Janvier 2016 / Musique

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Flavien Berger, après le superbe "Léviathan" apparu en 2015, clôt cette année avec avec un "album de Noël". L'auteur y apparaît plus clairement, en laissant percer des punctum, et signe une plongée large dans son univers hypnotique.

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À mon sens, Bowie revient de loin. "The Next Day" était terriblement mauvais. Avec ce simple single, teasing de son prochain album, il retrouve son alchimie superbe qui consiste à concilier une apesanteur majestueuse et une densité garnie.

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Ce deuxième single du prochain album de David Bowie laisse prévoir le meilleur pour l'album à venir. Aux élancements cosmiques, ce morceau touche au coeur et laisse comme se dissiper en soi une eau épaisse, grisante et qui tient à l'esprit.

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Indépendamment du film, cette B.O. marque d'une pierre noire l'oeuvre de Tarantino. Sans grands morceaux pop, pour la 1ère fois, uniquement composé d'un leit motiv de Morricone, cette piste musicale, dans ses variations, est une réussite.

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Sia is back ! Pas tout à fait du niveau de "1000 Forms of Fear", ce single correspond davantage à un calibrage pop pour une diff radio sur grandes ondes plutôt qu'aux grande complaintes énergiques du précédent album.

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Variation à 5 facettes d'un morceau de Sia, à métrique variable, qui célèbre la vie, "Alive" n'est pas ce que l'artiste a fait de mieux. Écoutable, énergisant : parfait en somme pour du fitness mais pas franchement le meilleur de la musique.

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Honnêtement ! Outre le shot de virilisme et le braquemare de pacotille qu'injecte l'écoute d'un album de B2O, est-ce que ça a une quelconque valeur ? Le travail sur le son, de qualité, n'empêche pas que le reste demeure totalement abject !

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Bowie est de retour ! En force ! Après un précédent album, "Next Day", fané par un manque patent d'inspiration, celui-ci expire la vigueur couleuvrine, déchargeant en arias méphistophéliques un sentiment salvateur et séraphique.

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Villagers fait un best of de ses lives. Apparaît la confirmation cristalline que ce groupe mené comme d'un vent léger par Connor J. O'Brien est le gardien d'un legs country qui saurait rencontrer les murmures des plus profondes comptines.

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Porté par une composition musicale aux assonances arabisantes, héritiers des plus beaux sons du genre, cet album réussit la délicate opération de toucher l'auditeur tout en déposant en lui quelque chose de grisant, de doux mais ferme.

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Le plus attristant à l'écoute de cet album, c'est que tout repose, sur un plan marketing, sur la figure de Rachel Platten alors que la production maquille, voire enterre, sa voix sous tant d'effets qu'au final il ne reste rien d'elle.

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Critique sur Music Sounds Better Live : www.musicsbl.com/selection-hinds-live-leave-me-alone

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David Bowie a rejoint les étoiles noires ! Vive Bowie ! L'occasion de se replonger dans la bain d'un de ses meilleurs albums, comme Ophélie dans le lit du ruisseau ; sa musique ayant du linceul la quiétude et l'exultation de l'âme.

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Le genre de morceau qu'on écoute superficiellement la première fois et qu'on peut, négligemment, ranger dans le champ des petits tubes pour fêtes d'ado. Par la suite, ça apparaît clairement comme un très bon morceau post-punk !

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Étrange album composé à 90% de berceuses Fisher-Price, avec une voix suave qui ne jurerait pas, en contraste, dans Rosemary's Baby. Et puis, les 10 derniers % viennent mâtiner le tout d'un accent rap venu de nulle part. Il était moins une !

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Comme "Real Friends", les derniers singles de Kanye West sont habités par une sorte de chagrin sourd et qui ne dit pas tout à fait son nom. Produit avec son talent habituel, ce morceau manque malgré tout d'instant qui emporte l'oreille.

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Kanye West semble s'enfoncer de plus en plus. Non pas dans les expérimentations mais dans une telle assurance qu'il trouve un minimalisme qui résonne in fine avec médiocrité. Il est très loin le temps de "My Beautiful Dark Twisted Fantasy".

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Je pourrai, un peu durement, dire que ce n'est qu'un album de rap français de plus, fondé sur son interprète, en l'occurrence très emprunt de l'héritage d'IAM. C'est un peu plus que ça (le flow est bon) et en même temps guère mieux.

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Cet album de Boosie Badazz, ressemblant à la moyenne, a de beaux tracks mais rien d'impressionnant, rien qui n'imprime vraiment. Le flow est là et les beats (peut-être sa qualité) sont réussis, mais il manque une voix singulière.

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Guitares, pédales d'effet, caisses claires et voix rockabilly tout en écho, Mystic Braves a la recette d'une musique idéale pour les road movie de vacances ou les envolées de soirée. Ce genre de bel album à garder pour des occasions précises.

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Symphonique (écoutez la Sinatra-like "Impossible Year"), la pop punk californienne rencontre le baroque, pour le meilleur ("Don't Threaten Me With A Good Time"), et multiplie des tubes en puissance, sans rien céder à la vraie compo.

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Groupe à 4 têtes, emprunt d'un style post-punk, tout en chansons à la voix féminine grave et langoureuse portées par des riffs de basse ou de guitare et balancées par une batterie en pilotage automatique, manque une griffe singulière.

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Alph Wann réussit l'exploit, remarquable à sa façon, de faire encore pire que son précédent album. Du rap classique, avec de la punchlines bien vaseuses, ça n'est ni inspiré, ni bien écrit, fainéant dans la compo, passable, oublié.

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En vue de sa pochette, une relecture à l'horizontal de la diffraction de "The Dark Side of the Moon", l'album promet de belles hauteurs lyriques. Sans, naturellement, atteindre celles de Pink Floyd, Mystery Jets offre des instants forts.

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Soul et groovy, cet album nous projette sur les rives sablonneuses de Malibu et ses fêtes de bord de mer. Galette idéale pour un dancefloor, l'album est aussi plein de bons morceaux pour de longs trajets (avec quelques éclats estampillés 90s).

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Riche de différents styles (rap, jazz, rock, electro, pop), cet album à moustache réussit parfaitement à secouer une soirée, à distiller de l'énergie et à remplir son contrat d'album pop. Manquent de vrais risques pour en faire un excellent album.

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Dès ses débuts comme Bowie, après les nombreuses petites formations des premières années, le chanteur trouve une singularité (dans la voix ou l'élitisme populaire de ses compos) qui fait de ce 2ème album un vrai nid de grand morceaux.

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Tout 1er album, après l'épisode avec les Feathers, Bowie trouve déjà sa voix comme nulle autre et, sans encore réussir à poser sa grâce et son âme glam rock, fait poindre des instants marquants d'élégance bizarre ("Little Bombardier").

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Sur les braises encore rougeoyantes de "Space Oddity", Bowie en pleine consommation intense de hashish, amorce la naissance de Ziggy Stardust et participe merveilleusement aux grands spleens planants d'une sorte de glam trip rock des 70s.

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Des albums de Bowie, peut-être celui qui se rapproche le plus de l'esprit des Rolling Stones, la pâte glitter propre à Ziggy en plus. "The song from outer space", un grand album de plus dans l'oeuvre déjà bien riche de l'étrange britannique.