Jeux joués en 2021

Annotation :

J'ai essayé par mal de gatcha game au fil du temps (j'adorais ouvrir des paquets de carte pokémon quand j'étais gamine et c'est resté) et lors de mes premières heures de jeu Genshin Imapct m'a très agréablement surpris. Déjà, le monde est beau, avec une forte inspiration de BOTW mais sans les cotés qui m'avait soulé dedans, le jeu est soigné et fluide et l'UI ne me balance pas 50 pop-up à la figure : c'est mieux que beaucoup de gatcha que j'ai pu essayer. Ensuite, l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard, mais elle n'en est pas pour autant désagréable et permet de mettre en valeur les personnages du jeu. Et c'est là un des premiers grands atouts de GI : les perso sont attachants, ils ont une personnalité bien définie et un charadesign cool. On a envie de les invoquer pour les avoir avec nous dans notre exploration du monde. Et surtout : tous ces persos ont un gameplay différents et bien travaillé, avec ses logiques propres. Parce que c'est ça le grand atout de GI, un gameplay nerveux et dynamique qui encourage à faire des combos entre les sorts de tous nos persos. Sans aucune exagération, c'est un des meilleurs système de combat que j'ai pu tester depuis quelques temps.... Ou en tout cas, ça m'en a donné l'impression, parce que je suis pas sûr de pouvoir vraiment en profiter.

La cause de ça c'est le gatcha en tant que tel : GI a l'un des pires système de gatcha que j'ai pu rencontrer. Les probabilités de choper des persos sont ridicules et le jeu est extrêmement avare en ressource. Une fois le end game atteint il faut trois semaines à un joueur FTP pour obtenir assez de gemmes pour faire une multi-invocation.
Pour le moment, j'ai pu faire deux multi invocations grâce aux gemmes offertes quand on débute et à du farm, ça m'a permis de chopper... deux doublons de persos gratuits. Et c'est frustrant. Parce que le résultat de ça c'est que ma courbe de gameplay ne se renouvelle pas, que j'ai les mêmes persos depuis le début, que je sais qu'il va falloir que j'attende deux semaines avant de pouvoir refaire une multi et qu'à coté il y a tellement de persos qui semblent prometteur et qui m'intrigue.
En fait toute la richesse et le potentiel du jeu est gâché par ce système de gatcha qui en bloque l'accès a beaucoup de joueur.

Je ne sais pas trop encore combien de temps je vais jouer à Genshin Impact, je vais peut-être finir l'histoire principale avant de faire une dernière multi-invocation et selon le résultat je continuerais à jouer ou non.

Annotation :

En bref : j'ai découvert Concrete Genie parce que c'était le second jeu du ps+ de ce mois-ci auquel je me suis abonné pour jouer à Control. Résultat des courses : j'ai fini CG alors que j'ai à peine commencé Control.

C'est une très bonne découverte, un jeu poétique et feel good dans lequel on incarne un ado qui redonne vie à une ville laissée à l'abandon grâce à ses dessins. Le gameplay autour du dessin et des génies étaient innovant et bien foutu et apportait un vrai plus à l'ambiance et à la narration.

Le jeu a quand même quelques petits défauts ici et là : les déplacements du persos sont parfois un peu mal foutu et le level design est quand même bien daté (ça m'a fait pensé à beyond Good and Evil)

C'est vraiment l'ambiance du jeu que je retiendrai.

Annotation :

Je regardais la dernière vidéo de Game Next Door sur les jeux que l'on ne finit pas et elle m'a pas mal parlé. C'est difficile d'accepter qu'on ne finira pas un jeu, je pensais avoir appris à le faire l'année dernière mais visiblement non.
Let's go en est l'exemple parfait : j'ai pas le temps d'y jouer, j'ai pas l'envie d'y jouer mais pourtant j'ai envie de le continuer pour savoir s'il n'y a encore un petit truc à tirer de ce jeu.

Pour résumer Pokémon Let's go c'est le remake d'un remake (RF/VF) d'un remake (Jaune) fusionné avec le dernier jeu mobile Pokémon.
L'idée avait un potentiel sympa. Le problème c'est que ce potentiel n'a pas du tout été exploité et que le rendu est, mis à part sur l'aspect graphique, très paresseux.
Dans ce jeu, les seuls combats sont ceux contre les dresseurs, lorsque l'on rencontre des prokémon sauvages c'est pour les capturer à la manière de pokémon go, c'est d’ailleurs là que réside notre principal source de gain d'expérience. La logique du jeu est donc complètement différente de celle des jeux pokémon classique, mais ce changement de logique n'est pas du tout pris en compte dans la conception du monde.
Le level design est, à quelques exception près, exactement le même qu'il y a vingt ans. Les routes sont envahis de dresseurs, dont les combats rapportent peu d'xp, et les surfaces d'herbes hautes restent anecdotiques.
En plus de ça, Game Freak n'a pas non plus innové sur les espèces de pokémon que l'on rencontre : exclusivement la première génération avec tous les problème qu'elle incombe (entre les pokémon exclusifs par version, les familles qui nécessite un échange pour avoir la forme finale et le nombre limité de pokémon efficace, c'est difficile de créer une équipe différente de toutes celle qu'on a pu voir durant les vingt dernière années).

Mais malgré ça il y a des petits trucs sympas qui m'ont fait continué: des anciens persos de la saga interviennent ponctuellement, les pokémon sont vraiment bien modélisés et c'est très sympa de voir leur différentes façon de se déplacer derrière nous ou de pouvoir les chevaucher.

Annotation :

Bon, celui-là non plus, je le finirais pas. C'est dommage parce qu'il a vraiment beaucoup de chose à offrir.

J'ai adoré mes premières heures de jeu. L'univers est magnifique, les décors minutieux et très immersif. J'ai même regretté de ne pas avoir joué à FF7 plus jeune pour ne pas pouvoir redécouvrir ce monde avec nostalgie. L'expérience a du être puissante pour les fans de la première heure
A coté de ça, les personnages sont très attachants, le scénario a l'air très prometteur et plutôt pas manichéen. La mise en scène des dialogues est vraiment... Très très bien faite ? Le moindre tressaillement de visage de Cloud transmet des émotions.
Aussi, j'ai surkiffé les musiques.

Ou est-ce que ça a coincé alors ? Tout est lent. On sent que pour pouvoir faire trois jeux à partie d'un, les développeurs ont étiré au possible la moindre scène, le moindre évènement, qui se passait dans le jeu d'origine. Une session de jeu pour escalader des échafaudage, une autre pour passer dans des égouts, une troisième pour faire des quêtes secondaires de MMO.
Au final, toute la tension scénaristique de l'histoire est diluée au milieu de ces détours que fait le game design dans son ensemble.

Alors ouais, j'ai envie de savoir c'est quoi la suite de l'histoire mais j'ai pas le time. Je me regarderai les cinématiques sur youtube dans le RER je suppose.

Annotation :

J'ai joué à ça en juillet, j'attendais de voir si j'y revenais avant de le noter mais nope.
Comme le dit une autre critique : c'est addictif mais on en a vite fait le tour.
Mélanger Pokémon et MOBA était une idée vraiment sympa et plutôt bien réalisé pour le coup, par contre on ressent vite les limites du modèle.

Annotation :

J’ai toujours été très intriguée par la manière dont les jeux vidéo, et le rôle actif des joueurs qu’ils impliquent, permettent de proposer de nouvelles manières de narrer des histoires.

13 Sentinels est l’un des jeux les plus intéressants auquel j’ai joué sur ce plan. Il propose une narration complètement éclatée : treize personnages sont au cœur du scénario et le joueur choisit l’histoire duquel il souhaite découvrir. L’ordre dans lequel on joue les personnages impacte grandement la manière dont on aborde l’histoire et les moments où on découvrira certain twist du scénario. La liberté n’est pas totale, le jeu pose tout de même un cadre en exigeant certains prérequis avant de pouvoir avancer dans certaines histoire (il faudra par exemple avoir joué telle scène de tel personnage pour avancer dans le scénario d’un autre).
L’histoire, de la SF pure, est très prenante et j’ai pris beaucoup de plaisir à rassembler toutes les pièzes de ce puzzle narratif pour en découvrir les tenant et aboutissement. Je regrette toutefois certains éléments qui semblent être placés là juste pour rendre les choses plus confuses, alors que… Le scénario est suffisamment alambiqué sans avoir besoin de ces artifices.
L’histoire est clairement story driven, les treize personnages centraux ont le mérite d’être assez différents de ce qu’on peut croiser d’habitude et d’être plutôt attachants, mais ils restent des archétypes qui évoluent assez peu au cours de l’histoire. Certains PNJ notamment les adultes relèvent le niveau sur ce plan.

Si le cœur du jeu reste cet aspect visual novel, 13 sentinels intègre également un mode tower defense qui doit être joué en parallèle du mode histoire. Je ne pas une habituée de ce type de jeu, mais j’ai bien aimé. Le visuel est un peu en dessous, mais les bruitages et le gameplay sont prenants, tiennent en haleine et servent bien l’histoire.

Voilà pour 13 sentinels. Une excellente surprise qui arrive pile au bon moment pour moi, ça fait quelques mois que je papillonne d'un jeu réputé à l'autre sans qu'aucun ne m'intéresse.
C’est aussi mon premier jeu du studio Vanillaware, je ne manquerais pas de découvrir Odin Sphère dans les mois à venir !

Annotation :

Difficile de passer après 13 sentinels, mais Coterie of New York a relevé le défi et s’en est plutôt bien sorti.
Je connais l’univers de Vampire la Masquerade de loin, Bloodlines 2 fait partie des jeux que j’attends le plus. L’attente se faisant longue, j’ai craqué sur ce visual novel.

Il aborde ses thématiques de façon intéressante, transmettant ses messages avec subtilité. La règle du « Show don’t tell » est superbement respectée et en tant que joueur on se retrouve confronté aux dilemmes et à la paranoïa qui semblent être la marque de l’univers. Les personnages sont cools et attachants. Les quêtes de ceux faisant partie de notre coterie permettent d’aborder des aspects différents de l’univers, bien qu’elle ne soit pas toute du même niveau.

Mon principal reproche porterait sur l’absence d’impact du choix des joueurs, qui devient de plus en plus importante plus on s’approche de la fin du jeu. Le début fait bien illusion, on peut choisir le clan de notre personnage et ça a quelques répercussions dans l’histoire (les brujah sont à mes yeux les moins bien lotis à ce niveau-là, mais les Ventrus et les Toreador rattrapent le niveau), on peut aussi choisir quel personnage intégrer dans notre coterie, puis… Vient la fin.

D’ordinaire, critiquer la fin des jeux n’est pas mon passe-temps préféré (le voyage, la destination tout ça), mais pour le coup la fin unique m’a laissé un gout amer. Elle est intéressante, pertinente et peut être même puissante mais… Elle ne marche vraiment que dans certaine partie, quand le joueur a choisi d’aborder le monde d’une manière précise, autrement elle peut tomber complètement à l'eau. Et c’est dommage, car le jeu est relativement court (~5h pour une partie) ce qui aurait pu permettre de mieux prendre en compte les choix du joueur et de lui assener une fin (douce-)amère différente selon ses choix d’alliance et de loyauté.

Quoi qu’il en soit CoNY restera un bon souvenir et une bonne entré dans l’univers de la Masquerade.

Annotation :

Bon. J'ai fini ce jeu en mi-novembre et j'ai attendu jusqu'à janvier pour écrire mon avis dessus pour me laisser le temps d'y réfléchir.

Disons tout d'abord que je suis contente de ne PAS avoir découvert l'univers grâce à Bloodline, j'en aurai eu une vision pauvre et limité, et ça aurait été dommage.
Le lore est survolé, les personnages peu attachant et le scénario sans surprise. En plus de ça, l'impression que les scénaristes ont voulu aligner tout ce qu'un groupe d'adolescent de 14 ans pourraient trouver cool ne m'a jamais lâché. Toute l'histoire de mon premier perso a été sans saveur, je m'étais fait un perso pro-mascarade et la fin a été... extrêmement prévisible. A aucun moment je n'ai ressenti ce sentiment de n'être qu'un pion sur un énorme échequier que j'ai connu dans le VN.
Mais... J'avais le sentiment que le jeu avait encore quelque chose à donner donc je me suis fait un second perso et comprendre tous les sous-entendus, toutes les prophéties auxquels on est confronté depuis le début du jeu lui donne une nouvelle profondeur et un intérêt renouvelé.

Concernant le gameplay, le système de combat est beaucoup plus intéressant que ce à quoi je m'attendais d'un jeu de 2004, la boucle de gameplay du tremere était plutôt fun. Les niveaux ont aussi une identité propre bien rendu. Personnellement j'ai assez peu aimé tout l'aspect horreur des niveaux qu'on parcourt, parce que ce n'était pas vraiment ça que je recherchais dans ce jeu précis.

J'ai pas mal hésité entre 6 et 7, je changerais peut être ma note quand j'aurais fini ma run pro-Anarch.

Annotation :

Difficile de donner mon avis sur celui-là. J'ai aimé, mais je n'ai pas accroché.

Le concept est intéressant mais les personnages sont trop... Trop. Et le gameplay a quelque chose d'injuste dans le retournement de situation.