J'aime aussi les séries animées

Annotation :

Certaines séries d'animation ont pris le pari depuis quelques années de mêler amusement pour enfant et message adulte. Avec BoJack Horseman, nous ne sommes pas face à une de ces séries. Le contenu est définitivement adulte, au-delà de la simple consommation d'alcool et de stupéfiant, cette série s'attaque à la dépression tout simplement. Les gens derrière l'écriture sont talentueux, délivrant message cynique sur message cynique sans être anxiogène. On peut se demander pourquoi en faire une série animée? Eh bien, l'animation permet aux créateurs d'enchaîner situation absurde sur situation absurde et d'jouter une bonne dose de loufoque à la série. BoJack Horseman est d'une honnêteté cynique qui désarçonne (get it?) avec un ton existentialiste que j'affectionnais déjà dans Rick and Morty. Une grosse recommandation pour moi.

Scènes marquantes : Les scénaristes gèrent tellement bien leur conclusion d'épisode. Mais l'épisode du bad trip est le meilleur avec une utilisation incroyable de l'animation et une conclusion qui m'a laissé sur le cul.

EDIT : Saison 2 plongeant toujours plus dans la noirceur du personnage. Tout le sel de la série est de nous faire croire que tout ira bien pour Bojack pour finalement nous confronter à son incapacité à être heureux. La fin de saison est de haute volée même si les deux derniers n'arrivent pas à être totalement à la hauteur de mes attentes. Todd et Princess Carolyn sont mes personnages préférés durant cette période. "Yes And" et "The Shot" sont tout simplement parmi les meilleurs épisodes qu'il m'ait été donné de regarder.

EDIT 2 : Woh... La saison 3 vient de me retourner complètement. L'une des meilleures saisons tous shows confondus. On atteint un niveau de tragique, de comique, de narration. Je ne sais plus quoi dire. Les scénaristes réutilisent d'anciens éléments à merveille avec une précision mortelle. Toujours même recette et pourtant j'y crois. L'épisode 4 pourrait être un épisode original de Mickey voir un court de Chaplin. Tandis que le 11ème nous emmène dans une spirale infernale façon Requiem for a Dream. Bojack atteint un niveau de noirceur impardonnable, je suis plus que curieux de savoir comment il va s'en sortir dans la 4ème saison.

15/01/2018 EDIT 3 : La plus jolie saison car elle autorise enfin ses personnages à avoir une chance de rédemption et le droit au bonheur. Ce sourire de BoJack à la toute fin est tellement émouvant. Et j'ai plus assez de caractères pour exprimer donc regardez Bojack Horseman.

Annotation :

Samurai Champloo est l'un de ces animés où le voyage est plus important que le but de celui-ci. Ici, on suit les pérégrinations de Fuu, Mugen et Jin à la recherche du "Sunflower Samurai". L'animation est grandiose, le ton navigue entre la mélancolie et la comédie sans jamais être indigeste. Chaque personnage rencontré est marquant et possède une vraie personnalité. La bande son de Nujabes est parfaite et porte vraiment l'animation vers le haut. Un must-see sans aucun doute.

Scènes marquantes : La fin de l'épisode 14, le dernier duel de l'épisode 21 et tout le chapitre de la conclusion épisodes 24-26

Annotation :

"Nobody exists on purpose, nobody belongs anywhere, everybody's gonna die." Ceci est peut être la phrase qui résume le mieux l'esprit derrière Rick and Morty. Ce show a tout de même été co-créé par Dan Harmon qui est derrière Community et est loin d'être le créatif le plus heureux du monde. Alors attention au premier abord cette série est super drôle et j'ai vraiment eu des fous rires incontrôlables. Mais le ton est résolument sombre, non pas dans le style graphique qui est coloré et rivalise d'ingéniosité avec les autres séries mais via son personnage principal : Rick. Rick c'est un concentré de nihilisme, esprit génialement créatif mais qui a tout vu et tout exploré. La série explore beaucoup de chose, dans des épisodes qui prennent bien souvent le contre-pied de ce qu'on attend. J'adore son approche existentialiste et les concepts scientifiques avec lesquels le show jongle. Foncez, si tout votre entourage vous le conseille, c'est qu'il y a bien une raison.

EDIT (11/01/2018) : Bon j'écris avec un peu (beaucoup) de recul sur la saison 3. Je crois que la saison 2 reste ma préférée parce qu'elle montrait une certaine facette de Rick où il pouvait ressentir des choses. Cette nouvelle saison agit comme une réfutation de ce constat, montrant à quel point il n'en a rien à foutre et que tout peut arriver. D'un point de vue écriture, c'est totalement excitant, vu que Harmon et Roiland s'en donnent à cœur joie. Qualitativement, on ne peut que s'incliner, "Pickle Rick" et "The Ricklantis Mixup" entrent dans le top 10 des épisodes assez facilement. Mais je ressors quand même assez détaché du tout comme si la mayonnaise n'avait pas autant pris que pour la seconde saison. Il y a quand même une certaine satisfaction de voir Dan Harmon utiliser son schéma narratif favori encore et encore et son talent pour l'humour méta. Je reste impatient pour la suite.

Scènes marquantes : Cette série est folle donc regardez tout, ça vaudra mieux.

Annotation :

Petite perle de 100 minutes. C'est un conte de Grimm moderne en terme d'ambiance et d'histoire. On suit les aventures de deux frères, Wirt le grand pessimiste et Gregory l'enthousiaste perdus dans la forêt et menacés par "La Bête". Le type d'animation est vraiment original et la série se démarque des autres par ses couleurs et son ambiance Halloween. Je la recommande vraiment, un soir, dans le noir...

Scènes marquantes : le design de "La Bête" tout simplement, épisode 9 et l'épisode 10

Annotation :

Qu'est-ce que je peux vous dire? C'est Cowboy Bebop quoi. Il n'y a pas grand chose de plus séminal dans l'animation

Annotation :

Code Geass c'est l'art de te faire croire que ça ira enfin à peu près pour les personnages pour mieux te broyer. La première saison est tout bonnement sensationnelle tandis que la seconde est prenante mais un peu moins impressionnante.

Annotation :

Graphiquement, il n'existe rien de comparable à The Tatami Galaxy. C'est tellement atypique et magnifique en même temps. Pour l'histoire, c'est une sorte de Groundhog Day, le héros revit ses deux ans de scolarité avec de légères modifications à chaque fois. On est perdu au fur et à mesure pour enfin tout comprendre dans les épisodes 10 et 11. La combinaison de la narration et du graphisme est une merveille. J'adore les personnages, Ozu a un design qui sort du lot et c'est intelligemment fait, pour montrer la subjectivité du narrateur. La B.O. quant à elle est une petite perle. Foncez voir cet animé, loin de tout ce qu'il se fait dans l'animation nippone.

Scènes marquantes : l'épisode 10 pour son graphisme et ses choix de mise en scène.

Annotation :

L'Attaque des Titans a surtout pour lui l'originalité. Le lieu de l'action déjà : une forteresse qui rappelle l'Europe médiévale (vu les noms des personnages ce serait Allemagne). J'adore comment l'anime déconstruit les codes des shônens. Le design des titans est un vrai plus, leur forme grotesque et ce sourire carnassier en font des antagonistes vraiment inattendus et fascinants. La série est portée par une B.O. formidable et un dessin vraiment intéressant (les contours noirs très marqués pour les personnages). C'est le parfait mix entre originalité et tout ce qui peut plaire à un viewer mainstream.

Scènes marquantes : fin de l'épisode 1 évidemment et fin de l'épisode 5 qui donne définitivement le ton de l'anime.

Annotation :

Satoshi Kon a pour moi poussé l'animation japonaise encore plus loin que l'a fait Miyazaki. La fluidité des transitions dans ses films et l'intelligence de ceux-ci sont une grande source d'inspiration (Christopher Nolan et Darren Aronofsky ont reproduit certaines de ses scènes).
Paranoia Agent lui a permis de développer son propos encore plus loin que dans ses films. Il pose une question très simple : Quand la réalité n'offre pas d'échappatoire vers quoi peut-on se tourner ?
Il critique le Japon moderne de façon très acerbe et surréaliste. On plonge dans le psyché torturé des personnages et on en ressort avec une impression étrange et malsaine. L'animation n'est pas en reste et propose un véritable spectacle pour les yeux en naviguant à travers une grand peinture de styles. La série peut rebuter de part sa complexité mais personnellement, elle m'a accroché du début à la fin.

Scènes marquantes : le générique qui pose directement le ton et tous les épisodes honnêtement, chacun a son propre propos.

Annotation :

Cette série a accompli des merveilles tout en étant "qu'une" série de Nickelodeon. J'entends par là qu'elle ne bénéficiait pas du budget d'un anime issue de la japanimation. C'est un dessin animé intelligent et touchant, et pour une fois, la fin a été pensée avant de commencer le show, ce qui rend le tout incroyablement cohérent. Les dessins sont harmonieux, chaque nation possède son propre code couleur et ambiance. Le scénario est incroyable et mature mais la série garde un ton léger et drôle : un régal! Héros et méchants sont formidablement bien écrits et humanisés. Même les épisodes fillers apportent de la profondeur à la série. Bref, c'est une réussite sur toute la ligne.

Scènes marquantes : l'épisode 12, incroyablement touchant, épisode 48 pour son animation diabolique et les épisodes 60-61 pour l'Agni Kai entre Zuko et Azula

Annotation :

La suite d'Avatar était plus qu'attendue. Pour le coup, les créateurs de la série ont été très intelligents et placent l'action de la série au moment de l'émergence du nouvel Avatar donc face à un monde changé par rapport à la première série.
Alors mieux ou moins bien que l'ancienne? Et bien, j'ai du mal à statuer. L'un des nombreux points positifs, c'est Korra, la nouvelle Avatar. Elle n'est certes pas aussi attachante que Aang mais elle est pour moi plus humaine. Son impulsivité et sa forte personnalité cachent en fait sa peur constante de ne pas être à la hauteur. On suit un véritable développement de personnage face à ses peurs. Le point négatif, c'est que les autres personnages ne bénéficient pas de personnalités plus poussées.
Et cela est grandement dû à la construction de la série qui fonctionne en arcs. Chaque saison on doit présenter de nouveaux antagonistes, de nouveaux enjeux etc... On est donc moins impliqué que lors de la première série, c'est dommage. Le grand plus cependant ici c'est l'animation, l'incrustation de la CGI rend tellement bien, au niveau de l'ambiance on est quand même plus émerveillés que face aux décors de la première série.
Donc voilà, The Legend of Korra a de grandes qualités avec certains épisodes meilleurs que ceux de The Last Airbender mais ne fonctionne pas aussi bien comme un tout.

Scènes marquantes : Les épisodes 7 et 8 de la saison 2 qui proposent quelque chose de nouveau dans le style et la saison 3 qui proposent les meilleurs combats et la meilleure storyline.

Annotation :

FullMetal Alchemist est ce qui s'approche le plus du manga parfait pour moi. L'intrigue est complexe et réussit à créer un univers et une mythologie cohérents. Les thèmes abordés sont graves et profonds : la mort, le deuil, la place de l'homme face à dieu, les traumatismes de la guerre, etc... Mais ce qui fait la force de la série ce sont ses personnages, quelles personnalités! Chacun volera la vedette aux héros à un moment du parcours. J'aime aussi beaucoup le jonglage entre ton grave et léger, la série a beaucoup d'humour! Fait marquant, l'animation réussit à maintenir un grand niveau durant 65 épisodes. Les combats sont parfaitement chorégraphiés et les scènes calmes sont vraiment portées par l'animation. Bref, s'il existe une série longue dans l'animation japonaise à regarder c'est bien celle-ci.

Scènes marquantes : Le focus sur la guerre d'Ishbal assurément et la conclusion, qui laisse toujours une petite larme à l’œil.

Annotation :

Le premier anime FullMetal différe grandement du manga, gigantesquement même. Est-ce moins bien pour autant? Je dirais que c'est différent. Cependant si vous prévoyez de mater les deux séries c'est par celle-ci qu'il faut commencer. Je pense que si l'on regarde d'abord Brotherhood, on sera forcément déçu par la première série. Le format déjà (c'est en 4/3) peut en rebuter quelques-uns et l'animation, la série étant sortie en 2003, est plus faible que celle de Brotherhood.
Maintenant pour ce qui est des points forts, je dirais qu'il faut commencer par l'histoire. Celle du manga est l'une des plus intéressante que j'ai pu suivre mais arriver à créer quelque chose de cohérent en différant grandement du scénario d'origine est un vrai tour de force. J'ai même tendance à préférer certains aspects de celle-ci (la création des homonculus notamment). Je trouve que la série nous implique vraiment émotionnellement. Cependant, c'est aussi un de ses points faibles, appuyer trop fort sur l'émotion à certains moments passe moins bien. Enfin l'OST est meilleure que pour Brotherhood avec l'un des morceaux les plus marquants de la japanimation, "Brothers".
Bref, la série mérite votre attention ne serait-ce que pour montrer qu'on peut très bien retranscrire parfaitement l'atmosphère d'une série sans respecter à la lettre son intrigue (même pas du tout). FullMetal Alchemist jouera avec vos sentiments du début à la fin, et en cela, elle est peut-être plus marquante que Brotherhood.

Scènes marquantes : SPOILER, SPOILER, SPOILER, passez votre chemin, la transmutation de Nina et la mort de Hughes sont vraiment plus marquantes dans cette série je trouve.

Annotation :

04/02/2018 Saint Seiya est pour moi ce que DBZ est pour beaucoup de monde : mon premier shōnen. C'est une grosse madeleine de Proust et j'ai tendance à être hypnotisé dès que je vois un épisode de l'ancienne série et ce quel que soit l'arc face auquel je suis. Cependant je pense que le pic est réellement atteint avec le chapitre Hadès qui est pour le coup objectivement une bonne série d'animation. J'aime beaucoup cette ambiance mélancolique où tous les chevaliers sentent qu'ils ont fait leur temps et que cette fois c'est la der des ders. En 13 épisodes, le chapitre Hadès livre une magnifique histoire de rédemption et comme toujours de courage et de dépassement de soi. C'est très clairement l'un des chapitres les mieux animés. On sent que ce sont le début des intégrations 3D et à certains moments c'est un peu trop grossier pour qu'on ne remarque pas les incrustations. Cependant, quand c'est pour matérialiser les attaques des différents chevaliers, cela accentue grandement la dramatisation pour mon plus grand plaisir. Je ne pense pas qu'on puisse vraiment apprécier cet arc si on n'a pas vu la série en entier auparavant, il y a tout de même beaucoup de rappels et d’événements précédents sur lesquels le chapitre Hadès se repose. En tout cas en tant que chapitre conclusif, ça fait plus que figure d'exemple dans mon répertoire. Tout y est, cette ambiance de fin du monde tragique, cette réalisation sublime et toujours ce plaisir de retrouver la série. Le tout étant magnifié par une bande originale de Seiji Yokoyama à la hauteur de l’événement. C'est tellement dommage que la qualité ne suivent pas dans les OVAs Inferno et Elysion.

Scènes marquantes : Les derniers plans de la série et cette musique qui s'élève c'est vraiment un grand moment pour moi.

Annotation :

Une histoire de voyage dans le temps : ✓
Des personnages attachants : ✓
Une lutte presque perdue d'avance contre le destin : ✓
Une belle métaphore sur le coming of age : ✓
Des feels à la pelle : ✓

Steins;Gate a donc rempli les conditions idéales pour que je l'apprécie. Cependant l'anime est légèrement handicapé par certains points. Moeka et Ruka ne servent absolument à rien et sont vraiment des personnages dispensables, tout au plus sont-elles là pour rajouter de l'émotion en plus sans qu'on le demande. Heureusement que les autres personnages sont carrément plus attachants : Rintarō, Mayuri, Daru et Kurisu forment une bande de potes tellement adorable. Et les autres personnages comme Feyris, Suzuha et Mister Braun fonctionnent, ce sont vraiment Moeka et Ruka qui font tâches, comme si elles venaient d'un anime complètement différent. J'ai aussi pas mal passé mon temps à deviner ce qui allait se passer deux, trois épisodes avant, mais néanmoins l'exécution ne m'a jamais déçu. La fin est un peu décevante en revanche, surprenante mais un peu en-dessous de tout ce qu'on a vécu auparavant dans la saison. L'animation s'autorise des variations vraiment intéressantes, surtout dans l'utilisation du blanc qui entoure les personnages par moment. Les musiques sont touchantes et enveloppe parfaitement l'anime.
Steins;Gate c'est du fun et des feels et une belle aventure que je suis content d'avoir vécu.

Scènes marquantes : le 16e épisode qui résume la série pour moi, la scène de la tombe entre Rintarō et Mayuri et les derniers instants que partagent Rintarō et Kurisu dans l'univers alpha.

Annotation :

Le contre-pied de ce qui se fait dans l'animation japonaise. Ce que j'adore dans One Punch Man, c'est avant tout son optimisme et ses personnages plein de cœur. Saitama aurait tellement pu être cynique et/ou dépressif du fait de sa condition. Ou encore Roulettes Rider qui devrait selon toute logique tout abandonner. Mais One Punch Man possède une vraie joie de vivre et une vraie légèreté, comme s'il était content d'exister tout simplement. Parce que bon être adapté en animé Madhouse en partant d'un webcomics, faut le faire. L'animation n'est pas toujours au top mais quand on passe aux combats, quelle claque! Les musiques ne sont pas en reste et définissent l'anime : MOTIVATION.

Scènes marquantes : l'introduction de Saitama et le combat de fin.

Annotation :

Alors le débat éternel, la deuxième partie de l'anime est-elle vraiment moins bonne que la première? Moi j'adore, on s'attend tous à cette conclusion et cela dès le début mais tout l’enchaînement qui amène à celle-ci est PAR-FAIT. Rien que le concept, Light Yagami trouve un cahier qui peut lui permettre de changer le monde mais sur son chemin se trouve L, le plus grand détective du monde, dès lors, leurs deux conceptions de la justice s'affrontent (et c'est ouf). L'histoire de Death Note est forcément son plus gros point fort, c'est prenant et épique. Les personnages sont intéressants à suivre, surtout Ryuk. Pour l'animation, je trouve le jeu des couleurs dans cet animé IN-CROY-ABLE, le chara-design est vraiment intéressant lui aussi. Je crois que c'est aussi ma B.O. préférée tout animé confondu.
Death Note est un anime formidablement ficelé et une vraie valeur sûre.

Scènes marquantes : ça dure 5 secondes dans l'épisode 25 et je crois que c'est mon moment d'animé préféré

Annotation :

Le reboot de l'univers étendu de Star Wars avait de quoi faire grincer les dents. Exit les comics Clone Wars et Rogue Squadron qui faisaient pourtant partie des meilleurs storylines de Star Wars. On se retrouvait ici avec une nouvelle série animé qui ne laissait rien présager de bon.
Au final, c'est très réussi. La saison 1 est très en-dessous graphiquement et scénaristiquement. Cependant ses défauts sont gommés dès le deuxième et la qualité ne baisse plus jusqu'à la fin. Je suis fan du chara-design des personnages (en particulier celui de Dooku) et les combats sont juste magnifiques. Les nombreux arcs narratifs développés offrent une grande diversité à la série et c'est fort appréciable. On explore beaucoup de chose dans ce dessin animé : la condition des clones, en effet dans les films on expose jamais vraiment ces personnages, considérés comme de la chair à canon, le personnage d'Anakin et son incapacité à accepter la mort et enfin Obi-Wan qui se révèle vraiment comme mon héros préféré de l'univers de Star Wars. Bref la série ne se suffit pas à elle-même mais c'est un ajout très intéressant quand on a regardé les films (et puis ça fait partie de la storyline officielle désormais donc bon).

Scènes marquantes : l'arc sur la planète Mortis, c'est magnifique graphiquement et c'est ce côté mystique que j'aime dans Star Wars