Jeux faits/refaits en 2020

Annotation :

Sur PS2.
Premier jeu fait en 2020 et quelle claque!

Autant dire que je n'avais plus été sur les fesses à ce point là, après avoir fait un jeu vidéo, depuis un certain "Silent Hill 2" et son scénario incroyable. Et bien, je ressens la même chose envers "Rule of rose", d'où la note de 10. Pas que le jeu soit parfait, loin de là, il a des défauts, mais il a, avant tout, un putain de scénario de la mort qui tue, et c'est tout ce qui m'importe, en particulier dans un survival.

L'histoire trop belle mais trop cruelle promise sur la jaquette arrière, est réelle.
Cette gamine de 19 piges totalement brisée par les événements tragiques de son enfance, qui se remémore tout ce qu'elle a vécu: la mort de ses parents, sa séquestration chez un type instable, son séjour à l'orphelinat, les brimades, le harcèlement, la torture psychologique et physique dont elle a fait l'objet, la mort de son compagnon à quatre pattes ,le massacre,..
Pas étonnée qu'elle confonde réalité et fiction, et que l'histoire soit si complexe à suivre. Il faut donc faire attention aux détails et explorer (le journal dans le fumoir m'a beaucoup aidée par exemple).
Le scénario à lui seul vaut le détour.

Côté gameplay, c'est loin d'être aussi pénible que ce que j'avais pu lire, ce n'est pas plus hard que dans un "Silent Hill" ou un "Project zero", et le fait que Jennifer ne sache pas totalement se défendre dans le jeu, colle avec l'enfant qu'elle a été, et puis de toute façon, ce n'est pas le but qu'on en fasse une deus ex machina.
J'ai beaucoup aimé le duo avec Brown, les recherches d'objets et d'autres personnages. C'était intéressant et bien foutu.
Les monstres sont cohérents avec son esprit brisé, les boss sont totalement repoussants (Hoffman, Grégory, poah!).
Les graphismes sont corrects pour l'époque, les cinématiques vraiment belles.
La bande-son divine, mais je déplore tout de même des thèmes qui deviennent trop répétitifs et donc agaçants.
L'ambiance est malsaine, poisseuse.

La polémique qui a causé la flambée des prix pour ce jeu, est injustifiée, bien évidemment.
Cependant, le jeu aborde tout de même le thème de la pédophilie, en tout cas c'est ce que j'ai cru comprendre au travers du personnage de Diana et du professeur Hoffman. Pour moi, c'était assez ambigu.. Idem avec Clara et le journal du vieux dégueulasse..
D'autres thèmes durs sont abordés comme la cruauté envers les animaux.

Annotation :

Sur PS2.
Abandon à plus ou moins la moitié du jeu.

Un jeu qui est, malheureusement, injouable à l'heure actuelle.
Et même lors de sa sortie, ça devait pas être jojo comme on dit.. je ne sais pas si ça a très mal vieilli, ou si c'est le fait, qu'à la base, c'est le portage d'un jeu PC sur PS2 (j'ai lu quelques critiques négatives qui abordaient ce sujet), mais pour ma part, non seulement je ne m'amuse pas dessus mais en plus, il a une jouabilité proche de la torture.
Que ce soit se déplacer, les phases de combats, ou les phases de conduite, rien ne va.. le personnage se déplace en mode crabe, tape ou tire partout sauf sur les ennemis.
Conduire est, également, un supplice. Non seulement on doit se farcir des tacos tous plus lents les uns que les autres, mais en plus ça n'a rien d'amusant, et on se bouffe des temps de chargements qui coupent le jeu quand on passe d'une partie de la ville à une autre! Ce qui déglingue le plaisir du jeu.

Visuellement aussi c'est moche, très moche, même pour du PS2 et pourtant c'est l'un des points sur lesquels je suis souvent indulgente et qui m'importe peu. Mais le visuel + le gameplay qui sont ratés, ça fait beaucoup.

Dommage, car l'ambiance années 30 et mafieux, c'était pas si mal. Mais je ne vois pas l'intérêt de me forcer à finir un jeu qui me frustre plus qu'il ne m'amuse.

Je préfère nettement "Mafia 2".

Annotation :

Sur PS4.

Digne successeur des deux précédents opus.

Un jeu fun, un excellent défouloir, bourré de clins d’œil à chaque jeu de la franchise. Très fan service, certes, mais je n'ai pas boudé mon plaisir pendant une trentaine d'heures.
Revoir Lilith, Zero, Maya, Mordecai, Tina, Ellie, Moxxi, Brick, Hamerlock, Claptrap, Rhys,.. est un réel plaisir en tant que fanatique de la franchise depuis le premier opus. :)

Le gameplay est fluide, très agréable à jouer.
Les graphismes ont étés nettement améliorés, c'est plus flagrant quand on compare avec les jeux précédents.

J'ai deux petits regrets.. le premier, c'est qu'on ne s'attache pas au personnage que l'on contrôle, j'ai aimé incarner Amara, une autre sirène bien badass côté pouvoirs, mais son personnage n'est pas développé du tout, dommage.
Le second ce sont les ennemis principaux, les jumeaux, qui sont plus agaçants qu'autre chose là où le Beau Jack restera LE méchant de la franchise.

Mais sinon, je suis plus que satisfaite de ce troisième volet! -même si je suis aussi dégoûtée de voir mourir mes deux chouchoutes-

Annotation :

Sur PS4.

Un jeu qui ne plaira pas à tout le monde, et je comprends pourquoi.. il demande énormément de patience, il est même très frustrant par moments, et il ne faut pas s'attendre à une partie de plaisir qu'on pourrait qualifier de "fun". J'ai mis un certain temps à l'apprécier, après l'épisode 3 en fait, en me demandant si je n'allais pas lâcher l'affaire. Mais finalement, j'ai forcé un peu, je l'ai terminé et je suis plutôt contente d'être arrivée au bout. Car si le gameplay reste l'énorme point faible de "Death Stranding", l'histoire est, en revanche, absolument magnifique et digne d'un film. Le soin de l'écriture, et en particulier sur les divers personnages du jeu, est assez incroyable. Que ce soit, Sam, le héro, ou la palette de personnages secondaires, aucun n'est inintéressant. J'ai particulièrement aimé les histoires de Fragile, Cliff, Mama et Die-Hardman. La performance des acteurs est tout aussi appréciable, on ressent leurs émotions.

Le système de jeu est intelligent, le fait qu'au final, chaque joueur participe à la reconstruction, c'est un gros plus. J'ai trouvé ça sympa de "liker" les constructions d'inconnus qui ont parcourus les mêmes endroits virtuels que moi. L'entre-aide entre joueurs (constructions, dons de matériels,..) fait écho à la reconnexion de l'Amérique par le héro du jeu.
Visuellement, c'est splendide, chaque paysage est une claque. Et l'OST est tout aussi divine, que de très belles chansons, qui collent à merveille à l'ambiance générale.

Je pensais que je détesterais au vu de ce que j'avais pu lire ou entendre, comme quoi, il vaut mieux toujours se faire son propre avis. :)
Mais après, je comprends que l'aspect répétitif finisse par lasser. Pour ma part, ça ne m'a pas gênée de trop de jouer les livreuses de colis.

Annotation :

Sur PS2.

J'en attendais beaucoup, et j'avoue en sortir un peu déçue quand même.. la comparaison est inévitable avec "Rule of rose" que j'ai terminé courant janvier: deux jeux du type "survival", avec une héroïne blonde et sans défense, toutes deux accompagnées d'un chien.
Et pour moi, nul doute que ROR enterre HG et de loin! Si HG possède un gameplay plus fluide et donc plus facile à prendre en main, ainsi que de plus jolis graphismes, il est surtout doté d'une histoire assez faiblarde au final, là où ROR a su me faire verser une larme!

"Haunting Ground" me laisse perplexe car il possède une première moitié du jeu franchement géniale. J'ai adoré l'ambiance du château, et je trouve que Debilitas est, sans aucun doute, le meilleur antagoniste du jeu. Il est imposant, angoissant et franchement repoussant. De même pour Daniella, j'ai également apprécié cette antagoniste quelque peu inquiétante et intelligente.
En revanche, une fois qu'on arrive au passage avec Ricardo, j'ai commencé à ressentir de l'ennui, et à perdre mon intérêt pour ce jeu. Et cela ne s'est pas amélioré quand, pour la fin, c'est avec Lorenzo qu'on doit en découdre. Ni l'un ni l'autre ne m'a fait me sentir "en danger", Ricardo était plus agaçant qu'autre chose (et le coup de l’invisibilité juste nope), tandis que Lorenzo était franchement ridicule (le vieux qui te poursuit en rampant ou le squelette en flamme, sérieusement?).
J'ai été obligée de chercher sur l'ami google des informations quant à l'histoire, car pas grand chose n'est expliqué totalement. Et franchement, je trouve pas ça fou ni bien foutu au final.

Dommage, ça aurait pu être un grand jeu du genre horreur, mais j'ai le sentiment d'un petit jeu bâclé, que Capcom aurait produit entre deux opus de "Resident Evil" pour arrondir les fins de mois..

Je n'ai pas été spécialement touchée par le personnage de Fiona qui a même réussi à m'énerver par moments.
En revanche, le fait de ne pas pouvoir se battre, de devoir trouver des cachettes, de gérer sa panique et son endurance, et la collaboration avec Hewie, tout ça c'était une réussite.

Il reste tout de même un jeu à découvrir pour tout fan de survival horror.

Annotation :

Sur PS2.

Bon, clairement, le jeu n'a pas été gâté par le temps qui a passé depuis sa sortie.. le gameplay est clairement atroce et rigide, ce qui rend l'aspect infiltration franchement pénible, j'ai donc opté pour la force brute et sans finesse sur certaines missions (au moins, ça défoule), j'ai même massacré un peu de pnj car c'était le seul moyen de m'amuser un peu dessus.

L'I.A. est très particulière, dans le mauvais sens du terme, car même en étant déguisé et discret, en se comportant "normalement", on peut se faire canarder.

En positif, j'ai trouvé les graphismes plutôt propres pour un jeu qui a presque 18 ans.
Et le côté toujours ultra badass de 47.

J'aime bien les jeux "Hitman", mais là, c'est vraiment par sympathie pour cette licence que je suis un poil généreuse dans ma note.

Annotation :

Sur PS4.

La déception ultime de 2020.
Voir critique.

Annotation :

Sur PS4.
Fins A, B, C et M (par accident ^^').

Un univers riche et complexe, et des personnages vraiment travaillés et attachants: 2B, A2, 9S, Pascal, Devola, Popola,..
J'avoue que je ne m'attendais pas à apprécier autant ce jeu en le lançant, ni à trouver une telle intensité.
C'était assez marquant de voir des androïdes et des machines, pourtant rustres au premier abord, qui développent de la conscience et se comportent comme des humains.
Mention à toute l'histoire de Pascal, et de son petit village. C'est tellement triste son destin, quel que soit notre choix entre les deux proposés.

Visuellement, on prend une claque avec l'esthétisme du jeu que ce soit dans les décors (cet aspect post-apocalypse avec des anciens bâtiments recouverts de mousse,.. et les animaux en liberté, les immeubles à moitié dans le sable dans le désert, le parc d'attraction, et j'en passe) ou bien dans le design des personnages.
Le gameplay est nerveux et j'ai bien aimé cet aspect, les trois androïdes qu'on contrôle ont tous leurs particularités (moins fan de 9S, j'avoue).
En revanche, la caméra file un peu le tournis par moments.

La durée de vie est plus que correcte et la re-jouabilité très importante, entre les quêtes annexes et la multitude de fins, il y a de quoi faire. J'ai passé 35 heures dessus pour ma part. Techniquement, j'aurai dû faire la fin D, celle de 9S, mais l'appel de "Final Fantasy VII" devenant insoutenable, je me contenterais de la visionner sur Youtube pour l'instant. De plus, parmi les androïdes, j'ai lui préfère ses collègues féminines.

Gros coup de coeur pour la bande-son, autant de magnifiques thèmes musicaux, c'est assez fou.

Annotation :

Sur PS4.

Note absolument pas objective, j'ai bien conscience que le jeu a ses défauts, mais j'ai pris tellement de plaisir dessus, et j'ai tellement adoré retrouver ma team FF favorite avec un rendu si magnifique, et en particulier après la déception du remake de "Resident Evil 3", que ma note est une note récompense.

Ah mais quel pied! La nostalgie a eu raison de moi dès le début du jeu que ce soit au travers des décors (les bidonvilles, en particulier celui du secteur 5, sont extrêmement réussis), des personnages ou des musiques.
Que de frissons!

Le gameplay et son système de combats c'est du tout bon aussi, une fois qu'on maîtrise le truc, c'est un vrai plaisir et mention au gameplay de Tifa, un vrai régal de botter des fesses avec elle.

Les personnages ont étés retravaillés et approfondis (mention à Jessie), ainsi que la relation entre chacun d'eux.

Quant à l'histoire, difficile de juger quand on a, finalement, qu'une toute petite partie du jeu d'origine (Midgar fait une grosse trentaine d'heures dans ce remake contre 5 ou 6 dans l'original), donc j'attends d'en voir plus. Mais bien qu'il a l'air de prendre une tournure différente, Square m'a l'air de respecter les matériaux de base malgré les nombreux ajouts.

En points négatifs, pour ma part, ce sera les quêtes secondaires (ni passionnantes ni utiles à proprement parler). Quelques chapitres qui tirent en longueur (surtout au début du jeu) et quelques bugs (principalement de textures, parfois floues).
Mais rien qui n'a sincèrement entaché mon kiff de jouer.

Que l'attente sera longue d'ici la suite..

Annotation :

Sur PS4 (démat').

Avec le cadeau de Sony qui offrait les trois premiers "Uncharted" et "Journey", j'ai donc téléchargé ce dernier car, après tout, gratuit c'est gratuit, ça se refuse pas et c'était l'occasion de découvrir ce jeu à la moyenne de 8/10.

"Journey" est une jolie petite expérience, un jeu qui laisse perplexe au début, mais que j'ai trouvé prenant en avançant dans les dunes avec ce petit personnage original dans son design.
C'est relaxant, et très poétique si j'ose dire.

Deux heures d'émerveillement, ça ne fait pas de mal.

Annotation :

Sur PSP.
Bon le choix de console de la part de Square est, pour moi, un mystère. Faire d'un opus de la compilation FFVII, et en particulier celui-ci qui a une place énorme dans l'univers, une exclue PSP sans portage, je m'interroge mais soit..

Venons en au fait avec le jeu!
Des années qu'il traînait sur mon étagère, et finalement mieux vaut tard que jamais puisque le remake de FFVII m'a donné envie de découvrir pleinement cet univers.

J'ai adoré découvrir les bases de l'histoire et le personnage de Zack, qui est un point d'encrage central pour Cloud. J'aime bien le contraste entre les deux tant physiquement que mentalement.
La relation Zack/Aerith est juste magnifique, plus belle histoire d'amour de la franchise "Final Fantasy" à mes yeux.
Mention aussi pour la relation Zack/Angeal, j'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce personnage.
De même, Sephiroth m'a nettement plu dans ce pré-quel, ses motivations ne me semblent plus aussi "classiques", et c'était plaisant de le voir dans le camp des gentils avant son pétage de plombs.
J'étais par contre nettement moins fan du personnage de Génésis, trop théâtral à mon goût.
Et puis la fin du jeu, juste sublime, tragique et inoubliable en ce qui me concerne.

Côté gameplay, ça reste assez sympathique à prendre en main, assez dynamique.
Mais cette histoire de roulette style casino, et le côté hasard, pour les limites ou le fait de monter de niveau, j'ai trouvé ça moyen, assez à chier comme idée disons-le clairement.

Côté graphismes c'est propre, c'est encore assez beau, en particulier les cinématiques franchement j'ai eu du mal de croire que ça datait de 2008 tant c'est beau.
L'OST tient la route, même si deux thèmes seulement resteront dans ma mémoire, et surtout "The price of freedom".
La durée de vie est plus qu'honnête, 20h de jeu en ce qui me concerne.

Merde, cette fin quoi. /déprime

Annotation :

Sur PS4.

Et bien, quelle aventure que ce "Bloodborne", jeu qui traînait depuis au moins trois ans dans mon étagère et que j'avais abandonné dès le début lors de son achat, trop frustrée de mourir à chaque tentative, je n'avais même pas été jusqu'au premier boss du jeu..

Mais 2020 était donc l'année où j'allais repoussé mes limites de gameuse, moi qui ne fait jamais de jeu avec le mode "difficile", j'en reste toujours à la difficulté "normale".
Du coup, j'éprouve une certaine fierté d'être parvenue à finir le jeu avec sa "vraie" fin, tout en terrassant l'ensemble des boss, aucun n'a eu raison de moi que ce soit les principaux comme les optionnels. Et dieu sait que plus d'une fois j'ai pensé à abandonner, surtout face à Logarius, voir même Gerham, mais le truc avec ce jeu, c'est qu'une fois qu'on est dedans, on a vraiment envie d'aller au bout et ça demande tellement d'investissement pour connaître les techniques de chaque adversaire, pour améliorer armes et compétences, afin de finir par en venir à bout, que lâcher serait un terrible échec! Du coup, à force de m'acharner comme une forcenée sur chaque ennemi, et bien le résultat final c'est que ça marche. "From Software" est, sans aucun doute possible, une belle bande de sadiques, mais autant le jeu est extrêmement punitif quand on foire, autant il récompense réellement la persévérance.
Et on ne va pas se mentir, jamais aucun jeu ne m'avait procuré un tel plaisir de réussir à tuer des boss.

Qui plus est, visuellement c'est une claque tant les décors que le bestiaire, tout est fait aux petits oignons.
Pour la bande-son, c'est pareil, même les arènes où on affronte les boss sont de véritables tableaux.

Le jeu comporte une véritable richesse dans son univers, mais également une très forte re-jouabilité car il est facile de passer à côté de beaucoup d'éléments lors de sa première partie, je ne cache pas m'être aidée d'Internet pour ne rien louper d'important, il n'y a que les quêtes de pnj que j'ai laissé dans un coin.

Et mieux que tout, je me suis vraiment éclatée à le faire, c'est ultra amusant, ou alors je suis peut-être juste maso?

Bref, 10/10.

Annotation :

Sur PS4 (démat').
Platine obtenu (bon c'était pas compliqué en même temps).

N'ayant jamais eu de Dreamcast, je n'ai jamais eu l'occasion, avant son portage sur PS4, de découvrir "Shenmue".
D'ailleurs, à la base, j'imaginais ce jeu comme un RPG mais en fait pas du tout.

"Shenmue" mélange plusieurs genres, ainsi le principal fil conducteur du jeu est une enquête que mènera le héro pour découvrir qui a tué son père et pourquoi. On se retrouve donc à interroger le voisinage, les pnj qu'on croise un peu partout, tout en cherchant des indices dans les tiroirs. C'est plutôt plaisant à faire en fait, et notre héro, Ryo, note ses interrogations et découvertes dans son carnet.
On a aussi un petit côté jeu de baston, il faudra à plusieurs reprises terrasser des adversaires façon "Tekken".

Dans son ensemble, c'est un jeu plutôt sympathique mais pas exempt de défauts. Si visuellement, ça reste joli, surtout que sa sortie au Japon date d'il y a 21 ans, le gameplay est plutôt rigide, rien de bien méchant ceci dit, ça se prend assez rapidement en main.
Les bruitages et les voix sont horribles par contre, je ne sais pas si c'était déjà le cas à l'époque ou si c'est le portage, mais c'est atroce.
La mise en scène de la mort du père n'apporte pas d'émotion particulière, au final je m'en fichais un peu, savoir qu'un chaton était orphelin le même jour au fin fond d'une caisse me touchait plus, j'estime que cette partie est ratée.
Je déplore également le fait que les personnages soient tous des clichés sur pattes.

Mais le réel gros point négatif à mes yeux, c'est toute la partie au port, lorsque Ryo y travaille, dieu que c'est rébarbatif au possible de déplacer des caisses d'un point A à un point B, et de se farcir à chaque journée de travail la fameuse course de chariots élévateurs avant de commencer.. une fois c'est sympa, mais à force, je pouvais plus me les voir les chariots moi. Le jeu a perdu un point à cause de cette partie, il était sur un 8/10 avant ça.

Bon après, ça reste une découverte sympathique, un petit jeu sans prise de tête et qui devait être une belle claque lors de sa sortie tant il fourmille de petits détails.

La suite d'ici quelques semaines surement. :)

Annotation :

Sur PS4 (démat').
Platine obtenu.

Une découverte pour moi, je n'avais jamais fait ce "Final Fantasy".
Je dois dire que, globalement, c'est une petite déception quand même car je m'attendais à mieux au niveau de l'histoire ou de ces personnages, surtout que cet opus est considéré, par beaucoup de joueurs, comme le meilleur de la saga. Ce ne sera pas mon cas, mon trio favoris restera les opus 7, 9 et 12.

Le jeu reste plaisant à faire si on aime le style des FF sur Ps1. Je me suis beaucoup amusée dessus, j'étais même assez motivée pour faire le platine (j'ai ma phase platine en ce moment, surement qu'elle me passera faute de temps).
Il y a pas mal de choses à découvrir dans le jeu, que ce soit les G-force (j'ai beaucoup aimé cet aspect), les limites (et surtout celles de Quistis), deux quêtes secondaires (une fun, l'autre pénible),.. la mappemonde reste très vaste.
Là où va ma déception, c'est sur le traitement des personnages, inexistant à mes yeux sauf sur Squall, et un tout petit peu sur Linoa. Pour les autres, c'est le néant, et en particulier sur les 4 autres membre de l'équipe. On n'apprend finalement pas grand chose sur Quistis, Zell, Selphie et Irvine.. Et si Quistis tire encore son épingle du jeu à mes yeux par une dégaine sympa et des limites intéressantes, les trois autres sont vides de charisme, inintéressants, j'ai dû les utilisés par obligation parfois mais ça s'arrête là.
Je sauve quand même la limite "The end" de Selphie, ultra pratique (surtout quand t'arrives à la lancer au boss de fin héhé).

Côté histoire, j'ai pas trouvé ça fou non plus, ça s'améliore un peu avec la fin, mais le jeu jouant sur les failles temporelles,.. le tout avec une cinématique de fin floue qui t'oblige à chercher sur le net et à faire ta propre interprétation, résultat, il existe des tonnes de théories différentes, m'ouais c'est un peu trop facile et fainéant sur les bords.

Le système de jeu était assez spécial, mais bon, on s'y fait et on va dire que ça a le mérite de proposer autre chose.

Bon malgré les défauts que présente ce "Final Fantasy 8", je reste contente d'avoir pu le découvrir avec un portage HD qui a quand même fait un joli lifting au jeu quand on voit la comparaison avec la version PS1.
Et cette saga commençant sérieusement à devenir l'une de mes favorites, je reste indulgente.

Annotation :

Sur PS1.

Bon, je l'ai pas fait d'une traite, j'ai joué à énormément de jeux ces derniers temps. Alors, le soir, de temps en temps, je rallumais ma bonne vieille console pour savourer le seul et unique RE3.

1h40 de différence sur le temps de jeu entre celui-ci et le remake, pourtant j'ai joué dans la même difficulté sans faire de rush sur le remake, et sans traîner non plus dans l'original (j'ai surement perdu un peu de temps dans les salles de sauvegardes pour la musique hum hum). Mais il y a au moins une bonne heure en plus de temps de jeu dans l'original. Et en le refaisant, je me suis rendue compte qu'ils avaient réellement charcutés le remake: le beffroi, le parc, le cimetière, le combat contre le ver géant, l'usine, même la ville on l'explore plus ici que dans la triste version 2020. Et la fin est largement mieux ici, sans un combat cheap entre Carlos et Nicholai.

Bref, au moins je ne penserais plus à l'étron de Capcom qu'ils prétendent être le remake de cet excellent jeu.

N'empêche, je connais le jeu par coeur, mais le kiff est toujours là après autant d'années. Ainsi que cette pression de ne jamais savoir quand le Nemesis décidera de se ramener.

Annotation :

Sur PS4 (démat').
Platine obtenu.

Dans la lignée du premier, mais avec un temps de jeu plus long, et quelques améliorations.
On a déjà des zones bien plus vastes que les petits villages Japonais du premier jeu, Hong Kong comme Kowloon sont relativement impressionnantes compte tenu de l'année de sortie du jeu. Elles sont assez incroyables de réalisme, toujours pour l'époque évidemment, avec les nombreux pnj, buildings, magasins.. Tandis que vers la fin du jeu, on s'enfoncera dans les villages montagneux chinois, et l'endroit ne manque pas de charme.

Côté gameplay, rien ne change par rapport au premier, toujours une certaine rigidité mais qu'on pardonnera aisément vu l'âge du jeu.
Et ce sera toujours le mélange enquête/baston/QTE, sauf que ces dernières gagnent en pénibilité, ainsi rater une QTE vous obligera à recommencer, parfois, tout un combat.. de quoi soupirer assez souvent.

Je déplore tout de même quelques phases de jeu franchement peu amusantes voir agaçantes comme le passage des livres ou celui de "la tour infernale" où on doit se taper 18 étages à pied, en s'arrêtant pour explorer pratiquement chaque étage, c'est long et chiant, ni plus ni moins.
De même, si j'ai apprécié les paysages de la fin, je trouve que là aussi le jeu tire inutilement en longueur la chose.

Côté personnages, c'est un peu moins cliché que dans le premier, et j'ai apprécié les personnages de Ren et du maître Lishao Tao (une belle surprise).

A voir ce que donnera le troisième volet des aventures de Ryo, mais je commence franchement à douter qu'on ait une fin un jour vu comme c'est parti. Si j'en crois ce que j'ai pu lire, Sega envisagerait encore une trilogie pour clôturer l'histoire, et le troisième jeu n'a pas fait l'unanimité en plus d'avoir été attendu pendant 18 ans!

Annotation :

Sur PS4.
Platine obtenu.

Techniquement, c'est irréprochable. On est vraiment sur un très haut niveau de réalisme, les personnages humains sont magnifiquement représentés, on ressent leurs émotions, leur douleur,..
Visuellement, c'est magnifique.
Et côté gameplay, bien que pas d'important changement par rapport au premier jeu, c'est hyper agréable à jouer.

Côté histoire, je n'ai pas été aussi touchée que pour le premier, mais quand même, il y a des moments forts dans ce second volet, bien qu'une certaine scène (hum Joel) ne soit pas du tout une surprise, leaks ou pas.
Naughty Dog a fait des choix audacieux, des prises de risques, et je salue cela. Alors, certes, le jeu divise grandement la toile, pour ma part, je l'ai beaucoup aimé et je ne participerais pas à cette gué-guerre des plus ridicules. Déjà, les gens qui collaient la note de 1, alors que le jeu n'était même pas encore sorti, n'ont plus aucune crédibilité en ce qui me concerne. Et les leaks ont étés arrangés pour "faire peur", pour démolir le jeu, et je les redoutais un peu moi aussi, mais en faisant ce "The Last of us Part II", je n'ai pas eu ce sentiment de propagande LGBT ou que sais-je encore que j'ai pu lire dans les avis très négatifs. Qu'Ellie aime les femmes, n'est pas une nouveauté, c'était déjà plus qu'explicite dans le DLC du premier, et de plus, personnellement, je me fiche éperdument de l'orientation sexuelle du personnage que je contrôle. Et l'autre élément décrié, si c'est le personnage de Lev, c'est tellement bien amené et tellement discret que c'est un plus dans l'histoire je trouve.
Je trouve ça incroyable aussi, qu'au final, j'ai adoré le personnage de Abby, et peut-être même que j'étais plus pour elle sur la fin que pour Ellie. Beaucoup ont détestés la partie avec Abby, je vais aller à contre courant, c'était ma partie préférée dans le jeu entre les deux jeunes femmes.

J'ai quand même noté quelques petites incohérences dans le cheminement d'Ellie, qui font que pour moi, Abby a été bien mieux travaillée dans l'histoire.
Je déplore aussi l'absence totale d'émotion quand un personnage secondaire meurt, exception faite de Joel, et ce parce qu'on l'a contrôlé dans l'épisode 1, on ne ressent rien pour les autres tant c'est soudain. Et Ellie, pour l'exemple, ne prend jamais vraiment le temps de pleurer ses pertes, Abby un peu plus (dans l'aquarium surtout), mais pareil, au final, ça manque de profondeur tout ça.

Une bonne surprise, bien qu'en deçà du premier opus.

Annotation :

Sur PS4.
Platine obtenu.

Sympathique et quand même bien fun à faire si on a aimé l'univers dans l'enfance (et si, comme moi, on l'aime toujours à l'âge adulte).
Fidèle à la série, on retrouve chaque personnage (principaux comme secondaire), chaque lieu mythique, pas mal d'éléments de pas mal d'épisodes,.. et un gameplay relativement agréable à manier.

En revanche, j'avoue que les musiques me sortaient par les yeux, bien trop présentes dans chaque niveau, à force ça met juste la tête comme un sceau et c'est franchement pas agréable.
Je déplore aussi le fait que le générique soit en VO alors que tout le reste a eu le droit à la VF.
Et ça reste dommage qu'on n'incarne pas Carlo ou même le capitaine Krabs.

Le platine n'était pas si easy que cela, certaines chaussettes de Patrick sont franchement très bien cachées. -_-

Annotation :

Platine obtenu.

Dernière grosse sortie de l'année, et dernière exclue de la PS4, qui vit ses derniers mois en tant que console dernière génération. (Ça fait beaucoup de "dernier-ère" tout ça!).

Alors, ce "Ghost of Tsushima" est-il une révélation? Pas vraiment en fait. Si il reste plaisant à faire, il souffre quand même d'un gros défaut à mes yeux pour un jeu qui sort à la fin de l'ère d'une console.. à savoir, l'I.A et le gameplay. L'I.A est catastrophique, ni plus ni moins.. les ennemis sont bêtes comme leurs pieds, ce qui rend l'aspect infiltration franchement facile. Quant au gameplay, je ne peux m'empêcher de faire des comparaisons avec un jeu de la licence "Assassin's Creed" tant les similitudes sont importantes. Ceci dit, ce jeu a quand même beaucoup plus de charme qu'un AC (sauf le 2 qui restera une pépite pour moi).
De même, quand on est accompagné d'un allié PNJ lors de quêtes, c'est plus pénible qu'autre chose tant ils sont inutiles, et tant leurs coups ou projectiles infligent peu de dégât.

Ceci dit, pour tout le reste, je me dois de donner un "8", car malgré ses défauts, "Ghost of Tsushima" a tout de même réussi à me faire voyager au travers des magnifiques paysages qu'il nous propose. Visuellement, c'est une franche claque, car les détails y sont, les couleurs, les textures, les tenues,.... bref, un régal. On se retrouve vraiment au Japon du temps des Samouraïs pour une trentaine d'heures voir plus encore.
De même, j'ai vraiment apprécié le héro, Jin Sakai, personnage attachant et honorable, et le personnage central étant souvent le point primordial de mon avis personnel, cela marque déjà pas mal de points.
Certains personnages secondaires et leurs récits sont également intéressants.

Pour le reste, on est dans du Open World assez classique avec ses longues phases d'exploration et ses nombreuses quêtes, principales comme secondaires. Mais ça reste un plaisir à faire pour les fans du genre je n'en doute pas, ce fut le cas pour moi en tout cas.

Annotation :

Sur PS4.

Mon premier "Dark Souls" mais mon second jeu de chez Frow Software.

J'aime beaucoup l'ambiance, le thème du jeu.
On a quand même une belle palette d'ennemis allant du facile au "oh non pas lui". Si je devais en retenir un ce serait le black knight (mais j'aime aussi ses versions argentées et dorées). Une classe d'enfer cet ennemi, j'étais ravie qu'on puisse avoir leurs tenues.
Pour ce qui est des boss, j'ai beaucoup aimé Sif, j'avais même de la peine de devoir le tuer.
En seconde position, ce serait Ornstein et sa sublime armure de lion couleur or, j'ai directement pensé aux Lannister de GOT.
Et pour clôturer ce podium, je vais mettre les gargouilles, car c'est le premier boss où j'en ai bien bavé et que j'étais vraiment heureuse de battre, en gérer deux, c'est la réelle difficulté de ce combat.
J'ai en horreur le démon errant de l'asile des morts-vivants par contre. Sac à PV et difficulté inutile sur un combat pas très intéressant, il m'a fallu 20 tentatives pour y parvenir. Grrr.

Globalement, j'ai trouvé les zones plus difficiles que les boss eux-même. Mais j'ai vraiment ragé sur la corniche d'Anor Lando, c'était ordurier de la part des dev. Sans rire, j'ai dû faire plus de tentatives sur ce petit passage que sur la majorité des boss!

Sinon, une fois qu'on prend en main le gameplay, qu'on se fait à l'aspect "PS3" qu'il dégage,le jeu est un réel kiff du début jusqu'à la fin.
Le bouclier et la pyromancie sont deux gros plus, grâce à cela, je l'ai trouvé plus "facile" que Bloodborne qui lui, demandait surtout de l'esquive et un très bon timing.

Gros coup de coeur aussi pour Solaire, le PNJ le plus cute du monde du jeu vidéo.
Et l'OST est sublime. En particulier le thème de Sif.

Annotation :

Sur PS4 via Dark Souls Remastered.

Abandon une fois devant le chevalier Artorias, ce qui me chagrine beaucoup mais bon.

Bien que le contenu est intéressant dans son ensemble, ce n'est pas un dlc "foutage de gueule" comme il en existe tant, j'estime que la difficulté est mal dosée.
Autant j'y arrivais sur le jeu principal, autant une fois que j'ai eu accès au DLC, j'ai réalisé que c'était bien au dessus de mes compétences de joueuse. Je sais que chez From Software, ils ont tendance à se lâcher à max dans la difficulté du contenu additionnel.

Il m'a déjà été pénible de battre le gardien du sanctuaire, je ne sais toujours pas comment j'ai réussi.
Mais une fois Artorias en face de moi, j'ai déclaré forfait, tant pis. Je suivrais la suite via un let's play, ce n'est pas le même effet que de jouer mais pour le coup, ça fera l'affaire. Je ne suis pas certaine que j'avais envie d'arriver face à Manus de toute façon, haha!

Annotation :

Abandon (au singe gardien).

"Sekiro" est un jeu qui ferait passer les "Dark Souls" et "Bloodborne" pour des petits jeux sympathiques, voir faciles.. c'est dire un peu le niveau d'exigence de la dernière production de "From Software". Un jeu qui en découragera plus d'un, et c'est ce que je ressens, j'estime que la difficulté tombe dans le "difficile pour dire d'être difficile", là où Dark Souls ou Bloodborne laissaient quand même du répit aux joueurs, ici rien, nada, vous terminerez un sous-boss pour devoir vous farcir un boss quelques minutes plus tard ou l'inverse.. et pas question ici d'utiliser d'autres techniques que le sabre, parer, esquiver,.. et pour ma part, ce système de barre de posture, je n'adhère pas. Ca ne m'intéresse pas de devoir me farcir un long combat d'endurance. De même, je n'apprécie pas spécialement non plus le système de compétences, j'aimais bien le système de level up de DS et BB. Et pire que tout dans l'équation.. la caméra. Je n'ai pas le souvenir d'en avoir vue une aussi naze sur un jeu PS4.. et c'est franchement un handicap terrible, je ne vois pas ce que le joueur apprend du jeu quand il se fait laminé dans un coin parce qu'il ou elle n'avait pas la possibilité de voir ce que faisait son adversaire ou son personnage à cause de cette saloperie de caméra.. tout ça a fini par m'avoir à l'usure, c'est sans aucun doute dommage d'arrêter après avoir vaincu la dame papillon, la religieuse corrompue (version illusion), le taureau enflammé, Gyobu, l'ogre,.. et j'en passe mais tant pis, plus j'avance et moins je ressens le plaisir du jeu, chose qui m'arrive rarement. Et la perspective de devoir tuer 150 fois la phase 1 du singe gardien pour me faire détruire ensuite faute de soins et d'idoles sur sa phase 2 ne me donne pas spécialement l'envie de continuer.

Malgré tout, le jeu n'est pas dénué d'intérêt, et n'est pas mauvais, loin de là. Il me rappelle la saga des "Tenchu" côté ambiance, sauf que les "Tenchu" restaient faisables quand même sans passer 10 heures sur chaque boss.
Il possède également de jolis graphismes, et de très belles zones.
J'aime bien le personnage principal, le shinobi Loup, car habituellement dans les autres productions de FS, on crée son personnage et ce dernier ne parle pas, le fait que Loup soit doué de parole et d'une certaine personnalité, le rend forcément plus attachant.
En revanche, côté PNJ, on est loin d'un solaire ou d'une doll, aucun ne me marquera spécialement.

Annotation :

Sur PS2.

Mais qu'est ce que c'est que cette merde?
Mais bon sang, à quoi Square Enix a pensé en sortant cette chose?!

Il m'a fallu moins de trois heures pour comprendre qu'il faudrait me payer très cher pour que j'accepte de perdre davantage de temps sur cet étron monumental, qui vient entacher le merveilleux univers de "Final Fantasy VII" et qui vient ternir la réputation de ce cher Vincent Valentine.. alors sans aucun doute que ce personnage, intéressant et charismatique malgré, au final, son peu de temps de présence dans le jeu d'origine, méritait bien un opus centré sur lui, mais certainement pas ça..

Le jeu n'a rien d'intéressant, ni d'amusant.. ah au début, on est appâté par la beauté des cinématiques, car il est vrai, que pour de l'époque PS2, elles sont quand même magnifiques. Mais une fois qu'on entre dans le jeu, adieu les belles images, et bonjours la laideur pure. Car côté graphismes, j'ai trouvé ça très laid. Mais bon, ce n'est pas le principal et j'aurai pu passer outre sans soucis si le reste avait été bien.. sauf que le gameplay est une bouse sans nom, on se retrouve dans des "couloirs" à tirer sur tout ce qui bouge. Et c'est ridiculement facile en plus de tout le reste, une balle tue un ennemi instantanément, et pour les boss, il n'y a aucun challenge non plus. Côté histoire, je n'ai rien entrevu d'intéressant, et de toute façon, il est hors de question que j'aille voir ce qu'il se passe plus loin, j'aime autant passer sur un jeu plus intéressant et ne pas perdre mon temps sur un navet.

C'est vraiment ce qui s'appelle, faire du pognon, en reprenant l'univers de Cloud & compagnie.
Ce jeu n'est ni plus ni moins que le "Survivor 2 Code Veronica" de l'univers Final Fantasy.. c'est dire.

Annotation :

Sur PS4 via le portage HD.

+1 par rapport à mes souvenirs et au fait que, cette fois, j'ai terminé le jeu.
Je note l'épisode sur ps2 plutôt que le portage, car je n'ai jamais touché au X-2.

Alors, le gros point positif de cet opus de "Final Fantasy", c'est l'histoire, que j'ai trouvée vraiment très belle et prenante de bout en bout. La fin est juste magnifique, parfaite, et me laissera un excellent souvenir sur la durée. Pour moi, côté scénario, c'est du tout bon.

De même, le groupe de personnages fonctionne très bien, aussi bien que celui de "Final Fantasy VII". Il y a une bonne cohésion entre les protagonistes de l'histoire, et ils sont presque tous intéressants séparément. Exception faite de Wakka, bon pour ma part ça passe pas. J'aime pas son design, j'aime pas sa personnalité, j'aime pas le fait qu'il se batte avec un ballon, je trouve ça vraiment grotesque. Mais soit, peu importe, les autres rattrapent aisément ce point négatif. Avec une préférence pour Yuna, objectivement. Je l'ai trouvée incroyablement attachante. En seconde position ce sera Lulu, où là j'adore littéralement son design, l'aspect mage noire et son caractère. Mention aussi à Auron, personnage le plus puissant, bien badass et dont la fin m'a touchée.
Et pour tout de même parler du héro du jeu, Tidus, il manque un peu de charisme, mais lui aussi gagne en profondeur au fil du jeu. Ainsi que sa relation avec son père.

Enfin, rien à redire sur le gameplay, tour par tour traditionnel des anciens FF. Le système de sphérier ne m'a pas posé de soucis particulier non plus. Les chimères étaient plutôt cool.
Cependant, cet épisode possède un défaut à mes yeux, c'est un certain manque d'équilibre dans la difficulté.. il est assez facile pendant pratiquement tout son déroulement, "mode couloir" assez présent, mais une fois qu'on arrive à Zanarkand, ça se corse pas mal et personnellement, j'en ai bien bavé face à Yunalesca et surtout Jecht en ultime chimère.
Bémol aussi sur les pseudos casse-têtes des temples, j'ai pas trouvé ça transcendant ou amusant.

Mais globalement, c'est du lourd, et il fait partie des meilleurs jeux de la licence selon moi.

Annotation :

Sur PS4.

J'avais tenté de faire la version PS2 au début de l'année, avant de lâcher l'affaire tant le gameplay était naze..

Heureusement, ce remake arrange cela et j'ai enfin pu faire le tout premier opus de la trilogie. Bon, personnellement, le 2 restera largement mon préféré, de même que j'ai plus d'affection pour Vito que pour Tommy.
Ceci dit, j'ai particulièrement apprécié l'ambiance années 30 et mafieux du jeu, c'est très bien maîtrisé et on s'y croit sans soucis. Les décors, les voitures, les tenues,.. tout est nickel. Clairement, ce jeu méritait cette nouvelle refonte et c'était une super idée.
Côté gameplay, c'est largement mieux. Tommy n'a plus l'air d'un crabe quand il avance, les phases de baston sont fluides. Cependant, la conduite c'est toujours pas trop ça, il y a du mieux mais la plupart des véhicules restent très rigides et ce n'est pas une partie de plaisir que de devoir poursuivre/semer des ennemis. Mais bon, par rapport au portage lamentable de la PS2, je ne m'en plaindrais pas trop.

Côté histoire, ça reste très classique voir cliché, mais c'est le cas de toute la trilogie. Les missions sont tout de même plaisantes à faire et le jeu tient ses promesses car, pour ma part, j'ai passé un bon moment dessus. La durée de vie est tout à fait correct pour ce style de jeu vidéo. Et pour les gros chasseurs de trophées, il y a de quoi faire avec les collectibles et la difficulté classique.

Le point noir restera les bugs, c'est toujours dommage, mais aucun ne m'a vraiment gâché la vie.

Annotation :

Sur PS4.

Honnêtement, au vu des différentes moyennes plus que basses qu'il a récolté sur le net, je m'attendais à bien pire..

On est sur un jeu interactif, concept qu'on adore ou qu'on déteste, aucune demi-mesure possible, pour ma part, j'aime bien le concept, et je trouve ça plutôt sympa entre deux gros jeux par exemple.
Celui-ci est assez semblable à "Until Dawn", du même producteur. Que ce soit visuellement ou côté gameplay, rien ne change. Dommage cependant concernant le gameplay, car je trouve les personnages assez "lourds" à commander.

Côté histoire, rien de fou mais rien de complètement nul non plus, c'est digne d'un scénario de film d'horreur série B, tout comme l'était "Until Dawn" finalement.
Le jeu reste plaisant à suivre malgré tout, les choix influencent réellement la direction de l'histoire, malgré tout je trouve que j'ai passé un bon moment, même si ce jeu ne cassera pas trois pattes à un canard, c'est certain.

Côté personnages, bon bah aucun ne sort du lot, aucun ne m'a plu et je ne me suis attachée à.. bah aucun. C'est quand même dommage, les cinq sont tous des clichés qu'on rencontre régulièrement dans les films d'épouvante. Aucun soin particulier ne leur a été accordé ici..

Donc voilà rien de bien folichon mais de quoi passer un bon moment si on aime le genre et surtout, à petit prix, car donner 30 euros pour ce style de jeu en neuf, j'aurai surement moins adhéré.

Annotation :

Sur ps1.

Trouver le jeu en version physique n'a pas été chose aisée, il est devenu sacrément cher.

Une fois trouvé, je n'ai pas pu faire sans tester, évidemment. Et franchement, je me suis largement plus éclatée sur ce jeu psone qui a plus de 20 ans, que sur "Doom" sur PS4 que j'ai toutes les peines du monde à finir tellement je m'ennuie dessus.
Ce qui m'a frappée c'est l'ambiance stressante et horrifique, parfaitement maîtrisée. Le fait de ne jamais savoir quand débarquera Scissorman et de quel placard, cachette,.. il sortira soudainement, nous poursuivant sans relâche en espérant nous ouvrir le ventre avec ses grands ciseaux. J'apprécie grandement aussi le fait que l'on doive se cacher, et qu'on ne puisse pas le combattre, c'est toujours un plus dans un survival.
Autre élément intéressant, c'est l'enquête minutieuse qu'on doit mener en parallèle, devant chercher avec soin et placer le curseur partout pour trouver chaque objet nécessaire, sous peine de devoir recommencer à 0 une fois dans le tout dernier chapitre. Je suis assez soulagée que ça ne me soit pas arrivé!
Côté histoire, c'est simple mais efficace. Je regrette d'ailleurs que le premier jeu ne soit pas sorti du Japon.
Le gameplay point n click c'est une bonne idée, pour ma part, j'aime bien ce système.

Et sinon, ce qui m'a quand même bluffée pour l'époque, c'est qu'il existe une multitude de fins différentes selon les choix que l'on prendra au cours de notre survie. Ca c'est chapeau bas quand même.

Très bonne surprise dans tous les cas. Il me tarde de choper le 3.

Annotation :

Sur PS4, abandon.

Bien que j'approchais de la fin, je suis obligée de reconnaitre que ce jeu ne me plait absolument pas, je ne peux donc pas me forcer pour le finir, c'est juste une sinécure pour moi..

Je n'ai rien contre le fps, ce n'est pas un genre que j'apprécie beaucoup, mais j'en trouve certains très agréable à jouer, ce qui n'est pas le cas de ce "Doom", qui me foutait la migraine au bout d'une petite heure de jeu à peine.. de plus, personnellement, je trouve cela tellement répétitif que ça ne m'amuse plus du tout après moins de 10 minutes, on arrive dans une zone, attaque de 46516549 démons qu'on zigouille à tour de bras, et rebelotte, le tout sans scénario, sans personnage charismatique, et dans des décors juste laids à en pleurer, j'avais l'impression de jouer à une simulation dans une lasagne ou un plat en sauce bolognaise, beurk.

Bref, cette franchise n'est pas pour moi.

Annotation :

Sur PS1, avec Ayame.

De temps en temps, je re-sors les jeux de mon enfance, une fois par an en général.

Je connais ce "Tenchu", par coeur, au point que je le finis en moins de 2h haha et que je suis capable de réciter toutes les répliques.