Frénésie littéraire - 2018

Annotation :

(Décembre)

Finir un très bon année de lectures sur Bergman <3.

Annotation :

(Décembre)

Après une année dans ma bibliothèque j'ai osé finalement le lire. Quel plaisir de se replonger dans cet univers et de percevoir les différences de scénario entre les livres et la série.

Annotation :

(Décembre)

Face à une vision totalisante de notre monde où son unité ne se fait qu’artificiellement, Rafanell i Orra met en avant la puissance du fragment. Le fragment comme échappatoire d'un monde supposé commun.

« Contre le Tout il y aura toujours un reste, notre inadaptation »

Annotation :

(Décembre)

Introduction générale à l’œuvre de Foucault conseillé par l'un de mes enseignants. Potte-Bonneville propose une approche originale par une présentation chronologique des notions étudiées par Foucault. Il n'est pas questions ici d’éléments biographiques mais uniquement de notion et de leur emboitement dans l’œuvre foucaldienne. L'essai fait très bien son travail d'introduction aux notions tout en proposant à la fin quelques extraits de textes afin de se familiariser avec Foucault. Conseillé comme une introduction j'ai néanmoins eu du mal avec certains passages qui nécessitent des connaissances en amont, ainsi qu'avec l'écriture parfois tordue de l'auteur.

Annotation :

(Novembre)

J'ai tellement eu du mal à lire cet essai proposant une analyse passionnante de la haine de la démocratie que je ne sais pas quoi dire. Je devrai sûrement le relire un jour tellement l'analyse de Rancière est pertinente et très riche.

Annotation :

(Novembre)

Très peu convaincu par sa proposition de définition du contemporain même si celle-ci reste intéressante. Là où Qu'est-ce qu'un dispositif apportait quelques éléments des éléments à creuser, j'ai ici eu la vague impression d'une redite sur les dernières pages n'approfondissant pas la thématique.

"Contemporain est celui qui reçoit en plein visage le faisceau des ténèbres qui provient de son temps".

Annotation :

(Novembre)

Un de mes enseignants me l'avait conseillé pour commencer à découvrir la pensée d'Agamben. Je me suis donc jeté sur ce court essai à la BU en me disant qu'en deux jours je devais l'avoir fini. Eh bien non, c'est clairement l'essai le moins facile d'accès qui m'a été donné de lire cette année (et pourtant il y largement pire).

A partir des questions: Que serait une communauté sans présupposés, sans conditions d’appartenance et sans identité ? Peut-on penser une communauté fait d'hommes qui ne revendiquent pas une identité ? Agamben tente de penser l'homme quelconque comme membre de cette communauté. Pour cela, il prend appui sur le quodlibet médiéval et part très (très) vite développer des concepts et idées. Difficile de résumer plus.
La seconde partie se trouve être un recueil de fragments sur le rapport essence et existence.

J'avoue n'avoir pas tout saisi et que cet essai mérite une relecture. Tout de même, il s'avère très enrichissant.

Annotation :

(Octobre)

Clairement l'un de mes plus mauvaises expériences de lecture de cette année. Ma note ne vise évidemment pas le fond de cet ouvrage qui est, comme dans chaque dialogue de Platon, un puits sans fond d'interprétations, d'idées, de thèses. Ce cinq se justifie surtout par mon exaspération de la maïeutique socratique tortueuse donnant l’impression de ne pas avancer. Car on n'a clairement pas l'impression d'avancer en lisant ces 400 et quelques pages (dont je ne sais combien de chapitres de digressions sans fin), voire même de lire des choses d'on vulgairement on s'en fout (j'avais dit pas le fond...).

De plus, je me suis forcé à lire ce livre dans le cadre d'un cours de philosophie politique. Il est difficile d’apprécier une lecture en philo quand on est obligé de la faire.

Pour finir, et ceci est un problème personnel. Je n'en peux plus d'entendre Platon à toutes les sauces depuis trois ans. Platon en cours de philo général, Platon en cours de philo antique et pour cette dernière année Platon en philo politique et morale (soit les deux matières que j’apprécie le plus - "Ô rage ! ô désespoir !").

En espérant que ce soit la dernière fois de ma vie qu'on me demande de lire du Platon.

Annotation :

(Octobre)

Un de mes enseignants nous a proposé ceci comme lecture annexe à la Question de la technique d'Heidegger afin d'avoir une autre approche du dispositif heideggerien: le fameux Gestell. Je vous cache pas ma joie quand il a commencé à parler de Foucault, de Deleuze puis d'Agamben.
J'ai donc découvert Agamben sur ce petit essai se focalisant notamment sur Foucault (c'est assez bizarre, je l'avoue).

Ce court texte m'a donné l'impression d'un véritable crescendo intellectuel. Ses thèses sur le dispositif comme desubjectivation (dans la phase actuelle du capitalisme) et de la profanation du dispositif restent intéressantes même si elles mériteraient quelques approfondissements. En bref, un bon contrepoint au Gestell.

"Aux yeux de l'autorité (et peut-être a-t-elle raison), rien ne ressemble autant à un terroriste qu'un homme ordinaire."

Annotation :

(Octobre)

Représentation comique des pulsions de jugement chez un vieil athénien. La pièce est marrante mais manque vraiment de rythme. Certains passages m'ont parus très longs.

Annotation :

(Octobre)

Présenté comme l'un des dramaturges ayant aidé à la condamnation à mort de Socrate ou du moins ayant jeté discrédit sur notre cher poisson-torpille et étant actuellement en train de faire une surdose mortelle de Platon avec La République, je me suis dit qu'Aristophane me permettrait d'assouvir en partie ma vengeance. Il faut dire qu'étudier Platon tous les ans et à chaque semestre finit par être très très très gavant.

Bon, cette pièce ne vole clairement pas haut mais s'avère proposer des moments assez cocasses. Le personnage de Socrate m'a plus ou moins calmé mes envies de meurtre. Outre l'aspect comique, le plus intéressant reste la représentation doxique de la dialectique socratique représentée comme simple sophistique. Ou plus grossièrement philosophie = sophistique. En effet, rien que l'histoire même présentant la philosophie (sophistique) comme moyen de ne pas payer de dettes en dit long.

J'ai lu uniquement la version Pléiade qui propose des tournures de phrases très contemporaines.

Annotation :

(Octobre)

Finkelstein nous propose une thèse très intéressante: l'Holocauste serait une représentation idéologique de l'holocauste nazi. De là, il faut distinction entre l'Holocauste (représentation idéologique) et l'holocauste (événement historique). Son essai, très critique envers les principales associations juives américaines détournant les aides aux victimes, faisant pression à divers pays tels que la Suisse ou bien l'Allemagne, s'avère très solide. Cette lecture propose un point de vue très convaincant sur la représentation actuelle de l'Holocauste s'étant substitué à l’événement historique. Je ne développe ici pas tout, mais sa lecture vaut vraiment le coup. Puis quel plaisir de retrouver des méthodes de travail similaires à celles de Chomsky.

Annotation :

(Octobre)

Lu dans le cadre d'un cours de philosophie médiévale. Traduction des Confessions par Frédéric Boyer.

L'aspect biographique des Aveux/Confessions est particulièrement intéressant. Nous nous retrouvons en face d'un livre très intime, Saint Augstin à cœur ouvert. Le courage nécessaire a la rédaction de cette œuvre, le désespoir que l'on peut ressentir et bien plus encore font de cette lecture quelque chose d'assez unique.

Néanmoins, après le livre X où l'on commence à toucher à quelques points de nature philosophique, Saint Augustin part très vite sur des thèmes plus théologiques qui m'apparaissent assez futiles et redondants. Entre sa réflexion sur le temps, sur les interprétations de la Genèse et autre Saint Augstin m'a très vite fatigué.

"Mon voyage est un soupir vers toi."

Annotation :

(Octobre)

Ayant passé le plus clair de ma jeunesse à arpenter les rues de Los Santos afin de défourailler sur les Ballas et Vagos, je suis clairement passé à côté des lectures classiques de jeunesse (ainsi que des Walt Disney, non jamais vu le Roi Lion non). Je tente donc de rattraper ceci quelques années plus tard. J'ai été très surpris de cette lecture malgré son caractère enfantin. Je fus enchanté par l’imaginaire, l'onirisme et la naïveté de ce livre et du Petit Prince. Puis il faut l'avouer qu'après avoir deviné que ce n'était pas un chapeau mais un serpent mangeant un éléphant j'étais très enchanté par cette lecture.

"Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux."

Annotation :

(Septembre)

(Il faut vraiment que je relise ce receuil: mes premières impressions étaient très mitigées).

Annotation :

(Septembre)

Lu dans le cadre d'un cours de philosophie médiévale consacré à la question du bonheur. Essai très court mais intéressant qui permet de confronter la pensée thomasienne avec celle de Boèce de Dacie. L'ouvrage est très facile d'accès et met bien en valeur les différentes réponses proposées. Puis, c'est décidé je répondrai chaque fois par "Respondeo dicendum" car c'est vraiment trop classe.

Annotation :

(Septembre)

Petite envie lecture grâce à un cours d'initiation au grec. Lecture très sympathique et éclairante sur la mythologie grecque. Néanmoins, Hésiode aura réussi plusieurs fois à me perdre.

Annotation :

(Septembre)

Suite d'aphorismes assez intéressants et quelques fois très drôles. Ce n'est clairement pas une lecture incontournable et cela devient vite redondant, néanmoins ce petit ouvrage vaut quand même le détour.

"Les vieux, faute d'occupations, ont l'air de vouloir résoudre on ne sait quoi de très compliqué et d'y vouer toutes les capacités dont ils disposent encore. Telle est peut-être la raison pour laquelle ils ne se tuent pas en masse, comme ils devraient le faire s'ils étaient un tantinet moins absorbés".

Annotation :

(Septembre)

Petite mine d'or sur la question de la valeur d'un film. La thèse de l'utilité d'un film se retrouve être très bien défendue par Dufour. L'essai est plutôt court mais assez dense. L'auteur s'avère très pédagogue même si certains passages manquent de clarté.

Annotation :

(Septembre)

Recueil de poèmes trop disparates pour que que je sois véritablement enchanté par cette lecture. Quelques vers et strophes par-ci par-là m'ont touché mais sans plus d'impact. Si j'ai vraiment eu plaisir à relire "Clotilde" plusieurs fois ou bloquer sur les strophes finales de "Cortège", Les Rhénanes par exemple m'ont assez ennuyé. En bref, je retire de cette lecture un avis très partagé.

"L’anémone et l’ancolie
Ont poussé dans le jardin
Où dort la mélancolie
Entre l’amour et le dédain"

Annotation :

(Septembre)

Longue, très longue lecture. Si le fond est immensément riche, Foucault s'intéressant aussi bien à l'histoire de France qu'à la sociologie et à la philosophie, la forme est vraiment insipide. J'ai failli plusieurs fois arrêter cette lecture tant l'écriture de Foucault est retorse, redondante ou plus familièrement chiante. Pourtant, certains passages sont vraiment entrainants, notamment ceux historiques. En fait, c'est quand Foucault commence à penser ou présenter sa pensée que tout devient sombre, quand le minimum de compréhension tend à disparaître. Néanmoins, cet essai est tellement riche que je ne ne peux que la recommander.

Annotation :

(Septembre)

J'ai honnêtement passé un bon moment en lisant ce livre très moyen. Chaque action étant poussée à l'extrême provoque aussi bien des fous rires que du dégout.

Annotation :

(Septembre)

Après une première lecture qui m'avait laissé perplexe, j'ai décidé de revenir sur Artaud. Surprise, j'ai apprécié cette seconde lecture. Ces courts textes tels que le Pèse-nerf permettent de mieux cerner notre artiste, son esprit et sa démarche. C'est avec ce recul ci que j'ai redécouvert ces quelques fragments pour mon plus grand plaisir.

"Quand je me pense, ma pensée se chercher dans un l'éther d'un nouvel espace. Je suis dans la lune comme d'autres sont à leur balcon. Je participe à la gravitation planétaire dans les failles de mon esprit."

Annotation :

(Septembre)

Connaissant très peu Van Gogh et face à un titre de ce genre ma curiosité fut attisée. Bon après lecture, je retiens surtout une défense quelque peu boitante de Van Gogh alors érigé en suicidé de la société. Néanmoins, c'est une belle et intéressante lecture même si j'accroche peu à Artaud.

"Et il avait raison Van Gogh, on peut vivre d'infini, ne se satisfaire que d'infini, il y a assez d'infini sur la terre et dans les sphères pour rassasier mille grands génies"

Annotation :

(Septembre)

Annotation :

(Septembre)

Clairement le meilleur recueil d'Artaud. Personnellement, ces quelques poèmes m'ont permis de mieux cerner Artaud ainsi que sa poésie et ses maux.

"Toute l'écriture est de la cochonnerie".

Annotation :

(Septembre)

Encensé sur SensCritique, je ne pouvais que me diriger vers Artaud afin d'épancher ma soif de découvertes littéraires. Malheureusement, la magie n'a pas opérée. Difficile de se lancer dans la lecture d'un de ces artistes et esprits tourmentés sans connaître l'artiste lui même et son univers. Esprit et œuvre se retrouvant forcément liés si ce n'est plus chez les artistes surréalistes, mon incompréhension face à l’œuvre fut grande d'où mon petit 5.

"Là où d'autres proposent des œuvres je ne prétends pas autre chose que de montre mon esprit."

Annotation :

(Septembre)

Ma curiosité mal placée (et attisée par une certaine personne qui se reconnaîtra) m'a poussé à lire ceci. Bon, eh bien, première expérience de lecture érotique à caractère humoristique. Pour le coup, c'était assez marrant mais très vite lourd.

Annotation :

(Août)

Lecture aussi palpitante qu'effroyable.

Annotation :

(Août)

Déçu face à ce roman dont j'attendais grandement car très estimé sur SensCritique. Le scénario n'a pas réussi à me happer et je fus extérieur à toute l'histoire jusqu'à sa fin. L’absurdité et le fantastique même de l'environnement doivent être pour une part de ma déception même si certains passages s'avéraient très drôles et parvenaient à m'enchanter. Je suppose que le nombre effroyable de chapitre ne m'a pas non plus aidé dans la lecture, l'histoire se trouvant trop fragmentée. En espérant que J'irai cracher sur vos tombes sera meilleur.