Films vus ou revus en 2025
1 à 42 : Janvier
65 films
créée il y a environ 2 mois · modifiée il y a environ 14 heuresChute libre (1993)
Falling Down
1 h 55 min. Sortie : 26 mai 1993 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Joel Schumacher
Cannibal-Cunt a mis 8/10.
Annotation :
Nouvelle année, nouvelle liste pour les visionnages ! L'année dernière ma liste était malheureusement tombée en décrépitude. J'avais pris énormément de retard dans l'écriture des petits avis que j'avais l'habitude de laisser sur chaque film vu depuis maintenant plusieurs années, et j'ai fini par laisser tomber, laissant la moitié de 2024 non couverte. Un peu à regret, car même si ce n'est pas grand chose j'aime bien avoir cette petite trace écrite et pouvoir relire ce que j'avais noté sur tel ou tel film avec un peu de recul. Je compte donc reprendre pour 2025, et j'espère m'y tenir. Revisionnage de Chute Libre pour commencer l'année, lors de la traditionnelle soirée du nouvel an, film que j'avais vu il y a quelques mois à peine mais que j'avais déjà envie de revoir, et de faire découvrir. Péloche à la fois défouloir, bourrée de scènes percutantes, et avec un fond intéressant. Je trouve le film franchement excellent et j'aurai probablement plaisir à le revoir régulièrement. [Revu]
2 soeurs à enculer (1998)
Art of Love
1 h 30 min. Sortie : 1998 (France). Érotique
Téléfilm
Cannibal-Cunt a mis 3/10.
Annotation :
Ouais, l'année est à peine entamée que j'en suis déjà à regarder des cochoncetés ! En l’occurrence un hard allemand des années 90, sorti en France sous le doux nom fleuri de 2 sœurs à enculer. Titre faisant probablement référence à deux des actrices principales de la chose, Sibylle et Sylvie Rauch, deux sœurs ayant toutes deux fait carrière dans le porno. Des deux c'est visiblement Sibylle qui est connue, notamment car celle-ci a commencé sa carrière dans l'érotisme plus classique, comme modèle chez playboy et dans des comédies légères (dont Le Tombeur, le Frimeur et l'Emmerdeuse, un Boaz Davidson produit par Globus et Golan !). Bon, ceci étant dit, je n'avais pas acheté le DVD trouvé en cash pour le plaisir suprême de voir un random porno allemand de la fin des années 90, mais parce que le film a une certaine réputation pour son doublage donnant dans le grand n'importe quoi. J'avais vu une paire d'extraits, et ça donnait clairement envie d'en voir plus. L'expérience fût un peu décevante du coup. Alors oui, il y a des dialogues complètement absurdes qui sont amusants (avec tout un délire autour d'un certain Fantofesse), probablement le résultat d'un doublage improvisé produit à l'arrache. Mais bon, c'est à peu près tout ! L'intrigue est incompréhensible, les dialogues sautant sans arrêt du coq à l'âne, avec de temps en temps l'apparition de Fantofesse comme fil conducteur. Et les scènes pornos sont d'une triste banalité, exactement ce qu'on peut attendre d'un titre du genre de cette époque malheureusement. Le casting n'a rien de spécial à offrir, je noterai juste la présence de Mike Foster (Les Travaux sexuels d'Hercule, La princesse et la pute...). Quand au réalisateur Mario Pollak (ou Ralf Scott d'après la jaquette), il a l'air d'avoir enchainé ce genre de productions à l'intérêt faible, même si certains titres accrochent un peu le regard quand même (comment ne pas être un minimum curieux d'un film appelé Ejacula la vampira ?). Content malgré tout d'avoir vu la chose, dont je connaissais l'existence depuis des années, mais dans le genre c'était bien plus rigolo Sottopaf et Saccapine.
Boss Level (2021)
1 h 40 min. Sortie : 6 mars 2021 (France). Action, Science-fiction, Thriller
Film de Joe Carnahan
Cannibal-Cunt a mis 4/10.
Annotation :
Film de remplissage ayant surtout servi à avoir un truc pas trop exigeant à regarder en cuvant tout l'alcool et la bouffe englouti la veille lors de la soirée du Nouvel an. Dans cette optique Boss Level n'a pas trop mal rempli la tâche qui lui a été confié : servir de divertissement convenable, sans plus. Le postulat du film est plutôt amusant, mais on sent qu'un tel principe aurait pu être exploité de manière beaucoup plus fun. Les effets numériques sont nombreux aussi, c'est attendu pour un film de 2021, mais ça ne rend pas la chose plus acceptable pour autant. Boss Level bénéficie visiblement d'un minimum de budget quand même, ce qui se reflète dans le casting ou se retrouvent pas mal d'acteurs un minimum réputés (dont je retiendrais surtout Mel Gibson et Michelle Yeoh, avec une petite mention aussi pour la fort mignonne Selina Lo). En résumé : ça passe, mais rien qui ne justifie la générosité des notes vues sur le net.
Blow-Up (1966)
1 h 51 min. Sortie : 24 mai 1967 (France). Drame, Thriller
Film de Michelangelo Antonioni
Cannibal-Cunt a mis 7/10.
Annotation :
Premier film que je vois réalisé par Michelangelo Antonioni, un des cinéastes italiens les plus célèbres. C'est autant un film italien qu'un film britannique en réalité. Une partie non négligeable de l'équipe technique est anglo-saxonne, le film se déroule entièrement à Londres ou il a été tourné, et au niveau des acteurs la distribution semble être intégralement anglaise également (ou alors il faut aller chercher dans les tout petits seconds rôles, ce que je n'ai pas fait). Quoi qu'il en soit j'ai trouvé ça très bien, j'avais de légères craintes de trouver ça ronflant, mais celles-ci se sont très vite envolées une fois devant le film. On voit pourtant très bien que Blow-Up est très moderne et presque avant-gardiste pour son époque, mais ce qu'il fait d’inhabituel ne parait jamais gratuit ou inutile (j'allais insérer une remarque ironique en comparaison avec la Nouvelle vague française, mais ai-je besoin de tirer sur l'ambulance encore une fois ?). Le fond de l'intrigue est ainsi à la fois presque secondaire, anecdotique, et en même temps passionnant avec un principe très fort. Visuellement Blow-up est splendide, d'une beauté irréprochable tout en étant très différent niveau plastique de ce que je regarde habituellement en cinéma italien. Clairement j'ai regretté à plusieurs reprises de n'avoir à ma disposition qu'un simple DVD ne rendant pas vraiment honneur au film (notamment lors de la fameuse scène du parc). Bonne distribution, forte de la présence de David Hemmings (Les frissons de l'angoisse, Nico l'arnaqueur, Barbarella...) dans le rôle principal, mais aussi d'un casting féminin visuellement sympathique, avec des actrices comme Vanessa Redgrave (Les Diables, Un coin tranquille à la campagne...), Jane Birkin (Sept morts sur ordonnance, La Piscine...) ou encore Gillian Hills (Poupée d'amour, Les Démons de l'esprit...). Ces deux dernières étant présentes notamment dans une séquence érotisante ayant visiblement pas mal marqué (à raison). Très bonne découverte donc, j'espère avoir l'occasion de voir d'autres films d'Antonioni prochainement, et aussi de revoir Blow-up (si possible en HD) d'ici quelques temps.
La Beauté du diable (1950)
1 h 37 min. Sortie : 16 mars 1950. Fantastique, Drame
Film de René Clair
Cannibal-Cunt a mis 7/10.
Annotation :
Deuxième film de René Clair que je vois, après le plaisant mais pas exceptionnel Fantôme à vendre. Avec La Beauté du diable Clair revisite le mythe de Faust, pour une comédie fantastique d'un très bon niveau. J'ai beaucoup aimé ! Visuellement le film est beau, avec une certaine richesse dans les décors et les costumes. L'humour du métrage a très bien marché sur moi, me faisant rire assez régulièrement, et suffisamment sur une paire de passages pour me faire sourire en y repensant avec quelques jours de recul. En même temps le film arrive à manier d'autres émotions et n'abandonne pas complètement la dimension dramatique du mythe de Faust, la encore avec succès à mes yeux. L'inventivité de certaines situations et des trucages suffit à parfaire le tout. Ça et la très bonne distribution, Michel Simon (Le quai des brumes, Les disparus de Saint-Agil...) et Gérard Philippe (Fanfan la tulipe, Le diable au corps...) en tête. Les deux sont excellents dans leurs rôles respectifs (Méphistophélès pour l'un, Faust pour l'autre). Fort bonne surprise donc, je ne m'attendais pas vraiment à mieux que Fantôme à vendre et le film s'est avéré quelques bons crans au-dessus. Je continuerai d'explorer la filmographie de René Clair quand l'occasion se présentera !
Le Défenseur ingénu (1962)
The Dock Brief
1 h 28 min. Sortie : 25 septembre 1962 (États-Unis). Comédie dramatique
Film de James Hill
Cannibal-Cunt a mis 5/10.
Annotation :
Petite comédie britannique des années 60 avec Trial and Error, dont le scénario suit un avocat raté se retrouvant sur sa première vraie affaire : défendre un homme qui a tué sa femme par exaspération contre son tempérament sans cesse rieur. Malgré sa culpabilité évidente, l'avocat va tout faire pour le sortir d'affaire. C'est un certain James Hill à la réalisation, metteur en scène responsable de quelques autres titres ayants l'air sympathiques, comme Sherlock Holmes contre Jack l’Éventreur ou encore Le Capitaine Nemo et la Ville sous-marine. Trial and Error est une comédie mineure mais dont la découverte fût plaisante. Il y a quelques idées de mise en scène réussies, notamment lors des passages ou l'avocat et son client se figurent de manière imaginaire le futur procès et les possibilités de défense, et pas mal de gags font au moins sourire. Le duo d'acteurs principaux n'est bien sûr pas pour rien dans le plaisir pris au visionnage, puisqu'il s'agit de Peter Sellers (Tueurs de dames, Casino Royale, Docteur Folamour...) et Richard Attenborough (10 Rillington Place, Jurassic Park, La Grande Évasion...). Rien de révolutionnaire, la nature modeste du projet est évidente, mais on passe somme toute un bon moment.
Scarface (1932)
1 h 33 min. Sortie : 17 février 1933 (France). Gangster
Film de Howard Hawks et Richard Rosson
Cannibal-Cunt a mis 7/10.
Annotation :
Découverte du Scarface première version, celui des années trente réalisé par Howard Hawks (Rio Bravo, L'impossible Monsieur Bébé...) et Richard Rosson (Corvette K-225, Après nous le déluge...). Très différent de la version de De Palma, même si forcément il y a aussi beaucoup de points communs. J'ai beaucoup aimé en tout cas ! Si l'histoire de l'ascension puis de la chute d'un gangster peut paraitre déjà vue avec le regard d'aujourd'hui, elle est en tout cas très bien menée ici et le film parait peu daté malgré ses plus de 90 ans au compteur ! La mise en scène est prenante, avec quelques passages d'action surprenamment efficaces. Et le casting est de haute volée, Paul Muni (Un homme à détruire, Je suis un évadé...) est excellent dans le rôle principal (je découvre cet acteur avec ce film d'ailleurs je crois), et on retrouve également des acteurs comme Boris Karloff (Frankenstein, Les trois visages de la peur, La Maison ensorcelée...), George Raft (Du rififi à Paname, A chaque aube je meurs...) ou encore la jolie Ann Dvorak (Les Hors la loi, L’Énigme du lac noir...) pour notre plaisir. Bon, du souvenir que j'en ai, je préfère quand même la version De Palma (même si je confirmerai ça avec un revisionnage, probablement en cours d'année). Mais la découverte de ce Scarface version 1932 fût très intéressante malgré tout, et un bon rappel que je devrai me pencher d'avantage sur le cinéma de cette époque.
Adventure island (1947)
1 h 06 min. Sortie : 7 septembre 1949 (France). Aventure, Action, Romance
Film de Sam Newfield
Cannibal-Cunt a mis 5/10.
Annotation :
Série B d'aventure à petit budget au programme avec Adventure Island, adaptation d'une nouvelle de Robert Louis Stevenson. Dans des conditions de visionnage assez rudes, le dvd que je possède disposant d'une image usée, d'un son sifflant, le tout en VO sans sous-titres. Je pense avoir su apprécier le film à sa juste valeur malgré les conditions pas idéales. Le metteur en scène Sam Newfield est un habitué de la série B à tout petit budget. Il aura tourné des dizaines et des dizaines de films dans divers genres du cinéma populaire, des années 20 au début des années 60. Parmi les titres les plus connus de sa filmographie, on peut citer des films comme Nabonga, Terreur à Tiny Town ou encore Lost Continent, mais vu l'ampleur de la boulimie de pellicule du bonhomme, ça a l'air d'être le sommet de l'iceberg. Fait assez significatif, la page imdb du film m'informe que Newfield n'avait jamais bénéficié d'un tournage aussi long auparavant (29 jours), et ce alors même qu'Adventure Island ne respire franchement pas le débordement d'argent à l'écran. Aucune critique de ma part quand je dis ça cependant, j'ai trouvé que cette toute petite production usait bien du peu à sa disposition, et arrive à condenser un nombre de péripéties saluable dans sa courte durée d'environ 65 minutes. Le tout avec un certain charme et quelques moments dégageant une ambiance plaisante (je pense notamment à la découverte de l'île faisant le titre du film), et avec un casting surprenamment solide. On retrouve en effet à l'affiche quelques acteurs assez réputés dans les rôles principaux, à savoir Rory Calhoun (Le Colosse de Rhodes, Rivière sans retour, Hell Comes to Frogtown,), Rhonda Fleming (La Griffe du passé, Règlement de comptes à O.K Corral...), Paul Kelly (La Rue de la mort, Feux croisés...) ou encore Alan Napier (le film Batman des années 60, Pas de printemps pour Marnie...). Voilà donc un petit divertissement sans prétentions que même une copie quasiment misérable n'aura pas su gâcher.
Enter Three Dragons (1978)
Guai quan guai zhao
1 h 27 min. Sortie : 1978 (Hong Kong). Action, Drame
Film de Joseph Velasco
Cannibal-Cunt a mis 5/10.
Annotation :
Après la découverte du sacrément nawak et bordélique Clones of Bruce Lee, c'est parti pour un autre Brucesploitation signé Joseph Velasco : Enter Three Dragons. Au départ le scénario nous perd, puisqu'avec un fond autour de vol de diamants, on a le droit à un personnage nommé Dragon Lee, un autre nommé Dragon Young, un qui est confondu par d'autres personnages dans le film avec Dragon Lee. A force de répétition néanmoins on finit par à peu près saisir qui est qui, et une fois ça fait le scénario du film est en réalité plutôt simple (ne pas entendre par la qu'il est intelligent pour autant). Et puis il faut dire aussi : difficile de savoir à quel point la version anglaise est fautive dans le côté confus de l'intrigue, la version originale étant vraisemblablement perdue (du moins en HD). A part ça on est sur un film d'arts martiaux assez standard, suffisamment riche en bastons pour qu'on passe un bon moment, et avec une dose d'humour ultra-régressif qui fait malgré tout sourire volontiers. Le casting est plutôt sympa, et on a plaisir de voir à l'écran des acteurs comme Dragon Lee (Clones of Bruce Lee, Le Tigre contre Ninja...), Bolo Yeung (Bloodsport, La Main de fer...) ou encore Il-do Jang (La rage des dragons rouges, Bruce Lee contre Supermen...). A réserver aux amateurs, tout de même.
Sumuru, la cité sans hommes (1969)
Die sieben Männer der Sumuru
1 h 34 min. Sortie : 14 mars 1969 (Espagne). Action, Aventure, Science-fiction
Film de Jesús Franco
Cannibal-Cunt a mis 4/10.
Annotation :
Suite plus ou moins directe de The Million Eyes of Sumuru au menu, titrée en France Sumuru la cité sans hommes, toujours sous l'égide du légendaire producteur Harry Alan Towers, mais cette fois avec notre bon vieux Jess Franco à la réalisation. Le tout pour une production directement tournée au Brésil ! Ça donnait clairement envie et j'en attendais donc plus que du premier film, relativement sympathique dans son genre mais quand même très limité. Déception donc : ça n'est pas terrible du tout ! On perds en humour ce qu'on gagne en nudité, pas d'entourloupe la-dessus on est bien dans un Franco, et le film nous expose complaisamment de nombreuses jolies filles dans des vêtements suggestifs, quand ce n'est pas sans vêtements du tout. Pour un film de 1969 certaines scènes sont un minimum osées. Forcément cet aspect n'est pas déplaisant, surtout avec des actrices comme Maria Rohm (Les inassouvies, Justine ou les infortunes de la vertu...), Elisa Montés (99 femmes, Erik le viking...) ou encore Marta Reves (Les maîtresses du docteur Jekyll, Agent 077 Opération Jamaïque...) au casting. Je n'ai rien de mal à dire non plus des deux rôles masculins principaux du film puisqu'il s'agit de Richard Wyler (Les Tueurs de l'Ouest, Coplan FX 18 casse tout...) et du vétéran du cinéma populaire George Sanders (Le village des damnés, Les Contrebandiers de Moonfleet, Psychomania...). Si le casting est donc solide, malheureusement le film tombe à plat sur de nombreux autres aspects. Le scénario est idiot, sans que cela soit bien contrebalancé par suffisamment d'humour ou de péripéties intéressantes. Les scènes d'action manquent de punch et font même parfois carrément cheapos (le final est un cas d'école en la matière). Et globalement même si ça se laisse suivre le film manque cruellement de scènes marquantes, qui viendraient lui donner un peu de caractère. D'autant plus dommage que, sans rouler sur l'or bien entendu, le projet avait quand même l'air de ne pas être si fauché que ça. Tant pis, à inscrire parmi les films mineurs de Jess Franco.
The Ghost of the Hunchback (1965)
Kaidan semushi otoko
1 h 21 min. Sortie : 1965 (Japon).
Film de Hajime Sato
Cannibal-Cunt a mis 6/10.
Annotation :
Film d'épouvante japonais des années soixante avec House of Terrors, réalisé par Hajime Sato (The Golden Bat, Goke : Body Snatcher From Hell...). C'était pas mal du tout, avec une intrigue à base de maison sous le coup d'une malédiction. Le noir et blanc du film est fort joli, et l'ambiance proposée vaut le détour. Ça m'a un peu fait penser au La Maison du diable de Robert Wise niveau atmosphère, d'ailleurs le film reprends à son compte une des séquences cultes de ce titre la de manière évidente : celle de la porte qui gonfle. On y retrouve aussi des notes de cinéma d'épouvante gothique. Casting solide, avec des acteurs comme Kô Nishimura (Les salauds dorment en paix, Le Garde du corps, Désir meurtrier...), Takeshi Katô (Gokumon-to, Combat sans code d'honneur, Entre le ciel et l'enfer...) ou encore Masumi Harukawa (Les Tueurs noirs de l'empereur fou, Cache-cache pastoral...). Bonne découverte !
La Victime désignée (1971)
La vittima designata
1 h 45 min. Sortie : 21 août 1971 (France). Thriller
Film de Maurizio Lucidi
Cannibal-Cunt a mis 6/10.
Annotation :
Premier giallo de l'année avec La Victime désignée, mis en scène par Maurizio Lucidi. C'est son seul film du genre, mais il aura aussi donné dans de nombreux autres styles du cinéma populaire italien comme le western (Mon nom est Pécos, Trois salopards une poignée d'or...), le film de guerre (Les Héros ne meurent jamais), le péplum (Le défi des géants), le polar (La dernière chance), la comédie polissonne (Perché non facciamo l'amore?)... Il a même fini sa carrière avec quelques titres porno ! C'est néanmoins ce La Victime désignée qui détient le titre de film le plus réputé de sa filmographie, peut-être parce que c'est celui qui fait le plus "auteur". L'intrigue est assez simple à résumer : c'est une variation sur celle de L'inconnu du Nord-Express d'Hitchcock. Avec suffisamment de différences pour avoir de l'intérêt bien sûr. Bien plaisant d'un bout à l'autre, j'ai même hésité à lui attribuer un point en plus, et c'est surtout à cause de sa fin trop prévisible (on la voit venir avant même la première moitié du film écoulée) que je ne mets que 6 au film. Mais c'était quand même très sympa, joliment filmé, bercé par la sublime musique composée par le groupe de prog néo-classique italien New Trolls (en collaboration avec Luis Bacalov). Et avec une distribution très solide, portée par Tomas Milian (La longue nuit de l'exorcisme, Béatrice Censi, Flics en jeans...) et un Pierre Clémenti (Le Guépard, Sweet Movie, Brigade anti gangs...) au charisme magnétique. Un bon giallo donc en résumé, dans la bonne moyenne du genre !
Les 6 épreuves de la Mort (1978)
Si wang mo ta
1 h 27 min. Sortie : 23 avril 1980 (France). Action, Drame
Film de Lam Kwok-Cheung et Joseph Velasco
Cannibal-Cunt a mis 6/10.
Annotation :
Autre Brucesploitation en peu de temps, cette fois pour un revisionnage en HD d'un film que j'avais découvert il y a quelques années en VHS : Les 6 épreuves de la mort ! Encore une fois une réalisation de Joseph Velasco. Des quelques Brucesploitation que j'ai eu l'occasion de voir pour l'instant, c'est celui que je trouve le plus réussi. La première partie est assez standard : intrigue post-it à propos de documents secrets à récupérer, héros du film (incarné par Bruce Le) dont les capacités martiales hors normes font qu'il est convoité par les différents camps en place... Les 6 épreuves de la mort prends vraiment son envol dans sa deuxième partie, au moment ou le héros se rend dans une tour, ou il devra affronter un ennemi coriace à chaque étage. A partir de la le film est peu ou prou une succession de longs combats, et pour un résultat jouissif ! Je trouve qu'il y a une nervosité globale dans les affrontements très plaisante, avec une maîtrise appréciable niveau mise en scène (certains enchainement de plans rendent très très bien), qui mets bien en valeur les capacités assez larges de son acteur principal. Le film abuse juste un peu de certains artifices, notamment les ralentis, mais sinon c'est une réussite. Une paire de passages à la violence graphique plus relevée sont à noter aussi, dont une séquence mémorable avec des serpents. Quelque part c'est dommage que le film n'ait pas été plus généreux sur cet aspect violent, car c'est probablement ce qu'il lui manque pour passer au delà du simple film d'arts martiaux sympathiques. La découverte vaut quand même le coup en l'état. [Revu]
Angel II : La Vengeance (1985)
Avenging Angel
1 h 33 min. Sortie : 11 janvier 1985 (États-Unis). Action, Policier, Thriller
Film de Robert Vincent O'Neill
Cannibal-Cunt a mis 5/10.
Annotation :
J'avais été assez peu convaincu par le premier film Angel : intrigue peu passionnante, galerie de personnages loufoques qui dans l'ensemble m'avaient assez peu touchés... c'est pourtant le film le plus réputé de la trilogie ! Cette suite aura su livrer un spectacle bis bien plus satisfaisant, et ce même si c'est le même réalisateur, Robert Vincent O'Neill, aux manettes. C'est juste plus fun et plus décomplexé, on abandonne la prétention sociale pour nous livrer le pur divertissement bis qu'on avait espéré dès le premier volet. Angel 2 nous livre donc pour notre plaisir une paire de séquences à la violence sanglante bien plaisante (notamment celle qui lance l'intrigue du film), une dose d'humour bête qui m'aura plus parlé que dans le premier volet... et des jolies filles. A ce titre je mentionne surtout la fort jolie actrice principale Betsy Russell (Cheerleader Camp, Tomboy, Le collège s'envoie en l'air...), ainsi que la sublime Karin Mani (Alley Cat). L'apparition de cette dernière est bien plus courte à l'écran, mais le film aura su bien profiter de ses cinq minutes d'apparition en nous la foutant à poil directement. Bien. Sur le reste du casting je mentionnerai surtout la présence de Rory Calhoun, déjà présent dans le premier film, qui possède une carrière tout à fait impressionnante (Le colosse de Rhodes, La Maison rouge, Motel Hell, Night of the Lepus, Crépuscule sanglant... et j'en passe). Toutes proportions gardées un divertissement bis d'action tout à fait respectable en somme, un bon cran au-dessus du premier pour moi malgré les avis vus ça et là. J'espère que le troisième sera du même tonneau !
Quand les aigles attaquent (1968)
Where Eagles Dare
2 h 38 min. Sortie : 12 mars 1969 (France). Aventure, Guerre, Action
Film de Brian G. Hutton
Cannibal-Cunt a mis 7/10.
Le Relais de l'or maudit (1952)
Hangman's Knot
1 h 21 min. Sortie : 20 novembre 1953 (France). Western
Film de Roy Huggins
Cannibal-Cunt a mis 7/10.
Le train sifflera trois fois (1952)
High Noon
1 h 21 min. Sortie : 26 septembre 1952 (France). Western, Drame
Film de Fred Zinnemann
Cannibal-Cunt a mis 7/10.
Annotation :
Le train sifflera trois fois, ou High Noon de son titre original, un grand classique du western américain ! Le film est signé Fred Zinnemann, réalisateur connu notamment pour des films comme Tant qu'il y aura des hommes, The Day of the Jackal, Les Horizons sans frontières... C'est tout de même ce film-là qui est resté comme son plus célèbre, je ne l'avais jamais vu et m'y suis lancé à l'aveugle quand à son intrigue. Film très intéressant, au scénario simple mais efficace, et qui sort en même temps de ce qu'on a l'habitude de voir en général dans le western. L'essentiel du métrage est ici simple : on attends le train de midi aux côtés du personnage principal (un shériff s'apprêtant à prendre sa retraite), train de midi qui va apporter en ville quelqu'un voulant sa mort, et dont les hommes attendent déjà à la gare locale. On suit le personnage principal dans ses tentatives pour trouver de l'aide, et qui ne trouve que la lâcheté des locaux qu'il a pourtant tant aidés par la passé. Ainsi avant la toute fin il n'y aura aucune action, aucune fusillade au cours du film, et pourtant le résultat n'a rien d'ennuyeux, au contraire ! Gary Cooper est excellent dans le rôle principal, au courage résigné et en même temps à l'angoisse et à la tension interne palpable au fur et à mesure que l'heure avance. La fusillade de fin est d'ailleurs presque anti spectaculaire après toute l'attente au long du film, mais j'imagine que c'est justement l'effet escompté. Distribution impeccable, au-delà de Gary Cooper on retrouve à l'écran des acteurs comme Lee Van Cleef (Le grand duel, Le dernier jour de la colère, Colorado...), Lon Chaney Jr. (La Malédiction d'Arkham, Le Loup-Garou, La Maison de Frankenstein...), Lloyd Bridges (Y a-t-il un pilote dans l'avion?, Les Conquérants d'un nouveau monde...), ou encore les très jolies Katy Jurado (La Vengeance aux deux visages, Barabbas, Pat Garrett et Billy le Kid...) et Grace Kelly (Fenêtre sur cour, Le crime était presque parfait, La Main au collet...). Bonne découverte en somme, un classique du genre très efficace et à l'identité propre.
Timecop (1994)
1 h 39 min. Sortie : 30 novembre 1994 (France). Action, Policier, Science-fiction
Film de Peter Hyams
Cannibal-Cunt a mis 5/10.
Annotation :
Actionner des années 90 avec Jean-Claude Van Damme en tête d'affiche ! C'est Peter Hyams à la réalisation, qui sera responsable un an plus tard d'un autre film avec JCVD que j'avais vu précédemment : le sympathique et Die Hardien Mort Subite. Du même metteur en scène je retiens aussi surtout Capricorn One, excellent thriller complotiste des années 70. Pour Timecop on est sur de l'actionner de science-fiction, Van Damme incarne un agent fonctionnaire d'une agence secrète américaine visant à contrôler les voyages dans le temps, et éviter les répercutions nuisibles sur le cours normal des évènements. Bien évidemment la situation va déraper, et le personnage va devoir démanteler un complot visant à financer l'élection d'un sénateur véreux avec de l'argent pris dans le passé. Plutôt pas mal, Timecop est fort divertissant et le visionnage est passé comme une lettre à la poste. Certains aspects du scénar sont peut-être un peu bancaux, mais c'est peu ou prou le lot de tous les films traitant de voyage dans le temps. A côté de ça niveau vrai reproches il y a quelques effets numériques vraiment hideux, qui ont le bon goût de ne pas être trop fréquents et ne gâtent donc pas trop la sauce. Les scènes d'action ont aussi la fâcheuse tendance à un léger surdécoupage. Van Damme va donner un coup de pied, on sait très bien qu'il peut le mettre de manière impressionnante sans avoir recours à des artifices à la con, mais on va quand même te mettre trois plans inutiles. J'imagine que dans l'esprit du monteur c'était pour dynamiser les séquences ? Ça ne fait que les amoindrir, heureusement elles sont sympas quand même en l'état. Niveau casting je relèverai surtout la présence de Ron Silver (Silent Rage, L'Emprise...) qui incarne un bon méchant, et la mignonnerie de Mia Sara (Legend, Daughter of Darkness...) en love interest de Van Damme. Rien d'exceptionnel, mais un divertissement pas déshonorant du tout !
Vincent doit mourir (2023)
1 h 48 min. Sortie : 15 novembre 2023. Fantastique, Comédie dramatique
Film de Stéphan Castang
Cannibal-Cunt a mis 5/10.
Annotation :
Film français récent pour changer, avec Vincent doit mourir, premier long de son réalisateur Stéphan Castang, que j'étais curieux de voir rien que par son principe de base : un homme ordinaire subit des agressions violentes inexpliquées, après un simple contact visuel avec les personnes. Rien d'extraordinaire mais c'était honnête. Le début fonctionne assez bien sur le ton de l'humour absurde, et l'exposition du phénomène étrange au centre de l'histoire est faite avec efficacité. J'ai bien aimé aussi la capacité du film à aller vers un ton plus sérieux et sombre à certains moments, à ce titre j'ai été positivement surpris par la violence crue de la scène d'empoignement dans la boue. La romance qui s'installe vers la moitié du film n'est pas trop mal aussi, elle sonne plutôt juste. La direction que finit par prendre l'intrigue m'a déçu par contre. J'aimais beaucoup l'idée de cet homme isolé, ne pouvant plus avoir de contacts avec la plupart des gens sans se faire agresser, victime d'un phénomène mystérieux unique. Introduire d'autres personnages subissant la même chose, puis finir le film dans une sorte d'épidémie de violence généralisée, m'a semblé être la voie de la facilité. Ce qui commence comme une intrigue assez novatrice finit en simple film d'infectés, c'est dommage ! Et bon, quitte à prendre cette route la, autant en profiter pour livrer un final bien marquant niveau violence. Hors ici c'est tout l'inverse, la principale scène de pagaille générale sur l'autoroute est d'une mollesse et d'un manque de punch dommageable, un vrai loupé. Film correct mais sans plus Vincent doit mourir, probablement trop long pour ce qu'il raconte, et on sent qu'avec son concept de base ça aurait pu être bien meilleur. Mais aussi bien pire vu le cinéma français d'aujourd'hui... Le verre à moitié vide ou à moitié plein, en somme.
Bonnes à tuer (1954)
1 h 30 min. Sortie : 17 décembre 1954. Drame, Romance, Thriller
Film de Henri Decoin
Cannibal-Cunt a mis 6/10.
Annotation :
Déjà le quatrième film signé Henri Decoin que je vois en quelques mois de temps. Un sans faute jusqu'à présent, pas démenti par ce Bonnes à tuer également d'un très bon niveau ! Le film nous fait comprendre dans son introduction qu'il va se finir par la chute d'un des protagonistes du haut d'un immeuble, sans qu'on nous en dévoile l'identité. Puis on nous présente Larry Roques, jeune homme ambitieux et avide d'argent, qui prépare son piège (une rambarde dessellée sur la terrasse de son nouvel appartement) puis invite quatre jeunes femmes à la pendaison de crémaillère. A qui est destiné le faux accident mortel, mystère. Vraiment sympa, il y a quelque chose de presque Hitchcockien dans ce film (je pense à un titre comme Le crime était presque parfait). Decoin arrive très bien à distiller de la tension, peut-être un peu amoindrie par les passages de flashbacks, mais je comprends bien qu'il aurait été difficile de se passer de ces derniers niveau narration. La distribution joue un rôle central pour captiver le spectateur, j'ai beaucoup aimé la performance de Michel Auclair (Rue barbare, Trois hommes à abattre, Symphonie pour un massacre...) dans le rôle principal. Il joue très bien son personnage de fourbe, et en même temps possède un vrai charisme. Le reste du casting est également très solide, avec des actrices comme Danielle Darrieux (La vérité sur Bébé Donge, Marie-Octobre, L'affaire Cicéron...), Corinne Calvet (Powder River, Je suis un aventurier, Too Hot to Handle...), ou encore la jolie Lyla Rocco (Des filles pour un vampire, Les Révoltés, Ça va barder...). Comme pour les autres Decoin auxquels j'ai mis 6, ma note sera peut-être rehaussée d'un point à l'occasion d'un revisionnage. J'ai eu du mal à trancher sur le coup.
Le Kid (1921)
The Kid
52 min. Sortie : 10 juillet 2019 (France). Comédie dramatique, Muet
Film de Charlie Chaplin
Cannibal-Cunt a mis 7/10.
Annotation :
Début d'un petit cycle Chaplin que je vais distiller au fil des prochains jours, quasiment que des découvertes. Je sais que j'avais vu Le Kid et Le Dictateur étant plus jeune, mais autant j'ai un peu de souvenirs du second, pour le premier je n'en avais rien gardé et j'ai vécu ce visionnage comme une découverte. Très sympa en tout cas ce Le Kid ! Durée idéale d'une cinquantaine de minutes, rendant impossible la moindre lassitude. Cette comédie muette me confirme aussi quelque chose que je pressentais par instinct : en dehors des films d'épouvante, les films de l'époque du muet qui passeront probablement le mieux pour moi sont des comédies. Ici j'ai trouvé ça tout simplement très drôle, beaucoup de gags font mouche et l'humour n'a absolument pas vieilli. Quelque part, une telle expressivité dans les gags visuels n'est peut-être possible que dans un film muet ! L'aspect dramatique du métrage n'est pas dérangeant non plus, c'est simple mais un minimum touchant, même si avec le regard d'aujourd'hui ça peut paraître très convenu. Bonne (re)découverte, et qui me donne d'autant plus envie de visionner d'autres Charlie Chaplin !
Aventures fantastiques (1958)
Vynález zkázy
1 h 22 min. Sortie : 27 juin 1958. Fantastique, Animation
Film de Karel Zeman
Cannibal-Cunt a mis 6/10.
Annotation :
Je passe assez vite sur celui-là : Aventures fantastiques, du tchèque Karel Zeman, metteur en scène réputé pour ses films aux décors animés mais avec de vrais acteurs. C'est ce métrage la son plus réputé, à l'histoire librement adapté d'un roman de Jules Verne. Ma foi la découverte fût très plaisante, ça a beaucoup de charme et les trouvailles visuelles sont nombreuses. La façon de réaliser le film a permis à Karel Zeman de figurer tout un tas de choses librement sans être limité par des contraintes budgétaires dans son inventivité. Ça convoque certains très vieux films, on pense notamment à George Méliès. C'est peut-être un poil lent, mais il faut dire que j'étais un peu fatigué au moment du visionnage ça n'a pas du aider. A revoir une autre fois ? Même si j'ai aimé ma note est bien plus timorée que les moyennes sur le net.
Meurtre à l'italienne (1959)
Un maledetto imbroglio
1 h 55 min. Sortie : 17 mai 1963 (France). Policier, Drame
Film de Pietro Germi
Cannibal-Cunt a mis 6/10.
La Ruée vers l'or (1925)
The Gold Rush
1 h 35 min. Sortie : 9 octobre 1925 (France). Muet, Aventure, Comédie dramatique
Film de Charlie Chaplin
Cannibal-Cunt a mis 6/10.
Annotation :
Comme prévu un autre Chaplin peu de temps après Le Kid, avec un autre de ses films les plus célèbres : La Ruée vers l'or. Malheureusement le dvd emprunté en médiathèque, sorti par Potemkine il y a quelques années (dans une très jolie restauration par ailleurs), propose uniquement la version de 1942 ! A savoir un remontage raccourci du film de 1925, avec l'ajout d'une voix off pour remplacer les cartons, voix off qui joue aussi certains dialogues. Même si cette version a été chapeautée à l'époque par Chaplin lui-même c'est dommage. Pour un ou deux passages ou j'ai trouvée la voix off utile, il y en a eu dix autres ou elle m'a dérangé. Des moments ou ce qui se passait à l'écran était très clair, n'avait pas besoin de cette voix venant casser l'expressivité naturelle du film. Je suis à peu près sûr que sans ça j'aurai rajouté un point à ma note actuelle (un 6 un peu timide), parce que sinon j'ai quand même trouvé ça très bien. Beaucoup de gags amusants à nouveau, de l'inventivité à revendre, un propos de fond d'une modernité indéniable pour l'époque... Un peu frustré du coup, j'espère avoir l'occasion de voir la version d'origine pour pouvoir confirmer, je l'espère, mon intuition.
Le Corbeau (1943)
1 h 32 min. Sortie : 28 septembre 1943 (France). Drame, Policier
Film de Henri-Georges Clouzot
Cannibal-Cunt a mis 8/10.
Le Silence de la mer (1949)
1 h 27 min. Sortie : 22 avril 1949 (France). Drame, Guerre, Romance
Film de Jean-Pierre Melville
Cannibal-Cunt a mis 5/10.
Annotation :
Curiosité du jour avec ce Le Silence de la mer, réalisé par Jean-Pierre Melville (Le cercle rouge, L'armée des ombres, Le Samuraï...). Je dis curiosité car il s'agit d'un film se passant pendant l'occupation, avec dans le rôle principal... Howard Vernon ! Je ne savais pas qu'il avait joué pour Melville. Le Silence de la mer a un concept assez simple : un oncle et sa nièce sont obligés de loger un lieutenant allemand dans leur maison. Celui-ci va tenter de leur faire la conversation en revenant de ses occupations (sans mauvais jeux de mots) le soir, mais va se heurter à un silence semblant impénétrable. Je ne peux pas dire avoir beaucoup aimé le film, mais il fût intéressant à découvrir. L'essentiel se déroule dans une seule pièce, un petit salon avec une cheminée, ou l'oncle et sa nièce passent leurs soirées (l'un à lire, l'autre à tricoter). Le personnage de Vernon va enchainer les monologues, parler de son amour de la France, de ses espoirs d'une union des peuples entre les français et les allemands, de littérature, de musique... Howard Vernon y montre bien son charisme élevé et une palette de jeu assez large, il joue ici un rôle qui sort de tout ce que le spectateur bisseux que je suis a pu voir. Cependant, si c'est intéressant à suivre pendant un moment, à force de longs monologues se succédant, j'ai fini tout de même par trouver le temps un peu long. Même le talent et le magnétisme de Vernon ne m'a pas suffit pour être totalement captivé par, à vu de nez, une bonne heure de monologues se heurtant au vide. Le personnage va en tout cas finir par perdre ses illusions lors d'un voyage à Paris, ou il va voir le vrai visage cruel de ses camarades allemands. Un final désabusé pourquoi pas, mais la je n'ai pas trouvé ça très bien amené, avec notamment un passage assez gratuit et risible sur Treblinka, ou comment foutre l’ambiguïté et la subtilité rapidos à la poubelle. Content de la découverte, mais surtout pour avoir vu Vernon dans un rôle atypique. Sans lui à l'affiche, je doute que j'aurai trouvé Le Silence de la mer d'un grand intérêt.
En légitime défense (1958)
1 h 38 min. Sortie : 11 juin 1958 (France). Drame, Gangster, Policier
Film de André Berthomieu
Cannibal-Cunt a mis 6/10.
Annotation :
Polar/film noir à la française au menu avec En légitime défense. Une réalisation d'André Berthomieu, metteur en scène à l'assez longue carrière ayant donné principalement dans la comédie. C'est un certain Frédéric Dard qui est crédité aux dialogues du film, mais après m'être renseigné un peu il semblerait qu'il ait signé le scénario entier tout court. C'est aussi visiblement lui qui est derrière la version en roman parue chez Fleuve Noir dans la fameuse collection Spécial Police, en dépit du nom de Berthomieu sur la couverture. En tout cas peu importe : si l'intrigue est assez simple (et pas forcément originale), elle est en tout cas bien menée et se suit avec plaisir. Les dialogues sont bons, incisifs dans l'esprit des productions de l'époque (c'est la tout le plaisir !) et parsemés de jeux de mots. Rien que pour suivre certaines joutes verbales le visionnage valait le coup ! Il y a des passages humoristiques réussis, comme lors de la scène de procès. Et puis, petite production ou pas, le casting a sacrément de la gueule ! Bernard Blier (Buffet froid, Laisse allez... c'est une valse, Les Barbouzes...), Philippe Nicaud (Mon curé chez les nudistes, Pouic-Pouic, Les amoureux sont seuls au monde...), Robert Dalban (Fantômas, Les tontons flingueurs, Le Grand restaurant...), Pierre Mondy (Ni vu... ni connu..., Mais ou est donc passée la 7ème compagnie?, Les mystères de Paris...), et j'en passe. Bref, un bon moment de cinéma populaire !
Sons of Steel (1988)
1 h 44 min. Sortie : 1990 (Australie). Comédie, Comédie musicale, Science-fiction
Film de Gary L. Keady
Cannibal-Cunt a mis 2/10.
Annotation :
Sons of Steel, film australien de la fin des années 90 qui donne dans la comédie musicale futuriste. Seule réalisation au format long métrage de Gary L. Keady, le film mets en scène Rob Hartley dans son propre rôle, en tant que chanteur du groupe Black Alice. Un groupe de Heavy/hard australien existant réellement, et ayant sorti deux albums dans les années 80, dont un regroupant les morceaux qu'on peut entendre dans ce film. Ceci étant posé je vais la faire courte sur l’œuvre elle-même : j'ai détesté ! Je tiens même la mon premier rejet viscéral de l'année. Je ne nierai pas certaines qualités à la chose : il y a des efforts dans les décors, ça tente des choses, quelques (rares) blagues font un minimum mouche, et certains des morceaux à la BO sont amusants (même si on est sur du Heavy/hard de troisième division). Mais alors tout le reste... ça m'a agacé au plus au point. Le jeu d'acteur est crispant, surtout du côté des méchants ou ça joue comme dans un mauvais film pour gamins. L'humour est lourdingue dans le mauvais sens, et navre bien plus qu'il ne fait rire. Et puis l'intrigue part dans tous les sens sans n'en avoir aucun, c'est bourré d'incohérences, rien ne fonctionne niveau enjeux et le film n'arrête pas de se contredire, d'introduire des éléments pour ne pas les utiliser... C'est épuisant ! J'aurai pu mettre un point de plus dans une volonté d'objectivité, parce que les efforts susmentionnés sont quand même la, mais je trouve le résultat concret beaucoup trop frustrant pour m'y résoudre. Plus jamais je ne me l'inflige celui-là !
La Cité de la violence (1970)
Città violenta
1 h 46 min. Sortie : 16 octobre 1970 (France). Policier, Action, Drame
Film de Sergio Sollima
Cannibal-Cunt a mis 6/10.
Annotation :
Un poliziottesco de Sergio Sollima (La poursuite implacable, Colorado, Le dernier face à face...) avec Charles Bronson dans le rôle principal, ça ne pouvait que faire très envie ! Et alors si on regarde le reste de la distribution, on ne peut que s'attendre à un film de fou : Teddy Savallas (Les prédateurs de la nuit, Capricorn One, Terreur dans le Shangai Express...), Michel Constantin (La traque, Il était une fois un flic, Ne nous fâchons pas...), Umberto Orsini (Emmanuelle l'antivierge, L'antéchrist, Les damnés...), Jill Ireland (Un justicier dans la ville 2, Chino, Le Bagarreur...). Pfiou ! Du coup c'est bête, mais avec un tel casting et un réalisateur aussi réputé aux manettes (dont j'avais absolument adoré le poliziottesco que j'ai vu, La poursuite implacable), je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu par le film. Alors pas de grand chose non plus, mais un peu quand même. Pas de problème c'est bien filmé, on prend plaisir à suivre ces acteurs cultes à l'écran... Alors quoi ? Un script un peu trop léger peut-être. Dans l'autre poliziottesco de Sollima que j'ai vu, le scénario était assez élaboré, déroulant sa logique implacable avec une grande efficacité. L'histoire de vengeance de La Cité de la violence parait trop banale et faiblarde à côté, d'autant plus qu'elle est inutilement narrée de façon un peu confuse par moments. Reste quelques belles séquences, la poursuite en voiture du début est excellente par exemple, et une fin très solide, au ton correspondant bien à l'image que j'ai du cinéma de Sollima. La très jolie bande originale signée Morricone mérite une mention, aussi. A revoir d'ici quelques temps peut-être, j'apprécierai probablement plus en sachant à quoi m'attendre.
Evil Ed (1995)
1 h 33 min. Sortie : 2 mai 1997 (Suède). Épouvante-Horreur, Comédie
Film de Anders Jacobsson
Cannibal-Cunt a mis 6/10.
Annotation :
Evil Ed, comédie d'horreur gore des années 90, réalisée par le suédois Anders Jacobsson. Film que j'avais découvert via le blu-ray Arrow en 2018, et dont je gardais un bon souvenir. Le scénario suit un monteur pour le cinéma, habitué à monter des films d'auteur, il va se retrouver muté dans la section "Splatter and Gore" et chargé de la censure d'une série de slasher pour leur sortie sur le territoire Européen. A voir autant de sexe et de violence en aussi peu de temps, il va petit à petit perdre la raison. Evil Ed est un petit film sympathique ! Il a une certaine générosité dans le gore, sans atteindre le niveau de certains films jouant sur le même créneau (je pense à des titres comme Re-Animator, Bad Taste, Braindead...), avec également quelques créatures au look bien amusant. L'humour du film ne fait pas rire aux éclats mais on sourit volontiers à pas mal de moments. Je reprocherai juste un peu au film son rythme parfois inégal, on sent que le métrage aurait gagné en dynamisme et en nervosité à durer un peu moins longtemps, à raccourcir certains passages... Il manque peut-être aussi un degré de folie encore un peu plus poussé pour faire du film plus qu'un petit divertissement gorasse sympathique. En l'état on passe quand même un bon moment, Evil Ed est d'une idiotie communicative et passe donc bien la revoyure. [Revu]