Japanimation: Carnet de voyage (2022)
Youkoso! Retour au bercail après tant d'années de pause... L'animation japonaise, c'est un peu les globules rouges de mon sang bouillant d'artiste professionnel. Elle m'a accompagnée durant mon enfance, mes études, a grandement joué dans mon choix de carrière et a toujours su me donner le ...
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créée il y a environ 2 ans · modifiée il y a presque 2 ansKomi cherche ses mots (2021)
Komi-san wa Komyushou Desu
25 min. Date de première diffusion : 21 octobre 2021 (France). 1 saison. Comédie, Drame, Shōnen
Anime (mangas) TV Tokyo
Mottainai a mis 6/10.
Annotation :
Un bon gros "bouaif" pour lancer la liste. J'ai un gros faible pour les histoires mettant en scène des esprits torturés et perdus socialement. Komi est la personnification même de l'asociabilité. Cette fille a pourtant tout au creux des mains: Komi a gagné le loto de la génétique. Belle, intelligente, distinguée, sportive, ses nombreux idoles l'élèvent au rang de déesse. Et pourtant, personne ne parvient à voir que derrière son joli minois se terre un immense mur. Pourtant, un bénin bonhomme du nom de Tadano saura percer son masque de pierre. Un type absolument simplet et qui peine à se faire remarquer, du genre à se fondre dans un décor totalement désertique. Ces deux-là finiront par se graviter autour, et évidemment, une romance s'installera avec le temps. Mais se bonifiera-t-elle comme un grand cru Bordeaux? Ni laid ni bien joli, Komi-san se perdra rapidement dans son flot de personnages secondaires caricaturaux tous autant insupportables que, il faut le dire, stupides. Cet anime est un cas d'école: il fait son taff en tant que comédie (on esquisse un sourire toutes les 20 minutes), coche toutes les cases du cahier des charges du genre et devient subitement intéressant dès que les deux protagonistes se retrouvent seuls. C'est là que l'œuvre se met à briller. Voir Komi s'ouvrir petit à petit est un délice. Un délice qui devient salvateur après 15 minutes de quiproquo censés faire rire. Komi-san souffre également d'une maladie rarement mortelle dans le monde de l'animation: c'est une adaptation. Très fidèle, elle reprend du coup sa narration très particulière qui devient rapidement horripilante au bout du cinquième épisode. La narration est en voix-off, quasi-constante, et aime nous répéter à chaque début d'épisode que "Komi souffre d'anxiété sociale blablabla". Le tout en installant littéralement des cases de bande-dessinée commentant les pensées des personnages. Ce point-là a le mérite d'être original et souligne le côté "gag manga" de l'œuvre originale. Mais entre la narratrice et la surabondance de textes à l'écran, les yeux finissent par se fatiguer. En somme, ne vous attendez pas à une épopée psychologique dans l'esprit du personnage de Komi. Le sel de cette série se trouve dans le lien qui se nouera entre l'anxieuse héroïne et Tadano. Mais le genre de la comédie revient à la charge toutes les 2 minutes, empêchant le récit de réellement prendre son envol. Komi cherche ses mots, et moi? J'y cherche mon plaisir, et je ne l'ai qu'à moitié trouvé.
March Comes in Like a Lion (2016)
Sangatsu no Lion
25 min. Date de première diffusion : 8 octobre 2016 (France). 1 saison. Drame, Animation, Comédie
Anime (mangas) NHK
Mottainai la regarde actuellement.
Gambling School (2017)
Kakegurui
25 min. Date de première diffusion : 1 juillet 2017 (Japon). 1 saison. Drame, Animation, Sport
Anime (mangas) MBS
Mottainai a mis 6/10.
Gambling School 2 (2019)
Kakegurui XX
25 min. Date de première diffusion : 9 janvier 2019 (France). 1 saison. Drame, Animation, Thriller
Anime (mangas) MBS
Mottainai a mis 6/10.
Blue Period (2021)
25 min. Date de première diffusion : 9 octobre 2021 (France). 1 saison. Drame, Animation, Seinen
Anime (mangas) MBS
Mottainai a mis 9/10 et la regarde actuellement.
JoJo's Bizarre Adventure (2012)
JoJo no Kimyou na Bouken
24 min. Date de première diffusion : 6 octobre 2012 (Japon). 1 saison. Fantastique, Aventure, Action
Anime (mangas) Tokyo MX
Mottainai a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
JoJo's Bizarre Adventure: Stardust Crusaders (2014)
JoJo no Kimyou na Bouken: Stardust Crusaders
24 min. Date de première diffusion : 5 avril 2014 (Japon). 1 saison. Animation, Aventure, Action
Anime (mangas) Tokyo MX
Mottainai a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.
JoJo's Bizarre Adventure: Stardust Crusaders : Battle In Egypt (2015)
JoJo no Kimyō na Bōken: Stardust Crusaders Egypt-hen
20 min. Date de première diffusion : 10 janvier 2015 (Japon). 1 saison. Animation, Shōnen, Aventure
Anime (mangas)
Mottainai a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.
Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba (2019)
Kimetsu no Yaiba
25 min. Date de première diffusion : 6 avril 2019 (France). 1 saison. Drame, Historique, Épouvante-horreur
Anime (mangas) Tokyo MX
Mottainai a mis 7/10 et la regarde actuellement.
Dorohedoro (2020)
25 min. Date de première diffusion : 12 janvier 2020 (Japon). 1 saison. Action, Fantasy, Seinen
Anime (mangas) Tokyo MX
Mottainai a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.
Annotation :
C'est si sale que s'en est beau! Mais quelle claque, et surtout : quelle fraîcheur! Mais d'abord, évacuons par les pores la haine anti-CGI. C'est vrai, Dorohedoro n'en avait pas besoin. Le trait du manga original est fort, gras et explosant d'énergie. DHD, je vais l'appeler ainsi pour éviter de dépasser les 100 000 caractères, est un savant mélange de plusieurs recettes différentes. Il y a le côté urbain, crado et pauvre façon Béton Amer, il y a la folie d'une société composée d'humains et de tas de créatures difformes, il y a de la magie, un monde en bas (Hole, ce tas de fumiers où commence le récit) et un autre en haut (la dimension des mages). Le plot se pose comme une mouche soudainement trop proche: un type s'est fait transmuter sa tête en lézard par un mage inconnu. Amnésique, il cherche à tout prix à retrouver ce qu'il a perdu. Il n'a aucune retenue à massacrer chaque mage qu'il croisera sur son chemin. Mais avant de trancher de la viande magique, il englouti la tête de ses victimes. C'est là une idée de génie de Hayashida Q, l'auteur du manga: l'intérieur de la mâchoire est habité par une étrange silhouette humaine liée au passé du héros, Caiman. Cet étrange personnage vérifie si le mage à moitié avalé est celui qui a défiguré Caiman. Si non, le malheureux finira en charpie. Dans DHD, la mort est aussi banale que le soleil en plein jour. Le héros et sa comparse, Nikaidou (une voluptueuse cuistot ayant autrefois trouvé Caiman inconscient à terre) s'attaquent à chaque mage qu'ils croiseront sur leur chemin. Les têtes volent, les membres finissent en confetti, et c'est tout à fait banal! Du pur délire qui fait oublier le sens du mot "remord", concept étranger aux personnages de cet univers. Des tas d'éléments et de concepts surgissent de nul part, mais tout est assimilé rapidement grâce à une narration unique. On finit par s'attacher aux anti-héros du monde d'en-haut. En est intrigant, Fujita fait pitié, Shin et Noi sont monstrueux mais adorables, Ebisu cette éternelle victime... On a commencé aux côtés du lézard et de la blonde, mais on se surprendra a supporter le gang de mages, tout autant attachants que les héros. Les mystères finiront par former une pyramide inversée: ils s'accumuleront, toujours plus fous et sombres, et on en demande toujours plus. DHD, c'est un peu le type louche qui nous entraine par la main dans les endroits et situations les plus folles, tout en sachant titiller notre curiosité. Une révélation!
Fate/zero (2011)
Feito/zero
25 min. Date de première diffusion : 2 octobre 2011 (Japon). 1 saison. Fantasy, Seinen, Action
Anime (mangas) Tokyo MX
Mottainai a mis 8/10 et la regarde actuellement.
Annotation :
Ah Fate... Ce nom qui repassait inlassablement dans la bouche des mordus d'animes. Très souvent chevauchant les top des séries les plus populaires de la japanim', voici un titre qui a longtemps attiré mon attention, et qui a désormais reçu mon coup d'œil. Alors, je ne le cacherai pas, le début fut un poil difficile. On est lancé dans une péripétie d'une vingtaine de personnages qui devront s'entretuer afin d'obtenir le Saint-Graal. Le premier contact avec la série est plutôt lourdeau: on nous présente chaque protagoniste l'un après l'autre, dans son pays, avec ses ambitions et sa personnalité, à chacun très particulière. Avec trop peu de contexte et d'infos, on enchaîne les évènements comme un bouquin bourré de renversements de situations de la page gauche à la page droite. Et l'anime tape juste! Fate est typiquement l'exemple idéal de l'anime qui démarre à deux à l'heure, avant de devenir diablement intéressant épisode après épisode. C'est clair, il faut aussi savoir apprécier la vision japonaise sur les légendes de notre monde. Fate met en scène 7 élus par le Saint-Graal, calice légendaire qui aurait un pouvoir omnipotent. En se déclarant une guerre tous les 60 ans, les adversaires devront se battre à mort afin de pouvoir réaliser un vœu. Le système est simple: l'élu reçoit un sceau divin à la main et aura le pouvoir de commander un véritable héros de l'Histoire avec un grand H ou une figure mythique et légendaire. Si vous êtes passionnés par l'Histoire de notre monde, vous adorerez (je l'espère) cette interprétation japonisée de ces héros. Parmi eux, nous retrouverons entre autres Alexandre le Grand, le plus grand conquérant au monde. Arthur, roi de Bretagne (qui est révélé ici étant en réalité une femme). Gilgamesh, légendaire roi et héros Mésopotamien. Gilles de Rais dit Barbe Bleu, le terrible blasphémateur des terres de la France de Jeanne d'Arc... Ces figures mythiques voient d'un œil étrange ce monde moderne jonché de câbles électriques, mais restent inébranlables et déterminés à remporter la coupe divine. Au final, Fate est une série qui prend son temps pour mieux décoller et voler toujours plus loin par la suite. Les personnages se révèlent peu à peu, les dialogues tentent des choses, parfois étrangement profonds. Les élus / maîtres, quant à eux, ne sont que des Hommes. Imparfaits, cupides, mais aussi parfois ingénieux, certains sortent du lot et donnent l'envie de voir jusqu'où cette guerre les mènera (le personnage de Kirei en particulier).
Fate/zero 2 (2012)
25 min. Date de première diffusion : 8 avril 2012 (Japon). 1 saison. Action, Fantasy, Drame
Anime (mangas) Tokyo MX
Mottainai a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.
Annotation :
(Après un épisode 3 balèze qui m'a fait vibrer jusqu'aux tripes, l'épisode 4 me confirme que cette saison 2 de Fate s'annonce être un énorme coup de coeur. Quelle masterclass! Kirei est décidément le personnage le plus intéressant à suivre)
Après visualisation: Le 9/10 est si proche tant cette saison m'a scotché du début à la fin! Je vois enfin sur ce que repose la réputation de cette saga. La première partie amorçait en tâtonnant une guerre qui s'annonçait complexe. Elle était radine, mais dessinait habilement les personnages et leurs motivations. Mais cette saison 2! Waouh! La montée en puissance est constante, l'action fait briller les yeux; l'animation n'est jamais en défaut et la bande-son sort tout droit des cors du paradis. Un quasi sans-fautes qui n'est entaché que par l'impression de trop vite durant les trois derniers épisodes, surtout le traitement de Berserker. Ce qui fait la force de Fate est sans contestation ses personnages et leur écriture. Chacun d'entre eux franchira le seuil de la mort sur ces 12 épisodes finaux de Zero. Kiritsugu s'est enfin épaissit dans son background. Un faux héros alourdi d'un immense fardeau. Un acteur de tragédie qui aurait pu devenir une figure christique. Il est paradoxalement l'individu le plus proche d'un élu de Dieu, alors même qu'il entasse de très loin le plus grand nombre de morts de sa main. L'autre révélation est bien évidemment Kirei. Le premier mot qui lui siérait le mieux serait "salopard", mais sa métamorphose est pour moi l'apothéose de Fate. Un homme d'Eglise terriblement pieux et démoniaque à la fois, perdu dans la recherche de son "moi". Et quant à Gilgamesh, son servant et roi de Babylone! Quelle prestance au final! Lui qui paraissait si présomptueux et suffisant s'avère être au final un roi digne. Ses paroles rentrent dans le coeur de ceux qui l'approchent, et plus le récit avance, plus son nom est synonyme de grandiose. Bref, l'avenir s'annonce inlassable. Voici une bataille de finie, mais la guerre elle, n'a pas dit son dernier mot.
Cyberpunk: Edgerunners (2022)
25 min. Date de première diffusion : 13 septembre 2022 (France). 1 saison. Animation, Aventure, Action
Anime (mangas) Netflix
Mottainai a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.
Annotation :
J'ai depuis son annonce cru que c'était la solution de facilité, qu'Edgerunner ne serait qu'un panneau publicitaire réalisé à la va-vite, planté sur Internet un mois pour la hype, et bye bye. Je n'ai pas encore touché à 2077, je n'ai pas de lien direct avec l'univers crée par Mike Pondsmith. En revanche, le cyberpunk en général est un univers qui m'a toujours fasciné par sa folie du traitement du corps humain. Et cette société absolument infecte. Par contre, Netflix n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. L'appel de Trigger est un immense plus qui a remonté l'espoir de voir un truc potable. Ce studio sort de l'animation en graffiti, des explosions d'animations, de couleur, de design. Son historique est déjà grandiose, et son style totalement unique en fait un outsider dans le monde du Douga. Edgerunner commence doucement, il ne s'y perd pas. Le staff a bien bachoté son sujet. Les polonais qui ont monté ce storyboard ont épaulés les dessinateurs japonais. Et quelle réussite! Un cyberfan sera heureux de débusquer ici et là des références sorties du jeu de rôle original et de 2077! David, le prota de ces 10 épisodes, vivra vagabondages de cyberpunk, commencera aux bas-fonds crados de la société, et montera toujours plus haut. Son corps est spécial: capable de surmonter le Sandevistan, un module militaire d'accélération, il deviendra un atout majeur au sein de bande de badauds chasseurs de primes. Sa rencontre avec Lucy est l'autre grande révélation du titre. Cette (pseudo Motoko Kusanagi) jolie netrunner nouera un lien très fort avec la tête de coq et deviendra la source de sa force et son catalyseur. Les évènements pisseront le sang, les missions ne finiront jamais bien, et la finalité est à mon sens une grande réussite. Voir David subir le summum de la dinguerie de ce monde en passant d'implant à implant est incroyable. Devenant une machine à tuer de plus en plus dévastatrice (une pure monstruosité aux épisodes finaux 9 et 10), son corps finira peu à peu à céder. Le chrome étant au final un corps étranger, l'organisme ne peut supporter une surcouche de machineries. Lucy sera l'ultime rempart contre une folie à venir, la cyberpsychose. Edgerunner est une sacré surprise. La passion est clairement palpable, Trigger et CD Projekt sont mis le paquet pour livrer une petite oeuvre marquante. Les yeux en auront pour leur plaisir, et la bande-son polonaise est d'une qualité impressionnante! Un coup de coeur surprise!
Little Witch Academia (2017)
25 min. Date de première diffusion : 30 juin 2017 (France). 1 saison. Fantastique, Comédie, Animation
Anime (mangas) Tokyo MX
Mottainai a mis 7/10 et la regarde actuellement.
Annotation :
Et c'est parti pour une seconde friandise explosive du studio Trigger! Certains la vendent comme le Harry Potter japonais au féminin, d'autres comme une version européenne romanisée des magical girls, mais il s'agit avant tout d'un "shonen" avec un cast quasiment représenté par des demoiselles. Aussi étrange que cela puisse paraître, c'est bien le terme qui colle au mieux à ce petit bijou d'animation (bon comme toujours, et tout bon gaga d'anime le sait, le premier et dernier épisodes sont époustouflants, et le petit monde entre deux est tout juste moyen). "Shonen" étant d'abord un terme signifiant que le public visé est de type "garçon de jeune âge". Mais LWA reprend avant tout les codes du nekketsu. Pour la faire court, le héros est fou de désir à l'idée d'accomplir un rêve, il est souvent naïf et téméraire, rencontre des amis dont l'amitié deviendra l'ultime source de pouvoir, etcetera. L'histoire prend place dans une Angleterre fictive où siège une légendaire école de magie élégamment nommée Luna Nova. L'héroïne est Atsuko, ou Akko, une gamine diablement éprise de la magie depuis qu'elle a assisté au spectacle mythique de Shining Chariot, une magicienne terriblement talentueuse. Poussée par le rêve de poursuivre son ombre, Akko rejoint Luna Nova. Elle y rencontrera moult charmantes copines et y vivra le quotidien très "Harry Potterien" d'une magicienne contemporaine. Malheureusement pour la petite étudiante japonaise, sa magie est tout simplement catastrophique. Elle est nulle. Même son balai refuse de la porter, chose basique dans la discipline. Ma note pourra paraître un chouia sévère, mais c'est dans les perpétuelles aventures que j'ai commencé à piquer du nez. L'histoire ne semblait pas avancer, ou alors à pas de lilliputiens. L'américanoïde de base dira que c'est très "feel good", une bonne tranche de vie pleine de paillettes. La partie 2 remonte diablement le niveau, les enjeux également, mais le tout reste très mièvre et nian-nian. Pourtant, j'ai adoré le dernier épisode qui, dans la plus pure tradition d'un Trigger ou d'un Gainax, a mis les pleins paquets de feux d'artifices pour un final pyrotechnique de dingue! Une bonne pioche très rafraîchissante. Le genre d'anime qu'on adorerait regarder lors d'un réveillon de Noël avec un bon thé sous la couette.
Claymore (2007)
25 min. Date de première diffusion : 5 janvier 2011 (France). 1 saison. Action, Fantasy, Aventure
Anime (mangas) NTV
Mottainai a mis 8/10 et la regarde actuellement.
Annotation :
Claymore, parfois titré comme étant un "Berserk au féminin", passa fut un temps sur les chaines françaises. Le petit Mottainai de l'époque fut subjugué par la violence et la beauté froide de ces chasseuses de Yomas, la peste démoniaque qui menace le monde de Claymore. Du plus petit paysan à l'évêque de l'église du coin, nul est à l'abri de l'attaque d'un Yoma, créatures humanoïdes bouffeuses de chair humaine. Les Claymores sont venues au monde pour les combattre. Dotées d'une force surhumaine et d'un talent fou dans la maîtrise de l'estramaçon (ou la claymore chez les anglophiles), ces soldates sont issues de la fusion de l'humain et de la chair de Yoma. Ainsi, leurs yeux argentés et leurs chevelures de platine les rend immédiatement reconnaissables et sèment terreur et respect au sein de la populace. Claymore nous conte les péripéties de Claire, une hybride humano-yoma au passé tragique et de Raki, un gamin exilé de son village après une attaque Yoma. Pour du Madhouse de 2007, l'animation est d'une qualité très honorable. Moi le premier, beaucoup se souviendront de l'opening chanté par l'artiste aussi présent sur Death Note, lui-même aussi produit par Madhouse. Claymore commence par un coup d'épée dans la chair, nous parle d'aventures teintés de sang et finit par ce même tranchage. Un pur classique de dark fantasy à l'ancienne, mais qui marche diablement bien grâce à son personnage principal. Les combats sont archi intenses et réussit (mention spéciale à la bataille du Nord aux épisodes finaux), mais c'est bel(le) et bien Claire qui porte toute cette adaptation sur ses épaules. D'abord présentée comme une puissance énorme arborant un sublime visage de poupée insensible, sa rencontre avec Raki la transformera jusqu'aux tréfonds de son âme. Son passé tragique y est pour quelque chose (une backstory vraiment touchante à mon goût), et la voir s'agripper à la vie pour rester aux côtés de Raki est poignant. Bien qu'elle soit un monstre aux yeux des uns, il y a ce gosse qui voit en elle son présent et son avenir. Ses yeux de pauvre humain au corps frêle n'y voient rien de monstrueux, au contraire: il la divinise, se met à l'aimer petit à petit. Claymore est un récit écrit avec le sang, animé par la main d'un maître de la japanime, mais qui reste avant tout une histoire de deux âmes perdues dans un monde cruel. Une paire de deux êtres fuyant leurs passés vers la vengeance et la paix qui en découlera.