Janvier 2019 / Musique

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Date unique dans l'histoire de la funk, ce "Nasty Gal" est à l'origine de tout un pan du R'n'B. Sans cela, pas de Destiny Child, donc pas Beyoncé, pas de Nicki Minaj, etc. Râlé à grands renforts d'exhalations rythmiques, un must !

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Composant avec "Rubber Soul" une sorte de prélude aux grandes envolées de "Sergent Pepper", ce "Revolver" entérine la sortie des Fab Four de la pop-chalala qui a fait leur succès initial. Pour les mener vers des sentiers plus expérimentaux.

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Grand classique des Beach Boys, pétri de standards souvent repris par le cinéma US ou les comédies romantiques british (comme "God Only Knows" dans "Love Actually"). Un grand chapelet de tubes indémodables.

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Une certaine fascination sourd de cet album : le sentiment d'y reconnaître la tessiture de Johnny Cash et en même temps, notamment dans "Cynicrustpetefredjohn Raga" d'y percevoir les expérimentations à la pointe des 60s.

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Fleuron du rock psychédélique au moment de son émergence, cet objet déclare son ambition dès son titre : nous faire plonger dans la 5ème dimension. C'est à la fois touché de l'oreille (presque réussi) et pas exactement.

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Séduit par la joliesse de la pochette et le nom de Gabriel Fauré, je me suis jeté toutes oreilles ouvertes dans l'écoute de cet album. Déçu, finalement, par le maniérisme poussif et emprunté des voix et des textes.

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Ce "Blonde on Blonde" est un joyau brut de l'époque où Dylan était clairement au sommet de son inspiration. Avec, au moins, "I Want You" et "Juste Like a Woman", le hobo poète signe un morceau dantesque de la musique US.

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Sous grande influence des Clash (le chanteur imitant la tessiture et le timbre de Joe Strummer), ce "Superior State", vendu comme un album post-punk, rêve et fait revivre le faste ténébreux de la fin des 70s-début des 80s.

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Élément fondateur du garage rock (dont je suis amateur, parfois), cet album m'a donné le sentiment de quelque chose d'assez insignifiant. Probablement plus à cause d'une écoute dilettante que du fait de l'album en-soi.

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Quelque chose d'assez anachronique dans cet album. En 66, quand les Beatles sont déjà passés à un autre degré de la musique, avec "Revolver", les Kinks font du Beatles de base, façon "Please Please Me". Du raffinement de la ringardise.

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Ce classique du rock US s'ouvre avec un morceau qui ressemble à un énième ersatz des Beatles et autres Beach Boys. Avant de s'ouvrir à une douceur rock qui semble propre au groupe. Et de signer de grands classiques du genre.

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Entraînant, très rock 60s (c'est-à-dire, assez swing mais pas trop ébouriffant), ce "Midnight Ride" est, somme toute, assez sage. Mais s'écoute avec un plaisir non feint. Du régal old school. De la sucrerie rock'n roll.

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La beauté de cet album de tofubeats (dont le morceau "RUN" accompagne le générique du superbe film "Asako I et II") tient au mariage équilibré entre l'éléctro underground et la pop mélancolique, ouatée dans des soirées aux néons chauds.

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A l'origine de tout un champ musical, allègrement nourri dans les décennies suivantes par Led Zeppelin ou Queen, Frank Zappa et son "FreakOut !" signe un champ expérimental. Fascinant et/ou déroutant.

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Matthieu Chedid continue de faire sonner ses allitérations, en étant le versant masculin de Zazie. Fort de "Lamomali", teinté de sonorités maliennes qui résonnent avec une variété française. Un mariage vivant et dynamique.