Hallucinations Collectives 2024

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Soirée d'ouverture

Court-métrage d'animation sans dialogues mais pourtant assez fascinant, drôle et original.

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Film catastrophe coréen très bien foutu, avec des performances solides mais un scénario un poil trop prévisible et qui sent le réchauffé.

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Première journée

14h30 - Cabinet de curiosités

Première réalisation de Jean-Louis Trintignant, ce film étrange avec très peu de dialogues est doté d'un humour noir et absurde un peu déroutant au premier abord mais on s'habitue vite. L'acteur principal, Jacques Dufilho, parvient à être hilarant sans dire grand-chose. Malgré une courte durée ça manque un peu de rythme mais il y a des fulgurances assez jouissives.

"On ne fait pas Hamlet sans casser des œufs" (scène tournée au théâtre antique d'Orange d'ailleurs)

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16h30 - Haro sur l'autorité !

Comme chaque année, on a droit à une nouvelle thématique. Cette fois-ci elle centrée sur des films de rébellion contre un ordre établi. J'avais déjà pas mal entendu parler de ce film mais j'ai été un peu déçu de voir qu'il avait pas mal vieilli, surtout au niveau du rythme. Malgré la durée de presque 2h je trouve que les personnages ne sont pas très approfondis. Je retiens surtout la scène du vol de moto et le final, même si on aurait aimé en avoir plus. Très bonne perf de Malcolm McDowell ceci dit.

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19h30 - En compétition

Un slasher avec des jeunes activistes qui se font trucider dans un Ikea, c'est aussi simple que ça. Un peu déçu après Turbo Kid et Summer of 84 qui m'avaient bien plu, ça ne réinvente rien (bien au contraire), mais c'est suffisamment bien foutu pour être divertissant. La scène avec la peinture fluorescente est une très bonne trouvaille visuelle.

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21h30 - Cabinet de curiosités

Présenté par les réalisateurs, et suivi d'un entretien avec eux

Il s'agit d'un montage de films 8 et 16mm réalisés par Peter Christopherson et John Balance (fondateurs du groupe Coil) dans les années 70 et 80, récupérés par Maxime Lachaud et Reivaks Timeless, numérisés et montés par leurs soins sur de la musique de Coil. Le film n'est pas encore terminé, c'est donc un "work in progress" d'à peine plus d'une heure que nous avons vu. Les auteurs estiment qu'il durera certainement environ 1h30 une fois terminé.

Avant de vous donner mon (bref) avis sur ces bandes déconcertantes, je me dois de relater un fait qui est venu ambiancer cette séance d'une manière inattendue. Alors que le film était déjà commencé depuis 5-10 minutes, un hurluberlu d'une cinquantaine d'années est entré dans la salle bien en retard (vu qu'il y avait eu la présentation en plus) et il était visiblement très très défoncé à je ne sais quelle substance. Lui était venu sans aucun doute pour triper mais la musique n'était pas assez forte à son goût et il s'est mis à hurler plusieurs fois "ON VEUT PLUS DE SON DANS LA SALLE". Alors que les insultes commençaient à fuser et qu'il s'embrouillait avec un peu tout le monde, quelqu'un d'autre a crié "EST-CE QUE QUELQU'UN A DU CRACK ?" et ça m'a beaucoup fait rire. Une personne de l'équipe du festival est finalement venue lui demander de se calmer, ce à quoi il a répondu "oui oui" et il s'est finalement barré 5 minutes après, le temps de remballer ses nombreuses affaires tout en maugréant "bande de Lyonnais de merde", "ça sera mieux à Marseille, au moins il y aura du son". Une fois parti, nous avons pu essayer de nous reconcentrer sur ce collage expérimental, et l'ambiance a commencé à prendre sur moi.

Lors de l'entretien d'après-séance, on a appris que l'un des auteurs connaissait apparemment l’énergumène en question mais n'a pas souhaité en dire plus. Mais sinon c'est effectivement à une vraie curiosité à laquelle nous avons eu affaire ce soir, qui se rapproche plus du travail d'archiviste car les pellicules était en mauvais état et allaient être perdues si rien n'était fait. C'est donc un témoignage d'une époque underground, SM et queer que les deux compères ont sauvé de l'oubli, et les Hallucinations Collectives ont rarement aussi bien portées leur nom.

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Deuxième journée

14h30 - Cabinet de curiosités

Je l'avais déjà vu il y a quelque temps et mon impression n'a pas changé : il y a pas mal de belles idées esthétiques mais le scénario part dans tous les sens et c'est trop mou pour être vraiment inoubliable. J'ai appris pendant la présentation que le réal avait fait ce film à la va-vite pour rattraper les pertes de son précédent film, interdit par le gouvernement italien. Ceci explique cela.

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16h45 - Haro sur l'autorité !

Surprenant documentaire sur un mec impulsif qui est l'incarnation même du "chaotic good", à la fois attachant mais un peu fou. C'est certes un peu répétitif mais on ne peut qu'admirer la détermination du gars qui veut simplement que justice soit rendue. On a aussi une fois de plus la confirmation que le Japon a du mal à admettre la sauvagerie qu'il a autorisé pendant la Seconde Guerre Mondiale.

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PRIX DU JURY

19h30 - En compétition

Présenté par le réalisateur, et suivi d'un entretien

Deuxième film du réal après J'ai perdu mon corps, et donc son premier en prise de vues réelles. Une bien belle histoire, assez originale, portée par une superbe actrice principale (l'incroyable Megan Northam) et une ambiance maitrisée grâce à une envoutante BO de Dan Levy. Et une preuve de plus qu'il se passe quelque chose au niveau du cinéma de genre Français.

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22h - Cabinet de curiosités

Le traditionnel boulard des hallus, et cette année c'est le second film de Wes Craven, qui avait besoin de thunes, auquel on a eu droit. Sachant que le sujet du film est l'inceste entre frère et sœur, je m'attendais à plus provoc mais ça reste assez soft, à moins que le porno actuel m'ait habitué à plus hardcore. Reste une certaine patte esthétique qui donne une ambiance un peu psychédélique.

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Troisième journée

14h30 - Haro sur l'autorité !

Bien étrange film sans dialogues intelligibles, les acteurs s'expriment par un charabia et Michel Piccoli par des grognements. L'idée est intéressante (le retour à l'état sauvage face à la folie du monde moderne) mais il aurait fallu tailler un peu plus dans le gras, c'est beaucoup trop long (surtout la dernière partie). C'est quand même une curiosité à voir.

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16h45 - Cabinet de curiosités

L'esthétique est souvent incroyable, mais le scénario n'a aucun sens et je ne suis pas fan du tout du jeu d'acteur typiquement années 70. Avec une photo aussi nébuleuse il aurait fallu partir vers des contrées beaucoup plus psychédéliques.

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19h30 - Double séance "Absurdomanies"

Très bonne idée mais c'est trop court, j'aurais aimé que ça aille beaucoup plus loin.

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Film injustement méprisé à sa sortie car très mal vendu, on assiste à la naissance d'un réalisateur déjà prometteur par sa direction d'acteurs et son sens de l'absurde.

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Très content de revoir cette étrangeté sur grand écran, il nous faut plus de films avec des personnages de ce type. J'ai appris pendant la présentation qu'apparemment le film devait être plus long mais les producteurs ont voulu rusher pour le présenter à Sundance. C'est un peu rageant du coup parce que je le trouve trop court.

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Quatrième journée

11h - Compétition de courts-métrages

PRIX DU PUBLIC

Celui-ci était mon préféré, parce qu'il y a une vraie poésie qui s'en dégage.

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Excellent délire, s'il avait été plus long j'aurais voté pour lui mais il est malheureusement trop court.

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Esthétique de dingue mais trop hermétique, ça m'a soulé de pas rentrer dedans alors que je trouvais l'ambiance folle.

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Apparemment j'avais beaucoup aimé les deux autres courts de ce gars que j'ai vu, mais là j'ai trouvé ça horriblement laid et chiant, même si la pluie de bites à la fin m'a un peu re-chopé.

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Pas grand chose à dire, c'est plus une blague qu'un vrai film.

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Drôle et mignon mais trop court.

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Super photo, belle ambiance même si ça manque un peu de punch.

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PRIX DU JURY

Présenté comme un film très dur et violent, c'est au final très suggéré et un peu décevant.

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14h - En compétition

L'animation est sympa mais j'en ai rien à foutre.

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Petit film tout mignon et très bien foutu sur des boucles temporelles, la réal en plans-séquences est impeccable et l'actrice principale est très attachante.

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16h30 - Jan Svankmajer, le souffle de vie

Florilège de courts-métrages du grand Svankmajer, dont la créativité et l'originalité ne sont plus à prouver. Tout est de bonne facture.