Grands espaces et petites villes...

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Pas un chef d'œuvre, et quelques vrais défauts, mais quel film. Si il y avait plus de propositions comme celle-là, le monde se porterait mieux. Et puis la mise en scène...

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Fait avec seulement $700 000, modestie qu'on peut certes ressentir dans le manque d'action, The Vast of Night est une petite merveille d'atmosphère et de maîtrise de la part d'un réalisateur dont c'est le premier film. Patterson parvient instantanément à donner du charme et des textures à sa petite ville américaine, et captive le spectateur avec trois fois rien.

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Un réalisateur écossait investit l'Histoire américaine pour y poser un regard intelligent, mature et pertinent. La mise en scène est précise et inspirée, l'atmosphère est prenante et mélancolique, et les acteurs sont incroyables. Chris Pine prouve d'ailleurs qu'il est loin d'être juste une belle gueule (quelle présence). Comme d'hab Ben Foster joue les dingues comme personne. Gil Birmingham s'en sort très bien malgré un rôle pas évident. Et bien sûr Jeff Bridges balade sa classe et son charisme légendaire de droite à gauche des plaines texanes avec son regard de vieux briscard apeuré par la retraite.

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Spielberg, 25 ans seulement, s'empare d'une nouvelle de Richard Matheson aussi simple que prenante et prouve au monde du cinéma qu'il en a sous le capot. 13 jours de tournage, 375 000 dollars, et le premier film d'un des plus grands réalisateurs de tous les temps. Simple mais imparable.

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Nichols est un des seuls à insuffler des sensations dignes de Spielberg, mais oublie un peu l'émotion et le lâcher-prise. Mais une sacré ambiance (l'ouverture, avec le bruit du moteur et l'obscurité), une mise en scène prenante et un grand potentiel.

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J.J. Abrams prouve qu'il cherchait à faire plus que simplement copier Spielberg, et raconte une belle histoire (qu'il a écrite seul), inspiré de son enfance, et porte un regard touchant sur ses ados et leurs parents un peu perdus (et sur la créature, qui n'est pas juste un monstre méchant qui veut nous bouffer).

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Sacrément déçu de la part de l'auteur de Sicario et Comancheria. Un petit thriller du samedi soir au mieux.

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Villeneuve n'a pas son pareil pour déployer des ambiances dingues, même concernant les histoires les plus classiques. C'est d'ailleurs une de ses grandes qualités, lui que beaucoup considèrent comme un réalisateur surcoté. Il n'a peut-être pas de style particulier, mais c'est un formidable individu pour créer des univers et marier les talents des gens qui bossent avec lui.

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Il faut mettre de côté la stupidité du scénario et la façon très peu intelligente qu'a le film de rendre hommage à Jurassic Park pour pouvoir passer un moment correct (le film se laisse voir une fois les attentes laissées de côté). Mais c'est très moyen, Trevorrow n'a aucune idée de mise en scène, et comme tout le monde l'a dit incroyablement bête (aucune victime ou presque alors que le parc est blindé, les raptors qui obéissent à Chris Pratt...). Il confirmera malheureusement ça avec Le Monde d'Après, nullissime à tous les points, avec un scénario indigne et une mise en scène même pas du niveau d'un étudiant en cinéma qui n'a jamais touché à une caméra (à part la scène où Claire rampe jusqu'au point d'eau). Un scandale.

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C'est à ça que devrait ressembler la plupart des blockbusters aujourd'hui. Certes, tout est simple voire simpliste (ennemis jamais clairement définis, retournements prévisibles...), mais c'est fait avec une telle application que ça en est réjouissant. Un sacré putain de plaisir.