Halloweek 2018 : mon marathon de films d'horreur pour Halloween

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On suit les aventures de Scarlett, fille d'un archéologue réputé au destin funeste qui recherche la pierre philosophale. Sa quête la conduira à la poursuite de Nicolas Flamel dans les catacombes parisiennes. Elle part avec un réalisateur de documentaires (ce qui donne cet aspect "found footage" au film), un vieil ami réticent à être là et une bande de baroudeurs français des catacombes. Ils vont se retrouver littéralement dans les profondeurs des Enfers.
J'ai trouvé le film pas mal dans l'ensemble. Le côté "faux documentaire" fait parfois artificiel, mais on s'y fait finalement. l'ambiance des catacombes fait sûrement beaucoup pour le film (je ne sais pas s'ils ont tourné dans les vrais emplacements parisiens). Les claustrophobes (dont je suis) vont passer un sale moment devant...
Seul immense déception : la fin est totalement expédiée ; en 10 minutes, ils arrivent à mettre autant de temps que dans les 1h10 précédentes à traverser les couloirs, ce qui rend la fin totalement ridicule. Surtout que certains passages sont incompréhensibles / débiles.
C'est dommage, il y avait de bonnes idées pour faire quelque chose de meilleur.

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Un père veuf quitte Lima pour s'installer dans une petite bourgade péruvienne avec sa nouvelle compagne, qui a toutes les peines du monde à se faire accepter par sa belle-fille... La maison porte de lourds secrets qui vont se révéler aux femmes de façon assez violente...
Une famille recomposée par les drames de la vie, une enfant qui voit des fantômes dans une maison où il s'est passé une tragédie dans le passé, des pièces secrètes,... Le principal problème de ce film est qu'on a l'impression de l'avoir vu un million de fois, et souvent en mieux. En plus, tout est fade dans la mise en scène, le montage, le jeu des acteurs. Rien de mauvais, mais rien qui ne sort du lot non plus. Quelques bonnes idées de flippe qui sont des fulgurances dans une histoire qui manque parfois de cohérence.

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Une mère célibataire s'installe à Milan avec sa petite fille dans une maison dans laquelle une tragédie a eu lieu dans le passé. Vous avez l'impression que j'ai déjà écrit ça auparavant ? Oui, c'est normal, j'ai aussi eu l'impression d'avoir vu le même film qu'auparavant... La différence ici vient du fantôme, qui ramasse des dents comme la "fée des dents" (la petite souris des anglo-saxons). La petite fille perd une dent et elle se rend compte qu'une mystérieuse entité veut les récupérer.

Autant être franc, ce film est une véritable purge. Je suis plutôt bon public en général, mais il n'y a pas grand chose qui va : la mise en scène est insipide au possible (malgré une tentative de plan séquence en ouverture) qui donne l'impression de regarder un téléfilm sur TF1 un lundi soir, l'actrice principale joue comme une patate (et encore, Monsieur Patate de Toy Story est bien meilleur acteur), l'histoire n'a ni queue ni tête, enfermée dans les pires clichés du cinéma d'horreur. D'autant plus que le film ne fait pas peur, malgré les montées de son à chaque fois que le réalisateur veut qu'on ait un sursaut (on en est là, oui...)

Seule chose à sauver, un twist final surprenant et plutôt intéressant, qui renforce un peu plus cette impression de gâchis, car avec un scénariste de qualité et un réalisateur qui sait utiliser une caméra pour faire autre chose qu'enregistrer des images, on aurait pu avoir un chouette film de série B. Mais là, se taper 1h20 de bouse pour 10 minutes de chouettes trucs (et encore, parce que le final après le twist est naze), je ne le conseille à personne...

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Une Américaine décide de partir au Japon avec son fiancé et son ami d'enfance pour aller visiter la campagne et les temples ruraux du pays. Leur périple va les conduire dans un temple au fin fond du Japon qui a une mauvaise réputation. Mais la curiosité étant un vilain défaut, ils décident de s'y rendre.

Là encore, un film qui propose des choses intéressantes, mais est noyé dans un fatras de clichés et une maîtrise assez quelconque des codes du cinéma d'horreur. Le Japon est plutôt joliment filmé et on a une impression de respect pour le pays et ses coutumes,(c'est une coproduction USA/Japon, ce qui explique peut-être cela) contrairement à un The Grudge par exemple. Malheureusement, on tombe assez rapidement dans la facilité et les ressorts narratifs sont vite compris par le spectateur lambda. L'écriture des personnages est assez caricaturale et on a du mal à s'attacher à eux, d'autant plus que certains passages sont incompréhensibles. Bref, encore un film pas terrible...

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Une voyante mexicaine réputée essaye de se reconstruire après un viol qui l'a traumatisée. Après un séjour en hôpital psychiatrique, elle s'installe dans un nouvel appartement pour oublier son passé, mais malheureusement pour elle, ses pouvoirs vont lui révéler qu'il n'y a pas qu'elle qui a eu un passé trouble...

Alors ce film est la bonne surprise de mon marathon : les acteurs sont plutôt bons (notamment Paz Vega, déjà vu entre autres dans Lucia y el Sexo), il y a d'excellentes idées de mise en scène (Marta installe des caméras partout dans son appartement par paranoïa et on a droit à quelques moments flippants autour de ce système) et surtout l'écriture est plutôt maîtrisée, ce qui permet d'avoir un final inattendu qui ne tombe pas du tout à plat malgré l'enchevêtrement d'intrigues dont on se demande où cela va bien pouvoir aller.

Par contre, ce film n'est pas forcément pour les âmes sensibles. Pas qu'il soit particulièrement gore, mais certaines scènes peuvent heurter. Et surtout, la scène de viol de Marta est assez crue et très dérangeante (on n'est pas au niveau d'Irréversible, mais c'est difficile à regarder quand même) et je pourrais comprendre que ça rebute certaines personnes.

Mais hormis cela, j'ai finalement pris pas mal de plaisir devant ce film mexicain sans prétention mais rudement bien ficelé.

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Deux étudiants décident de s'introduire clandestinement dans un manoir prétendument hanté, accompagné de la copine de l'un d'entre eux qui n'était pas au courant. Sceptique, ce dernier espère pouvoir étudier le phénomène une dizaine de jours pour sa thèse. Ils vont vite se rendre compte que la réputation des lieux n'est pas usurpée...

Bon, c'est un film de found footage dans le plus pur esprit : bandes son diffusées par la police, tout est filmé avec un appareil photo,... On retrouve la base du genre initié par le Projet Blair Witch ou Paranormal Activity. Donc on aime ou on déteste. Personnellement, j'ai bien aimé ce film, malgré ses longueurs et son côté fouillis (inhérent au genre cela dit), ainsi que quelques incohérences dans le comportement des personnages (comment les gars arrivent-ils à dormir comme des pierres alors que des événements bruyants se passent juste à côté d'eux?). Le château est un magnifique endroit de film d'horreur, ce qui joue sûrement à l'ambiance. Même s'il ne se passe pas toujours grand chose, la peur se joue plus souvent sur l'atmosphère étouffante que sur les jumpscares.

Pas le film du siècle donc, mais il fait très bien son affaire pour ce qu'on lui demande, c'est-à-dire faire peur une nuit sans lune.

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Un couple emménage dans une maison dans laquelle la dernière propriétaire a disparu et sa petite-fille a été brûlée par la chaudière. Une porte scellée au sous-sol renferme un incube, un démon du sexe, qui veut sauter à peu près tout ce qui bouge.

Ca commençait pourtant pas mal : un rythme tambour battant, un démon de fumée qui pénètre littéralement une jeune fille dans des effets spéciaux un peu cheap qui rappellent ceux utilisés dans les films d'horreur des années 80, un peu de cul, on s'attend à un hommage aux Freddy et autres slashers de cette époque, mais cette impression ne dure qu'au générique. Après, c'est une succession de scènes vulgaires, racoleuses, mal jouées, mal filmées et tout aussi stupides les unes que les autres. Mis à part une ou deux scènes gores qui nous rappellent que nous sommes devant un film d'horreur, tout laisse plutôt penser qu'on regarde le téléfilm érotique de M6 ou de RTL9 enregistré en cachette sur une vieille VHS qui laisse baver tous les rouges de l'étalonnage.
Bref, pas grand chose à sauver dans ce film qui flirte longtemps entre le nanar et le navet. Peut-être qu'on peut le sauver dans une soirée pizza-bière entre potes, mais c'est vraiment le plus qu'on peut en tirer...

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Mexique, 1968. A la veille de la funeste manifestation étudiante de Tlatelolco et à quelques jours des JO de Mexico, le pays est frappé par une pluie d'une violence sans nom. 8 personnes se retrouvent coincées dans une petite gare routière de banlieue loin de tout. Des événements étranges vont commencer à s'abattre sur eux...

Autant le dire tout de suite, j'ai adoré ce film. Tout d'abord par sa mise en scène, toujours très classe, très fortement inspirée des films de genre des années 60, et une photo qui donne l'impression que les couleurs ont été délavées, parfois jusqu'au noir & blanc. La musique et les effets sonores sont là aussi dignes des films de cette époque. Bref, un vrai objet filmique comme on n'en voit pas souvent.

L'histoire est quant à elle complètement folle et pour tout dire totalement imprévisible. Que celui qui peut me raconter ce qu'il va se passer est un génie. Ce film touche à l'absurde sans jamais tomber dans le ridicule (même si on a parfois l'impression qu'il le frôle). Je ne suis pas assez cinéphile pour relever toutes les références, mais il est clair que ce film est un hommage à tout un pan du cinéma de genre. Un véritable ovni, qui ne plaira pas à tout le monde sûrement, mais que je conseille vivement de voir, ne serait-ce par curiosité.