Heureux qui comme...
On the road again : qu'ils partent à la recherche de quelqu'un ou qu'ils fuient quelque chose, qu'ils soient seuls ou accompagnés, ces étonnants voyageurs ont compris que l'important n'était pas la destination, mais le chemin parcouru...
13 livres
créee il y a environ 13 ans · modifiée il y a presque 2 ansDon Quichotte (1615)
(traduction Jean-Raymond Fanlo)
El ingenioso hidalgo Don Quijote de la Mancha
Sortie : 2008 (France). Roman
livre de Miguel de Cervantès
Chaiev a mis 10/10.
Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes (1974)
Zen and the Art of Motorcycle Maintenance
Sortie : 1974 (France). Roman
livre de Robert M. Pirsig
Chaiev a mis 9/10.
Tout est illuminé
Everything Is Illuminated
Sortie : 15 avril 2002 (France). Roman
livre de Jonathan Safran Foer
Chaiev a mis 8/10.
Les Détectives sauvages (1998)
Los detectives salvajes
Sortie : 2006 (France). Roman
livre de Roberto Bolaño
Chaiev a mis 7/10.
Mardi (1849)
et le voyage qui y mena
Mardi: And a Voyage Thither
Sortie : 1952 (France). Roman
livre de Herman Melville
Chaiev a mis 7/10.
Annotation :
1847 : Melville ne le sait pas encore mais il ne lui reste que trois ans pour se mettre à ecrire ce qui deviendra un livre culte des lettres étasuniennes. Or cet enfant d'une famille grevée de dettes, à l'éducation cahotique et quasi autodidacte, n'a encore derrière lui que deux récits autobiographique de ses aventures de marin dans les mers du sud, ouvrages qui ont fait parler de lui mais qui sont somme toute assez peu novateurs. Récemment installée à New York il commence Mardi avec l'idée de finir sa trilogie polynésienne, mais au fil de la plume, aidé par les tonnes de grands classiques qu'il dévore soudaint à la National Library, voilà que son ouvrage devient un monstre étrange et inclassable, sorte de déclaration d'amour à la littérature et à sa puissance subversive. Conçu à la manière des recits du XVIIIe, mâtiné de references shakespeariennes et rabelaisiennes, le voyage picaresque qu'il developpe sur plus de 600 pages mêle imagination, erudition, symbolisme, allegories, philosophie, critique sociale et politique dans un joyeux brouet dont la fantaisiste de ton cache une morale foncièrement pessimiste. Il y dépeint une humanité perdue entre aspiration et perdition, ballottée sur un océan de contradiction. Œuvre volontairement erratique, elle lui permet d'explorer des chemins ouverts uniquement aux plus courageux, loin des conventions et du conformisme, une route qui le mènera à Moby Dick, et à l'indifférence de ses contemporains. Il ne le sait pas non plus mais dix ans plus tard, il en viendra à abandonner la tache ingrate d'être trop bon écrivain.
Nocturne indien (1984)
(traduction Lise Chapuis)
Notturno indiano
Sortie : 1987 (France). Roman
livre de Antonio Tabucchi
Chaiev a mis 7/10.
Les Clochards Célestes (1958)
The Dharma Bums
Sortie : 1974 (France). Roman
livre de Jack Kerouac
Chaiev a mis 7/10.
Voyage à motocyclette
Notas de viaje (diarios de motocicleta)
Sortie : août 2007 (France). Journal & carnet
livre de Ernesto Che Guevara
Chaiev a mis 7/10.
Annotation :
On a beau savoir que le voyage de huit mois entrepris avec son ami Alberto Granado alors qu’il avait 23 ans va bouleverser la vie de Guevara et lui ouvrir les yeux sur la réalité du quotidien des sud-américains, le récit picaresque qu’il fait de ce périple est surtout centré autour des conditions erratiques et aventureuses dans lequel la traversée du continent se déroule. Un « on the road » sous l’équateur en quelque sorte, empli d’humour et de détachement, émaillé de rencontres, de galères (d’ailleurs la motocyclette du titre disparait au bout de quelques semaines et le reste du trajet se fera en stop), de petites entourloupes, et de cuites mémorables, à travers les paysages à couper le souffle de la Cordillère des Andes.
Voici des ailes (1898)
Sortie : 1898 (France). Roman
livre de Maurice Leblanc
Chaiev a mis 7/10.
Annotation :
Leblanc avant Lupin, encore jeune et plein de rêves littéraires, profite d’une virée en bicyclette pour trousser un court roman d’une modernité réjouissante. Sens du montage et du mouvement - alors que le cinéma lui-même n’en est pas là, qui vient d’être inventé - pour un texte vif, rapide et d’une légèreté toute fin de siècle. Et pourtant, derrière la superficialité de façade, se devine un regard acéré sur une nouvelle époque à venir, où la liberté est à gagner à la force du poignet et de la cheville. Celle d’aller où l’on veut, aussi bien géographiquement que métaphoriquement, « les yeux fixés au large et les cheveux au vent »