Giorgio Moroder: discographie commentée

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Les débuts hésitants d'une futur star...
Neuf reprises sur onze morceaux, c'est beaucoup, et qui plus est un choix très étrange étant donné le nombre de morceaux originaux que Giorgio Moroder comptait déjà à son actif.

Jamais réédité à l'heure actuelle.

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Un album plus important qu'il n'en a l'air: il s'agit de la première rencontre entre Giorgio Moroder et Peter Bellotte. Rien à jeter, de la pop seventies bien troussée. Même les ballades sont réussies, ce qui n'est jamais gagné d'avance, surtout dans ce style.

Je conseille tout particulièrement la réédition CD de 2013 par Repertoire, enrichie de quatre (!) faces B et six versions alternatives.

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Premier échec. La variété ne sied vraiment pas à Giorgio. Une moitié ignoble, l'autre moitié anecdotique: à éviter. Ce disque n'a jamais été réédité, et on comprend vite pourquoi.

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Ces deux compilations, conçues par le label Repertoire, retracent les dix premières années de carrière de Giorgio Moroder. Le premier volume recueille de nombreux singles hors albums et s'impose en pièce de choix.

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Le second volume est une terrible déception, un bricolage mal foutu, totalement incohérent, bourré de quasi-doublons (les mix mono et stéréo, c'te blague) et de quelques oublis criants (où sont les singles Fontana de 1965 et Baby Courrèges de 1966?).

L'autre grande limite de cette double compilation est de se focaliser uniquement sur els 45-tours quitte à faire l'impasse sur les albums studio, laissant de nombreuses chansons dans l'ombre.

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Album historique puisque c'est ici que Giorgio Moroder approfondit son usage des synthétiseurs. Cet album n'en est pas moins très superficiel et bancal, et Giorgio Moroder lui-même l'a renié. C'est aussi le seul album de Giorgio où il est absolument seul, d'où le titre.

Jamais réédité autrement qu'en bootleg.

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Giorgio Moroder met enfin sur orbite The Munich Machine, sa formation Disco.

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La suite logique de Knights In White Satin, où Giorgio Moroder rode l'usage des choeurs. La seconde face est construite autour de chansons de Donna Summer, qui ne participe pourtant pas à l'album.

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Spin-off du saxophoniste de Munich Machine. Une catastrophe. "Beautiful Ros'" est à tenter, éventuellement, le reste est à fuir.

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Le grand-oeuvre de Giorgio Moroder.

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Trax est le projet parallèle de Keith Forsey et Pete Bellotte, avec toujours Giorgio Moroder à la production.
Le résultat est proche de Knights In White Satin ou du premier Munich Machine mais la suite "Watch Out For The Boogie Man!" piétine et "Dance" est foncièrement raté. Il manque l’étincelle.

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Curieuse régression pour Giorgio Moroder qui s'adonne à une chanson-titre fort mièvre et kitsch. La second face rattrape l'affaire mais cet album a un arrière-goût de bricolage et d'inachevé.

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La première BO de Giorgio. "Chase" est excellent, un noméro Disco de choix, le triptyque expérimental de la face B est bien gouleyant, mais le reste ne m'émeut guère, même la chanson-titre. Cet album m'a toujours paru très dépareillé.

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Encore un mélange un peu bâtard d'électronique et d'orchestre, mais qui s'avère bien plus réussi que Love's In You, Love's In Me. Un incontournable: "In Love With Love".

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Très curieux disque, où Giorgio Moroder s'acoquine avec Fritz Sonnleitner pour reprendre à la sauce Disco la musique de la série télévisée Battlestar Galactica. En face B, on trouve une longue suite de son cru, "Evolution", également très atypique puisqu'instrumentale et axée sur les guitares.

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Projet de Pete Bellotte avec Geoff Bastow (RIP), membre du Munich Machine et futur compositeur de Library Music (Music De Wolfe, Music House, etc). La pochette est sans doute l'une des pires du genre Disco, donc de l'histoire de la musique enregistrée.

Alors, pour la faire courte: la suite "Can-Can" est évidemment une revisite Disco du célèbre thème d’Offenbach, et c’est une insondable purge.
La seconde face est correcte mais ne suffit pas à rattraper le coup.

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Deuxième spin-off. Tentative de Günther Moll et Stefan Wissnet, de la Munich Machine. Superficial et peu concluant.

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Giorgio Moroder reconduit la recette de From Here To Eternity. Avec grande réussite.
"Evolution" (1978) figure sur certaines rééditions CD.

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1980 est une autre année charnière pour Giorgio Moroder. Foxes marque le chant du cygne de sa période Disco...

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... et le début de sa carrière... "pop"?

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L'album solo du disciple de Giorgio Moroder. Cependant, ce dernier ne joue ici que le rôle de producteur exécutif.

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Les albums American Gigolo présentent les mêmes traits de construction: une chanson-phare ("Call Me", et "Cat People", deux grandes chansons) et une poignée de thèmes développés de diverses manières.

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Cet album, avec Scarface, lance une nouvelle recette gagnante pour Giorgio Moroder: un assortiment de chansons pop où de nombreux interprètes se succèdent.

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(à investir)

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Tout aussi solide que Flashdance malgré un "Vamos A Bailar" assez douteux.

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Titre français: S.O.S. Taxi
Avec Mr. T en tête d'affiche!