J'écoute ça en 2017

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C'est assez surprenant, d'une "tribalité" imposante dans les rythmiques, très fort en basse, parfois trop.

Morceau phare: The Rainstick Fable

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En grand fan de Justice, c'est avec (un peu) de regret qu'on observe le côté disco-pop prendre massivement le dessus sur l'aspect rock-banger/Turbine des précédent albums. Les mélodies sont légèrement lisse, mais l'album reste très enclin a faire danser des foules.

Morceau phare: Stop

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Quelque chose de SoKo dans la voix, quelque chose de cold-wave dans les synthés, quelque chose de punk dans l'attitude, mais ne vous méprenais pas, pas de plagiat dans cet EP. Les 2 Parisiens sont bien singulier, prêt a conquérir la scène électro-pop internationale. Nouveau poupon de Cracki Records, Agar Agar fait sérieusement danser, tout en entretenant une marque de fabrique minimaliste mais pas fainéante, qui a coup sûr, marquera l'année 2017.

Morceau phare: I'm That Guy

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Le Doom n'a jamais était mon style de prédilection, mais là, qu'elle prouesse. Cet album arriverai à rendre dépressif le plus robuste des métalleux. C'est sombre, oppressant, sans espoirs, larmoyant, lancinant, déchirant... Une belle découverte.

Morceau phare: Watching From a Distance

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The XX est un groupe qui m'a toujours laissé indifférent... j'attendais néanmoins cet opus pour revoir mon jugement, je voulais vraiment aimé le groupe, être sensible à leur mélancolique poésie, mais rien à faire, j'ai l'impression de complètement passé à côté... On s'ennuie, les voix endorment, les mélodies sont fade et sans saveurs, certaines ligne de basses sauvent un peu l'album, mais rien de très enthousiasmant, malheureusement.

Morceau phare: Dangerous

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Satanique, mais pas que ! La jeune et jolie Jinx était forcément possédée par un merveilleux démon pour avoir une voix pareil. On écoute l'album comme une lecture sacrée de la bible satanique, chaque péripétie du récit se ressent dans la musique épique de Coven. Ouvrant la voie à Black Sabbath et autres adorateurs du Malin, le groupe reste méconnu mais tout adorateur de rock 60's, pas forcément adeptes de rituels, se doit d'écouter cette ode au sacrifice et à la bonne musique.

Morceau phare: Black Sabbath (Cocasse, n'est-ce pas ?)

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Le premier album était très réussi: efficace, minimaliste et punk jusqu'au point même d'emmerder les true-punk. Cet album est plus pop, pas dans le sens péjoratif de l'expression, il y a des morceaux plus doux, d'autres beaucoup plus énervés. Le groupe s'est essayé à de nouveau genres avec succès, tentant même parfois des accords à la guitare ( ! ), mais la spontanéité du premier album a malheureusement un peu disparu.

Morceau phare: Consume Or Be Consumed

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Efficace quand on boit une Guinness dans un pub irlandais. Sinon on s'ennuie un peu... On a, je pense, un peu tous compris la recette magique du groupe. L'overdose approche à grand pas.

Morceau phare: Blood

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Les sons émis de cet album sont insalubres, parfaitement crado. Si Suicide et Velvet Underground avait pratiqués le coït, sa aurait obligatoirement ressembler à ça. Surement précurseur de la rafale Shoegaze, les anglais sont pop et anti-pop à la fois: Ils font des ballades comme Phil Spector aurait pu produire dans les années 60, et en parallèles percent les tympans avec une distorsion merveilleusement mal jaugée.

Morceau phare: The Living End

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Le timbre de sa voix est plutôt élégant, mais les vocalises pour époustoufler la galerie lassent, et certains morceaux frise la caricature d'un mauvais tube pop FM.

Morceaux phare: Muddy Waters

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En grand fan de Stoner, c'est avec honte que j'avoue n'avoir jamais écouté Kyuss avant ce jour. Précurseur du genre, l'énième groupe du grand Josh Homme délivre une bombe qui provoquera une onde de choc dans le monde de la musique. Inspiré, fumante, lourde, grognante, autant d'adjectif qui n'arriveront jamais à définir le chef d'oeuvre des californiens. Les morceaux sont aiguisés, redoutablement psychédélique, la soundtrack d'un Mad Max. A l'occasion de votre prochain road trip dans le désert du Nevada sous acides façon Las Vegas Parano entres bikers, n'oubliez pas d'emporter un exemplaire de cet album.

Morceaux phare: Asteroid

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Si l'on admet que la voix auto-tuné est là pour utiliser la voix comme un synthé, alors les morceaux de PNL sont de magnifiques instrumentales, synthétiques et vaporeuses. Les mélodies se ressemblent, mais fonctionnent a merveille. Une véritable réussite. Pardon ? Les Paroles ? ... De magnifiques instrumentales, synthétiques et vaporeuses.

Morceau phare: Onizuka

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La douceur, et rien que la douceur... Bonobo, une nouvelle fois, vient de tout simplement nous mettre une claque élégante et raffinée. L'album ne tombe pas dans une facilité radiophonique, les mélodies sont latentes, elles trainent, s'entrecroisent, réagissent entres elles, comme des milliers de particules infimes qui forment un tout; comme si c'était la B.O. d'un monde nouveau dont il serait le créateur, comme peut prêter à interprétation la pochette et les clips vidéo. Incroyable.

Morceaux phare: Ontario

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Tout en délicatesse, la chanteuse/rappeuse Noname oscille entre instrumentales jazzy, et voix gospel. Les morceaux s'enchainent comme si l'on passait d'un nuage a un autre. L'usage des synthés et de la batterie font parfois penser a un Kaytranada au ralenti, d'ailleurs c'est typiquement le genre de chanteuses à voix sérieuse, mais apaisante, que le Canadien adore ! (oui je rêve du collab Kaytra-Noname) La pochette, encore une fois, reflète totalement cette mixtape: les fleurs et la couleurs rose rappelant la légèreté et, une sorte de naïveté, et ce crâne gris au dessus de cette tête sans expressions, qui font écho aux paroles et aux flow glaciale de la jeune rappeuse. Cependant l'ensemble est parfois un peu trop à l'eau de rose, en cause le duo instruments mignons, type xylophone, et R&B. A écouter un matin ensoleillé d'hiver, avec un café et un gros pull.

Morceau phare: Shadow Man

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Ce genre de jazz ne me rassasie pas. Je le trouve sans saveurs, sans émotions. Certaines ritournelles rythmiques sont quand même saluable, mais l'ensemble est trop gentil et trop lisse... Ce n'est pas ma tasse de jazz.

Morceau phare: Take Five

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Fluide, lent, mélodique, agressif et gras; on est essoufflé et empoté après la première écouter. Une basse, une batterie et plein d'effets suffisent à faire de Royal Blood le groupe de rock avec le son le plus efficace et singulier depuis Nirvana. D'ailleurs certains classifient le groupe comme étant du post-grunge. Ingénieux, mais à mon avis l'appellation idéale serait plutôt "Garage Rock sincère et suintant une sorte de graisse tout a fait élégante". On a envie de serrer du point, de montrer les dents, d'agiter sa tête, de danser même (osons le terme). La voix rappelle celle de Jack White, les riffs ceux de QOTSA. Aucune fausse note sur cet album, si ce n'est la voix parfois un peu trop pop, qui dénote (quelque fois) avec l'effet brutal et sauvage des riffs. Arrêtons de chercher la petite bête, l'album est vraiment génial, le groupe en prépare un nouveau pour 2017, et connaissant la grosse bête, soyez prêts.

Morceau phare: Out Of The Black

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Dérangeant et dérangé, les californiens nous fournissent une drogue auditive hautement dangereuse pour notre état mental. Entre paranoïa et délire morbides, le rap industriel de Death Grips est rythmé aux son des hurlements de douleurs et de rage du "rappeur". Les sonorités sont électroniques et glaciales, la batterie est abstraite et aléatoire. Certains qualifient cet album comme étant expérimental, je pense qu'il est tout simplement Punk, et qu'il à ouvert la voie à bon nombre de groupe de Hip-Hop Hardcore. No Love Deep Web est très réussi, mais il est très difficile d'accès. Oui c'est un pénis qui se cache derrière ce rectangle noir.

Morceau phare: Come Up And Get Me

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Vous vous posez sûrement la question alors je vais y répondre, je suis peut être la seule personne sur SensCritique à avoir noter cet album et à avoir écouter l'album en entier. J'ai survécu au 23 morceaux de l'ovni, mais ce fût dur. Je n'avais jamais réellement écouter Jul auparavant, je connaissait l'homme de réputation. Maintenant, après 1h16 de beuglement faux et autotuné, j'ai l'impression de mieux le connaitre. J'ai du mal avec des rappeurs comme Kaaris ou Booba, j'aime pas forcément leurs musiques. Dans le cas de Jul c'est très différent car en plus de ne pas aimer, il me rend mal-à-l'aise. Je suis dans mon lit, j'écoute cet album, et je me sent gêné. J'ai même du faire une pause vers la moitié parce que le ridicule du combo "Instru chicha goût orange sanguine" + "Même avec l'autotune j'arrive à chanter mal" n'était plus supportable. Plus sérieusement, toute les instru se ressemblent, l'album est long, très très long ( 23 morceaux d'environ 3 min !), j'ai pas saisi un traitre mot de ce que le monsieur essayait d'exprimer et j'ai eu l'impression de perdre 1h de ma courte existence. Encore pire, j'ai eu l'impression d'être intellectuellement lobotomisé. Je vous conseille donc d'offrir cet album à quelqu'un que vous n'appréciez pas trop.

Morceau phare: On m'appelle l'ovni (...)

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J'avais oublier cet album, son second après le génial Animal Magic. Il est tout aussi bien... Les mélodies rappellent aussi bien des voyages que des émotions; c'est onirique mais les paysages sont bien loin d'être parfait. Cette espèce d'amertume au fond de ses morceaux, comme si la musique elle-même savait que rien n'est tout blanc ou tout noir, est l'essence même du son du producteur anglais. Ni mélancolique, ni joyeux, les 9 titres de l'album se situent entre les deux, et pourtant aucun ne se ressemblent. Mais nul ne peut être écouté séparément, sans quoi on perdrait toute la magie de la musique de Simon Green, un mélange de magie noire et blanche.

Morceau phare: D Song

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J'attendais cet album comme le messie. Je l'ai écouté un nombre plutôt acceptable de fois, et je n'en reste pas moins mitigé. Vald a le potentiel vocal et stylistique le plus bouillant de France en ce début d'année. Mais il à une fâcheuse tendance à s'auto-détruire, ce que je trouve fantastique artistiquement, mais sur un plan musical, assez dommage. Faites vôtre tri dans cet album, il y a forcément des choses qui vont vous plaire, certains des morceaux sont incroyables, d'autres beaucoup moins. Mais l'énergie est présente, c'est le principal.

Morceau phare: Totem

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L'ennui et encore l'ennui... Seul certaines notes, de certains passages, de certaines musiques, font réellement voyager. Vitalic est un grand monsieur de la French Touch et de l'électroclash, ses anciens albums sont excellent, mais celui-ci est vraiment décevant... Pire ! En plus d'être monotone, je le trouve insultant pour la musique électronique des 80's. Car sous couvert d'hommage à coups de synthés kitsch et autres samples de percussions rigolotes, l'album véhicule une vision erronée, désuet et trop souvent utilisé de cette époque. Comme la pochette, les musiques sont trop parodique, n'inventent rien et pire, ne sont que des copies de mauvaises qualité, tombant dans la facilité de l'univers esthétique des années 80.
Et puis on reprend pas Don't Leave Me Now de Supertramp.
Merde quoi.

Morceau phare: Levitation

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La tant espérée rencontre de New Order, de Jesus and Mary Chain et de la mescaline. Le duo londonien entretiennent un son post-punk martyrisé, au moment où le genre est trop souvent tourner en ridicule par de mauvais groupes faisant du "bruit triste". Mais la vraie particularité de The KVB réside dans le clavier qui, d'une raideur psychédélique, arrive à retranscrire les pulsation cardiaque de n'importe quelle personne souffrante. Ajouter à ceci des nappes d'échos et une voix murmurante à l'agonie, vous obtiendrai un contenu à la fois cosmique et gothique. Les guitares sont froides, leurs coeurs aussi, mais ça fait chaud au notre de savoir que de tels groupes existent encore.

Morceau phare: Awake

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Fourre-tout pop, hang est le premier album que j'écoute du duo américain. Ambiance cabaret-pop psyché, on navigue dans un monde où la beauté est plastifié, voir complètement exagéré. Il est inutile de coller une étiquette à l'album puisque tout les genres y passent. Folk, Jazz, Comptine, Country, Orchestre Symphonique, Pop, Comédie musicale, B.O. de film, Classique, Swing, Rock Psychédélique et j'en passe... On pourrait croire que tout les instruments de la création apparaissent dans les morceaux. Concernant la voix de Sam France, elle oscille entre un ersatz de David Bowie, Iggy Pop et Mick Jagger. Un véritable imbroglio orchestral où de réelle bonnes idées peuvent parfois se transformer en ridicule.

Morceau phare: America

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Certaines instrus sont chouettes. Sinon quel ennui, rare sont les rappeurs avec un flow et une voix aussi assommante... C'est la première fois que je trouve un EP long.

Morceau phare: Skantless

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Entre House et Future bass, entre Afrique Centrale, Moyent-Orient et Europe, Le producteur et DJ breton aborde avec spontanéité des sonorités complexes sans les rendre clichées. Le mélange de musique orientale et électronique ont encore de belles années devant eux.

Morceau Phare: Nigeria What?