J'ai retourné ma veste

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Ancienne note : 5/10

On me traitera peut-être de fou mais oui, je suis allé voir du Michael Bay au cinéma. Et la folie ne s'arrête pas là : j'ai beau avoir détesté le film, je suis allé le revoir le lendemain matin... après avoir fait une grosse nuit blanche.

TOUT était réuni pour que cette séance soit la plus éprouvante de ma vie, mais au contraire : j'ai rarement autant pris mon pied. Il y a un vrai bonheur à voir la caméra de Michael Bay se déplacer librement, dans tous les sens. Chaque plan est une dose d'adrénaline.

Des films aussi intenses et épiques qu'Ambulance, j'en ai pas vu souvent...

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Je n'ai même pas eu le courage de mettre une note en sortant de ma première séance. Je ne savais pas quoi en penser, mais le film commençait déjà à me hanter.

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Ancienne note : 6/10

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Première note : 4/10
Deuxième note : 6/10
Troisième note : 8/10

On voit à quel point le film a commencé à me toucher, au fil des visionnages.

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Ancienne note : 3/10

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Ancienne note : 9/10

Découvert au cinéma en mars 2022. Je me rappelle avoir tout adoré, à part la fin que j'avais trouvé trop expédiée. Je lui avais donné un bon 4,5/5, ce qui équivalait à un "excellent" sur mon ancien barème.

Naturellement, j'ai eu envie de le revoir environ un an après... et à ma grande surprise, je n'en tirais plus rien. Toute la magie de la première fois était complètement partie, seule la scène d'intro est parvenue à me marquer.

J'ai ensuite retenté deux fois, toujours sans succès...
C'est triste car je vois à quel point c'est un grand film, mais je n'en tire juste aucune émotion. Quel dommage !

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Ancienne note : 6/10

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Ancienne note : 4/10

Je me rappellerai toujours de ma première séance de Killers Of The Flower Moon. Avec mes points de fidélité Pathé, j'avais eu droit à une place Dolby Cinema gratuite. Les conditions étaient donc idéales : siège inclinable, son spatial Dolby Atmos, image Dolby Vision... Et pourtant, j'ai DÉTESTÉ ma séance. J'avais trouvé le film terriblement vain, vide et soporifique. Faut voir à quel point j'étais content de prendre le métro pour rentrer chez moi.

Puis, quelques heures plus tard, je repensais au film. J'avais cette étrange fascination qui grandissait en moi : impossible de penser à d'autres films, c'est celui-là qui me restait en tête. C'était comme ça toute la soirée.

Le lendemain, toujours avec cette même obsession, je suis retourné le voir, cette fois-ci dans une salle classique UGC. Alors que les conditions étaient supposées moins bonnes... j'ai eu une révélation. J'ai aperçu l'immense richesse du film. J'ai compris à quel point la mise en scène de Scorsese était puissante, derrière son apparente sobriété. Et je n'ai pas eu besoin de siège premium ou de Dolby machin chose pour ça... La voilà la force d'un bon film : pouvoir nous absorber pendant des heures et des heures, qu'importe le siège.

Du coup, j'y suis retourné une troisième fois, puis une quatrième fois.

Quand je raconte cette anecdote, on me demande souvent : "T'en as pas marre au bout d'un moment ?"
Ce à quoi je réponds : "Non. À chaque fois, c'est encore plus beau."

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Ancienne note : 7/10

Il m'a fallu trois visionnages pour comprendre la hype.

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Ancienne note : 10/10

J'aurai toujours une certaine affection pour Joker : après tout, on parle de l'un des films qui a lancé ma cinéphilie. Sans ce film, je serais probablement pas là à vous parler de cinéma.

Voir un film sortir du carcan habituel du genre du super-héros pour traiter un vilain de manière humaine, ça a été une révélation pour moi. J'ai pu réaliser qu'en-dehors du divertissement lambda, il existait un cinéma bien plus beau : celui de l'émotion esthétique.

Alors même si aujourd'hui, je trouve ce Joker plat et creux et que j'ai assurément vu mieux, il reste un film important à mes yeux.

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Ancienne note : 6/10

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Ancienne note : 6/10

Mon premier visionnage fut assez infructueux, je comprenais pas trop où Wong Kar-Wai voulait en venir alors que j'étais quand même très familiarisé avec son style.

Au deuxième visionnage, tous mes doutes se sont dissipés. Tous, sauf un : le lien entre les deux histoires. J'adore chacune des intrigues, mais je vois pas l'intérêt de les avoir ensemble, l'une après l'autre.

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Ancienne note : 10/10

Je crois vraiment que c'est le film sur lequel je suis le plus mitigé. Sur le papier, tout annonce un grand film, mais au fil des visionnages je trouve qu'il sonne de plus en plus creux...

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Ancienne note : 6/10

Aimer ce film au premier visionnage n'était pas chose aisée... L'esthétique, la musique m'ont plu, mais l'univers est d'un tortueux qui prête à confusion. L'envie de revoir le film m'est venue à mesure que je (re)découvrais d'autres Miyazaki. J'ai senti que j'étais passé à côté d'un film potentiellement grand...

Avec un deuxième visionnage un an plus tard, j'y vois tout de suite beaucoup plus clair. Le tout reste quand même assez ambigu et flou, mais l'émotion était bien là de mon côté. Je vois le film comme une réflexion sur l'Œuvre de Miyazaki et plus largement, sur le rêve. Une réplique qui m'a marqué, prononcée par Mahito : "je sais que ma mère est morte, mais je dois quand même aller vérifier". La suspension d'incrédulité, voilà de quoi parle le film. On sait que ce monde est faux, mais on y croit quand même, pour s'y laisser vivre.