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Je te salue, vieil océan
"Ainsi, à ton premier aspect, un souffle prolongé de tristesse, qu'on croirait être le murmure de ta brise suave, passe, en laissant des ineffaçables traces sur l'âme profondément ébranlée, et tu rappelles au souvenir de tes amants, sans qu'on s'en rende toujours compte, les rudes commencements de ...
Afficher plus7 livres
créée il y a plus de 10 ans · modifiée il y a presque 10 ansLes Chants de Maldoror (1869)
Sortie : 1869 (France). Poésie
livre de Comte de Lautréamont (Isidore Ducasse)
slowpress a mis 10/10 et l'a mis en envie.
Le Vieil Homme et la Mer (1952)
The Old Man and the Sea
Sortie : 1952 (France). Roman
livre de Ernest Hemingway
Moby Dick (1851)
(traduction Armel Guerne)
Moby-Dick; or, The Whale
Sortie : 21 mars 2011 (France). Roman
livre de Herman Melville
Anthropologie du sacré
Sortie : 1996 (France). Culture & société
livre de Régis Boyer
slowpress a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
J’entends les forces vives, toujours en mouvement créateur : l’eau, de la Grande Mer dont naît toute vie, à commencer par la nôtre puisque nombreuses sont les mythologies (ainsi, la grecque, la germanique) qui font provenir notre espèce de deux troncs d’arbres rejetés sur le rivage par les flots : ses visages particulièrement dynamiques, spécialement, comme les cascades, les sources, les glaciers, les torrents, les fleuves. Qui bougent, qui enfantent dans leur mouvance toutes sortes de créatures surnaturelles comme les ondines, les naïades, les sirènes, les tritons, tous doués de facultés magiques. Avec ses substituts ou homologues, toutes ces humeurs que nous produisons, sang, sperme, sueur, indices d’activités créatrices, sources de vie. Sources de rêves aussi, Bachelard l’a bien vu, qui dédoublent notre existence consciente et paraissent dévoiler des mystères, des connaissances insoupçonnées, comme est insondable la mer recélant dans ses profondeurs des savoirs secrets, ou insaisissable la rivière jamais arrêtée, toujours partie, à son rythme rapide ou lent, vers l’enfantement de paysages nouveaux ou d’aventures inconnues. Les Celtes l’avaient compris, qui faisaient des rivières des Mères (Matrae, Matronae comme en témoigne, en France, le nom même de la Marne < ; Matrona). Partout, l’Océan a été divinisé (Okeanos, Aegir), non seulement parce qu’une constatation d’évidence fait de l’eau l’élément indispensable à la vie, mais aussi parce que son caractère impalpable et fluide s’oppose radicalement au figement de l’arrêt, de la mort.
L'Homme noir
Sortie : 1976 (France). Recueil de nouvelles
livre de Robert E. Howard
Annotation :
"Le vent gémissait et le mouvement perpétuel et monotone de la mer évoquait le chagrin que porte l'homme dans son coeur."