Cover Hiroshi décontracté, la Shimizu verte

Hiroshi décontracté, la Shimizu verte

Shimizu débute dans le style moderne de la Shochiku et semble y exceller comme Perle éternelle (1929) et Jeunes filles japonaises au port (1933) l’attestent. Alors que le parlant normalise la forme, il s’oriente vers une radicalité plus originale, plus libre et en improvisation, dont on retient ...

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22 films

créée il y a presque 3 ans · modifiée il y a 5 mois
Monsieur Merci
7.3

Monsieur Merci (1936)

Arigatō-san

1 h 12 min. Sortie : 1936 (France). Comédie dramatique

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 9/10.

Annotation :

Emblématique road movie tourné sur les routes en 1936. Trajet de bus caméra embarquée, prétexte à un assemblage de sketchs dans un Japon en difficulté économique et à une belle diversité de personnages : l’enjoué chauffeur, la jeune fille pauvre qui part travailler dans une maison de plaisir, l’escroc à fausse moustache et une taquine femme mystérieuse. Si tout fini bien la disparition de cette dernière, originalité de Shimizu décrivant de belles femmes aux mœurs libres trop souvent réduites à des extrêmes fatals ou pathétiques ailleurs, conclu élégamment sur une note douce-amère ce trajet sensible.
Il intègre l’improvisation avec les accidents et les rencontres imprévues sur la route comme les travailleurs coréens.

Une femme et ses masseurs
7.5

Une femme et ses masseurs (1938)

Anma to Onna

1 h 06 min. Sortie : 7 juillet 1938 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 9/10.

Annotation :

"Méfiant envers l'évolution militariste du Japon, Shimizu s'intéresse également à la description des stations thermales pour leur capacité à s'affranchir des règles de la société. Cet intérêt donne Une femme et son masseur et Pour une épingle à cheveux, qui partagent nombre d'éléments narratifs et esthétiques.” C. Rauger

Tristesse, solitude et occasions manquées de ses romances sans conclusion au symbolisme mélancolique. Ici entre le rugueux Shin Saburi et la mystérieuse Mieko Takamine. Mais aussi quelques joyeuses touches d’humour avec un enfant ennuyé par les flirts de grands et un gag qui revient fréquemment chez Shimizu d’adultes effrayés par les conséquences des larmes de crocodile d’un enfant.

Magnifique scène de temps suspendu avec Takamine qui passe sans mot à côté d'un aveugle enamouré qui la ressent. S'éloignant, s'approchant en jouant avec le flou dans un grand silence.

Pour une épingle à cheveux
7.3

Pour une épingle à cheveux (1941)

Kanzashi

1 h 15 min. Sortie : 26 août 1941 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

“Gambatte, gambatte !” les enfants encouragent le soldat blessé à guérir en clopinant dans les beaux paysages. Seulement voilà à la fin il arrive à monter l'escalier laissant la belle en bas seule, puis il disparaît pour la guerre.

Des enfants dans le vent
7.3

Des enfants dans le vent (1937)

Kaze no naka no kodomo

1 h 28 min. Sortie : 11 novembre 1937 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Mélodrame simple et plein de pudeur avec deux enfants qui s'isolent dans des arbres, se cachent pour pleurer, réconfortent leurs parents comme ils peuvent (et toujours en se comportant en enfant, pas comme des mini-adultes) tirent les rideaux et ferment les portes devant le malheur familial.
Forme plus classique, mais toujours dans le style singulier de Shimizu. Sur-cadrages d'intérieur raccordés à 180° opposés à des plans larges et mobile dans la nature. La plus parlante est l’opposition frontale entre un repas d'adultes sur-cadré dans la maison et les enfants dans le jardin courant dans tous les sens, sortant et entrant du cadre pour attirer l'attention de leur père. Et groupes d'enfants très énergiques courant en groupe derrière la caméra.
Avec en plus quelques pointes de formalisme comme ce fondu enchaîné faisant disparaître l'enfant de son bureau délaissant ses devoirs pour jouer dehors.

Jeunes filles japonaises au port
6.8

Jeunes filles japonaises au port (1933)

Minato no nihon musume

1 h 11 min. Sortie : 1 juin 1933 (Japon). Drame, Muet

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 9/10.

Annotation :

Immensité du réalisateur qui rend passionnante sur la durée l'histoire d'un triangle amoureux, de l'adolescence à la vie de famille. Ellipses, symbolisme, fulgurance du montage.
https://media.giphy.com/media/iYiqDc9MVmLsICgGHF/giphy.gif

“Le paysage constitue un espace de liberté qui écrit lui-même le récit d'une émotion et d'un déplacement, des studios jusqu'aux décors naturels, permettant un mélange d'éléments occidentaux et orientaux afin d'en retourner leurs significations : les comédiens principaux sont métis, la fille de mauvaise vie s'habille en kimono. Cette hybridation poétique amorce un basculement définitif vers la maturation de son style.” C. Rauger

Perle éternelle

Perle éternelle (1929)

Fue no Shiratama

1 h 41 min. Sortie : 17 octobre 1929 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Les amours de deux sœurs, une moderne profitant des années folles et une traditionnelle. Opposition classique et moins originale que les Shimizu suivants que j'ai vu. Rien que son muet Jeunes filles japonaises sur le port présente plus de nuances sur la "mauvaise fille". Cependant c'est pas plus con que L'Aurore de Murnau et il y a quand même une sensibilité de l'écriture. Pas de drame grandiloquent, juste des histoires d'amour compliquées qui finissent sans éclat par une touche amère. Comme cette visite difficile de la salariée dans la famille de son patron veuf dont les enfants vachards l'assaillent de sous-entendus sexuels : "- Ça fait quoi une dactylo ? - Beaucoup de bruit !"

Dans la lignée d'un cinéma moderne au studio Shochiku Kamata, la forme, parfois maîtrisée, parfois bancale, est toujours originale. Extrêmement découpé avec quelques gros plans très appuyés (une main tenant une tasse tremble plus à une déception amoureuse qu'à un passage de T-Rex) alors que d'autres de ses réalisations prendront le chemin du symbolisme discret.
Réussite des dialogues sur des visages en gros plans sortant et rentrant du cadre ou lors d'une dispute se rapprochant de plus en plus de la caméra. Un drôle de mix entre l'expressionnisme : ouverture sur un cauchemar et quelques passages très stylisés comme ce bar qui n'aurait pas dépareillé dans un Seijun Suzuki avec sa teinte jaune et ses formes de jambes qui défilent à l'arrière-plan ; et les particularités de Shimizu avec de longs plans d'extérieur comme la caméra embarquée dans une décapotable lors d'une sortie au bord de mer.

L'Équipe vedette

L'Équipe vedette (1937)

Hanagata senshu

1 h 04 min. Sortie : 9 octobre 1937 (Japon). Comédie dramatique

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Avant de partir faire de la propagande dans les colonies, Shimizu se permet de rigoler un peu de l'armée. La fausse troupe composée d'étudiants est gentiment tournée en ridicule : chante le nez pincé en longeant le purin, imitée par des enfants rendant leurs manœuvres bien puériles, pourchasse les filles et inversement, abandonne ses "blessés" sur le bord de la route et notre héros préfère la sieste aux exercices.
Le ton est très largement humoristique aussi dans leurs rencontres avec geisha, yakuza et un prêtre Shintoïste (pas sûr mais ça y ressemble), religion autochtone poussée par la dictature, décrit en escroc.

Quelques inquiétudes surgissent comme lorsque les étudiants en exercice militaire disparaissent dans un fondu qui (rétrospectivement en tout cas) semble tristement prophétique, surtout en laissant les femmes derrière.

Les Enfants de la ruche
7.1

Les Enfants de la ruche (1948)

Hachi no su no kodomotachi

1 h 26 min. Sortie : 24 août 1948 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Toujours au top pour filmer avec un regard amusé des enfants aux comportements naïfs, impulsifs et innocents (j'aime beaucoup la bagarre filmée uniquement sur eux qui montent et descendent les escaliers en fonction de son déroulé). De grandes scènes, comme la disparition de la mère de substitution dans un cimetière entouré de ruines.
Shimizu, à l'aise avec une caméra en extérieur et l'improvisation, était l'homme de la situation pour filmer le pays après-guerre.
L'escalade héroïque d'une colline finit mal, peut-être qu'il pointe du doigt que l'idée de grandeur et de dépassement de soi mène à la mort.

La Tour d'introspection
6.7

La Tour d'introspection (1941)

Mikaheri no tô

1 h 52 min. Sortie : 1941 (France). Comédie dramatique

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Il évite le sentimentalisme facile qui serait de suivre le parcours d'un seul enfant, pour décrire les diverses amitiés et oppositions des nombreux gamins. Emphase sur leur vivacité comme cet étonnant gros plan sur un enfant criant les mains en cône tout droit sorti d’un muet et doublant le son très efficacement.
Seule la vision de l'accomplissement dans le travail forcé à la fin est un peu délicate et renvoie plus à son époque que les intemporels Masseurs/Épingle.

Journal d'une femme médecin

Journal d'une femme médecin (1941)

Joi no kiroku

1 h 36 min. Sortie : 23 novembre 1941 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

J'y retrouve un peu de ma lubie pour Masumura dans la réalisation aux raccords fluides à 180°. Moins dans la thématique plus optimiste du modernisme venant sauver un village vivant encore comme la France du 18ème siècle. Et encore que le groupe d'infirmières en uniforme se déplaçant en rang dans un groupe très organisé a un petit côté effrayant. Surtout avec la dure Kunyo Tanaka à leur tête.

Les Qua­tre Sai­sons des enfants
7.8

Les Qua­tre Sai­sons des enfants (1939)

Kodomo no shiki

2 h 21 min. Sortie : 28 janvier 1939 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

2h30 d'enfants qui courent, jouent, se disputent et s'entraident dans un village. Perfection de l'écriture et de la direction des jeunes acteurs avec des gags sur les larmes de crocodiles et leur interprétation du monde des adultes. Un histoire un peu plus complexe de lutte ambitieuse pour le contrôle d'une entreprise dirigée par un vieux seigneur à l'heure de l'actionnariat.
Je suis un peu moins emballé par un film d'enfant qui reste dans la simplicité de portraits et comporte peu de fulgurances mélodramatiques (tout de même 2-3 trucs comme les deux mères, anciennes amies, de familles rivales qui se croisent silencieusement sur un pont et rappelle la magnifique scène d'Une femme et ses masseurs). Mais voir ses enfants courir dans les rues, aux multiples jump-cut en fondu, devoir s'adapter à la saisie judiciaire de leur balançoire et de l'animosité de leurs familles est un plaisir.

Un jeune héritier à l'université

Un jeune héritier à l'université (1933)

Daigaku no wakadanna

1 h 25 min. Sortie : 1 novembre 1933 (Japon). Comédie dramatique, Muet

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Une très bonne comédie qui bifurque dans un drame sentimental qui m'a moins emballé. Un trop plein de scènes et de personnages. Même si ça permet d'exposer une grande variété chaque cas est peu exceptionnel. Toujours la sensibilité sans appuyer de Shimizu certaines affaires de cœurs sont à peine réglées ou pas du tout, et la fin évite très joliment les larmes grâce à une douche habillé.

Tokai no yokogao

Tokai no yokogao (1953)

1 h 15 min. Sortie : 1953 (Japon).

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Humour autour d'une petite fille qui n'arrête pas de se perdre dans Ginza et inquiète sa mère et les personnes qui l'ont pris sous leur aile.
Hallucinant de voir comment il a pu se fondre dans la ville et filmer ce quartier animé d'un Tokyo en pleine renaissance, mêlant studio, vues réelles avec un grand nombre de figurants et plans volés.
Encore une fois tout n'est pas résolu (dans les affaires de cœur) mais quel voyage sachant créer de l'émotion sur de petits rien et capter le réel avec facilité entre les cabarets, les rues bondées, les magasins, les lieux touristiques etc.

Nobuko
7

Nobuko (1940)

1 h 30 min. Sortie : 1940 (France). Comédie dramatique

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

J'ai cru à une histoire de redressement de la jeunesse dissipée. Rien de ça. Prof et mauvaise graine ont un parcours similaire chacune ayant des difficultés à intégrer le groupe. L'enseignante tente de gommer son dialecte et enfile le kimono à la place de la tenue moderne pour se faire accepter (sans grande réussite) de ses collègues. Et une empathie pour l'adolescente se développe lentement. Dommage qu'on nous réexplique par un long monologue ce qui était totalement compréhensible sans. Et le happy end généralisé est bien forcé aussi. On est loin des récits délicats et incertains.
La majeure partie se passe à l'intérieur de l'école, même si Shimizu trouve le prétexte pour sortir faire des travellings sur des chemins rocailleux. Très belle géographie en ligne sévère qui devient labyrinthe par le montage lorsque élèves et professeurs cherchent la disparue.

L'École Shiinomi

L'École Shiinomi (1955)

Shiinomi gakuen

1 h 40 min. Sortie : 28 juin 1955 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Sentimentalité exacerbée autour d’enfants handicapés. Tombe dans le pathos avec moult gros plans de pleurs qu'il évitait parfaitement les décennies précédentes, peut-être que les conséquences de la guerre et ses vrais drames l'ont amené à durcir le ton par réalisme.

Dancing Girl

Dancing Girl (1957)

Odoriko

1 h 36 min. Sortie : 12 février 1957 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Son triangle amoureux entre une épouse traditionnelle et sa sœur flirteuse renvoie à des intrigues des années 20. L’histoire se répète, on ne parle plus de “modern girl” mais de mentalité “après-guerre”. Film de studio efficace, sans la vigueur des décennies précédentes. C'est porté par deux actrices sensationnelles et encore une belle utilisation de la pluie pour la scène majeure sur une terrasse.

Cœur enchaîné

Cœur enchaîné (1937)

Koi mo wasurete

1 h 13 min. Sortie : 1 juillet 1937 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Un mélo très classique de putain mère courage. Shimizu ne transcende pas le matériau et n'est décidément pas le plus à l'aise en studio, mais c'est soigné avec la symbolique habituelle et quelques accélérations dans le montage. Petite originalité du genre : un focus sur le gamin qui sort les poings pour défendre sa mère.

Le Chant de la brume

Le Chant de la brume (1956)

Kiri no oto

1 h 24 min. Sortie : 21 novembre 1956 (Japon). Drame, Romance

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Une intrigue dans un chalet de montagne qui rappelle ses films de sources thermale dans une (un peu) moins grande réussite formelle. La grande différence est le pathétique que le réalisateur évitait soigneusement à l’époque où un beau travelling suffisait et ne nécessitait pas 5 longues minutes de gros plans sur des larmes.

La Cloche de Sayon

La Cloche de Sayon (1943)

Sayon no kane

1 h 15 min. Sortie : 1 juillet 1943 (Japon). Drame, Guerre

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Très étrange film de propagande filmé dans la colonie Taïwanaise. Rempli de discours et de chansons patriotiques, Shimizu en fait aussi un film folklorique sur la vie autochtone avec une emphase sur les bébés et les naissances animales : le renouveau sous la tutelle du Japon.

Peut-être que j'extrapole mais la fin est tout de même bien étrange dans ce contexte. Après divers départs enjoués à la guerre, les dernières célébrations sont interrompues par la pluie qui ruisselle sur le visage de l'héroïne, comme des larmes impossible à montrer. Et l'avant-dernier plan est un travelling sur un cimetière. Je suis curieux de savoir comment la dictature a pu estimer satisfaisant de conclure un film de propagande ainsi.

L'Idiot sentimental

L'Idiot sentimental (1956)

Ninjō baka

1 h 10 min. Sortie : 18 avril 1956 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 4/10.

Annotation :

Ce personnage de chanteuse de cabaret qui va sortir du pétrin un prétendant qu'elle n'aime pas est singulier. Le film réussi cela. Le reste, enchaînements de négociations en face à face, est ennuyeux.

Un héros de Tokyo

Un héros de Tokyo (1935)

Tôkyô no eiyû

1 h 03 min. Sortie : 7 mars 1935 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 4/10.

Annotation :

Un mélo très traditionnel de mère en souffrance, sacrifiée à la réussite de sa descendance ingrate. Ça part assez rapidement dans le grotesque pour ne pas le quitter jusqu'au final. Pas trop filmé, on retrouve surtout ce que j'appelle, avec toute la contradiction que ces deux termes contiennent, ses jump-cut en fondu enchaîné et quelques plans travaillés. Mais sinon ça a l'air sur les rails de Shochiku de l'époque.
Dommage parce que cela commençait bien, sûrement dû au plaisir de Shimizu de filmer en extérieur avec des gamins. Avec un dicton enfantin associant les pères rentrant tard avec une promotion, qui devient triste et drôle quand il est appliquée avec assurance à la mère se prostituant.

Journal d'une famille

Journal d'une famille (1938)

Katei nikki

1 h 39 min. Sortie : 29 septembre 1938 (Japon). Drame

Film de Hiroshi Shimizu

Homdepaille a mis 3/10.

Annotation :

Shochiku s'était spécialisée dans leurs drames à jouer des différences entre fille moderne et traditionnelle, d'après David Bordwell.
Et on a bien l'impression de voir un film de studio dans lequel Shimizu ne s'est pas impliqué : une mise-en-scène simple à part quelques petits écarts fracassants (un duel de regards avec travellings-avant que Leone n'aurait pas renié), et des rebondissements de mélodrame grossier (une tentative de suicide résout tout en prouvant un cœur pur et on déroule happy end).

Homdepaille

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