Isao Takahata, cinéma en animation

Annotation :

"Des temps pluvieux, nuageux ou ensoleillés, lequel est ton préféré ?
- Nu...Nuageux..."
Un film magnifique, beau et profond comme un roman. Nous ne sommes pas très loin du cinéma en prises réelles.
La scène de fin (insérée dans le générique) est l'une des plus émouvantes que je connaisse...

Annotation :

Ne pas se fier aux apparences. Derrière ces petites scènes parfois anodines, et ces dessins seulement esquissés, se cache un travail patient, pudique et intelligent pour restituer la vie quotidienne et la vie de famille. Un magnifique film d'animation, doucement, à peine doucement mélancolique, et d'une rare générosité.

Annotation :

Un chef d'oeuvre. Proche de Miyazaki, peut-être, mais aussi très différent dans son approche : regardez comment Takahata fait une place très légère à la déception, à l'irréversible ; regardez cette scène finale inoubliable, forte et un peu douloureuse ; regardez combien Takahata place son récit auprès des hommes, de la ville, de l'urbanisme de Tokyo. Intelligent et magnifique, sans rien d'idéologique ou de surchargé.

Annotation :

Je ne l'ai vu qu'une fois. Comme beaucoup, je crois que je mettrais longtemps avant de le revoir. Sans doute l'un des plus beaux films d'animation de l'histoire, et sans doute aussi l'un des plus tristes... Mais je me rappelle encore, ce réalisme, cette touche concrète, poignante, ce récit au plus près des choses vécues, de la vie. Et je me demande si, question un peu stupide, je ne préfère pas Takahata à Miyazaki...

Annotation :

Le film date un peu, mais il est l'un des fondateurs de la modernité en animation. Grave, sombre, Takahata cherche avec Horus à se dégager du modèle Disneyien - malgré les exigences de la maison de production, qui demande des chansons, des animaux gentils, une fin heureuse, etc. Inégal, ce film est cependant une très franche réussite, avec certains passages forts et somptueux.