Guillermo Del Toro

Annotation :

Compliqué d'avoir un avis actuellement, le film a dû coûter du stress et de la sueur à son créateur, et de toute évidence avoir un certain impact dans son pays à son époque, mais comme après ma première vision j'en ressors avec un bâillement du fait de sa monotonie.
Probablement très bien goupillé pour un premier film, ça reste intéressant à suivre mais ça ne stagne absolument pas en tête, la faute peut-être a cette bande originale un peu douteuse en comparaison au sujet.
C'est mieux que juste moyen, mais bon...

Annotation :

J'étais intrigué plus jeune par Mimic car j'en entendais un peu parler mais je m'y suis jamais attardé.
J'effectue dont une tentative 20 ans plus tard pour compléter mes connaissances sur Del Toro, parce-qu'il le faut bien, j'arrive à trouver le film qu'en VF, soit, j'estime sur le moment que je vais pouvoir surpasser l'encombrement.
Bon déjà non, la VF c'est vraiment plus possible de mon côté, Josh Brolin a la voix d'Ethan Hawk dans Gattaca, c'est juste plus possible.
Sinon j'ai pas mal compris la connexion entre Mimic et Cronos du coup, mais le film ne reste quand même pas très convaincant de mon côté, ça vieillit difficilement et ce genre d'écriture est foncièrement devenue has been.
Quelqu'un a vraiment pensé que Jeremy Northam glisse sur les vagues ?
C'est la VF qui doit faire ça...

Annotation :

Le Del Toro spectaculaire me convient bien plus que ses autres oeuvres qui transpirent la maitrise artistique sans jamais me transporter.
L'échine du diable ne semble souffrir d'aucun défaut particulier, mais j'ai eu un mal fou à le terminer.
Une histoire de feeling voila tout.

Annotation :

Honnêtement je l'avais jamais vu, et je sais pas trop quoi en penser à ce jour.
Le premier avait un panache qui ne dépassait pas le concept du film, ici c'est cirrhose numérique de la glotte, quitte à vouloir montrer un saut retourné tout à fait inutile contre une armoire, mais bon ça force le style et ça génère du sourire non forcé, en témoigne ces giflettes sur la face rasée de Perlman, alors avec un copain sous le coude je suppose que c'est certain plaisir.
Faut rien allumer dans la tête car c'est absolument très con tout ça hein.

Annotation :

Vieillissement tout à fait bonjour, j'ai mis 1h à rentrer un peu dans le film, pas que c'est pas bien dans l'idée, mais le jeune flic, la femme torche, un Hellboy pataud qui met une plombe a tirer une balle avec son gros engin un peu bidon, c'est pas vraiment divertissant, pas vraiment emballant, et la grosse approche numérique de l'époque aide pas beaucoup à tout cela.
Pourtant ça passe un peu mieux après, le personnage prend de l'épaisseur, et le dernier quart parait un peu plus costaud dans ses enjeux.
Qu'importe façon, ça n'a jamais eu d'impact sur moi.

Annotation :

J'suis arrivé à un âge ou j'ai finalement compris que c'était inutile d'essayer de définir si un film est foncièrement bon ou pas, déjà parce que je suis personne pour le faire, mais surtout parce que je constate que tous les 10 ans je change d'avis comme je remplace l'intégralité de ma garde-robe.
J'essaye donc maintenant de m'en sortir avec des pirouettes comme "je pense que", "il me semble", "à mon sens", "selon moi", car je me sens trop embarrassé d'assurer une opinion qui dépend assurément de 1000 et 1 critères, ma sensibilité, mon humeur générale, mon humeur de l'instant, le nombre de films que j'ai vu, mon expérience de vie, etc etc...
Parfois en revanche, je constate une simple non-réceptivité à un projet qui traverse mes âges, et pour cette deuxième vision de Pan j'ai ressenti exactement la même chose que y a 15 ans, que j'avais dû notifier dans ma tête par "un film surcoté" et que je vais énoncer à présent avec "ça ne marche pas vraiment de mon côté".
C'est con car le concept me parle et Sergi Lopez est excellent, mais malgré mes efforts je rentre jamais dedans.
Je pense pas y rejeter un oeil un jour du coup.
PS : J'ai tenté une itw de 30 minutes car hormis ses films je savais pas grand chose sur Del Toro, et j'ai été étonné de constater l'intelligence et la finesse du mec, qui m'a littéralement transporté dans sa vision globale de la religion et de la mort, j'aurai d'ailleurs préféré mettre une note à ça plutôt qu'au film, mais bon.

Annotation :

J'ai encore eu un peu de mal à rentrer dedans mais je pense avoir finalement pris un peu plus de plaisir que le premier film.
Sous cette apparence filmique un peu caoutchouteuse et cette petite cacophonie façon Elfman excité, se cache un vrai concept fun porté par une belle énergie collective.
Le film est assez riche en surprise pour qui aime le folklore fantastique, et semble également bien assumer toute ses facilités.
Bref c'était assez bien et j'ai pas grand chose à dire.
Beaucoup de travail là-dedans il me semble.

Annotation :

A partir du moment ou l'on prend la décision d'aller voir un film de monstres géants qui se battent contre des robots, on est obligé d'occulter tous les clichés absurdes presque indispensables au déroulement de l'histoire.
En terme purement visuelle, qui reste de toutes façons l'unique intérêt du film, on prend quand même une sacrée claque devant des combats aussi impressionnants les un que les autres.
Un énorme divertissement, jubilatoire et efficace qui apporte une grosse dose de fraicheur visuelle en comparaison aux autres blockbuster.

Annotation :

Crimson Peak est un film hyper convenu qui enchaine des situations ou hyper prévisibles, ou tout bonnement inutiles, au point de se demander qu'est ce qui a bien pu motiver tout le monde à vouloir concrétiser ce projet.
C'est le genre de film ou il faut s'accrocher à des détails dont je me fou royalement, comme les costumes, les lumières ou la qualité technique de la photographie, sans parler de tous ces gens qui trouvent comme prétexte le vibrant hommage à un certain genre de film d'une certaine époque, chose qui pour moi ne sert à rien quand le divertissement n'est pas au rendez-vous (Tarantino l'avait bien compris avec son Kill Bill).
Bref, j'ai pas saisi l'intérêt et je me suis ennuyé.

Annotation :

Artistiquement impeccable dans l'ensemble de ses composantes, je n'ai malheureusement pas, malgré tout, réussi à ressentir la petite stimulation qui m'aurait permis de sortir de ma légère mais confortable léthargie.
Un peu surcoté il me semble, Caro et Jeunet m'ont semblé faire plus accrocheur il y a plus de deux décennies maintenant... argument de taille non?

Annotation :

Maitrise artistique qui semble absolument épatante, qui semble aussi évidemment avoir attiré la crème épaisse de la prestation cinématographique, Cooper, Dafoe, Colette c'est tout en justesse, et je pense pas que ce soit envisageable de faire mieux que Blanchett (quelle actrice putain).

Sujet confortable plutôt intriguant, 2h30 sans chercher l'ennui, toutes les astuces sont expliquées comme si le film n'avait rien à cacher, le milieu est fascinant et la réflexion psychologique aussi.

Pourtant de mon côté j'ai encore cette question qui s'agite, une impression particulière que le film ne décolle jamais, comme si j'étais habitué à ce que ce soit forcément le cas.

J'aimerais parfois ne plus m'attendre à devoir me sentir forcément percuté par quelque chose pour en saisir la substance, c'est pénible.

Encore un peu trop pointu pour moi certainement, mais très bon film sans aucun doute et excellent final.

Annotation :

Je suis jamais rentré dedans dis donc, peut-être une histoire de non réceptivité à la direction artistique, peut-être aussi parc'que c'est mon 4ème Pinocchio en 4 jours et que j'en ai ma claque de cette histoire, mais y a un peu rien qui m'a fait ressentir un peu quelque chose, et 24h plus tard j'ai déjà du mal à m'en souvenir.
J'ai essayé en 2 fois pourtant, pour espérer me sentir plus concerné le lendemain, mais non.
C'est tout.