Indiens

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CORTEZ Herman (1485-1547)
Conquérant espagnol du Mexique.
L'un des premiers conquistadors, il part en 1519 à la conquête de Mexique et détruit l'Empire de Moctezuma (1521). Il est alors nommé par Charles Quint gouverneur général de la Nouvelle Espagne (partie septentrionale de l'Empire espagnol). Rentré en Espagne en 1540, il tombe en disgrâce. (Larousse compact)

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LAS CASAS (de) Bartholomé (1474-1566)
Évêque espagnol.
Prêtre à Cuba v. 1510, il entre en 1522 dans l'ordre dominicain et devient en 1544 évêque de Chiapa, au Mexique. Sans relâche, il se fait le défenseur des droits des Indiens et obtient de « nouvelles lois » interdisant les sévices vis-à-vis de ceux-ci et prévoyant la suppression progressive de l''encomienda', qui donnait aux conquistadors une autorité discrétionnaire sur la population autochtone. Découragé par l'échec, il rentra en 1547 en Espagne, où il écrivit une 'Histoire des Indes'. (Larousse compact)

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Hans STADEN (1525-1579)
Chez les Tupinamba du Brésil en 1547.

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1743-44
LA CONDAMINE (de) Charles Marie (1701-1774)
Géodésien et naturaliste français.
Avec Bouguer, il dirigea l'expédition du Pérou (1735), qui détermina la longueur d'un arc de méridien. (Acad. fr. 1760). (Larousse compact)

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Michel Guillaume Jean de Crèvecoeur [Saint-John de Crèvecoeur] (1735-1813)

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1804-1806

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Black Hawk, Indian name Ma-ka-tai-me-she-kia-kiak, (born 1767, Saukenuk [now in Rock Island, Illinois]—died October 3, 1838, village on the Des Moines River, southeastern Iowa Territory [now in northeastern Davis county, Iowa]), leader of a faction of Sauk, Fox, Kickapoo, and Ho-Chunk (Winnebago) peoples. Black Hawk and his followers contested the disposition of 50 million acres (20 million hectares) of territory that had supposedly been granted to the United States by tribal spokesmen in the Treaty of St. Louis in 1804. His decision to defy the government and attempt to reoccupy tribal lands along the Rock River in Illinois resulted in the brief but tragic Black Hawk War of 1832. (Britannica)

http://www.editions-anacharsis.com/Chef-de-guerre

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George CATLIN (1796-1872)

L’indianité dans l’œuvre de George Catlin (Mathilde Bouveret) :
https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-l-institut-pierre-renouvin-2016-1-page-15.htm

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« Beaucoup d'Indiens de race pure résident dans les environs ; la tribu du cacique Lucanee a construit ses 'toldos' [huttes indiennes] dans les faubourgs même de la ville [appelée indifféremment El Carmen ou Patagones]. Le gouvernement local leur fournit des provisions en leur donnant tous les chevaux trop vieux pour pouvoir rendre aucun service ; ces Indiens gagnent, en outre, quelques centimes en fabriquant des nattes et des articles de sellerie. On les considère comme civilisés ; mais, ce qu'ils ont pu perdre en férocité, ils l'ont regagné, et au delà, en immoralité. Quelques jeunes gens s'améliorent, dit-on, un peu ; ils consentent à travailler (...). » (Les Gauchos. Du rio Negro au rio Colorado, 24 juillet 1833)

« (...) les soldats ne font quartier à aucun homme. (...) on massacre de sang-froid toutes les femmes indiennes qui paraissent avoir plus de vingt ans !
Ici chacun est convaincu que c'est la plus juste des guerres, parce qu'elle est dirigée contre les sauvages. Qui pourrait croire qu'à notre époque il se commet autant d'atrocités dans un pays chrétien et civilisé ? On épargne les enfants, qu'on vend ou qu'on donne pour en faire des domestiques, ou plutôt des esclaves, aussi longtemps toutefois que leurs possesseurs peuvent les persuader qu'ils sont esclaves. Mais je crois qu'en somme on les traite assez bien. » (Les Pampas. Guerres indiennes et massacres, 24 août 1833)

« Il est d'usage, quand on parcourt la plaine, de mettre le feu aux herbes : c'est ce que les soldats ont fait aujourd'hui, aussi assistons-nous pendant la nuit à de magnifiques conflagrations, et l'horizon s'illumine de tous côtés. On incendie la plaine, un peu pour rôtir les Indiens qui pourraient se trouver environnés par les flammes, mais principalement pour améliorer le pâturage. » (Buenos Ayres. Caractères du pays, 15 septembre1833)

« Pendant que nous changeons de chevaux à Guardia, plusieurs personnes viennent me faire une foule de questions à propos de l'armée. Je n'ai jamais vu popularité plus grande que celle de Rosas, ni plus grand enthousiasme pour la guerre « la plus juste des guerres, parce qu'elle est dirigée contre des sauvages. » Il faut avouer que l'on comprend un peu cet élan, si l'on songe qu'il y a peu de temps encore, hommes, femmes, enfants, chevaux, étaient exposés aux outrages des Indiens. Nous parcourons pendant toute la journée une belle plaine verte (...). » (Buenos Ayres. Guardia del Monte, 19 septembre 1833)

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« (...) Pitchlynn, chef de la tribu indienne des Choctaw, (...) me fit remettre sa carte (...), et j'eus le plaisir de pouvoir longuement m'entretenir avec lui.
Il parlait l'anglais à la perfection (...). Il avait beaucoup lu ; et la poésie de Scott paraissait lui avoir fait forte impression (...). Manifestement, il comprenait tout ce qu'il avait lu ; et c'est avec un profond sérieux (...) qu'il faisait crédit aux histoires imaginaires, quelle qu'elles fussent. (...) Je lui fis part de mon regret de ne pas le voir habillé à la mode indienne, mais l'homme (...) me répondit (...) que son peuple était en train de perdre bien autre chose que son costume et que bientôt il serait effacé de la surface du globe (...).
Il m'apprit qu'il rentrait dans sa patrie, à l'ouest du Mississippi, qu'il avait quittée voilà dix-sept mois. Il avait principalement séjourné à Washington pour des pourparlers en cours entre sa tribu et le gouvernement. Mais l'affaire n'était toujours pas réglée (...) et il craignait fort qu'elle ne le fût jamais, car que pouvaient quelques malheureux Indiens contre d'aussi habiles manœuvriers que les blancs ? Il n'avait aucun goût pour Washington, (...) et se languissait de la forêt et de la prairie.
(...) Il aimerait beaucoup, me confia-t-il, visiter l'Angleterre avant de mourir (...). C'est avec une vive attention qu'il m'écouta évoquer cette salle du British Museum où sont conservées des vestiges domestiques d'une race éteinte voilà des milliers d'années, et il était facile de voir qu'il établissait un parallèle avec la disparition progressive de son peuple.
(...) nous en vînmes à parler de la galerie de Mr. Catlin, dont il dit beaucoup de bien. Il m'apprit alors que son propre portrait comptait parmi ceux de la collection, et c'est du mot 'élégant' qu'il usa pour expliquer combien Mr. Cooper avait su rendre avec vérité l'Homme rouge (...).
(...) Il ne restait plus que vingt mille Choctaws, m'apprit-il, et leur nombre diminuait de jour en jour. Quelques-uns de ses frères chefs avaient été contraints d'embrasser la civilisation et de se familiariser avec ce que connaissaient les blancs, car c'était là leur seule chance de survie. Mais ceux-ci n'étaient pas nombreux ; et les autres étaient tels qu'ils avaient toujours été. Il insista sur ce point, et répéta à plusieurs reprises qu'à moins qu'ils n'essaient de s'assimiler à leurs conquérants, ils seraient immanquablement balayés par l'avance de la société civilisée (...).

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Francis PARKMAN (1823-1893)

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« Les Américains ne résoudront jamais le problème indien avant l'extinction de la race indienne. Ils ont traité les Indiens de manière à rendre plus intenses leur malice et leur « perfidie » en tant qu'ennemi, et, en tant qu'ami, les ont réduits à un paupérisme honteux, dépourvu des premiers éléments de la civilisation. La seule différence entre l'Indien sauvage et l'Indien civilisé consiste en ce que le dernier se sert d'armes à feu et se grise au whisky. L'Agence indienne n'a été qu'une sentine de fraude et de corruption. Ceux pour lesquels des allocations ont été votées en reçoivent, dit-on, à peine trente pour cent, et les plaintes au sujet des couvertures en loques, de la farine avariée et des armes à feu sans valeur sont universelles. « Se débarrasser des Injuns » est la phrase consacrée. Leurs « réserves » n'échappent même pas à la saisie, car si l'on y découvre de l'or, on les envahit et leurs possesseurs sont, ou forcés d'accepter un terrain plus à l'ouest, ou bien chassés et tués. L'un des agents les plus sûrs de leur destruction est le whisky vitriolisé. On a récemment essayé de nettoyer les étables d'Augias de l'Indian Department, mais avec un insuccès complet, résulta habituel en Amérique de tout effort pour purifier l'atmosphère officielle. Les Américains aiment tout spécialement les superlatifs. Ces expressions : « le plus grand du monde », « le plus beau du monde », sont sur toutes les lèvres. Mais, à moins que le Président ne soit un homme bien fort, ils pourront bientôt se vanter que leur gouvernement est composé des « plus grands coquins du monde ». »

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HERNDON Sarah, née RAYMOND (1840-1914)

https://researchworks.oclc.org/archivegrid/collection/data/70968332
https://snaccooperative.org/ark:/99166/w603122z

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ROOSEVELT Theodore (New York, 1858 - Oyster Bay, État de New York, 1919)
Homme d'État américain.

Député républicain (1882-1884), puis chef de la police de New York (1895-1899), il devient secrétaire adjoint à la Marine en 1897. Lors de la guerre hispano-américaine, il organise un régiment de cavalerie, formé de volontaires, et participe à la victoire de San Juan (1898), qui entraîne l'indépendance de Cuba et l'annexion des Philippines. Élu gouverneur de New York (1898), puis vice-président des États-Unis (1900), il accède à la présidence après l'assassinat de McKinley (septembre 1901) et est réélu en 1904. Impérialiste convaincu, il assure aux États-Unis le contrôle du futur canal de Panamá (1903) et, pratiquant la politique du « gros bâton », envoie des troupes dans la République Dominicaine (1905) et à Cuba (1906). Sous sa présidence, les États-Unis prennent pour la première fois une part active aux affaires de l'Ancien Monde (médiations entre la Russie et le Japon [1905], participation à la conférence d'Algésiras [1906] et à la conférence de la paix à La Haye [1907]). Partisan d'un pouvoir exécutif renforcé, il élargit le contrôle de l'État sur l'économie et fait appliquer la législation antitrust. Déçu par le conservatisme de son successeur, Taft, il prend la tête du groupe progressiste et se présente aux élections de 1912 en rival de Taft, permettant au démocrate Wilson de l'emporter aisément. (Prix Nobel de la paix 1906.) (Source : Larousse [en ligne])

https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1981_num_28_3_1160

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GERONIMO, chef apache (No-Doyohn Canyon, auj. Clifton, Arizona, 1829 - Fort-Sill, Oklahoma, 1908). Il mena des opérations de guérilla dans le sud-ouest des États-Unis (1882-1885) et obtint pour sa tribu un territoire dans l'Oklahoma. (Larousse)

Annotation :

ISHI (ca 1880?-1916)

https://journals.openedition.org/amnis/2209

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TALAYESVA Don C. (1890-1985)

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« Juan Perez Jolote, ce Chamula du hameau de Cuchulumtic dont la biographie a été enregistrée par l’ethnologue Ricardo Pozas, a décrit le long et pénible apprentissage qu’il dut faire à l’âge adulte pour retrouver dans sa propre communauté la place qu’il avait abandonnée dans son enfance, à la suite d’une fugue vers le monde ladino. Ce n’est qu’après avoir réappris le tzotzil et s’être réassimilé l’héritage culturel de son groupe, depuis les jeux d’enfants jusqu’aux détails les plus élaborés des rituels, qu’il put prétendre à être reconnu par les Chamulas comme un des leurs, dans la position à laquelle lui donnaient droit son âge et son rang. Cette tâche lui demanda plusieurs années. Le cas de Juan Perez Jolote est intéressant parce qu’il montre non seulement la conformité qu’exige la communauté de la part de ses membres, mais encore l’attraction qu’elle exerce sur ceux-ci. Le plus étonnant, ce n’est pas que les Chamulas aient refusé au départ de reconnaître Juan Perez Jolote, mais c’est bien plutôt que ce dernier, après dix ans de vie ladina, ait éprouvé le besoin de se faire reconnaître d’eux en renouant avec une tradition culturelle qui lui était devenue étrangère. » (Henri Favre, L’organisation sociale des Tzotzil-Tzeltal)

https://www.monde-diplomatique.fr/1973/06/LA_SOUCHERE/31540

Annotation :

1931

Annotation :

1972

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CURTIS Edward Sheriff (1868-1952)
Photographe américain. Ses milliers de clichés constituent un irremplaçable témoignage sur la vie, les coutumes, les cérémonies, les mythologies, l'histoire, la médecine, l'art des Amérindiens dont, en outre, il enregistra plus de 10 000 chants.
(Auzou, Dictionnaire encyclopédique)

Annotation :

René Thévenin (1877-1967)
Paul Coze (1903-1974)