur divers aspects. Dans la subtilité des personnages par exemple, dotés de multiples facettes et non manichéens. La Prisonnière du désert arrive ainsi habilement à jouer sur plusieurs tableaux et sur plusieurs tons, alors même que l'intrigue est relativement simple. Le film a aussi beaucoup de qualités visuelles ! Filmé en grande partie dans des décors naturels splendides, nombreux sont les moments ou cette beauté illumine l'écran. La mise en scène de John Ford est d'un haut niveau, avec des scènes très marquantes sur cet aspect (comme la découverte de la ferme calcinée, pour donner un exemple). Et puis le casting est top, avec au-delà de John Wayne des acteurs comme Jeffrey Hunter (Le Sergent noir, Le Shérif...), Henry Brandon (Assault on Precinct 13, Les deux cavaliers...), ou encore les jolies Vera Miles (Psychose, Le faux coupable...) et Natalie Wood (La fureur de vivre, La fièvre dans le sang...). Bref vraiment bien, même si je pense avoir préféré l'autre John Wayne pourtant moins réputé vu auparavant (Les Comancheros). J'aimerai bien le revoir en HD, le film mérite probablement mieux que le vieux DVD Warner avec lequel je l'ai visionné.

Ces messieurs de la famille
5.5
14.

Ces messieurs de la famille (1968)

1 h 26 min. Sortie : 8 mai 1968. Comédie

Film de Raoul André

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Comédie française de la fin des années 60 au menu, avec Ces messieurs de la famille, réalisé par Raoul André. Une petite carrière au service du cinéma populaire le Raoul, quasiment que des titres restés obscurs (pour dire, Ces messieurs de la famille a l'air d'être son film le plus connu) mais avec des films faisant envie rien qu'à voir les affiches. Majorité de comédies, souvent teintées d'intrigue policière ou d'espionnage, avec des titres comme Des frissons partout, Les pépées font la loi, Ces dames s'en mêlent... Pour en revenir au titre qui nous intéresse aujourd'hui, l'intrigue nous fais suivre un employé dans une entreprise sommé par son patron d'accueillir un industriel américain, avec qui un important contrat doit être passé, dans sa maison le temps de son séjour en France. Il est prévenu : l'industriel en question est très conservateur, et risque de se fermer face à des signes de mœurs peu convenables... Évidemment les évènements vont se mettre à pleuvoir mettant en péril la bonne entente avec celui-ci. Pas plus de scénario que ça en somme, l'intrigue est un prétexte a enchainer les gags, situations cocasses et quiproquos en tout genre. De la matière à de la comédie navrante, typique des comédies françaises à petit budget de l'époque... sauf qu'en fait, ici ça marche pas trop mal ! Ces messieurs de la famille m'a bien amusé, me faisant souvent rire ou sourire au premier degré. L'humour est bête et parfois facile, mais dans l'ensemble ça marche plutôt bien. Le film possède une bonne humeur communicative le rendant plaisant à suivre d'un bout à l'autre. Ça tient beaucoup je pense dans la performance des comédiens aussi, car la distribution est plutôt impressionnante pour une petite production comme ça : Francis Blanche (Les tontons flingueurs, Les Barbouzes...), Darry Cowl (Elle cause plus... elle flingue, Les Tribulations d'un chinois en Chine...), Jean Yanne (Le boucher, Nous ne vieillirons pas ensemble...), Michel Galabru (Le gendarme de Saint-Tropez, Le guignolo...), Michel Serrault (La cage aux folles, Garde à vue...), ou encore Jean Poiret (Poulet au vinaigre, Le Dernier métro...). Et oui rien que ça ! C'est donc un véritable plaisir de voir ce beau monde évoluer, et même si l'humour du film n'atteint pas des niveaux stratosphériques de drôlerie, je ne m'attendais pas vraiment à un métrage suscitant autant la sympathie en définitive.

Hot Shots!
6.6
15.

Hot Shots! (1991)

1 h 30 min. Sortie : 30 octobre 1991 (France). Comédie

Film de Jim Abrahams

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

Autre comédie à la suite, celle-ci réalisée par Jim Abrahams, un des réalisateurs de Y a-t-il un pilote dans l'avion ?. On est dans le même genre de comédie absurde que le film précité, avec de forts accents parodiques (on reconnait ici très aisément le pastiche de Top Guns, même sans l'avoir vu comme c'est mon cas). J'ai trouvé ça globalement aussi drôle, j'aurai du mal à départager les deux films en les comparant. Il y avait peut-être plus de gags très mémorables dans Y a-t-il un pilote..., mais je me rappelle avoir trouvé que certaines blagues tombaient à plat dans celui-là (en même temps le film n'arrête jamais, rien d'étonnant à ça). Je n'ai pas eu ce sentiment ici. Hot Shots! multiplie aussi les gags à un rythme soutenu en tout cas, la plupart du temps bêtes et absurdes mais dans le bon sens du terme. C'est exactement ce qu'on lui demande ! Le casting est sympathique, je passe dessus rapidement mais Charlie Sheen (Wall Street, Platoon...) est bon dans le rôle principal, Valeria Golino (Los Angeles 2013, Hot Shots! 2...) bien mignonne, et j'aime beaucoup la présence humoristique de Lloyd Bridges (Le train sifflera trois fois, Wichita...). Bonne comédie, je verrai la suite assez rapidement je pense.

Le Cerveau de la Planète Arous
5.4
16.

Le Cerveau de la Planète Arous (1957)

The Brain from Planet Arous

1 h 10 min. Sortie : 1 octobre 1957 (États-Unis). Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de Nathan Juran

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Film de science-fiction horrifique avec Le Cerveau de la Planète Arous. Une réalisation de Nathan Juran, metteur en scène derrière des titres cultes comme Le septième voyage de Sinbad, A des millions de kilomètres de la terre, Attack of the 50-Foot Woman... C'est un titre bien plus obscur que ceux précités qui nous intéresse ici cependant, avec un scénario comme seules pouvaient nous en offrir les séries B/Z de SF des années 50/60 : lors d'une expédition près d'une montagne dans le désert, un scientifique se fait posséder par une entité extraterrestre. Celle-ci vient de la planète Arous et est un criminel recherché sur sa planète. Ici sur la terre, elle va se servir du corps du scientifique pour mener son sinistre projet de domination mondiale. Un scénario digne d'une vieille bande dessinée de chez Arédit en somme, qui peut faire sourire mais qui a son charme. Honnêtement elle n'est pas mal troussée du tout cette série B à vrai dire, on voit qu'il y a un metteur en scène de qualité derrière. Le budget est visiblement riquiqui, il y a peu de décors et on sent que le film n'essaye pas d'avoir des ambitions démesurées. Mais c'est un divertissement honnête, bien rythmé et qui malgré son scénario invraisemblable arrive à embarquer le spectateur dans son histoire. L'aspect horrifique ne tiens pas à grand chose, mais on sent la volonté de donner une facette inquiétante à la créature du film. L'effet d'épouvante principalement utilisé, probablement un peu trop d'ailleurs, tient dans le regard se noircissant et le visage possédé du scientifique quand la créature utilise ses terrifiants pouvoirs à travers lui. Il y a 2/3 plans qui quittent le territoire du kitsch pour toucher à quelque chose d'étonnamment réussi dans l'inquiétant avec ce regard en particulier. La première fois qu'il apparait j'ai été surpris par l'efficacité du procédé, même s'il est tout simple. Le réalisateur devait être conscient que son effet était réussi car il l'utilise bien une dizaine de fois au fil du film... perdant de son efficacité à chaque fois, la surprise étant passée. Tant pis. Le casting est assez resserré niveau nombre d'acteurs avec un rôle consistant. J'y retiendrai surtout John Agar (The Mole People, Tarantula...) dans le rôle du scientifique et le charismatique Thomas Browne Henry (A des milliers de kilomètres de la terre, Les soucoupes volantes attaquent...). A réserver aux amateurs de SF teintée d'horreur un brin désuète, mais le film a son charme.

Leprechaun
4.3
17.

Leprechaun (1993)

1 h 32 min. Sortie : 8 janvier 1993 (États-Unis). Comédie, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Mark Jones

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Marathon Leprechaun fait avec un ami ! On se sera regardé les 6 premiers films d'affilée. Pour éviter trop de redondance (et ne pas y passer des plombes, aussi), je vais probablement faire assez court sur certains des films, à voir... Premier film de la série donc, mis en scène par Mark Jones dont c'est la seule réalisation notable. Pas mal du tout, c'est probablement celui que j'aurai préféré de la série. On suit un père et sa fille arrivant dans une nouvelle maison ayant besoin de travaux, dans un coin rural des États-Unis. Avec les ouvriers occupés à repeindre la maison, ils vont se retrouver en mauvaise posture quand ils vont libérer un Leprechaun, qui va vouloir retrouver son or volé par l'ancien propriétaire de la baraque. Le film va donner dans l'horreur avec une forte dose d'humour, quasiment toutes les répliques étant écrites pour avoir un ton humoristique. Si cette constance est parfois un peu lassante, globalement le film est pas mal amusant. La créature en elle-même est cool, son maquillage est réussi, et son côté décalé pour un méchant de film d'horreur bien exploité. On peut saluer la performance de Warwick Davis à ce niveau là, l'acteur nain qui va jouer le Leprechaun tout au long des six films. Quelques bonnes scènes horrifiques avec du gore sympa, pas forcément abondant mais avec de bons effets et de l'inventivité. J'aime pas mal le meurtre ou le Leprechaun tue un commerçant en lui sautant dessus avec un pogo-stick, c'est d'une idiotie réjouissante ! L'ambiance globale du film m'a un peu rappelé celle des productions Fullmoon, chose plutôt valable pour les suites aussi par ailleurs. Pas grand chose à dire sur le casting en dehors de l'acteur jouant le Leprechaun que j'ai déjà mentionné. On a la présence d'une jeune Jennifer Aniston dans le rôle principal, bien mignonne il faut l'avouer. Et puis histoire de faire la mauvaise langue, c'est fort possiblement le seul rôle intéressant de sa carrière. Bisserie des années 90 réussie ce premier Leprechaun, la série commence bien !

La Fiancée de Leprechaun
4.1
18.

La Fiancée de Leprechaun (1994)

Leprechaun 2

1 h 25 min. Sortie : 8 avril 1994 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film de Rodman Flender

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Annotation :

Première suite de la série Leprechaun, réalisée par un certain Rodman Flender. Sa carrière ne fait pas spécialement envie mais elle est en tout cas plus fournie que celle de Mark Jones, Flender étant responsable de la mise en scène de titres comme La Main Qui Tue, Eat Brains Love, ou encore le premier The Unborn (oui oui le truc à la con avec un bébé maléfique génétiquement modifié). Le niveau de cette suite est correct, mais c'est quand même vraiment sans plus. Pas convaincu du tout par le scénario déjà, avec le Leprechaun se prenant de force une fiancée, et qui va être poursuivi par son petit ami voulant délivrer la captive. La première demie-heure du film est vraiment pas terrible, les personnages installés ne sont pas intéressants et la sauce a du mal à prendre. Le niveau se relève par la suite, avec quelques scènes franchement fun ou l'on prends plaisir à voir le Leprechaun à l’œuvre. La palme revient à une scène génialement bête, ou le Leprechaun se lance dans un concours de boisson après avoir été provoqué dans un bar, sous les encouragements des autres consommateurs. Ça restera la meilleure scène du film. Après un tiers du milieu ma foi très correct, Leprechaun 2 repart de travers dans sa dernière partie, à nouveau très peu convaincante. La tendance du film à inventer des règles à la con en est responsable en bonne partie, comme par exemple le fait qu'une personne ayant sur lui une pièce d'or du Leprechaun ne peut être attaquée physiquement par lui (bonjour les enjeux après...). Significativement, aucune de ces nouvelles règles ne seront reprises dans les films suivants. Pas grand chose à dire non plus sur le casting de ce film là, il y a un petit rôle rigolo de Clint Howard (Ice Cream Man, Evilspeak, House of the Dead...) et j'ai apprécié la performance de Sandy Baron (La Cible, Vamp...). Je ne vais pas le réécrire pour chaque film mais la prestation de Warwick Davis en Leprechaun est bonne aussi. Le reste du casting m'a assez indifféré, le couple d'acteurs principaux en particulier. Suite plutôt décevante sans être déshonorante pour autant, ça restera le troisième meilleur film sur les six !

Leprechaun à Las Vegas
4.3
19.

Leprechaun à Las Vegas (1995)

Leprechaun 3

1 h 30 min. Sortie : 1995 (France). Épouvante-Horreur

Film DTV (direct-to-video) de Brian Trenchard-Smith

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Le troisième film de la série Leprechaun envoie cette fois-ci sa créature à Las Vegas ! J'avais d'assez bons espoirs pour cet opus-ci car c'est Brian Trenchard-Smith qui le réalise. Soit un metteur en scène derrière plein de titres bis alléchants : Les traqués de l'an 2000, Day of the Panther, Night of the Demons 2, Le Secret du lac... Espoirs pas déçus, c'est une bisserie vraiment fun ! C'est le film qui arrive le mieux de la série à conjuguer un côté délirant assez poussé, avec plein de moment loufoques inventifs, avec le fait de ne pas être de la merde. Je comparais l'ambiance de la série aux productions Fullmoon en parlant plus particulièrement du premier film, ici c'est une autre saga qui m'est venue en tête pendant le visionnage : celle des Wishmaster. Il y a un peu le même esprit ou les capacités magiques de la créature permettent de justifier de nombreux délires horrifiques. Pour accentuer la ressemblance, pas mal des meurtres du film s'ensuivent d'un vœu se retournant contre le personnage le souhaitant (via l'utilisation d'une des pièces du Leprechaun). Beaucoup de scènes sont ici marquantes donc, toujours dans un esprit assez comique et avec une joyeuse bêtise. Le Leprechaun qui exécute un tour de magie à coup de tronçonneuse, un homme séduit par une jolie femme qui se transforme en robot et l'attaque pendant l'acte, une femme se mettant à gonfler avant d'exploser, le Leprechaun se faisant complimenter sur son costume par Elvis... Un étalage inventif de connerie maîtrisée, dans un genre totalement délirant et de mauvais goût sans tomber pour autant dans le navrant. Tout du moins presque... C'est peut-être un détail dans le film mais le délire avec le personnage principal se transformant en Leprechaun après avoir été mordu par celui-ci n'est pas réussi à mon goût. J'ai trouvé ça mal utilisé, et pour le coup assez navrant. Si ça n'est pas non plus très important, je pense que c'est l'élément qui fait que je mettrai Leprechaun à Las Vegas derrière le premier film. Pour conclure rapidement avec le casting : pas énormément de choses à en dire à nouveau mais il est sympathique. J'y relèverai surtout la très mignonne Lee Armstrong, qu'on regrettera de ne pas voir dénudée (d'autant plus que c'est son seul rôle notable), ainsi que la présence de Caroline Williams (Massacre à la tronçonneuse 2, Le beau-père 2...). Meilleure suite de la série !

Leprechaun : Destination Cosmos
3.3
20.

Leprechaun : Destination Cosmos (1996)

Leprechaun 4 : In Space

1 h 35 min. Sortie : 1997 (France). Épouvante-Horreur

Film DTV (direct-to-video) de Brian Trenchard-Smith

Cannibal-Cunt a mis 3/10.

Annotation :

C'est dans ce quatrième opus que la série opère sa chute en qualité. C'est toujours Brian Trenchard-Smith à la réalisation comme pour Leprechaun à Las Vegas, et pourtant la différence de niveau est flagrante. Ce film-ci envoie le Leprechaun dans l'espace. Une expédition militaire sur une planète en ramène une princesse que la créature voulait épouser... et bien sûr son précieux or. Un jeu de massacre va s'ensuivre à bord du vaisseau spatial militaire. L'idée de base est amusante (et le film précède de plusieurs années Jason X !), malheureusement le reste ne suit pas. Une partie du problème peut s'expliquer par le manque de budget, assez visible à l'écran, notamment dans les quelques effets spéciaux numériques absolument immondes (mais un peu drôles, ça fait vraiment cinématique PS1) lors des moments ou l'on voit le vaisseau de l'extérieur. Mention spéciale également à une séquence en particulier, celle ou le Leprechaun devient gigantesque, ou l'incrustation est tellement mal faite que la créature apparait pixelisée. Mais, manque de budget à part, la faible qualité du film est surtout imputable à de mauvaises idées tout simplement. Le nombre de scènes marquantes est faible, on sent vraiment le potentiel non-exploité la-dessous, avec des meurtres parfois terriblement insignifiants (le soldat qui tombe juste d'une passerelle la). L'humour a toujours été un ingrédient important dans la recette Leprechaun, j'écris cet avis avec une grosse semaine de recul sur le film et je ne me souviens déjà plus d'aucune blague amusante, seulement des moments que j'ai trouvés lourd (qui eux sont nombreux). Une lourdeur pas aidée par le casting, j'ai trouvé les acteurs au mieux insignifiants, au pire plutôt mauvais (Warwick Davis à part). La palme revenant à Guy Siner, qui cabotine à mort dans le rôle insupportable du Dr. Mittenhand, même si du coup on peut se dire aussi (probablement à raison) que la faute revient plus aux directions d'acteur, et à la manière dont le personnage a été écrit, qu'à l'acteur en lui-même. Enfin voilà, assez déçu car je ne m'attendais pas à ce que la chute survienne là. Mais au fond ça reste encore à peu près regardable, surtout par rapport aux deux prochaines suites...

Leprechaun 5 : La Malédiction
3.3
21.

Leprechaun 5 : La Malédiction (2000)

Leprechaun in the Hood

1 h 26 min. Sortie : 2000 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film DTV (direct-to-video) de Rob Spera

Cannibal-Cunt a mis 2/10.

Annotation :

La série des Leprechaun entre dans les années 2000, avec ce cinquième film au concept bien crétin mais qui ne pouvait qu'aiguiser ma curiosité : le Leprechaun se retrouve dans un quartier de banlieue à la poursuite de gangsters et de jeunes rappeurs. C'est Rob Spera qui réalise, obscur metteur en scène qui sera responsable quelques années après de Bloody Murder 2... slasher fauché mais étonnamment sympathique. Si bien qu'au final j'espérais presque quelque chose de correct pour ce Leprechaun in the Hood, et en tout cas c'est un des films de la série que j'étais le plus pressé de découvrir. Bon, trêve de suspens, en vrai c'était nul. Encore plus que Leprechaun : Destination Cosmos même. Au moins, le film est d'un type de nullité assez divertissant. C'est d'une idiotie rare, et j'ai suivi la chose avec un mélange d'amusement et d'atterrement. Il y a des scènes qui valent quand même le coup d’œil, dans le genre complètement attardé. Le Leprechaun qui fait un rap faut le voir pour y croire ! Il y a des idées stupides ou j'ai été un peu indécis au visionnage sur à quel degré je trouvais ça amusant, mais bon globalement le rire vient plutôt du côté navrant de la chose. Pas grand chose à dire sur le casting, les seuls rappeurs connus à l'écran sont Ice-T (Explosion imminente, Gangland 2010...) et Coolio (Dracula 3000, Ptérodactyles...), les deux ayant comme point commun d'avoir des carrières au cinéma particulièrement naveteuses. En résumé Leprechaun in the Hood est mauvais, mais il a encore le mérite d'être à peu près divertissant.

Leprechaun 6 : Le Retour
3.4
22.

Leprechaun 6 : Le Retour (2003)

Leprechaun : Back 2 Tha Hood

1 h 27 min. Sortie : 17 octobre 2007 (France). Comédie, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Steven Ayromlooi

Cannibal-Cunt a mis 1/10.

Annotation :

Je vais faire bref sur ce sixième opus de la série Leprechaun. C'est que je commence à en avoir soupé, de ce petit bonhomme vert ! Surtout qu'ici on tient le pire films des six, et de très loin ! On est sur une suite à Leprechaun in the Hood, l'action se situant à nouveau dans une banlieue avec des personnages noirs. Simplement exit cette fois les rappeurs et place à de simples petites frappes comme "héros" du film. Bon pour faire simple : c'était absolument atroce. De la merde. C'est le seul film notable réalisé par Steven Ayromlooi, donc aucune idée de comment il a été parachuté là, mais l'ensemble est une catastrophe sur tous les points. Mise en scène téléfilmesque, montage faisant souvent n'importe quoi, acteurs médiocres et impersonnels, scénario indigent... Après 5 autres films Leprechaun j'ai eu du mal à suivre un tel spectacle, j'en avais plein les bottes en somme. J'ai donc trouvé le visionnage particulièrement pénible, le film n'est pas très long mais m'a paru interminable, d'autant plus que sans personnages de rappeurs on retire du concept du précédent la plupart des idées à la con amusantes. Film nul à chier complètement zappable, c'est le seul des six à n'avoir aucun intérêt quel que soit l'angle par lequel on l'aborde.

Le Manoir Hanté et les 999 Fantômes
4.7
23.

Le Manoir Hanté et les 999 Fantômes (2003)

The Haunted Mansion

1 h 28 min. Sortie : 18 février 2004 (France). Comédie, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Rob Minkoff

Cannibal-Cunt a mis 3/10.

Annotation :

Revisionnage un peu random avec Le Manoir Hanté et les 999 Fantômes, j'ai eu une envie subite de revoir ce film en dénichant le DVD à ma ressourcerie. Revoir car je sais que je l'avais vu petit, à la télé probablement, peut-être même l'avais-je vu deux fois. Malgré ça j'en avais un souvenir très vague, et aucun passage ne m'a réellement dit quelque chose à la revoyure. Le film est réalisé par Rob Minkoff, metteur en scène notamment des deux Stuart Little. Malheureusement c'est assez médiocre en tout cas. On suit une famille se retrouvant prisonnière dans un inquiétant et vaste manoir hanté, après avoir été attirés sur place via un faux prétexte par le propriétaire. Le tout avec un ton léger, ça donne clairement dans la comédie fantastique. Pas énormément de choses à en dire en vrai, c'est juste que l'intérêt du film est assez faible. On sent le produit Disney-en à la liberté artistique bridée. Tout est gentillet, lisse, sans aspérités. Les personnages sont déjà vus, archétypaux, les blagues arrachent parfois un sourire mais sont quasi toutes très convenues aussi... Le Manoir Hanté et les 999 Fantômes sent le réchauffé d'un bout à l'autre en résumé. Ce n'est pas forcément très désagréable à suivre pour autant. A vrai dire le jour du visionnage, rien ne m'inspirait vraiment et le film est tombé à point nommé : un divertissement sans ambitions, mais suffisamment rythmé et "bien conçu" pour passer le temps. Ça ne va pas plus loin que ça. Il y a des passages insupportables de niaiserie, notamment la fin, qui représente tout ce qu'il y a de pire dans le happy end dégoulinant de guimauve de divertissement familial américain. Visuellement c'est assez soigné mais il y a un certain nombre d'effets numériques hideux et ayant mal vieillis. J'y ai trouvé cependant une paire de scènes se démarquant un peu niveau qualité, notamment ce passage dans une crypte avec des squelettes se réveillant de partout. Rien d'extraordinaire mais le passage rends bien, les monstres ont un bon look et il y a un minimum de tension. Pas grand chose à signaler niveau casting, Eddy Murphy (Le Flic de Beverly Hills, Un prince à New York...) est plutôt amusant, à part lui je relèverai la présence de Jennifer Tilly (La fiancée de Chucky, Meurtres en VHS...) dans le film. Clairement passable, mais j'aurai déjà vu bien pire. [Revu]

Sueurs froides
8.1
24.

Sueurs froides (1958)

Vertigo

2 h 08 min. Sortie : 12 décembre 1958 (France). Romance, Thriller, Film noir

Film de Alfred Hitchcock

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

Je continue la découverte de la filmographie d'Alfred Hitchcock ! Premier détour de l'année par celle-ci, mais il y en aura d'autres. Autre film très connu Sueurs froides (Vertigo en V.O), ou l'on suit un policier mis à la retraite de manière anticipée suite à un accident, embauché par un ami pour suivre sa femme, dont le comportement semble étrange depuis quelques temps. J'ai beaucoup aimé la majeure partie du film ! Dès le générique, absolument génial dans son genre, j'ai été pris dedans. L'ambiance du métrage est envoûtante, baignant dans une atmosphère de mystère vraiment réussie. Toute la première partie du film m'a semblé impeccable, je ne m'attendais pas tellement à ce genre d'intrigue mais j'ai trouvé ça très bien. Je note au passage que le scénario est adapté d'une nouvelle de Boileau-Narcejac, fameux duo d'auteurs français spécialisés dans le polar (même si il me semble que leurs livres sont un peu tombés en désuétude, un peu à l'image d'un Exbrayat). Mais bon voilà, suite au twist arrivant vers les 2/3 du film (à la louche), mon enthousiasme est un peu retombé. Alors attention ça reste d'un niveau tout à fait acceptable, mais j'ai été moins convaincu. Ça m'a paru un peu tiré par les cheveux peut-être je ne sais pas. Ça n'enlève rien à la grosse partie que j'ai trouvé admirable. Il y a quelque chose dans les deux premiers tiers de Sueurs froides de fascinant, l'ambiance et les images du film me sont restées en tête pendant plusieurs jours. Joli casting, le charismatique James Stewart (Fenêtre sur cour, L'homme qui tua Liberty Valance...) et la jolie Kim Novak (Du plomb pour l'inspecteur, L'inquiétante dame en noir...) en tête dans les deux rôles principaux. Vraiment bien en résumé, la note aurait pu grimper d'encore un point si l'acte final m'avait autant convaincu que le reste.

Taboo
25.

Taboo (1980)

1 h 26 min. Sortie : 2 novembre 1983 (France). Érotique, Drame

Film de Kirdy Stevens

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Premier visionnage de l'année en X vintage avec Taboo, réalisé par Kirdy Stevens, réal à la courte carrière entièrement consacrée aux joies du hard. Taboo est doté d'une certaine réputation dans le genre, étant connu pour son intrigue mettant en scène une relation incestueuse entre une mère et son fils. La belle époque ou les scénaristes ne se cachaient pas derrière leur petit doigt avec des step-machins à tout va. C'était pas mal du tout, le film a clairement de jolis atouts dans sa manche, bien que pas dépourvu de quelques scories. Pour les évacuer tout de suite : certains éléments sont un peu discutables, car ils freinent le sérieux avec lequel on arrive à prendre l'histoire que nous raconte le film. L’exubérante copine nympho du personnage principal par exemple, ça fonctionne assez mal au milieu de l'intrigue, c'est trop rigolard et peu crédible (enfin ça nous rappelle de manière trop peu subtile quel type de film on est en train de regarder quoi). Globalement je trouve que la plupart des ajouts humoristiques fonctionnent mal, à un ou deux passages près, et si le déroulé de l'intrigue est bon ça manque de peaufinage. Mais au final ça ne marche pas si mal même malgré ça. Ça tient beaucoup grâce à Kay Parker je pense, l'actrice jouant le rôle de la mère. Elle joue bien et arrive à faire croire à son personnage. Et puis pfiou, c'est une très jolie femme, l'incarnation de la milf idéale. Niveau scènes hard il y a de jolies séquences dans Taboo, dont une longue orgie d'anthologie. La première scène de sexe incestueux arrive assez tard dans le film (un bon 2/3) et est vraiment très bien, c'est le climax du métrage je trouve. La fin est un peu moins marquante. Je passe vite fait sur le casting, en dehors de Kay Parker il y a quelques jolies actrices, comme Dorothy LeMay (Garage Girls, Nightdreams, Taboo II...). Voilà voilà, ce premier Taboo n'est pas sans défauts mais il a du charme, il est doté d'un esprit tordu comme il faut et possède quelques scènes porno fort réussies. Le film ayant eu du succès il a eu plusieurs suites, je les découvrirai au moins en partie prochainement !

Les Mystères de Paris
6.3
26.

Les Mystères de Paris (1962)

1 h 50 min. Sortie : 4 octobre 1962 (France). Aventure

Film de André Hunebelle

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

J'avais rentré l'an passé un lot sympathique de films de Cape et épée en DVD, mais je ne n'en avais encore regardé aucun. Première découverte dans ceux-là avec Les Mystères de Paris, film français adapté du roman feuilleton d'Eugène Sue. C'est André Hunebelle à la mise en scène, réalisateur à la carrière faisant fortement envie, toute dédiée au cinéma populaire. C'est lui derrière les trois films Fantômas avec De Funès (ça me fera fort plaisir de les revoir à l'occasion), derrière pas mal de cape et épée et autres films d'aventures (Le Bossu, Le Capitan, Le Miracle des loups...), des comédies, plusieurs films d'espionnage OSS 117... Clairement ça donne envie de s'y pencher, et encore plus après la découverte de ce Les Mystères de Paris. J'ai trouvé ça vraiment très bien, il flotte un parfum délicieusement suranné sur l'ensemble du métrage, et en même temps c'est un très bon film d'aventures. C'est riche en péripéties et rebondissements, les personnages sont intéressants et arrivent à être attachants, même si l'intrigue n'est pas un sommet d'originalité elle est bien troussée dans le genre machination... Bien que le film est rattaché au genre du Cape et épée, il n'y a aucun combat à l'épée au final... Mais les scènes d'action sont vraiment bien, avec notamment une jolie bagarre dans une taverne souterraine, une séquence plutôt impressionnante dans une cave en train d'être inondée, le personnage principal s'échappant en passant sous une roue de moulin... Le ressenti au visionnage n'est pas si éloigné de celui devant un film d'aventure italien de la même époque en fin de compte, tout en gardant son identité propre. Excellente distribution, particulièrement plaisante à suivre, avec des acteurs comme Jean Marais (Le Capitan, La Capitaine Fracasse...), Raymond Pellegrin (Béatrice Cenci, Salut les pourris...), Pierre Mondy (Mais où est donc passée la 7ème compagnie?, Pinot simple flic...), Jill Haworth (Mutations, La Tour du diable...), ou encore Guy Delorme (Les possédées du diable, Furia à Bahia pour OSS 117...). En somme que du plaisir pour l'amateur de cinéma d'aventures que je suis, et ça donne clairement envie de voir d'autres films français de ce genre.

Twist Again à Moscou
4.9
27.

Twist Again à Moscou (1986)

1 h 29 min. Sortie : 22 octobre 1986. Comédie

Film de Jean-Marie Poiré

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Nouvelle soirée films avec un ami, pour une spéciale thématique cinéma français. Ce film-ci et les quatre suivants ont étés vus dans ce cadre. Comédie des années 80 pour commencer, avec Twist Again à Moscou de Jean-Marie Poiré (Les Visiteurs, Papy fait de la résistance, Le Père Noël est une ordure...). Un peu le cul entre deux chaises niveau ressenti sur ce film. D'un côté il y a un nombre satisfaisant de passages drôles, de blagues qui font mouche (déclenchant parfois un rire, parfois un sourire)... ce qui ma foi est ce qu'on attends principalement d'une comédie. Le film est également visuellement assez soigné, il y a de jolis décors, une scène d'action (une course poursuite) étonnamment efficace... D'un autre côté des choses me dérangent dans le film. Les personnages sont crispants, ils sont tous exaspérants à un degré ou un autre dans leur comportement et on a du mal à éprouver de la sympathie pour eux. Le scénario est assez mince aussi, se contentant d'une série de rebondissements autour de la cavale d'un beau-frère encombrant, d'une chanteuse et d'un couple de juifs cherchant à fuir le pays. On sent que le film essaye d'avoir des enjeux au delà de l'aspect comique, mais ça marche très moyennement, l'impression que l'intrigue ne mène nulle part est trop vivace. Après bon voilà, c'est quand même globalement rigolo. Le film a un peu du mal à décoller au départ mais, comme je le disais au dessus, une fois parti il y a pas mal de blagues et situations amusantes. Le casting est sympathique, fort de la présence d'acteurs comme Philippe Noiret (Les Ripoux, La Grande Bouffe...), Bernard Blier (Les tontons flingueurs, Buffet froid...) ou encore Marina Vlady (Toi le venin, Le mystère du Triangle des Bermudes...). Christian Clavier jouant un personnage visiteuresque m'a à moitié gonflé par contre. Foncièrement pas déplaisant mais sans plus.

Le Bar du téléphone
5.6
28.

Le Bar du téléphone (1980)

1 h 33 min. Sortie : 27 août 1980. Policier, Thriller, Action

Film de Claude Barrois

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Découverte intéressante d'un polar français du début des années 80 avec Le Bar du téléphone. Film réalisé par Claude Barrois, connu pour... ce film-là, surtout, visiblement. Il n'aura réalisé qu'un seul autre film, une comédie oubliée, ainsi qu'une petite poignée de téléfilms et d'épisodes pour des séries TV. Malgré ce faible palmarès Le Bar du téléphone est un bon film, doté d'une réalisation solide. L'intrigue se concentre autour de règlements de comptes entre Toni Véronèse et une famille de truands, les frères Perez. L'histoire racontée est simple mais reste intéressante. Une bonne part de l'intérêt du métrage se trouve néanmoins dans son ambiance. Une atmosphère particulière accrocheuse, rendant le visionnage captivant, et au ton sombre et désabusé. Impression renforcée par les personnages, assez complexes et travaillés dans leur caractère, ce qui est d'autant plus plaisant quand les interprétations des comédiens sont bonnes comme ici. La mise en scène a de la classe, avec une jolie photographie mettant bien en valeur certaines scènes. Je relèverai surtout la-dessus quelques passages de nuit visuellement marquants : le lieu de crime dans un bâtiment abandonné en bord de Seine, un passage sous un tunnel... Belle bande originale signée Vladimir Cosma, probablement un des compositeurs français les plus célèbres, responsable de multiples bandes originales pour des films devenus classiques du cinéma français. Et puis très belle distribution aussi : Daniel Duval (La dérobade, 36 quai des Orfèvres...), Raymond Pellegrin (Les Mystères de Paris, Nous sommes tous des assassins...), François Périer (Le Cercle Rouge, Le Samuraï...), Julien Guiomar (Les Ripoux, Adieu poulet...), et même un rôle pour un tout jeune Christophe Lambert (Resurrection, Highlander...) ! De ce que j'ai compris, Le Bar du téléphone fût un échec à sa sortie et c'est ce qui a abrégé la carrière cinématographique de Claude Barrois, celui-ci se réfugiant dans les productions TV de manière alimentaire. C'est fort dommage car la qualité de ce film-ci donne clairement envie d'en voir plus !

Le Capitan
6.3
29.

Le Capitan (1960)

1 h 51 min. Sortie : 5 octobre 1960 (France). Action, Aventure

Film de André Hunebelle

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Autre film d'aventure français réalisé par André Hunebelle et avec Jean Marais dans le rôle principal, après la découverte du très bon Les Mystères de Paris récemment, avec Le Capitan ! L'intrigue nous fais suivre un chevalier, François de Capestang, dans son combat pour déjouer un complot contre la couronne, celui-ci étant aidé par un saltimbanque rencontré en chemin. Ici on est bien sur du pur film de Cape et épée, avec aussi une dimension humoristique importante apportée principalement par la deuxième star à l'affiche : Bourvil. J'ai trouvé ça sympathique, mais moins que Les Mystères de Paris qui garde vraiment ma préférence. Je pourrai répéter ce que j'avais dit sur le titre sus-mentionné sur pas mal de points néanmoins. L'atmosphère du Capitan est surannée mais a du charme, on est plongé dans une ambiance de cinéma d'autrefois, avec de jolis costumes, de beaux décors, une certaine façon théâtrale de jouer... De multiples péripéties et rebondissements la aussi. Niveau scènes d'action je retiendrai surtout une séquence assez impressionnante ou Jean Marais (qui faisait toutes ses cascades lui-même) escalade une tour, pour le reste il faut reconnaitre que les combats à l'épée sont un peu gentillets. Ça n'a pas le punch des distributions de mandales dans Les Mystères de Paris. Mais bon j'aime bien, la encore ça a du charme. L'humour du film fait plus sourire qu'autre chose, et il y a une chanson avec Bourvil particulièrement crispante. Pour le coup, le passage en question a vraiment mal vieilli. Distribution sympathique, au-delà de Jean Marais et Bourvil dans les deux rôles principaux on y trouve des acteurs comme Guy Delorme (Le Chevalier de Pardaillan, Le Miracle des loups...), les jolies Elsa Martinelli (Perversion Story, La Dixième Victime...) et Pierrette Bruno (Les Lettres de Mon Moulin, Le Fruit défendu...), et même un tout petit rôle d'un jeune Paul Préboist (Mon curé chez les nudistes, Le facteur de Saint Tropez...). Plutôt bon bilan dans l'ensemble.

Les Barbouzes
7
30.

Les Barbouzes (1964)

1 h 49 min. Sortie : 10 décembre 1964 (France). Comédie, Action, Thriller

Film de Georges Lautner

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Quatrième film de Georges Lautner que je découvre avec Les Barbouzes ! Donnant dans la comédie matinée d'action, on peut parler d'une suite spirituelle aux fameux Tontons flingueurs. Sorti un an après ce pilier du cinéma français, on retrouve donc le même metteur en scène, Michel Audiard comme dialoguiste, et une bonne partie de la distribution est également en commun. Globalement, si le scénario et les personnages sont différents, on retrouve le même genre d'humour et une ambiance similaire. L'intrigue nous fait suivre plusieurs espions travaillant pour des gouvernements différents. Suite à la mort d'un trafiquant d'armes, ceux-ci se font chacun passer auprès de la veuve pour une ancienne connaissance du défunt mari, dans le but de récupérer les brevets dont a hérité la dame. L'ensemble du film va ainsi être une série de rivalités et de coups bas entre les barbouzes pour tenter de remporter le gâteau. C'était bien sympa ! Beaucoup de situations amusantes, de gags marchant bien, quelques bagarres réussies... Néanmoins Lautner ne réussit pas une nouvelle fois le tour de force des Tontons flingueurs. Question d'alchimie je ne sais pas, il serait difficile de pointer du doigt ce qu'il manque exactement en comparaison. Je peux néanmoins constater qu'il manque de moments se démarquant par exemple. Le film est drôle, tout du long assez régulièrement, mais il manque de ces scènes cultes qui étaient une des forces des Tontons flingueurs. Aucun passage en particulier dans Les Barbouzes n'arrive à faire rire aux éclats et à avoir la saveur d'une séquence comme celle de la beuverie dans l'autre film susnommé. Ce n'est pas très grave, le film est bien quand même, mais il y a un écart indéniable. Ça n'empêche pas de prendre globalement du plaisir au visionnage, surtout devant un casting aussi remarquable. On retrouve donc pas mal d'acteurs des Tontons flingueurs, surtout le trio de tête Lino Ventura, Francis Blanche et Bernard Blier. Mais aussi d'autres comme Jess Hahn (White Fire, Le grand duel...), André Weber (OSS 117 se déchaîne, Cet obscur objet de désir...), ou encore la jolie Mireille Darc (Ne nous fâchons pas, Le Grand Blond avec une chaussure noire...). Tout ça forme une très jolie distribution, particulièrement plaisante à suivre. Bon film Les Barbouzes en résumé, mais pas exceptionnellement marquant.

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