Jeux 2025

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Fini.
Une barbe à papa, jolie et cotonneuse, légère mais vite oubliée. On connait la formule désormais, des petits puzzles où l'on manie les décors minimalistes colorés avec des interrupteurs ou des leviers de façon tactile. Ce n'est pas bien retors, mais ça divertit et enchante pour les quelques heures que ça dure. Y'a des nouveautés sur la forme, mais au final, ça reste sage, et on n'évite la déception uniquement parce que le jeu est refilé dans l'abo Netflix.

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Fini la campagne A de Leon.
Je rattrape un peu cette série, dont je n'ai joué que l'épisode 4 à sa sortie sur PS2, que j'avais apprécié sans plus, notamment à cause de son ambiance série Z ridicule. J'avais essayé très rapidement le Resident Evil HD Remaster, mais la maniabilité tank m'avait immédiatement rebuté.
Ce remake du deuxième épisode étant unanimement encensé, j'ai voulu lui donner sa chance. Et immédiatement, ça commence plutôt bien, avec une ambiance horrifique sérieuse, un scénario plutôt discret qui n'en rajoute pas des tonnes, et un jeu d'acteurs qui ne fait pas anime (encore traumatisé par Final Fantasy VII Remake). L'exploration méthodique et sous pression du commissariat est très plaisante, avec le level design labyrinthique qui nous fait boucler sur nous-même, les petites énigmes très artificielles mais pas déplaisantes. Les affrontements sont tendus parce que les ennemis prennent une tonne de plomb avant de tomber, qu'on tire facilement à côté et que les munitions sont rares.
Mister X est à la fois ridicule et impressionnant, et le tout est assez court et rythmé pour garder l'intérêt.
Bref, bonne pioche, moins révolutionnaire que le 4 en son temps à mon avis, mais plus compact et efficace néanmoins.
Par contre, rien de ce que j'ai vu ne m'a incité à tenter les autres campagnes (Claire A/B et Leon B), surtout pas la promesse d'ajouts de scénarios. On parle tout de même de Resident Evil…

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Fini à nouveau
Toujours un bonheur de me plonger dans cette aventure, minutieusement chercher tous les artefacts qui pourraient enrichir ma compréhension du langage, réfléchir à ce que chaque association de symboles peut vouloir dire, vraiment penser au sens des mots, et puis profiter du système de conversation très robuste avec notre robot compagnon Six, qui permet d'énoncer à haute voix les théories sur l'histoire de ce monde, une discussion toujours mouvante en fonction des découvertes et des choix de traduction. On est souvent portés dans une direction par nos choix (et leurs conséquences), ce qui n'est pas sans frustration, mais l'histoire n'en est que plus unique.
Comme lors de ma première partie, je n'ai pu résister à l'envie de relancer immédiatement le jeu pour profiter pour enrichir ma compréhension de l'histoire et me frotter à des traductions plus retorses

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Fini.
C'était sympa et joli, moins scénarisé au global qu'escompté, mais les énigmes sont parfois un peu contextualisées (mieux que dans Puzzle Agent au moins) et sont assez retorses pour bien stimuler. Content d'avoir pu tester cette série dans le cadre du Google Play Pass, j'aurai moins apprécié en payant plein pot

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Quelques courses, juste le temps de voir si je retrouve les sensations d'un WRC II Extreme, ou d'un Colin McRae Rally 2, le plaisir de foncer sur de petites routes, de déraper le long de grandes courbes, en stressant à chaque virage et bosse. Malheureusement, si cet épisode est très joli, le genre est devenu beaucoup trop simu pour moi (même si ce titre est loin d'être le pire). Je finis dans le décor ou bien je me traine, c'est pas bien fun tout ça. Je réessaierai dans une décennie.

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Fini
Excellent petit jeu narratif, où l'on joue un animateur radio qui essaye d'aider ses auditeurs à échapper à un tueur en série. Il y a une petite partie très simple de manipulation pour lancer les disques, les pubs, les appels des auditeurs ou autre, et une partie enquête puzzle, où l'on fouille le studio de radio à la recherche d'éléments pour venir en aide aux potentielles victimes (trouver le restau qui livre les étudiants, l'itinéraire à suivre pour sortir d'un labyrinthe végétal, identifier le collègue qui peut prodiguer les premiers secours, etc). Cela commence simple et ça se corse progressivement, mais c'est inventif et varié tout du long. L'expérience dure juste ce qu'il faut et on ne s'ennuie pas à suivre le fil du mystère. Une agréable surprise.

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Fini.
Platformer 2D où l'on explore sur de courtes boucles une vaste carte. Dénué de combats, le jeu nous propose de lever le mystère de la civilisation minoenne, en découvrant les différents biomes (village de pêcheurs, catacombes, épaves de galions ottomans, etc) en crapahutant à travers à toute vitesse (on saute de mur en mur et de liane en liane, les chutes enlèvent juste un peu de temps) et en résolvant les énigmes liées à d'anciennes machines à activer. Chaque boucle nous dépose à un nouvel endroit, ce qui oblige à se repérer, et nous confronte à de nouveaux défis, sans jamais trop nous tenir la main. Il faut noter soi-même sur la carte l'emplacement des différentes clés et éléments nécessaires à l'activation des machines, et surtout, être capable de les récupérer et activer chaque machine au sein de la même boucle, pour que le résultat soit préservé sur les boucles futures. S'il est un peu délicat de bien différencier les trésors à collecter des objets utiles, on y arrive finalement très bien. Le jeu est de plus rythmé par de petites vignettes narratives plus guidées entre chaque boucle, ce qui permet de donner de l'épaisseur aux personnages, bien animés dans un style BD.
Au final, une charmante surprise qui ne s'éternise pas, ou la pression du chrono oblige seulement à la maitrise des systèmes (sinon on collecterait tout et on activerait tout au hasard sans réfléchir)

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Fini
Court jeu de MolleIndustria qui nous demande de remplir la Une du New York Times, en choisissant les sujets et les titres (on peut choisir parmi 3 versions pour chaque article), en nous enjoignant de ne pas froisser trois pôles : la police, Israël, et les riches, tout en améliorant le nombre de vues. On se retrouve donc à minimiser les massacres à Gaza et les violences policières en utilisant le passif et les euphémismes à tour de bras, à meubler avec des articles Lifestyle insipides sur le kombucha ou les hôtels de luxe, et à discréditer toute initiative en faveur des travailleurs. C'est aussi peu subtil que malheureusement fidèle à la réalité, la plupart des titres étant tirés de vrais articles du New York Times ou du Wall Street Journal.
Dispo gratuitement sur navigateur à cette adresse : https://molleindustria.itch.io/the-new-york-times-simulator

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Fini
Aussi prenant que le premier épisode, mais l'accent sur l'aventure, avec de nouvelles histoires à chaque station et l'équipage qui s'étoffe, fait qu'on perd un le côté survie du quotidien du premier et la densité de l'Œil d'Erlin pour des stations plus rudimentaires. On perd la tension latente de travailler/se débrouiller pour pouvoir manger (difficile à répliquer quand on a son propre vaisseau et qu'on dirige l'équipage), pour les sommets de tension des contrats. On y embarque nos coéquipiers et on bénéficie de leurs compétences, mais j'aurai aimé que ces amis interviennent plus souvent (et qu'ils puissent interagir entre eux accessoirement). Reste un excellent système de jeu, avec un scénario prenant et des personnages accrocheurs, même s'ils sont au global trop gentils, ou en tout cas, je n'ai jamais douté qu'ils aient un bon fond.
Peut-être que j'idéalise trop le premier, mais il avait le mérite de la nouveauté, et suggérait plus que sa suite, qui semble tout montrer, tout épuiser.
Difficile de ne pas avoir le sentiment de rejouer le même personnage même si ce n'est pas le cas, car ils sont tous les deux "vierges" et trop peu différents.
Je donne le sentiment d'être très négatif, mais j'ai adoré les heures passées sur le jeu, je ne lui en veux pas d'être ambitieux et de tester autre chose, mais je le trouve étrangement limité (trop peu de choses à faire sur les stations, trop peu de contrats annexes, trop peu d'interactions). J'en aurai voulu plus, plus de cette écriture, plus de ces choix dans les contrats, plus d'aventures, plus de rebondissements, tellement j'ai été pris dans ce qui est là.

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Fini à nouveau, cette fois dans les temps.
J'ai bien plus apprécié ce deuxième run, car je savais dans quoi je me lançais, et le jeu est plus intéressant pour le voyage que pour la destination. Mieux comprendre les mécaniques aide à mieux progresser : on trouve des cartes, on cherche un chemin jusqu'à un sommet (qu'on peut nommer si une de nos cartes indique son nom), on cherche à pointer ce que montre les cartes, puis on essaie de s'y rendre pour trouver une nouvelle carte, ou un objet. Il y a aussi des mécaniques moins mises en évidence, comme le fait de laisser un objet au sommet en rapport avec le nom du sommet pour "bénir" le sommet et faire apparaitre du beau temps (utilie pour pointer au loin), et surtout le fait de "dézoomer" le paysage pour faire apparaitre les chemins praticables et planifier sa route.
Le jeu ajoute dynamiquement de la narration, avec les monologues de Moira, les cartes sont souvent liées à des légendes ou faits divers sur la région, chaque soir on peut se rappeler une conversation avec Hamish, trouver des oiseaux spécifiques débloque certains souvenirs, et on fait plein de rencontres sur les chemins.
Bref, j'ai beaucoup aimé la navigation, on est vraiment perdus dans ces belles montagnes qui ne sont pourtant qu'en 2,5D, porté par la musique

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Fini à nouveau dans la continuité de sa suite
Je voulais voir si j'idéalisais trop le premier. Et il est effectivement très simple, et pas si ambitieux que cela. Mais l'ambiance est très réussie.
On débute en très mauvaise posture, avec des timers dans tous les sens pour son énergie, son état, pourchassé par un chasseur de primes, sans connaitre personne. On doit jongler nos dés entre plusieurs impératifs, et on doit même souvent dépenser nos dés juste pour se repérer, et débloquer des options vitales. Ce qu'on fait est souvent du travail manuel, au bas de l'échelle, sans espoir de réussite particulière, juste de la survie. Les personnages que l'on croise ne sont pas particulièrement franc set ouverts, ni toujours chaleureux, le jeu à une certaine ambiguïté.
Au final, il ne se passe pas tant de choses que ça sur l'ensemble de l'aventure, mais avoir tout rassemblé en un endroit, et gérable plus ou moins en parallèle, donne un effet de densité très fort. Y'a aussi plusieurs personnages qui partent et reviennent, donc on évite le côté un peu séquentiel de la suite.
Toujours aussi plaisant, même si on devient assez vite en contrôle de son destin, avec plusieurs moyens de maintenir son état, et des upgrades qui rendent quasi tous nos dés utiles (les dés "faibles" sont de toute façon utile en début de partie pour la partie "informatique").
Bref, j'ai beaucoup aimé y revenir, et les DLC qui se penchent plus avant sur une poignée de personnages avec des liens forts me tendent également les bras

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En cours