Images mouvementées 2025
2025, année de l'explosion des serveurs SensCritique ?
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TOTAL : 10 films + 1 court-métrage (dont 1 revu) + 1 film non listé
Janvier : 10 films + 1 court-métrage (dont 1 revu) + 1 film non listé
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Précédemment ...
11 films
créée il y a environ 1 mois · modifiée il y a 12 joursWallace et Gromit - Un sacré pétrin ! (2008)
Wallace and Gromit: A Matter of Loaf and Death
30 min. Sortie : 24 décembre 2008 (France). Animation, Comédie, Policier
Court-métrage d'animation de Nick Park
MemoryCard64 a mis 8/10.
Annotation :
1er janvier, chez Patate (déjà vu)
Déjà vu mais quasi oublié, je ne l'avais pas en cassette enfant celui-là.
Globalement Nick Park est très à l'aise avec ce format 30 minutes, qui permet de condenser l'action et de rester dans des intrigues simples, propices au burlesque. J'espère qu'il y reviendra plus tard.
Je retiens la maison de Wallace transformée en moulin à vent, idée très drôle, surtout que l'espace intérieur est totalement incohérent et s'étend à l'infini, à la Oggy et les cafards.
Les Révoltés de l'an 2000 (1976)
¿Quién puede matar a un niño?
1 h 47 min. Sortie : 2 février 1977 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur
Film de Narciso Ibáñez Serrador
MemoryCard64 a mis 7/10.
Annotation :
1er janvier, chez Patate
Je suis tombé sur le synopsis par hasard et comme c'est exactement le même que celui de DanganRonpa Ultra Despair Girls, je voulais comparer.
Moins un film d'horreur qu'un thriller finalement, mais particulièrement prenant. Le scénario, efficace comme un bon Carpenter, va jusqu'au bout de ses idées, avec quelques scènes percutantes typiques du cinéma des 70's (le pistolet...)
Au cœur des volcans - Requiem pour Katia et Maurice Krafft (2022)
The Fire Within: A Requiem for Katia and Maurice Krafft
1 h 20 min. Sortie : 24 septembre 2022. Portrait
Documentaire de Werner Herzog
MemoryCard64 a mis 9/10.
Annotation :
7 janvier, Reflet Médicis
Vu dans une des nombreuses salles parisiennes où l'écran trop haut oblige à garder la nuque inclinée à 45°. La femme derrière moi : "On va se prendre les volcans en pleine gueule"
Elle ne croyait pas si bien dire.
Chambre avec vue... (1985)
A Room with a View
1 h 52 min. Sortie : 19 novembre 1986 (France). Comédie dramatique, Romance
Film de James Ivory
MemoryCard64 a mis 7/10.
Annotation :
8 janvier, à l'appart'
Défi Ciné classique 2025 #1
Une personnalité disparue en 2024 : Maggie Smith
Toujours le même schéma (assez romanesque) des statues anglaises qui se réchauffent en découvrant l'amour, et qui doivent faire à la rigidité de la société et de ses conventions.
Ivory a une grande confiance dans la peinture, une grande confiance dans le théâtre, mais je ne sais pas trop s'il a tant confiance que ça dans le cinéma. Très chouette film tout de même, et chaque acteur y tient un des meilleurs rôle de sa carrière.
Les Blessures assassines (2000)
1 h 34 min. Sortie : 22 novembre 2000 (France). Drame
Film de Jean-Pierre Denis
MemoryCard64 a mis 2/10.
Annotation :
11 janvier, chez Patate
Défi Ciné classique 2025 #2
Personnalité de l'ombre : Julie Brenta
Comme le décrivait Serge Daney pour Moi Christiane F, le film est dédié à un "cas" sur lequel le réalisateur se penche, de manière surplombante. Il ne s'intéresse pas à ses personnages et à leurs émotions par un autre prisme que celui du microscope. Ce qui est un problème.
Cette approche suppose aussi de sortir de sa manche plusieurs "effets de réel" assez agaçants, comme le parler populaire assez grossier et difficile à suivre, ou plus globalement l'ambiance carfardeuse de l'ensemble (lumière, décors), même quand on est dans un moment de complicité, même quand on est dans des intérieurs bourgeois lumineux. Le montage, quant à lui, très sec et très pénible, ne participe qu'à fragmenter les scènes de vie pour en faire des vignettes démonstratives.
L'affaire des sœurs Papin trace bien quelques pistes de réflexion intéressantes sur la domesticité, la santé mentale, et les rapports de genre/classe, mais il ne faut pas attendre trop de subtilité de la part d'un film où n'importe quelle discussion se solde par des cris et un coup de poing sur la table, et où on ne trouve pas mieux pour exprimer le poids de la misère que de grimer les acteurs avec des cernes et des cheveux blancs.
(Par ailleurs nique les DVD du début des années 2000 avec leur mauvais format d'image)
Personne n'y comprend rien (2025)
1 h 44 min. Sortie : 8 janvier 2025. Politique
Documentaire de Yannick Kergoat
Annotation :
13 janvier, les 7 parnassiens
Le documentaire se donne des objectifs de clarification et de pédagogie qu'il réussit bien : le propos est clair, correctement contextualisé, et fait le lien avec plusieurs enjeux internes et externes à la politique de Sarkozy.
Pour ce qui est de la forme, tous les choix sont soumis à cette position initiale, avec une volonté de transparence constante. On est davantage sur un reportage très bien fichu que sur un film de cinéma (d'où l'absence de note).
Mémoires d’un escargot (2024)
Memoir of a Snail
1 h 34 min. Sortie : 15 janvier 2025 (France). Animation, Drame
Long-métrage d'animation de Adam Elliot
MemoryCard64 a mis 8/10.
Annotation :
15 janvier, UGC Bercy
Que la fête commence... (1975)
1 h 59 min. Sortie : 26 mars 1975. Comédie, Drame, Historique
Film de Bertrand Tavernier
MemoryCard64 a mis 5/10.
Annotation :
21 janvier, à l'appart
Défi Ciné classique 2025 #3
Un film historique
Tavernier, le cinéaste de l'eau tiède ? Tout est filmé à mi-distance, en plan moyen, quelque soit le sujet de la scène : la manière égale de montrer une partie fine, des bretons qui s'agitent pour une Révolution et des conversations de chambre me sidère. Le montage est réduit à sa simple fonction de succession chronologique, en mettant à la suite des séquences qui n'ont par ailleurs jamais de réel début ni de fin.
Jamais raté, mais jamais transcendant non plus.
Il y a pourtant des qualités, à commencer par les beaux paysages de Bretagne, et puis le plaisir de voir les costume et les lieux d'époque - l'ensemble a bénéficié d'une production confortable.
De bons comédiens aussi : je redécouvre le trio Noiret/Rochefort/Marielle, chacun un "monstre" à sa manière, mais dont l'énergie se perd un peu dans le vide. La mise en scène contribue à mettre tous les talents en cage, en embrassant mollement l'action générale, c'est-à-dire les figurants qui s'agitent autour de ceux qui discutent au milieu du plan. Il aurait fallu trancher un peu.
J'aurais bien aimé que la farce soit vraiment drôle (ou pathétique).
Le Gaucher (1958)
The Left Handed Gun
1 h 42 min. Sortie : 26 septembre 1958 (France). Western, Biopic
Film de Arthur Penn
MemoryCard64 a mis 6/10.
Annotation :
22 janvier, à l'appart
Défi Ciné classique 2025 #4
Centenaire Paul Newman
Vu sans connaître le réel sujet du film, et en se faisant piéger donc par les gamineries des personnages et la légèreté de l'ensemble qui se transforment progressivement en errances violentes, dont l'instabilité a de quoi choquer.
Reste que Newman est trop vieux pour le rôle et que globalement c'est plus les western portés sur les paysages et l'espace qui me parlent.
La Ruée vers l'or (1925)
The Gold Rush
1 h 35 min. Sortie : 9 octobre 1925 (France). Muet, Aventure, Comédie dramatique
Film de Charlie Chaplin
MemoryCard64 a mis 7/10.
Annotation :
27 janvier, à l'appart
Slocum et moi (2024)
Slocum
1 h 15 min. Sortie : 29 janvier 2025 (France). Animation
Long-métrage d'animation de Jean-François Laguionie
MemoryCard64 a mis 3/10.
Annotation :
29 janvier, MK2 Bibliothèque
Pas une catastrophe mais en vrai je peine à dire ce qu'il y a à voir dans ce film. Impression d'observer un réalisateur bien installé qui ne s'est pas trop foulé la nouille pour sa nouvelle production, dont l'argument peine à tenir sur une durée de long-métrage. Tous les sujets glissent sur ce film sans scènes, donc sans rythme et sans progression, et quasiment sans vie.
Pas charmé non plus par l'ambiance de la France "petit Nicolas" vue et revue, ni par l'animation en 3D qui a du mal à proposer quelque chose de bien affirmé sur le plan formel. Le recours au numérique semble plus une solution pour contourner la fastidieuse animation dessinée à la main.
Le personnage de la mère est en revanche très réussi et éclaire tous les moments où elle intervient.