French rock is like french wine

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Pas énormément de paroles en français, et à l'écoute de la VF de « Secrets » on peut penser que c'est dommage. Pour le reste, c'est la grande classe punk à la française, entre punk et power pop, avec quantité d'hymnes (« Too Much Class for the Nighbourhood » en tête) et de reprises fabuleuses (de standards rockabilly, comme il se doit).

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Toujours très bien

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Gonzaï Records (mais oui) ont ressorti il y a peu leur album culte au polo lacoste. Ça veut le coup, franchement : une espèce de rock'n'roll déglingué entre le Velvet Underground et les Modern Lovers ; le français, parlé, nonchalant, fait des merveilles.

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Mystérieuse femme un peu oubliée, avec une voix incroyable et ce morceau (« melocoton ») qui, peut-être, fut un tube. Troublant.

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Le premier disque de Cheveu : et leur meilleur à mon sens, même si par la suite ils ne déméritent pas. Il faut certes savoir apprécier l'âpreté de l'approche minimaliste — synthés crades et riffs sur trois notes — et d'un son pas très hi-fi. À noter : « Clara Venus », un des rares exemples d'un mélange réussi entre rock et poésie (un des poèmes cochons de Rimbaud, en l'occurrence).

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Le meilleur, le plus beau, le plus gentil.

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Nino Ferrer, le grand oublié d'une pop française bien écrite, et dont l'on ne retient, injustement, que quelques chansons rigolotes.

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Sommet du rock français. Du punk nerveux joué à la rickenbacker, et Gilles Tandy a LA voix rock'n'roll, arrogante et agressive, qui laisse tout le monde avec la forte envie de se bagarrer. Les paroles ne gâchent rien.

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Deux albums formidables de Polnareff avec des mélodies gégés et une production fabuleuse (l'excellent Charles Blackwell, puis Anthony King... Mais Polnareff lui-même est loin d'être une tâche) – après... après, c'est le reste de sa carrière : « moins bien ».

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Premier EP de La Femme, est toujours ce que je préfère d'eux. La nouvelle s'est vite diffusée et tout le monde était d'accord. Depuis, leur succès a explosé mais et avec celui-ci ce beau consensus. Les paroles sont bêtes, on dit. Ils sont bêtes, même. Le chanteur, là, clairement, il est bête. Je crois que c'est vrai ; mais aussi qu'ils n'ont pas encore perdu tout intérêt. À vous de voir.

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Encore une daube, qu'il faut cependant aimer si on compte vivre en accord avec certaines principes : les reprises des Anglais dans un anglais incompréhensible aux Anglais représentent la résistance la plus brillante que l'esprit français puisse opposer à l'envahisseur breton. Et on trouve au moins une bonne chanson en français, c'est pas mal (« Toutes les nuits »).

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Compile Born Bad d'excellente facture, même si très portée sur un psyché surréaliste surrinstrumenté qui me passe parfois un peu au-dessus du cerveau.

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A ne pas louper : la chanson-titre, et puis « Je t'ai voulu et je t'ai bien eu », chanson très cruelle chantée sur la musique d'une enfant qui part à la pêche aux crabes, mais le phrasé traînant trahi déjà l'histoire... « alors ça n'a pas traîné/aussitôt tu m'as payééé/une maison dans les prééé/où je pouvais me reposeerrr/de trop t'avoir trompééé ».

Born Bad a sorti un très bon LP qui regroupe ses meilleurs chansons : « French Swinging Mademoiselle »

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Très bel album avec une production minimaliste très réussie : une basse ronde et mélodieuse, des accords simples à la guitare sèche, un peu de batterie et la voix de Françoise Hardy, bien mise en avant au mixage. Comme beaucoup des « yéyé girls », elle est beaucoup plus côtée chez les anglo-saxons, qui la considère comme le summum de la classe à la Française (voyez Wes Anderson).

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En voilà qui ont décidés de rattraper le retard sur les anglo-saxons en augmentant d'un cran l’agressivité. « Crève salope », par exemple, fait aisément passer Orselan pour un gentil garçon coiffeur — Orselan ou un scandale plus récent, je sais pas, je me tiens peu au courant.

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Un de ces groupes de punk contestataire qui, bon... Je mets ce disque dont j'aime bien quelques chansons (« Marie-France »), modérément. Les instrumentaux sont quand même très datés.

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On ne va pas se mentir, l'œuvre discographique des « bébés rockeurs » est assez médiocre. Dommage, y'avait quelque chose dans l'approche qui penchait du bon côté (bon, y'avait aussi le reste, qui penchait du mauvais). Reste tout de même quelques bonnes chansons dont la meilleure est sans doute « Mauvais garçon », très bien foutue.

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Rock'n'roll serré option new wave/punk fr. 80's : l'école Born Bad Records. Mais manque un peu d'inspiration. (Puis, je suis une victime de l'effet « surconcert » : j'ai dû les voir 10 fois, dont 8 en première partie, ça lasse, même les vannes qui les premières fois me semblaient bonnes.)

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Rock français ! Noir Désir ! Le grand refrain. Malheureusement je n'aime pas vraiment Noir Désir, malgré leurs indéniables qualités... Cet album reste celui que je préfère mais la production 80's toute clinquante fait mal au cul (le son de la batterie...).

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Ah l'enfoiré ! De l'américanne folque muzique ! Il se fout bien de nous !

... mais disons que, surtout dans le vol. 2, les Acadiens, descendants des français en Amérique du nord, sont pas mal présents. Et si on a quelque espoir d'entendre de la vraie « musique populaire française », je ne connais pas de meilleure compilation, finalement. Par exemple « Le Vieux Soulard et Sa Femme », chant féminin... difficile à décrire tant il ne correspond plus à ce qu'on connait aujourd'hui... entrecoupé des interventions du mari : « j'suis parti me saoulé ! » « [?...?] dans le coin de la cheminé ! Passe-moi une patate chaude ! ». Merveilleux.

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Synth Pop de l'après-modernité. On pardonne tout ce qu'il y a à pardonner pour l'attitude et la classe légèrement ironique des deux camarades, apports résumables dans le clip de « Je t'aime tant » : http://www.youtube.com/watch?v=VlDfv7R9Sso

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Les musiciens de Gong sont à l'œuvre derrière ce très bel album aux accents surréalistes. La sophistication instrumentale fait que certains classeraient ça « rock progressif » : mais quelle légèreté, quelle grâce par rapport à, mettons, Camel (pour prendre des Anglais, bien sûr).

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Paroles ironiques, pastiches de Bowie et ambiance décadente par un des grands héros « dandy » de l'underground parisien, disparu mystérieusement à Châtelet-Les Halles un 14 avril 1990 (ça fait partie des anecdotes à savoir pour vos mondanités les plus déglinguos) (ex: « Putain chaud le retour bourré, ça va se finir à la Alain Kan. »)

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Putain c'est nul (une espèce de sous-Téléphone, c'est dire) mais je le mets pour « stupide petit garçon » qui est cependant plus fun et surtout BEAUCOUP MOINS diffusé que « la bombe humaine » (Radio Nostalgie, si tu m'entends...).

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Très bon single des Guillotines. La face B est encore meilleure avec son riff à la fuzz malingre, dirais-je.

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Fabuleux en concert, les Marinellis sont probablement parmi ce qui se fait de mieux en garage en français actuellement. Ils sont même sortis sur Burger Records (ça vous pose un homme). Montréal punk rock city.