Janvier 2024 / Cinéma

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En plongeant, sur 3h30, le spectateur dans les usines du textile de Zhili, Wang dresse le portrait d'une jeunesse universellement soucieuse d'amour et d'argent et d'un enfer rotatif à la mécanique viscérale.

Vu au Lumière Bellecour

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Pétrie d'une inventivité qui fait valser ensemble la fiction la plus cinégénique et le documentaire le plus immersif, cette chronique de la vanité, memento mori dans des parures de soie, est un des plus beaux films de la Nouvelle Vague.

Revu pour la 3ème fois, sur Netflix

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Ma découverte du cinéma de Hellman. Dans cette production Roger Corman, se succèdent des combats de coq dont les plus intéressants évoquent le style de Peckinpah, tandis que le reste ressemble plutôt à un vague roman pulp.

Vu sur Ciné+ Classic

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Découvert un vendredi matin à 7h, ce grand classique du cinéma français n'a pas volé sa réputation. Ce qui me reste c'est la qualité du scénario et la superbe du jeu ultra-moderne de Simone Signoret.

Vu sur Ciné+ Classic

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À la sensibilité acerbe de "The Square" et à l'intelligence multiple de "Sans filtre", cet Östlund affiche une balourdise étonnante. Comme si le Bergman des "Scènes la vie conjugale" avait un message grossier à faire passer.

Vu sur Ciné+ Premier

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"N'y voyait pas le fantasme de l'homme mais plutôt le délire de l'artiste". Voilà le mantra qui préside à la réalisation, dévitalisant le récit de son sens pour compiler les manières low-cost d'un Cronenberg x Haneke des Alpes.

Vu sur Ciné+ Premier

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La vertu principale de ce film : la réalité d'une certaine jeunesse défavorisée en Mongolie qu'il donne à découvrir. Je regrette que cela n'inspire pas davantage la réalisatrice, en terme de cinéma pur.

Vu sur la plateforme de l'AFCAE

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Si le scénario est plutôt "chiche", c'est pour mieux laisser son auteur et ses 3 comédiens (L.Clavius, H.Benglia et Ch.Vanel) exprimer la puissance figurale de certaines séquences, parmi les meilleurs du ciné fr. des 30s.

Vu sur Ciné+ Classic

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Mann met à profit son expérience pour servir le biopic de cet illustre industriel, construit comme une mécanique bien huilée. Le tout recèle de 3 séquences qui assoient le savoir-faire unique du cinéaste.

Vu au Pathé Balexert à Genève

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Hamaguchi arrive à un épanouissement qui en fait un des cinéastes-poètes les plus passionnants du moment. À travers cette réflexion sur la ville et la ruralité, il y explore avec inspiration les occurrences fascinantes du "malin".

Vu au Lumière Terreaux

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La réalisation offre presque un cas d'école sur comment, par excès de volontarisme pour tendre à la subtilité (par des non dits, l'expression des contraires, etc.), on peut finir par atteindre un parangon de lourdeurs.

Vu sur la plateforme de l'AFCAE

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Voilà un prodige : ébranler son égo (quand bien même il est fait d'aigreur atrabilaire) en le frottant fort aux images des autres. Et paf ! ça donne un mashup qui serait passionnant s'il n'était pas si impudiquement grossier.

Vu sur Ciné+ Club

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Cette oeuvre du maître de "M", un bijou du suspens qui rivalise avec un Hitchcock, ne s'inscrit pas dans ses meilleurs à cause de son style trop épuré. Cela n'empêche pas l'oeuvre d'être animé d'une force implacable.

Revu, pour la 2ème fois, sur Ciné+ Classic

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Peut-être des productions de Keaton celle qui contient les plus beaux plans. Même si les gags sont bien moins réussis que dans "La Générale" ou "Le Cameraman", la poésie romantique compilée aux jeux d'espace séduisent.

Vu sur Ciné+ Classic

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J'ai lu ailleurs, l'hypothèse très juste qu'il s'agit d'un film populaire + soucieux de produire une oeuvre queer marxiste que de servir l'adaptation de jeu vidéo tant attendu. D'autant qu'on y lit les influences, notamment, sur "Harry Potter".

Vu sur Ciné+ Classic

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Voilà une oeuvre intègre, entièrement établie autour de son geste poétique et politique : traduire par les purs moyens du cinéma, dans la veine straubienne, le rapport révolu d'une société à l'espace, au temps et à l'argent.

Vu sur Ciné+ Club

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En 1h, le documentariste chinois recueille la parole du compositeur Wang Xiling, en mêlant ses témoignages aux grands mouvements de ses symphonies. Le tout traçant, encore, les horreurs commises, au nom du bien, par la maoïsme.

Vu en lien de prévisionnement

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Nimbé dans la sublime photo de Lachman, ce premier S.Coppola scelle toute sa cosmogonie. Là où le film touche le plus, c'est quand on devine ce qu'il y a d'autobiographique dans cette histoire d'une famille vérolée par la mort juvénile.

Vu sur Paramount+

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En faisant un film à la lumière sciemment ingrate, parfois lent jusqu'à l'ennui, anti-spectaculaire, Reichardt réussit à mettre sous nos yeux la trivialité banale et anti-dramatique du geste créateur. Pour ça, le film n'est pas sans intérêt.

Vu sur Ciné+ Club

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Ce "Priscilla" confirme que S.Coppola est une des meilleures formalistes du cinéma US actuel. Chaque plan est à la fois une pastille pittoresque, un écrin qui témoigne de la sensibilité de son autrice et de la prison dorée de son personnage.

Vu au Lumière Terreaux

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Tout à son dispositif et à sa symbolique, Payami offre une ronde contemplative sur le difficile essor démocratique. Ankylosé dans sa mise en scène, le cinéaste oublie de laisser respirer ses situations et de faire vivre ses personnages.

Vu en DVD

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68, le monde occidental connaît la liberté sexuelle et J.Franco se paie George Sanders pour réaliser ce vague polar S.A.S. qui devait déjà paraître ringard à l'époque. Le polar est nul, l'érotisme bidon, le propos inexistant.

Vu sur Ciné+ Classic

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La même année que "L'Inconnu du Nord-Express" et "Le Rôdeur", Tourneur réalise un de ces derniers polars. Si toute l'enquête rogne une corde épuisée, la résolution finale déploie tout le talent esthétique de J.Tourneur.

Vu sur Ciné+ Classic

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Classique du cinéma bis, véritable navet potache, on y devine ce qui donnera, bien sûr, le Nouvel Hollywood, mais aussi, en France, l'essor des films de café théâtre. Bien que l'ensemble reste passablement mauvais.

Vu sur Ciné+ Classic

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Classique parmi les grands classiques, ce conte sur le droit à la différence pose les jalons d'un des mantras séculiers de Disney : "Réalise qui tu es !". Dans un style qui flirte avec souplesse entre mélodrame et burlesque.

revu, pour la 3ème fois, sur Disney+

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Sans aucun doute un des meilleurs Dupieux. Pour ce qu'il révèle de la généalogie de son auteur, pour son inventivité plastique (tant au niveau de l'imaginaire que du montage). Et simplement parce que j'ai ri aux éclats !

Vu au Lumière Fourmi

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C'est un délire le barza ! Typique de ces films des 70s qui, après la libération sexuelle, voit le désir masculin reprendre de sa bestialité, jusqu'au plus grand mauvais goût, jusqu'au sexisme le plus forcené. Poisseux la bestiole.

Vu sur Ciné+ Classic

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Les mauvais films clarifient les idées : prétendument ironique, tout est hypocrite. Ça se veut du von Trier, ça fait du Disney. Ça se veut féministe, c'est pétri de male gaze. Pire, ça se veut amoral et c'est ultra-moralisateur !

Vu à UGC Ciné Cité Part-Dieu

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Court de Wong Kar-wai pour le film collectif "Eros", on y retrouve à la fois un concentré de son cinéma des 2000s et la crête de ses puissances sensuelles. Notamment dans la scène de la rencontre avec une Gong Li sublimissime !

Vu au Lumière Fourmi

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Derrière la hype méritée (face à ce blockbuster à la fermeté formelle devenue rare), se cache à la fois un excellent film d'action et une oeuvre limitée par un certain classicisme, admirable, mais parfois stéréotypé.

Vu à UGC Ciné Cité Part-Dieu