Janvier 2018 / Cinéma

Annotation :

Pour moi, le plus grand film qui soit, parce qu'il excède le simple cadre de son genre (le space opera) en le réinventant et en atteignant des dimensions qui relèvent de l'expérience spirituelle profonde. Un voyage au coeur des ténèbres.

Vu en DVD

Annotation :

En mâtinant son film de commande d'une distance méta, Dante gagne la partie en affirmant ne pas se soudoyer. Il n'empêche que cette course poursuite toonesque n'a ni la grande ferveur de "Roger Rabbit" ni le culte cool de "Space Jam".

Vu sur Netflix

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Réduit à une mise en scène d'un classicisme sage, comme "Django", cette adaptation de Gary manque du lyrisme de l'écrivain. Envolée créatrice qu'on ne retrouve que dans les derniers mots et qui manque dans cette retranscription sous formole.

Vu au Pathé Bellecour

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1er film de 2018 sorti et vu en salle. L'histoire d'amour entre le cinéma français et Nobuhiro Suwa se prolonge, bon an mal an, avec cette déclinaison des grandes oeuvres truffaldiennes sous le prisme de Léaud, éternel clown triste.

Vu au Lumière Bellecour

Annotation :

Sur le sort de trois femmes confrontées à la mise au monde d'un enfant. Ce qui fascine, au-delà de la maigreur des émotions offertes par le récit, c'est l'intégrité de Bergman à faire des visages le point d'ancrage de sa mise en scène.

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

Je considère A.Hepburn plus comme une figure de mode que comme une grande actrice. Au final, malgré la singularité de l'écart entre le faste de la mise en scène et la tragédie du scénario, tout pèche et sent l'artifice désuet.

Vu en BR

Annotation :

Dans le genre bluette japanime matinée de jeux temporels, "Fireworks" plaît pour le fourmillement de sa mise en scène. Reste que le scénario se tient très loin de celui, fascinant, de "Your Name", avec lequel il est comparé dans sa promo.

Vu au Lumière Bellecour

Annotation :

Farhadi est souvent rapproché de Bergman. Pour sa critique du couple et de la cellule familiale. Au vue d'Une Séparation, c'est davantage de Kieslowski dont il est le parent. Pour sa fable morale, teinté de religiosité et de faiblesse humaine.

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

Chôko Iida est une des plus belles figures du cinéma d'Ozu. Par le retrait discret de son jeu. Et dans cette histoire d'une mère qui voit son fils mal réussir alors qu'elle a tout sacrifié pour lui, elle resplendit sans jamais vaciller.

Vu en DVD

Annotation :

Thriller avec une photographie soignée et un casting hispanique 4 étoiles (R.Darin, E.Anaya, A.Castro, P.Garcia...), son défaut est d'avoir tous les aspects d'un pilote TV et de se terminer par un cliffhanger propre à la série.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

HSS se concentre sur le figure de Kim Min-hee pour en déployer les charmes, rejouant les scènes canoniques de son cinéma (repas enivré, flânerie dans les parcs...). Comme dans "O Sunhi", tout tient à la grandeur du personnage féminin.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Prenant à rebours toutes les attentes du "film-de-fantôme", loin de Malick auquel d'aucuns le réfère, ce qui s'offre sous des atours modestes et humbles couvre en fait une dimension aux proportions cosmiques et fascinantes.

Vu au Lumière Fourmi

Annotation :

C'est presque un cliché de le dire et pourtant peu de film peuvent le confirmer : tout Miyazaki est déjà dans cette adaptation libre d'Arsène Lupin : le goût des châteaux, des monstres menaçants, de la bouffe, de l'enfance, du shintoïsme-

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

La réussite du film tient à l'intelligence avec laquelle Jia dresse une fresque de la Chine en mariant les visages, les corps, les images (photos ou billets) et les paysages. Cette alliage perd de sa force dans la trivialité documentaire.

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

Doublon documentaire de "Still Life", "Dong" reprend l'architecture bicéphale de la fiction, avec un homme et une femme entre deux territoires. Avec un supplément d'émotion grâce à la puissance et véracité picturale de la mise en scène.

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

Prenant les atours d'un drame hollywoodien (notamment par la musique), pour mieux les renverser, ce 4ème film mexicain signé par Buñuel pose les bases d'une grande partie de l'oeuvre du cinéaste, de "Viridiana" à "Cet Obscur Objet...".

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

Etabli à partir du sel de l'oeuvre de Brontë, cette "superproduction" de Dancingers réalisé par Buñuel, musique de Wagner à l'appui, dresse le visage nu de la passion, cette inclinaison de l'esprit qui fait confondre l'amour avec la mort.

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

Si la tutelle des Coen n'est pas loin (Carter Burwell et Frances McDormand obligent), la singularité de ce très bon western contemporain tient au sens du tragique et de l'humour comme arme du désespoir profond.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Bunuel est un auteur caméléon qui, tout en variant et en adaptant son style à son sujet, sait conserver ses constantes. En se fondant dans le réalisme social à la française, Bunuel garde aussi sa verve politique et surréaliste.

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

Avec ce 1er film mexicain de Bunuel, le maître du surréalisme s'assagit en accomplissant une comédie musicale de commande, produite par Dancingers. En résulte un film populaire de belle tenue mais étonnamment gentille pour son auteur.

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

En filant le genre 40 ans après la fin de la guerre du Vietnam, Linklater réalise (non sans quelques longueurs) de ces œuvres devenues rares, mises en scène seulement pour passer du temps avec des personnages, comme autant d'amis.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

1e film d'Onésime vu, ce fameux burlesque français de Gaumont. Ce qui m'a le plus étonné et marqué, c'est le jeu de faciès de l'acteur qui ressemble précisément aux grimaces encore en 2010. Rien n'a changé.

Vu à l'Auditorium de Lyon

Annotation :

1e film de Max Linder découvert, modèle avoué de Chaplin. Le raffinement de la mise en scène, qui ne contente pas comme beaucoup de ses pairs au début du XXe de filmer comme au théâtre, fait de ce court une oeuvre à part.

Vu à l'Auditorium de Lyon

Annotation :

En toute honnêteté, tant sur le ton, les moyens financiers pour le mettre en oeuvre sur l'audace narrative, ce film serait impossible aujourd'hui. Ce qui rend ses qualités évidentes d'autant plus précieuses. Buñuel es genial!

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

1e volet d'une trilogie iconoclaste constituée du "Fantôme de la liberté" et de "Cet Obscur Objet du Désir", le portrait dressé de la bourgeoisie brosse une classe sociale ridicule, empruntée, hypocrite, engoncée dans la fausseté. Et c'est une joie !

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

Ce drame mineur recèle deux grands moments de frissons : tourné en longue focale, cadré très serré, deux plans de grands ensembles avec un travelling avant léger sur des paysages sublimes surgissent comme des bouffées d'air frissonnantes.

Vu au Lumière Bellecour

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Je connais peu le cinéma de Fellini. Mais la découverte de ce que d'aucuns estiment comme un de ses grands classiques m'a assez sidéré. Contemplateur de la laideur, seul le défilé ecclesiastique arrache l'ensemble de la bassesse.

Vu en DVD

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Petite oeuvre modeste, film-mental, qui élabore une réflexion sur l'histoire -petit ou grand "h". Raffiné comme il faut, à la british, manque à ce drame sentimental de l'excès ou de la fièvre. En tous cas de la passion, au pays de Brontë.

Vu au Lumière Fourmi

Annotation :

A la capitale une douleur. Celle de Marguerite attendant son mari déporté. Finkiel, fort de la musique de Ligeti, ouate une mise en scène autour du brio de Mélanie Thierry pour délivrer à l'air libre les itérations de la langue durassienne.

Vu au Lumière Fourmi

Annotation :

Forme brouillon de "Monika", ce "Ville portuaire" court deux lièvres à la fois : un documentaire en creux sur une ville portuaire et un drame aux conventions théâtrales (jusque dans la réalisation). L'un contredisant l'autre.

Vu en DVD emprunté à la BM