Jeux joués en 2024

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Narrativement parlant, ce DLC gratuit propose un très sympathique épilogue à God of War Ragnarök, avec une belle louche de fan-service (que j'attendais personnellement dès 2018 mais bon, mieux vaut tard que jamais parait-il) et une écriture assez qualitative en terme de dialogues. Maintenant que ceci est dit : Pourquoi diable avoir fait de ce DLC un roguelite ??? Parce que, si je dis pas de connerie, il me semble bien que le principe du roguelite c'est de renouveler la boucle de gameplay d'une run à l'autre avec des éléments purement alléatoires, or ici, ça marche juste pas du tout, parce que ça se voit que cette mécanique a été greffée à un jeu pas du tout pensé autour. Déjà parce que finalement, ça se renouvelle vraiment pas tant que ça, résultat des courses, tu te retrouves à traverser inlassablement les mêmes salles, avec des ennemis à 80% interchangeables car se combattant de la même façon à chaque fois, et donc sans aucun espèce de renouvellement concret. Non le seul truc qui va changer ça va être les attaques runiques mais ici ça donne juste l'impression qu'on t'a volontairement coupé des morceaux de gameplay, et c'est vraiment pas la meilleure des sensations. Et quitte à couper du gameplay, autant y aller à fond et te retirer carrément tes armes au début de chaque run pour que tu sois vraiment obligé de faire avec ce qu'on te donne du début à la fin. Après, c'est sûr, ça rendrait le jeu moins accessible, mais il me semble que c'est précisément ce qu'attendent les amateurs de roguelite, là où les autres vont probablement juste être frustrés de devoir refaire la même chose, dans les mêmes salles, avec d'infimes variations. Résultat des courses, si j'ai des envie de roguelite à satisfaire, autant relancer Returnal... C'est con car encore une fois, l'épilogue narratif que propose ce DLC est vraiment sympa !

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Bon, que dire de ce Dead Space, sinon que c'est vraiment très très bien ? Que c'en est même assez fou de se dire que ce jeu a fêté ses 15 ans, tant à l'exception de certains détails (le système d'upgrade, ou encore les phases sans gravité) la proposition tient encore merveilleusement la route aujourd'hui tant d'un point de vue mécanique que structurel. Et non content d'être un jeu intense, viscéral et rigoureux, Dead Space propose également une sacrée merveille de sound-design grâce auquel l'atmosphère nous happe du début à la fin et nous immerge dans cet Ishimura qui semble véritablement vivre alors qu'on arpente ses couloirs. Ca fait un moment déjà que je me dis que j'ai vraiment un kif a découvrir un décor unique tout au long d'une aventure (comme dans Ico, Resident Evil, Prince of Persia, ou encore le premier God of War dans une certaine mesure) et ce Dead Space ne déroge pas à la règle, grâce à son level design immersif et bien pensé. Bref, c'est fort, c'est très fort !

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Empruntant autant à Silent Hill 4 qu'à Shattered Memories (avec lequel il partage ses initiales) ce Short Message est une plongée dans l'esprit angoissé d'une adolescente d'aujourd'hui, comme c'était le cas pour Silent Hill 3 par exemple, sauf qu'ici on fait sans la secte de l'Ordre, ce qui n'est, je dois dire, pas pour me déplaire. Et pour parler du jeu en ses qualités de jeu, je commencerai avec ce qui m'a directement sauté aux yeux, c'est : bon sang, c'est beau quand même ! Autant le personnage est pas d'une grande finesse, en terme de modélisation, mais alors les décors, c'est vraiment du très très lourd, tant en terme de modélisation que de DA, avec une pensée particulière pour toutes les phases dans l'otherworld, lequel s'avère visuellement réussi et original tout en étant relativement familier. De même le croque mitaine qui nous poursuit est également réussi esthétiquement, ça nous change des copies de Pyramid Head qu'on s'est bouffé à partir de Origins. Vraiment big up à Masahiro Ito qui revient à la DA après vingt ans, et quel plaisir de voir qu'il a rien perdu de son talent ! Ce Short Message voit également le retour d'Akira Yamaoka, qui, s'il semble moins inspiré à la composition musicale nous régale avec un sound-design extrêmement précis et réussi (ce qui redonne beaucoup d'espoir pour celui du remake de Silent Hill 2 qui semble, de toute évidence, pas fini). Bon et pour ce qui est du jeu en terme de gameplay, c'est là, clairement que le bât blesse, car si je n'ai aucun problème avec la lourdeur des déplacements c'est vraiment du walking sim basique, qui fait rien pour tenter de renouveler la chose. Genre, on parle d'une exclu PS5, on aurait pu s'attendre à devoir utiliser le pavé tactile pour interagir avec le smartphone de l'héroïne. Ca aurait été sympa, ça aurait renforcé un minimum l'immersion. Pareil, impossible de courir quand on veut, impossible de se baisser, ou de se cacher dans un casier par exemple. Des trucs tout cons, mais qui donnent quand même l'impression d'un coup manqué. M'enfin, Silent Hill n'a strictement jamais brillé par son gameplay, et c'est pas demain que ça va commencer. Qu'à cela ne tienne, pour moi c'est un oui, et ce Short Message est loin d'être le plus mauvais Silent Hill.

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Je dois dire ce Alan Wake 2 c'est un peu la production vidéoludique qui coche absolument toutes les cases pour me faire prendre mon pieds, et bon sang, qu'est-ce que le pieds a été pris ! Qu'il est bon de jouer à un jeu aussi ambitieux, aussi généreux, et aussi radical ! Alan Wake 2 est un jeu qui, en définitive, ne ressemble qu'à lui, avec des propositions ludiques hyper pertinentes à défaut d'être parfaitement exécutées, et une mise en scène, en image et en jeu qui prend pas de gants et qui y va à fond. La séquence Herald of Darkness le démontre avec une évidence parfaitement déconcertante. De façon générale, je trouve que le jeu réussit absolument tout tellement mieux que le premier Alan Wake, et est un modèle à suivre en terme de suite. Car il élabore sa copie sur les bases établies par le premier mais propose sa propre vision, avec des affrontements bien mieux implémentés dans le récit et dans les phases de jeu, et une narration bien plus aboutie, qui s'assure que le joueur ait bien assimilé ce que le jeu lui envoie avant de passer à la suite. Ce qu'est clairement pas plus mal vu comment le jeu part dans tous les sens en terme de récit et de séquences ! C'est aussi une aventure beaucoup plus longue, mais à mon sens le rythme est parfaitement géré, car dicté par les besoins du dit récit, et non du "jeu". Alan Wake 2 c'est un titre qu'a pas peur de te faire te promener en forêt pendant une heure et demie avant de te foutre un combat contre un ennemi. Parce qu'il a confiance en sa proposition, en son récit, en son atmosphère et en ses personnages, et il a bien raison. Et au delà de ça, pour moi ce Alan Wake est bien parti pour rejoindre les meilleurs épisodes de Silent Hill, ou en fait, la question de la qualité ludique du titre me parait en un sens superflue. Ici, tout fait corps, tout s'imbrique avec une telle justesse, une telle précision, que la question de l'amusement ressenti me parait clairement pas pertinente face à la proposition artistique. Beaucoup l'ont déjà dit, en terme de ludisme, Alan Wake 2 est clairement pas le plus à jour, mais en terme d'oeuvre artistique, quel périple, quelle giffle ! (tout à fait possible d'ailleurs que le jeu finisse dans mon top 10 un moment ou un autre)

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BOWSER'S FURY

Vendu comme petite aventure bonus offerte avec Mario 3D World, ce Bowser's Fury est très exactement ce qu'il annonce, un bonus sympa, mais relativement anecdotique. C'est plutôt joli, c'est tout ronron, ça se joue bien (un peu mieux que le jeu de base, mais je soupçonne que ce soit uniquement dû aux items bien plus nombreux et accumulables) et la musique est sympa, mais ça se joue aussi relativement en mode pilote automatique. Cela dit la zone ouverte prend des airs de parc d'attraction vidéo-ludique, dans lequel on peut flâner, aller et venir au gré de nos humeurs, ce qui procure un feeling très chill vraiment sympa. Le problème, c'est que le jeu a quasi supprimé la "mort" de l'équation, avec cette abondance d'items et cette absence de trous sans fond. En soi, j'ai rien contre, ça contribue à la chillitude de l'aventure, mais là où ça devient chiant, c'est que quand on rate un "stage", eh bah on est obligé de refaire le trajet pour revenir au début, et ça c'est sacrément pète-couilles. Bref, pas grand chose d'autre à dire, comme Mario 3D World, Bowser's Fury, c'est sympa, mais ça casse pas cinq pattes à un ornithorynque...

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Pas grand chose à dire sur ce Ghostwire Tokyo. Derrière sa proposition d'atmosphère et de thématique assez remarquable, il reste un énième open-world au game-design relativement générique malgré un système de combat assez sympa mais qui tourne vite en rond. En fait, tout le jeu pourrait être résumé comme ça, c'est sympa, mais ça tourne vite en rond. Et ça manque vraiment d'un moyen de transport un peu plus rapide, genre une moto pour se déplacer un peu plus vite sans avoir à utiliser le saint voyage rapide. En terme de level design cela dit, j'aime bien le coté plate-forme que l'open world propose avec ses très hauts immeubles, qu'on peut gravir (parfois...) C'est pas révolutionnaire, mais ça marche bien.

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C'est du sympathique petit puzzle game, avec une mécanique de perception vraiment bien pensée, mais le tout s'est avéré un peu trop tordu pour moi. Dommage, mais ça reste un jeu sympa à faire !

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M'attendant à un rip-off basique de Pikmin, quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'outre quelques références et rappels évidents au titre de Nintendo, ce Tinykin trace sa propre route. Une route faite de plate-forme et d'exploration servant une collectionnite aigüe. Le goût retro est bien là, tant tout ça dégage vraiment une vibe PS2, mais la texture est finalement bien trompeuse (et c'est une bonne chose) Ici donc, pas de gestion de ses troupes, d'optimisation d'itinéraires et un strict minimum de multitasking, on est vraiment dans un jeu d'exploration qui nous laisse aller à notre rythme dans une liberté d'approche qui n'est pas sans vaguement me rappeler un certain Breath of the Wild. Point de combat en vue, ni limite de temps, et une mort jamais pénalisante. L'expérience se veut parfaitement chill, et le jeu parvient totalement à atteindre cet objectif. C'est vraiment un jeu qui se parcoure avec plaisir, et la liberté d'approche permet d'éviter toute lassitude et frustration éventuelle, ce qui fait que vraiment, on passe du bon temps avec ce Tinykin !

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Martha is Dead avait vraiment un bon potentiel, mais je trouve qu'il n'en fait rien, du coup, le résultat tombe à l'eau. Notamment parce que le jeu n'a pas l'air de savoir ce qu'il veut être. Quelque part entre le conte macabre, le thriller horrifique et le simulateur de développement photo. Et curieusement c'est ce dernier point qui m'aura le plus marqué, pour son coté "pédagogique" plutôt bien fichu, et ses séquences ritualisées. Du reste, le soufflé retombe très vite, tant on se retrouve devant du walking sim pas particulièrement bien fichu en terme de story-telling, lequel semble largement pensé pour compenser un manque de budget, agrémenté de quelques effusions gores très crues et marquantes. Le problème c'est que ces effusions, pour la plupart ont l'air de vraiment sortir de nulle part. Genre tu lis le journal, tu vas photographier un piou piou, découper un visage façon Les yeux sans visage, puis développer tes photos de piou piou. Du coup ces effusions, comme dit, sont très marquantes, mais elles mettent largement en avant comment le reste ne l'est pas. Je trouve également la situation familiale de la protagoniste assez inexploitée, pourtant, on parle quand même de la fille d'un général nazi, qui se fait passer pour sa soeur morte. Y avait vraiment des trucs à faire, mais le jeu n'en fait vraiment pas grand chose. Et pour tout dire, je pense que le média "jeu-vidéo" désert l'histoire ici racontée, qui aurait pu donner un film style A24 assez sympathique, tant ici l'interaction du joueur et les contraintes me semblent tirer ce récit vers le bas. Bref, c'est dommage.

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Même si j'ai vraiment kiffé ce Doom Eternal, j'avoue ne pas totalement partager l'engouement le concernant. C'est certes un jeu d'action totalement bourrin, viscéral, intense et généreux, particulièrement efficace et prenant, y a pas de doute mais c'est également un jeu qui à mon sens surcompléxifie quelque peu ses mécaniques, imposant au joueur une concentration assez intense, et rendant donc l'expérience particulièrement exigeante, ce qui n'est pas en soi un problème, seulement, ici, le résultat à la longue me semble légèrement déséquilibré entre l'effort et l'investissement demandé, et la satisfaction une fois la victoire remportée. Alors peut-être que je suis nul hein, c'est bien possible, mais le précédent me semblait relativement plus équilibré dans mes souvenirs. Et l'épisode 2016 avait le mérite de pas essayer de nous endormir avec un scénar et un lore inutilement présent et développé. C'est tout con mais le simple fait de voir le visage du slayer à travers sa visière me parait complètement à coté de la plaque. Après, bon, je le redis, c'est un super jeu d'action grisant et frénétique, c'est juste que, dans l'absolu, je pense préférer le précédent, ou du moins, mes souvenirs du précédent...

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Derrière ses airs de petit jeu de cuisine feel-good, se cache un petit bijou d'émotion parfaitement maitrisé brassant des thèmes forts avec une véritable justesse. De même toute la partie "cuisine" du titre est vraiment sympa, dans son approche puzzle game, ainsi que dans sa dimension pédagogique. Ca donne vraiment envie d'essayer les diverses recettes que le jeu propose, et heureusement il y a pensé en fournissant un véritable petit bouquin de cuisine numérique parfaitement bienvenu ! En plus c'est tout con mais l'univers esthétique fonctionne vraiment bien, de même que tout ce qui touche au son, entre le sound design léché et les musiques entraînantes. Bref ouais, c'était vraiment très très sympa ce Venba !

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Avec son délire esthétique parfaitement assumé et marqué, Four Last Things parvient facilement à susciter une franche sympathie qui fait qu'on lui pardonnerait presque son manque de traduction et sa durée de vie. Il est pourtant rare que je me plaigne qu'un jeu soit trop court, mais là, disons qu'on a à peine le temps de cerner le délire absurde et non sensique du jeu pour pouvoir apprécier les énigmes, que c'est déjà fini. Dommage, mais j'ai bon espoir que Procession to Calvary corrige ces quelques problèmes qui ont fait que je suis pas tellement rentré dedans.

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Comment se couper la chique pour FFVII Rebirth ? En jouant à ce DLC INTERmission pardi ! Bon, c'est pas totalement vrai, mais j'ai franchement pas grand chose à sauver de ce DLC, du level design inexistant, à l'histoire moisie, malgré un concept qui pouvait laisser place à de belles choses. Big up au passage au personnage de Sonon qui s'avère parfaitement inconsistant et inexistant, ce qui est quand même dommage sachant que c'est un peu la deuxième tête d'affiche. Le gameplay de Yuffie quand à lui est sympa, mais manque un peu de finition. Typiquement, pourquoi est-ce que je suis obligé de lancer mon shuriken pour utiliser des attaques d'énergie ? Sachant que certains mobs sont insensibles à l'un mais vulnérables à l'autre... Et en fait c'est tout con, mais ce DLC c'est un mini JRPG de cinq heures, t'as pas le temps d'apprendre à connaitre les persos, t'as pas le temps d'essayer différents builds et d'optimiser ton équipe, t'as pas le temps de tester des trucs et d'apprendre des nouvelles attaques. Le "jeu" a le temps de rien faire, du coup, y a aucune implication tout du long. Reste le jeu du Fort Condor, pas bien compliqué, mais vraiment sympa, et le petit plaisir de parcourir une aventure avec Yuffie.

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Et on applaudit très fort Elden Ring pour ce deuxième Flemme-Quit amplement mérité ! Comme je l'avais déjà dit l'année dernière, c'est très bien Elden Ring hein, ça fait aucun doute. Mais j'ai finalement du mal à m'y retrouver je pense.
Soit c'est ça, soit j'en ai marre de ces jeux, c'est possible. Mais dans l'absolu j'ai trouvé l'expérience bien plus répétitive que par le passé, avec des boss qui reviennent plusieurs fois, et des fois en duo, parce qu'on savait pas comment remplir notre open-world, et des "donjons" qui, s'ils ont un super level-design, se parcourent globalement de la même manière. En fait c'est tout con, mais en à peu près 70h sur Elden Ring, je retiens aucun moment que j'aurais pas vécu ailleurs, ce que j'avais déjà un peu ressenti sur Dark Souls 3. Dark Souls 1 j'ai eu la découverte, le 2 j'ai eu une proposition bien plus diversifié et assez différente, Bloodborne j'en parle même pas, et jouer à Demon's Souls après tout ça m'a montré une autre façon de penser ce game-design, et j'ai pris énormément de plaisir à affronter ces boss qui avaient presque tous un concept spécifique, un peu à la Shadow of the Colossus, mais pas complètement. Ici, j'ai juste retrouvé un peu plus de ce qui se fait ailleurs dans ma soupe Soulsienne, et mis à part les morceaux de map souterraine (dont je suis quasi sûr que Skyrim proposait déjà sa version en 2011), je pense vraiment pas en garder grand chose dans quelques années. Oui, c'est kiffant et addictif, oui la DA est incroyable, oui y a une atmosphère extrêmement forte qui se dégage de tout ça... Mais finalement c'est également le cas de tous les autres From Software auxquels j'ai joué, de Demon's Souls à Dark Souls 3. Alors, même si ça me fait chier de le dire comme ça, je pense que Elden Ring est le jeu du studio que j'aime le moins. Sans rancune hein, je me suis quand même bien régalé, seulement je rend les armes sans regret, car je pense qu'on en a fini tous les deux.

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Je crois bien que s'il n'y avait qu'un seul mot pour définir ce Final Fantasy VII Rebirth, ce serait "incroyable". Quel voyage, quelle aventure nomdediou ! Je suis également complètement abasourdi par la qualité de la proposition ludique en terme de suite. Parce que c'est bien la suite du remake, y a pas de doute possible, c'est le même gameplay avec deux trois ajouts, c'est les mêmes persos, la suite de l'histoire avec les personnages, ceux qui sont incroyables, et ceux qui sont insupportables, bref, c'est une suite. Mais la proposition est tellement différente, en terme de rythme, en terme de narration et surtout en terme de façon de parcourir l'aventure. Et surtout, ce qui saute aux yeux, c'est la générosité du titre qui ne se refuse absolument rien, et prend une ampleur vraiment monumentale, il semble presque infini, à tel point que quand j'ai vu le générique de fin défiler devant mes yeux, j'étais un peu dans le déni, tant j'aurais voulu que ça continue encore un peu, alors que j'ai déjà dépassé 70h sur ma partie. Pour rappel en 70h de jeu j'ai rajquit deux fois Elden Ring, je dis ça je dis rien. Ce jeu est tout simplement monumental, peut-être mon jeu PS5 préféré, même si tout n'est clairement pas sans reproche. Parmi tous les mini-jeux que l'aventure propose tout n'est pas réussi loin de là, certaines quêtes et objectifs sont peu intéressants et le titre n'a presque jamais la gueule d'un jeu PS5, à l'exception des modèles des persos qui étaient déjà hallucinants dans l'épisode Remake, et qui ont encore gagné en finesse ici. Et dans l'absolu ça tombe bien, parce que si le jeu réussi un truc plus que le reste, c'est clairement sa galerie de personnages principaux, absolument formidables. Bon je donne peut-être l'impression d'en faire beaucoup, mais j'ai encore du mal à verbaliser les mandales que le jeu m'a collé, et bon sang, j'ai hâte de voir la suite !

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C'est du bon petit jeu complètement feel-good avec des petites énigmes qui mangent pas de pain, et un univers chatoyant. Bon, je préfère A short Hike, mais avec sa mécanique de prise de photo, ce Toem parvient à se démarquer et à être tout à fait recommandable !

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Malgré un univers esthétique réussi et accrocheur, et un gameplay relativement sympa, The Gunk peine vraiment à se renouveler et tourne malheureusement trop vite en rond, résultat, si le jeu dépasse pas les 5h, le ressenti manette en main est largement autre, donnant l'impression d'approcher la huitaine d'heures. Bref, c'est curieux et assez dommage, mais ça se parcoure vraiment sans déplaisir, surtout la première moitié qu'est vraiment sympa à faire.

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S'il a indéniablement défriché un terrain qui aura permis à Nintendo de dériver sa mascotte moustachue à la sauce RPG avec les Paper Mario et Mario+Luigi, ce Super Mario RPG reste un jeu cool à faire indépendamment de sa dimension archéologique. En tout cas pour quelqu'un comme moi qu'est clairement pas client de JRPG de façon globale, je me suis bien retrouvé dans la proposition de ce titre concis, qui va droit au but, et qui se prend pas au sérieux. La mécanique d'action synchronisée en combat marche vraiment bien et évite qu'on se fasse chier et parvient à maintenir le joueur attentif, même si, bon, certaines animations sont quand même vachement plus lisibles que d'autres. On a qu'à dire que c'est l'âge qui veut ça. Du reste ce premier Mario RPG tient bien sa promesse en proposant une alliance efficace des codes du RPG avec l'univers et les codes de Mario, se dégage alors un réel charme old school de tout ça.

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Alors que le dernier épisode sur console de salon datait tout de même de 2010, Prince of Persia a eu le temps de se faire attendre (14 ans, c'est long...), et le moins qu'on puisse dire c'est que son come-back fait diablement plaisir ! Car qu'il est bon de jouer à ce tout nouvel épisode, qui trace sa propre voie, au coeur d'un genre extrêmement abondant, et armé d'une licence morte et enterrée. Comme son personnage principal, ce PoP nouveau ne paie d'abord pas de mine, et semble aller au devant de déconvenues, pour mieux prouver sa valeur petit à petit, alors qu'il apparaît indéniable que le titre a toutes les cartes en main pour être un excellent jeu qui ne renie pas son histoire au sein d'ubisoft. Car si de prime abord peu original, le choix du metroidvania s'inscrit dans la continuité de titres tels que Les Sables du Temps, ou l'Âme du Guerrier, lesquels proposaient déjà d'explorer, à leur manière, un immense chateau abritant mille et un secrets et dangers. De l'épisode 2008, on retrouve également une DA beaucoup moins réaliste et qui assume totalement sa dimension merveilleuse, même si à mon sens les graphismes au sens large ne parviennent pas totalement à rendre honneur à cet univers. On retrouve même quelques concepts des Sables Oubliés, avec cette possibilité de matérialiser et dématérialiser certaines plate-formes. Tous ses éléments se retrouvent mélangés avec une sauce moderne, faite notamment de combats dynamiques et intenses contre des boss impressionnants, jamais simples, et très rarement injustes. C'est donc un retour gagnant, malheureusement un peu freiné par une technique pas forcément à la hauteur, et la présence de bugs pas forcément nombreux, mais agaçants.

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Petite déception pour ce Paper Mario La Porte Millénaire, qui, s'il reste un super jeu, plein de charme, accuse tout de même sévèrement son âge sur certains points. Je pense principalement à l'exploration, que j'ai trouvé particulièrement pauvre en vérité, avec des zones vraiment petites pour la plupart, dans lesquelles on se déplace vraiment lentement et sans réel plaisir. Et c'est con, mais débarquer dans un nouveau chapitre composé d'un village sur deux écrans, cinq couloirs et un donjon, bah c'est pas forcément l'idée que je me fait d'une grande aventure. C'est à mon sens, un point que réussissait bien mieux Origami King (même si c'est que sur ça, c'est au moins ça). Je trouve d'ailleurs que le précédent Paper Mario était également bien plus joli visuellement, même si ce remaster est clairement agréable à l'oeil et bien chatoyant comme il faut. Du reste, j'avais vraiment beaucoup aimé l'écriture de Origami King, c'est également une grande réussite ici, avec des péripéties inventives et accrocheuse, des dialogues vraiment marrants, aidés par une traduction française au top, et des personnages vraiment sympas et attachants. Le jeu propose même quelques séquences émotion étonnants, mais bien réussis. Enfin un mot sur les combats, qui eux aussi marchent bien, avec ces actions contextuelles qui impliquent le joueur et lui évitent de s'emmerder devant son écran, ce qui est clairement appréciable. Ces affrontements sont peut-être juste un poil trop nombreux à mon goût, mais bon, c'est surtout pour se plaindre !

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Je suis peut-être le seul, mais je trouve amusant de se dire que là où Hellblade premier du nom, proposait une expérience narrative qui, à mon sens, parvenait sans trop de peine à être plus intéressante que God of War 4 (qui proposait un récit basiquement assez similaire, un contexte/prétexte commun); cette suite des aventures de Senua se prend les pieds dans le tapis en voulant la jouer grand récit épique à la "God of War". Bien sûr le jeu est très différent de la cinquième aventure de Kratos, mais je trouvais amusant de faire cette comparaison. Enfin, tout ça pour dire que l'ambition de ce Hellblade 2 est de donner de l'ampleur à son récit, avec un enjeu bien plus grand (lol) que le voyage introspectif que proposait le premier jeu. Et cet enjeu grandi est accompagné d'une mise en scène bien plus grandiloquente que dans mes souvenirs, laquelle est renforcée par une plastique assez exceptionnelle. Bref c'est beau quoi. Le problème c'est un peu le reste. Déjà que je n'ai pas été très fan de l'histoire proposée ici, laquelle est en plus rythmée de façon pour le moins étonnante (dans le mauvais sens du terme), mais si les combats, qui servent de liant au tout, sont moins réussis et étoffés que le précédent, c'est vraiment le combo perdant. Et je parle pas des énigmes qui, si elles sont un poil plus diversifiées que par le passé, restent vraiment peu intéressante, en plus d'être plus ou moins laborieuses. En vérité je comprenais pas le projet à son annonce, maintenant que c'est sorti, je le comprends toujours pas, tant, à chaud, j'ai l'impression qu'il n'apporte rien. Cela dit, étant donnée qualité de film interactif, je me dois de souligner que la mise en scène est vraiment très réussie, et que l'atmosphère visuelle et sonore est assez irréprochable.

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C'est relativement perplexe que je suis ressorti de Psychonauts qui, s'il a largement réussi à m'embarquer dans son délire, avec cet univers loufoque, ses personnages au design vraiment particulier, et son écriture assez savoureuse relevée d'une VF impossible à prendre à défaut, forcé de constater que la proposition ludique m'a semblé bien moins irréprochable. On part sur du collectathon "classique", avec plein de conneries à récupérer dans des niveaux de plate-forme ce qui, pour le coup ne me dérange absolument pas (c'est même pour ça que j'ai lancé l'aventure). Le problème, c'est que tout ça, malgré de très bonnes idées, a vraiment du mal à tenir sur ses appuis entre une maniabilité flottante, peu satisfaisante, et parfois assez mal fichue. Résultat, certains niveaux deviennent vraiment frustrants, ternissant assez largement l'expérience globale. J'ai malgré tout hâte de retrouver cet univers et cette écriture dans la suite, qui, je l'espère, devrait avoir réglé ses problèmes de gameplay et de level design.

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Ce qui est pratique avec ce Alien Isolation, c'est que vous pouvez prendre ce que j'avais écrit sur Dead Space et l'appliquer presque mot pour mot à ce titre. En somme c'est prenant et intense, avec un sound design absolument merveilleux, et un vrai plaisir de se balader là dedans. La différence ici c'est que les affrontements passent au second, voire au troisième plan, notamment grâce à cette présence létale que représente l'Alien, et qui préfigure déjà ce que seront les Resident Evil à partir du 7. Et perso, je dois dire que je m'y retrouve d'avantage dans cette proposition de cache-cache géant, qui, du fait de la fragilité de notre personnage, rend la proposition horrifique parfaitement cohérente. J'apprécie également beaucoup le coté "réaliste" des objectifs proposés ici, ça se résume beaucoup à se balader, appuyer sur un bouton, actionner un levier, des trucs très triviaux, mais donc concrets. Comme dans le film, y a vraiment ce sentiment d'évoluer dans un vaisseau trop grand pour nous, tenter de le réparer alors qu'il tombe en morceau, et ça rend l'espace du jeu, et son univers, tout à fait crédibles. Je regrette juste un sérieux ventre-mou avant la dernière ligne droite, et un certain manque de finition (comprendre des bugs graphiques et sonores, pas nombreux, mais agaçants quand même), mais sinon, quel régal !

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Cas assez intéressant que ce Psychonauts 2 qui réussit aisément à améliorer ce qui pêchait dans le premier, à savoir l'aspect ludique de la chose. Faut le dire, ça se joue vraiment bien, c'est plus vif, plus pêchu, et toujours aussi original dans ses mises en situation, ce qui est clairement appréciable ! Le problème, c'est qu'à coté de ça, j'ai, personnellement vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire cette fois-ci, la faute, je dirais, à une galerie de personnages vachement moins sympathique et amusante que dans le premier, et à un univers d'entreprise qui m'a vachement moins parlé que le camp de vacances de l'épisode précédent. Aussi je mentirais si je disais que l'absence de VF m'a pas un minimum coupé la chique. Et dans un jeu aussi narratif, j'ai tendance à estimer la narration en question presque plus importante que le ludisme, quel dommage alors d'être resté autant extérieur au truc. Bref, c'est toujours circonspect que j'ai arrêté la partie, probablement au milieu de l'aventure. Je la relancerai sûrement un moment, mais là j'ai plus la motive

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Que dire qui n'ait déjà été dit ? Bien sûr que c'est formidable, ce Tlou 2 a été l'une des plus grandes claques de ma vie de gamer, et quatre ans plus tard, c'est avec beaucoup d'émotion que je l'ai à nouveau parcouru. Même sur les quelques séquences que je m'étais repassé en boucle depuis, j'ai à nouveau eu la gorge nouée, et ça c'est fort. Si son propos est somme toute basique, la viscéralité de la narration fait qu'on est happé, et qu'on en ressort pas indemne (il m'a fallu des semaines, voir des mois pour me remettre de la fin, tant celle-ci m'avait totalement foutu en l'air). Par ailleurs, le travail sur l'OST, le sound-design, et la direction artistique confèrent au titre une atmosphère absolument impossible à prendre à défaut. Et du coté du jeu en tant qu'objet ludique, celui-ci reprend et sublime à merveille tout ce que proposait déjà le précédent opus, livrant ici un gameplay vif, nerveux, extrêmement satisfaisant, servi par un level design extrêmement riche, qui fait que, même quand ça se répète (et ça se répète), ça réussit quand même à se renouveler, par une configuration du terrain différente, par la variété des ennemis presents, etc. A ce niveau là, c'est vraiment un travail d'orfèvre. Bref, Tlou 2, c'était incroyable en 2020, c'est toujours incroyable en 2024, et je sais vraiment pas comment ils vont faire mieux pour le 3.