Images mouvementées 2023

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3 janvier, chez Patate

Comme L'Adieu - qui est vraiment un décalque inversé de Garçon d'honneur - la balance Chine/USA est clairement à la faveur de l'occident, dans l'approche narrative et surtout le sujet abordé. Le film d'Ang Lee a tout de même plus de cœur et si tout n'est pas réussi (les enchaînements dramatiques trop abruptes dans la seconde moitié) le conflit familial est assez juste et coexiste assez bizarrement avec cette happy ending plutôt irréaliste typique des films américains de l'époque. Drôle de mélange.

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7 janvier, chez Patate

Je m'attendais à un sous-Indiana Jones (rien que le titre original Eco+...), ce que le film est évidemment, dans ses moments les moins intéressants, en particulier lors des scènes d'action à la fin avec les décors carton-pâte secoués par des intermittents du spectacle.

Cependant, il y a dans la majeure partie du film un jeu de piste pas trop mal à suivre, et surtout un humour assez loufoque, à la limite de la screwball comedy à plusieurs reprises. Mais je n'arrive pas à savoir si le film est juste bien concon, ou s'il est au contraire extrêmement subtil dans sa manière d'appréhender les gestes, les mimiques et le rythme des répliques. Le surjeu occasionnel de Nicholas Cage n'aide pas beaucoup à trancher, mais participe beaucoup au plaisir.

Dommage pour la mise en scène en pilotage automatique, malgré le foisonnement de tics visuels des années 2000 qui rappelle les bons souvenirs de Tomb Raider.

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8 janvier, chez Patate

La chasse aux tornades est vraiment un super sujet de cinéma, à la fois dans l'urgence et l'adrénaline qu'elle sous-tend, et la spirale narrative qu'elle amène : toujours un plus proche, toujours un plus fort...

Twister sait aussi rendre le caractère impressionnant de son action (quelque chose qui s'est vraiment perdu en 25 ans), même avec les effets numériques parfois visibles, on reste soufflé par les camions qui s'écrasent sur la route, les personnages qui hurlent face aux ventilateurs hors-champ, et surtout la course-poursuite avec la Nature qui peut s'inverser à tout moment. J'aurais adoré voir tout ça sur grand écran.

Les personnages sont ce qu'ils sont (le triangle amoureux est téléphoné à mort) mais franchement qui irait reprocher des personnalités stéréotypées quand elles évoluent au milieu d'un Mad Max Fury Road ?

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14 janvier, chez Patate

Grimault c'est quand même mieux en couleurs.
Proto-Le Roi et l'Oiseau, où l'oppression passe par le bannissement de la musique, qui impose naturellement un nouveau mouvement aux figures raides du monarque et des gardes.

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16 janvier, MK2 Bibliothèque

Drame plutôt bien ciselé, bien mis en scène, mais encore une fois avec James Gray l'ensemble me paraît être une sphère trop parfaite pour que j'y trouve une réelle porte d'entrée. Pour reprendre une œuvre similaire, j'ai préféré les personnages plus atypiques, plus vivants de Licorice Pizza, mais eux n'étaient effectivement pas étranglés constamment par leur cellule familiale...
Le film est d'ailleurs étrangement déprimant sur la fin de l'enfance et le passage à l'âge adulte. Est-ce que tous les parents du cinéma américain se méprennent à ce point sur qui sont leurs enfants ?

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17 janvier, Nouvel Odéon

Il y avait un projet, surtout avec Vicky Krieps en actrice principale, mais ça prend l'eau peu à peu. Malgré les mois qui sont égrainés on peine à sentir une évolution de l'état de santé de l'impératrice, ou de sa manière d'appréhender les choses, et l'ensemble se répète beaucoup avec toutes ses débuts d'intrigues qui très rapidement en queue de poisson.
Impression que le film glisse sur son propre sujet, et qu'il dissémine pour se rattraper des anachronismes un peu partout, mais qui n'évoquent rien. Des objets, des situations et des décors un peu laids, un peu vulgaires, qui ne font qu'évacuer le puissant film en costume qu'on aurait pu avoir.

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18 janvier, Majestic Bastille

Le précédent Abreu était muet, celui-ci s'essaye au parlant et tout se passe comme si le réalisateur rentrait dans une démarche de compensation, en faisant dire aux personnages tout ce qu'il ne peut plus exprimer uniquement par l'image. En résulte un film particulièrement bavard, qui échoue pourtant à faire comprendre les enjeux de son intrigue qu'on devine simplistes (la déforestation, la cruauté des hommes, la soupe habituelle). Plus ça avance, plus on a l'impression infernale de prendre une série en cours, en ayant loupé le pilote qui fixait le cadre de l'histoire : les personnages ne parlent que d'événements passés ou qui pourraient se produire, tout en sortant un tas de déclamations incompréhensibles sur leurs clans respectifs, et des gadgets inutiles de leur poche quand ça arrange le scénario. Certainement la séance la plus assommante depuis longtemps (je comprends mieux la distribution hyper réduite la semaine de sa sortie).

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22 janvier, la Cinémathèque

J'avais l'impression d'être un gamin à la fin des années 1960 découvrant très tard un trésor à la télévision, un rêve fiévreux où Lang réinvente un stéréotype orientaliste à chaque plan.

La transfusion de l'approche américaine sur une prod européenne est sans doute pour beaucoup dans l'étrangeté assez sublime du film. L'intrigue est délicieusement étouffée par ces visuels fantomatiques qui s'enchaînent comme des perles sur un fil : une statue géante grossièrement taillée, la danseuse qui se love langoureusement dans le creux de sa main, le bassin-miroir, la caverne des lépreux... et surtout ce dernier plan magnifique de mains qui peinent à se rejoindre au milieu d'une tempête de sable, qui scelle une fin dramatique pour qui loupe malencontreusement la séance du Tombeau indou juste après. Partie remise.

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25 janvier, chez Patate

Vu juste après le jeu vidéo qu'il adapte, l'exercice est intéressant du point de vue de l'adaptation : en réduisant le nombre de personnages (qui ne servaient à rien de toute façon) et en modifiant l'ordre des péripéties, on arrive à quelque chose d'à peu près digeste. Les immenses incohérences sont par contre laissées telles quelles (tous les gens sur l'île n'ont aucune raison d'être bloqués là) et la "surprise" de l'absence de fantastique tombe à plat.

Cinématographiquement, bon... le film nous laisse le choix entre les décors en carton-pâte et les incrustations numériques les plus laides vues depuis longtemps, et tout le reste est en pilotage automatique. Tout est transparent, que ce soit Vikander, son père inutile, son pote chinois qui disparaît de l'intrigue ou le méchant totalement débile. Personne n'a mis un quelconque soin dans le film mais on tease lourdement une suite "au cas où".

Le film d'Angelina Jolie avait au moins le mérite de se lâcher un peu et d'être kitsch et rigolo. Il y avait un truc avec le cyclisme au début, mais...

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2 février, UGC Rotonde

"Tu es une personne très triste, tu sais" c'est avec cette phrase très juste que le film arrête de l'être, à peu près à son tiers. Le caractère "chien dans un jeu de quille" du personnage principal, qui bouscule par ses manières françaises la bienséance coréenne, prend peu à peu des accents de pur égoïsme et de méchanceté, jamais contredit par une autre personne que celle qui fait cette remarque, et qui disparaît dans la suite de l'intrigue.

On voit la trajectoire de paumée en crise qui est dessinée, mais c'est toujours dans la pesanteur (l'héroïne finit par travailler dans l'armement mdr), avec ce nihilisme de circonstance que je ne peux vraiment plus voir - les éternelles scènes de drogue, et les relations amoureuses et sexuelles totalement cyniques.

Il y avait pourtant un vrai sujet sur la quête des parents biologiques et la rencontre des cultures - magnifique première scène de partage d'écouteurs -, dilué à chaque grosse ellipse comme si le film voulais inclure les suites nulles d'une histoire qui allait très bien toute seule, un peu comme Rien à foutre et sa seconde partie bien différente.

L'actrice principale reste très bonne, malgré son rôle ingrats.

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8 février, chez Patate

Dès le moment où Lara décroche un coup de poing dans la tête d'un requin qui l'attaque, on sait qu'on va faire l'expérience d'un chef-d’œuvre de la connerie. Mais Lara tire à la cible à cheval et Lara fait de la moto sur la muraille de Chine ça aurait pu être marrant si chaque plan ne puait pas la rustine fond vert ou le vieux clip des années 2000. Rien ne va dans ce truc généré par une IA qui singe tous les tics de mise en scène de l'époque. Poubelle.

Note : est-ce que toutes les adaptations de jeu vidéo au cinéma n'adapteraient pas le marketing du jeu plutôt que le jeu lui-même ?

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10 février, chez Patate

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14 février, MK2 Beaubourg

Autre film sur la mémoire familiale et belle réponse à Nayola. Davantage dans le récit doux et douloureux, porté par une narratrice unique, Interdit aux chiens rejoue quelques marottes de l'animation sur la question de la matière et les interactions personnages/animateur, où le lien est quelque peu inversé par autorité familiale.

Je recommande la lecture de la critique de Débordements qui capte bien les dimensions du film (même si l'accent est moins sur les moyens esthétiques convoqués que le discours mémoriel qui en découle, mais je chipote sans doute) : https://www.debordements.fr/Interdit-aux-chiens-et-aux-Italiens-Alain-Ughetto

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15 février, projection presse

Critiqué : https://www.lebleudumiroir.fr/critique-voyages-en-italie/

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22 février, au CNC

On ne saurait imaginer meilleur traitement pour un tel sujet.

https://youtu.be/w4IMPlVlHDM

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24 février, le Métropole

Cynique et débile, n'a plus rien à dire au bout de 30 secondes et ça dure 8 minutes. Quel Enfer.

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24 février, le Métropole

Il y a deux Spielberg, celui que j'aime et celui que je respecte. The Fabelmans tient surtout du second, à mon grand regret.

Je ne suis pas vraiment rentré dans cette histoire pourtant bien menée, juste, drôle et touchante, qui témoigne qu'il y a encore du savoir-faire à Hollywood - dans l'écriture, avec les manies des personnages qui ne sont jamais des facilités de caractérisation, dans les décors et l'éclairage, avec cette scène dans le couloir du lycée à la fin, dans ses idées de scène aussi, avec en vrac la danse, la prière à Jésus, la leçon de mise en scène...

Simplement, je suis un peu embêté que l'autoportrait soit pour Spielberg un exercice nécessitant un retour à une grammaire plus simple, avec moins d'emphase, moins de folie, alors que j'aime son esprit et sa démesure. On le sent un peu timoré, un peu timide dans sa réalisation, et c'est ce qui est le plus touchant dans son film. Mais je crois qu'aujourd'hui je préfère un lâcher prise plutôt qu'à un ensemble poli (dans les deux sens du terme). Sans doute que Licorice Pizza continue de faire souffrir les autres œuvres par comparaison.

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25 février, chez Rondoudou (déjà vu, +1)

Vraiment ce que le cinéma américain a produit de plus intéressant, esthétiquement parlant, dans la décennie 2010.

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13 mars, MK2 Bibliothèque

Le film qui veut être à la hauteur de son titre en y couvrant à peu près tous les aspects possibles, et qui y arrive.

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20 mars, UGC Les Halles

Tout l'un ou tout l'autre avec Bong Joon-ho.

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22 mars, la Cinémathèque (déjà vu)

Je C/C un compte-rendu fait à un ami qui me semble à propos :

Du coup formidable évidemment, mais c'est marrant je me retrouve à lui reprocher de pas faire certaines choses que faisait AI alors qu'on est même pas dans le même type de proposition

AI c'est vraiment une projection dans le futur, c'est blindé d'imaginaire et d'exagerrations sur ce qu'est déjà notre monde. Dans la Guerre des Mondes c'est de la science-fiction où on ne rêve pas, tout est désespérément tangible et angoissant... mais c'est pas le propos : c'est clairement un terrain de jeu formel avant tout, où Spielberg fait un peu le grand chelem du cinéma américain en reprenant le film catastrophe, le mélodrame, le film de guerre... et aussi en remaniant des mastodontes comme Alien, Jurassic Park, Titanic

C'est vraiment un film morcelé où une scène = un film, un univers en soit. Ça se renouvelle beaucoup et c'est très impressionnant

Et puis encore une fois, formellement c'est divin

C'était un film post-11 septembre à sa sortie, je l'ai vu avec cette grille de lecture à la sortie, aujourd'hui je suis plus trop sûr que ce soit ça, si t'as vu mon tweet il y a quelque chose de matriciel avec l'image de The Fabelmans et de définitif tant c'est un film somme. Un peu comme s'il était à la fois au début et à la fin de quelque chose

D'ailleurs le fait que ses très gros blockbusters suivant soient en performance capture c'est pas anodin, comme si il fallait muer son cinéma pour le transformer en autre chose

En bref, très grand film, je vois un peu une trilogie AI / Minority Report / La Guerre des Mondes, qui sont des films cohérents mais qui s'opposent en même temps sur leurs conceptions de la SF.
À l'époque au cinéma ça devait envoyer, un genre de montée en puissance absurde d'un grand auteur de divertissement

Mais tout de même, je crois que aujourd'hui je préfère d'un chouilla Tintin (que j'ai encore envie de revoir...)

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25 mars, chez Patate

À la fois daté et avant-gardiste, à la fois sophistiqué et bas du front. Franchement les années 70 + le culot de Woody Allen, sacrée équation.

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29 mars, la Cinémathèque

Si "La Chevauchée de la vengeance" n'avait pas été un grand film. On retrouve ici les mêmes enjeux resserrés, le même groupe de personnages qui déjoue peu à peu les clichés, le même suspense, sans la mise en scène de Boetticher.

C'est une série B d'excellente facture, tournée avec uniquement des vedettes anonymes qui laissent imaginer qu'au-delà des grandes références bien installées du Hollywood classique, il y a encore de belles choses à redécouvrir.

Et franchement des western-mondes de ce type, qui arrivent à tout plier en moins d'une heure et demie, j'en veux plus souvent.

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30 mars, à l'appart

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4 avril, à l'appart

"Something oppressive, like thunder..."

Je découvre les films post-système Disney, qui cachent derrière leur ambition technique (très beaux arrière-plans, incroyable travelling circulaire dans un terrier) un propos très sombre sur l'exil et l'immigration, qui va même jusqu'au sordide à certains moments. Watership Down est anxiogène dès les premières scènes et reste dans cette peur diffuse jusqu'à la fin, car le groupe de lapins n'est finalement jamais à l'abri d'être arraché à la situation précaire qu'ils ont trouvé pour survivre.

La place accordée à la religion est vraiment particulière, et rarement vue dans le cinéma en général : les protagonistes pratiquent un culte aux contours et enjeux peu définis dans le récit, et suivent les évènements avec une foi totale, jamais mise en question par le film, comme si elle allait bien au-delà de l'histoire racontée ici.

On enchaînera avec du Don Bluth prochainement.

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7 avril, UGC Les Halles

Techniquement irréprochable, mais à quoi bon ?
L'amie Rondoudou y voit un mauvais Shrek, je pencherais plutôt une resucée du film Pollux de 2005 - même aventure plate, mêmes personnages inutiles.

En tout cas l'animation américaine est devenue un gros mixeur, on y met n'importe quelle licence et on obtient exactement le même film à la fin, le même chara-design hideux, les mêmes ralentis "comique", le même esprit "selfconscious" insupportable.

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8 avril, chez Rondoudou

Sans doute un peu trop pris au dépourvu par ce film assez subtil sur la grossesse vue par un enfant. Les conditions n'étaient pas optimales (fichier qui bug malheureusement) mais entre deux plans sur la rivière en crue (classique Takashi Anno), je retiendrai ce moment de retour à la maison, vide, où on comprend vaguement qu'on a raté l'événement mais qu'on ne sait pas mettre des mots dessus. Alors on pleure, évidemment.

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10 avril, à l'appart

Personne ne m'avait prévenu pour l'esthétique heroic fantasy, c'était très appréciable.
Par contre tout ce qui touche à la narration, là... c'est un peu léger non ?

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12 avril, MK2 Bibliothèque

Peut-être le film grand public idéal, dans le sens où on peut se moquer de son absence de mise en scène et des quelques éléments un peu ridicules sur les bords, tout en étant pris par le rythme et la qualité générale de la production - décors, costumes, jeu des acteurs, et l'effort global de blockbusteriser le récit en restant dans le ton de Dumas.

Par contre la photographie uniformément marron et les aller-retours entre le français du XVIIe siècle et le parler contemporain c'est vraiment compliqué, faites un effort s'il vous plaît.

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18 avril, à l'appart

Entre les longs silences et le tac tac régulier du train, super moment de somnolence et d'assoupissement.
Je vois plus clairement la portée poétique - et dramatique - du texte de Miyazawa maintenant.