Films vus ou revus en 2024

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7/10

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8.5/10

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5/10

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5.5/10

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6.5/10

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Tom Tykwer a vraiment une filmographie en dents de scie avec d'un côté des réussites plus ou moins majeures comme son excellente adaptation du "Parfum", le très sympathique "Cours Lola cours" ou encore ce petit thriller assez intéressant qu'est "L'Enquête".

Et d'un autre côté des oeuvres beaucoup plus casses-gueules comme le très étrange "Hologramme pour un roi" et celui-ci, "Heaven", sur lequel il s'est totalement planté selon moi.

3/10

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Big fish marque selon moi le moment de bascule dans la carrière de Tim Burton. Il y'a clairement un avant et un après Big Fish...

5.5/10

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Revu en Blu-ray 4k.

Le master 4k en Dolby Vision est tres réussi .

Le Blu-ray propose aussi une piste originale sous-titrée en Dolby Atmos qui est globalement de très bonne qualité aussi même si elle reste bien entendu aujourd'hui limitée par les contraintes techniques de l'époque (le film a plus de 60ans tout de même) .

Un plaisir de revoir cet excellent film à grand spectacle dans ces conditions.

8/10

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Revu dans sa toute nouvelle copie 4k éditée par un éditeur de chez nous : BQHL. Difficile donc de passer à coter de l'occasion quant un tel classique du cinéma sort dans un beau coffret Blu-ray en 4k !

Dommage cependant que seule la version cinéma aït été remastérisée en 4k... Cette edition aurait été parfaite si la version remontée de 1998 (plus proche de la vision initiale de Welles et plus longue d'une quinzaine de minutes) avait elle aussi été remastérisée et proposée en 4k .

Cela dit j'ai toujours apprécié les 2 montages et même si il y'a quelques différences notables entre la version longue et celle du studio, la director's cut de "La soif du mal" ne fait pas partie de celles qui changent radicalement le film.

Sinon que dire hormis qu'il s'agit d'une oeuvre majeure du cinéma Hollywoodien et une des pièces maîtresses du film noir . Après j'ai toujours trouvé que La soif du mal, contrairement a d'autres grands films de Welles, brillait moins pour ses qualités d'écritures à proprement parler (des personnages fonctions, une histoire très voir trop classique) que pour son tour de force technique et sa proposition formelle innovante où chaque séquence est exécutée avec une virtuosité implacable.

Visuellement c'est un pur plaisir mais il faut aussi reconnaître que le film dans sa globalité n'est pas dénué de faiblesses et que son scénario n'a pas la profondeur l'intensité et la puissance dramatique de celui d'un Citizen Kane par ex .

Mais l'importance de "La soif du mal" est-elle pour autant à remettre en question ? Bien sûr que non.

Ce film reste incontestablement un classique du cinéma et l'un des grands Films Noirs des années 50.

8/10

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Je ne connaissais absolument pas ce film de Kazan, ni même de nom et ce fût une sacrée belle surprise !

Un film riche, complexe mais aussi difficile à appréhender et qui demande clairement plusieurs visionnages afin d'en cerner tous les aspects et le percevoir au delà de son "simple" postulat .

Kazan (qui adapte ici son propre roman éponyme) dépeint avec audace et intelligence les errances mentales d'un personnage en pleine crise et remise en question existentielle, le tout au sein d'un récit à la fois stimulant, cérébral et même expérimental dans sa narration à la temporalité fragmentée où fantasme et réalité s'entremêlent perpétuellement (au point d'en être un peu déstabilisant par moment)

Une excellente découverte .

8/10

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6.5/10

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5/10

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6/10

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6.5/10

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Dernier film du grand Elia Kazan, le Dernier Nabab est une lettre d'amour et d'adieu au cinéma, et plus spécifiquement à l'ancien Hollywood, l' époque dans laquelle le cinéaste s'est lui-même construit.

Réalisé en 1975 en plein Nouvel Hollywood , le plus intéressant dans le film est la critique de Kazan sur le fonctionnement des grands studios ainsi que le portrait des Nabab , le tout avec un regard très amer et acerbe ....

J'ai plus de mal avec cette histoire d'amour impossible qui vient s'immiscer dans le récit et qui, bien qu'elle soit parfaitement interprétée, ne semble mener nulle part et n'alimente pas spécialement la thématique et la réflexion principale développée par Kazan.

Mais Le dernier Nabab, qui est dans la continuité de ses précédents films, clôture plutôt bien (du moins avec logique) la carrière de ce cinéaste qui s'est toujours attelé à questionner l'Amérique et le système de ce pays. J'aurais seulement aimé une oeuvre plus complète et aboutie qui aurait conclue en beauté la carrière de ce grand réalisateur avec une oeuvre ultime digne de ses plus grands films.

Je reste donc un petit peu mitigé sur "Le dernier Nabab", mais c'est tout de même une oeuvre intéressante , visuellement extrêmement bien travaillée notamment au niveau de ses décors et de sa lumière qui reflètent à merveille l'ambiance funèbre et désenchantée du film.

6/10

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Revu en 4k dans le magnifique coffret Blu-ray édité le mois dernier (en décembre 2023) par l'excellent editeur Français The Jokers.

Pour ce qui est du film, ce n'est clairement pas celui de Bong Joon Ho que je préfère et je trouve par exemple Memories of Murder et Parasite infiniment meilleurs .

The host a quelques petites lacunes comme le mariage des tons qui ne fonctionne pas toujours très bien, le rythme inégal ou encore le passage d'un registre à l'autre que je trouve par instant maladroit. On passe ainsi souvent de séquences très dynamiques à des moments de flottement et cela de manière assez abrupte.

Pour ce qui est de la mise en scène elle est d'une maitrise totale , propose des scènes d'action virtuoses avec une captation de la ville de Séoul et de son architecture absolument bluffante.

Une autre des belles qualités du film réside dans le portrait de cette famille hétéroclites mais aux personnages à la fois drôles et touchants.

De même pour la créature dont le design et la conception ont été extrêmement bien pensés . Dommage par contre que les effets spéciaux ne soient pas vraiment à la hauteur (les images de synthèse de la créature ne sont pas si bien réalisées que ça il faut bien l'avouer).


Mais c'est surtout sur sa mise en scène et son esthétique que le film tire son épingle du jeu, car au niveau de son écriture, de son rythme , du mariage des genres et des différentes tonalités du récit, The Host comporte certaines maladresses qui le rendent perfectible .

Cela dit, même si le film a quelques faiblesses ça reste globalement un très sympathique divertissement.

Grosse attente d'ailleurs autour de son prochain film , "Moon 44" , qui sort en 2024 et qui fait parti de mes plus grosses attentes de cette année.


7/10

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Revu en 4k (lui aussi a été édité tout récemment en 4k, par la Warner) .

Le master vidéo est vraiment superbe, très lumineux avec une excellente définition et le grain d'origine de la pellicule a été en plus soigneusement conservé (je n'ai remarqué aucune utilisation de DNR ou alors très partiellement, et c'est une bonne chose) . Quant à la piste audio, elle a été remixée en Dolby Atmos (uniquement sur la piste V.O) et elle est aussi d'excellente facture. On peux enfin voir le film dans des conditions optimales !

Pour ce qui est du film, j'en pense toujours la même chose . C'est un polar/thriller efficace et bien réalisé même si l'intrigue est hyper balisée.

Le fugitif est un film de studio tout ce qu'il y'a de plus classique, réalisé par un faiseur et non par un grand auteur/metteur en scène . D'ailleurs (c'est un point important) c'est le très talentueux Michael Chapman qui est à la photographie et sa présence au sein de l'équipe a dû être d'une aide précieuse et jouer un rôle important dans la bonne exécution technique du film car Andrew Davis lui n'a jamais été un grand technicien ni même un cinéaste au style visuel très reconnaissable .

Mais le film n'a pas la prétention d'être plus qu'un divertissement d'honnête facture (ce qu'il est) et sans être transcendant on passe un bon moment devant (d'ailleurs le rythme est excellent , il n'y a absolument aucun temps mort et c'est sûrement son plus gros point fort).

Un bon divertissement devenu relativement culte d'ailleurs.

6.5/10

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Excellent film d'Ettore Scola . Celui ci est une découverte, ça faisait un moment que je voulais le voir car Ettore Scola est un cinéaste que j'apprécie beaucoup.

Pour l'instant le meilleur film de lui que j'ai vu reste toujours "Une journée particulière" qui n'est pas juste un excellent film mais un véritable chef d'oeuvre. Une grosse claque.

Mais "Nous nous sommes tant aimés" est un super film qui confirme encore tout le talent de Scola dont j'ai dû voir pour le moment 6/7 films et tous sont au moins très bons. On verra ce que donneront ses autres films.

8/10

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7/10

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8/10

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7.5/10

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7/10

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7/10

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Excellent drame social sous forme de polar.

Le cinéaste "Martin Ritt" (qui aurait mérité bien plus de reconnaissance selon moi) parvient une fois de plus a développer avec brillo un de ses thèmes de prédilection, celui des opprimés faces au système, des exploités et des exploiteurs, à l'image d'un autre de ses films, plus frontalement engagé encore qu'est Norma Rea (un des films préférés de James Cameron au passage) à la différence de ce dernier c'est que sur celui-ci Ritt aborde ce sujet sur le registre du genre policier.

On y suit un inspecteur qui va infiltrer une bande de mineurs anarchistes (avec Sean Connery dans le rôle du meneur d'hommes) qui se révoltent contre le pouvoir en place en comettant diverses attaquent (vols, agressions, meurtres) à l'encontre des tenanciers des mines. Un lien va évidemment se créer entre le policier infiltré et les criminels mais Martin Ritt traite ce ressort dramatique très classique sous un angle vraiment intéressant, notamment en évitant tous les clichés habituels à ce type d'intrigue sur-exploitée (aucune place ici pour le pathos ou le sensationnalisme mélodramatique) et avec un regard d'un pessimisme lucide, décuplant ainsi par une maturité et une authenticité admirable la force de son histoire.


Encore une belle réussite de la part de Martin Ritt.

8/10

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5.5/10

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Premier film de Martin Ritt qui contient déjà tous les ingrédients de son cinéma . Cela dit, l'écriture souffre de certaines maladresses comme cette idée de construire de manière assez didactique le scénario autour d'une seule et même thématique ce qui en plus de limiter la portée du film à un seul niveau de lecture donne un sentiment de surlignage dans le développement du sujet.

On retiendra tout de même la relation très touchante entre le personnage de Cassavetes et de Sidney Poitier (qui offre une interprétation assez géniale) et une réalisation efficace qui comporte de belles idées scéniques et architecturales. De plus on peux déjà ressentir tout le potentiel narratif du cinéaste.

Un premier film plutôt pas mal et intéressant mais qui ne reflète pas tout le talent dont fera preuve Martin Ritt par la suite de sa carrière.

6/10

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Revu pour la Xième fois .J'ai toujours bien aimé ce film tout comme son cinéaste Adrian Lyne , car hormis quelques ratés comme "9 semaines et demi" ou "Flashdance", il a une filmographie assez intéressante.

Son meilleur film reste de loin "L'échelle de Jacob" que je considère comme un petit chef d'oeuvre et qui a d'ailleurs eu un impact important sur le genre Horrifique/Fantastique mais aussi sur l'univers du jeux vidéo (la franchise mythique "Silent Hill" par exemple s'est clairement inspirée du film de Lyne) . Mais Adrian Lyne a aussi réalisé selon moi deux beaux drames-romantiques (un genre qui pourtant ne m'interesse absolument pas de base) qui sont : "Infidèle" avec Richard Gere et celui-ci, "Proposition indécente" .

Il a aussi réalisé un autre film que j'aime bien, "Liaison Fatale" avec Micheal Douglas et Glenn Close, un thriller-érotique dans la droite lignée de "La fièvre au corps" de Lawrence Kasdan, de "Basic instinct" de Verhoeven (qui est nettement meilleur que le film de Lyne bien sûr) et une tonne d'autres erzats sortis par la suite qui ont essayé de surfer sur le succès du film de Paulo comme par exemple "Jade" de William Friedkin (je déteste ce film) , "Harcèlement", "Color of night" ou encore "Sliver".

Mais pour en revenir à "Proposition indécente" je l'ai toujours trouvé très touchant, plutôt bien écrit et surtout très bien interprété (le trio Demi Moore / Woody Harrelson et Robert Redford fonctionne à merveille).

Bref, pas un grand film mais une oeuvre émouvante que j'ai toujours apprécié.

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Toujours le même avis dessus : un grand film , le meilleur de Mann avec Heat.

9/10

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Tout n'est pas réussi dans "Splice" et je vais commencer directement par ses 2 principales faiblesses : le caractère un peu caricatural de ses deux protagonistes principaux, et le sujet autour de l'éthique et la moral qui est le coeur thématique du film mais qui est esquissé sans grande nuance là où il aurait fallu un traitement plus fin, subtil et moins grossier ...

Au delà de ça, si on le regarde sous l'angle du pur film de genre , "Splice" est franchement cool. Un mélange de SF et de Fantastique et une relecture originale du mythe de Frankenstein.

Pour moi Vincenzo Natali a réalisé 2 bons films dans sa carrière : celui-ci et son tout premier , "Cube" (qui reste d'ailleurs encore aujourd'hui sa plus belle réussite).

Je suis beaucoup moins fan du reste de sa filmographie que ce soit le médiocre "Cypher", "Nothing" ou encore "Haunter" (il faudrait que je le revois celui-là).


C'est dommage que Vincenzo Natali n'ait pas eu une meilleure carrière car ce cinéaste a du potentiel et un univers assez fascinant . Mais ça reste surtout un réalisateur à concepts. Il a des idées intéressantes mais sa faiblesse se situe plutôt au niveau du développement de ses thématiques et de la caractérisation de ses personnages souvent un peu trop simpliste (on sent sur ce point une certaine limite dans sa capacité à produire une écriture tenue sur l'entièreté d'un même film par ex).

Mais pour en revenir à "Splice", même si le film a quelques défauts plus ou moins gênants et problématiques, ça reste une tres sympathique petite série B et une belle curiosité du cinéma Fantastique de la fin des années 2000.

Mention spéciale et toute particulière à la créature du film très bien conçue visuellement, que ce soit au niveau de son design et de ses effets numériques.

Un petit 7/10