Jeux Vidéo 2021 - Liste commentée

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Terminé.
Jeu d'enquête sur une île mystérieuse qui a son propre vocabulaire et sa propre mythologie que je n'essayerais pas de vous expliquer tant ça peut sembler décalé. Sachez juste que c'est déroutant au début, mais qu'on fini par comprendre les rôles et les idées globales véhiculés par l'aventure.
C'est génial. Un pur jeu d'enquête, qui prend la forme d'un petit monde ouvert à explorer à la première personne et d'un visual novel où l'on interroge et discute avec les suspects. L'écriture est formidable et trouve parfaitement le bon dosage qui laisse le joueur faire les liens sans pour autant le laisser complètement dans le flou. Toutes les informations sont notés par Lady Love Dies (notre héroïne) dans son ordinateur mais c'est au joueur de faire les bonnes déductions.
Si le titre part d'une enquête "simple", les mystères ne cessent de s'empiler et tout est bien plus dense qu'il n'y parait, à l'image de l'île. En effet, celle-ci est particulièrement bien designé et joue avec notre sens de la curiosité et l'envie d'explorer. Elle regorge de secrets et de recoins à découvrir. Tout est connecté intelligemment et seule une zone (le quartier résidentiel) m'a paru confuse. L'exploration est sans cesse récompensée, que ce soit via de la monnaie du jeu, ou carrément avec de nouveaux indices ou de nouvelles preuves.
Les dialogues sont chouettes et chaque personnage devient mémorable. On a envie d'en découvrir plus sur eux, parce qu'ils sont bien écrits mais aussi parce qu'ils cachent tous quelque chose. Sans trop en dire, il y a une sorte de twist dans l'enquête principale que je trouve particulièrement malin et qui pousse le joueur à constamment se remettre en question.
Enfin, la mise en scène du procès final, ainsi que la grande liberté offerte au joueur pour les accusations est vraiment réussie. On peut décider quand on veut de mettre fin à l'aventure, même si évidemment le fait d'y aller avec plus de preuves garantira une conclusion plus logique.
Excellente aventure donc. Attention par contre, ça peut être épuisant. Le fait que les personnages ne soient pas honnêtes, ou soient tous suspects peut provoquer un sentiment d'incompréhension. L'accumulation de preuves et d'indices ne garantie pas la compréhension totale des affaires, mais quand le tableau prend forme, et qu'on commence à comprendre ce qu'il s'est réellement passé, c'est jouissif.

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Terminé.
Expérience proche de The Friends of Ringo Ishikawa mais bien plus courte et restreinte. On alterne entre deux types de phases. Celles de shoot en 2D qui peuvent faire penser à du Hotline Miami dans le sens où c'est exigeant, violent, difficile et éreintant (et parfois injuste), et celles du quotidien où l'on peut faire diverses activités comme aller au cinéma, au musée, au bar, au parc, tout ça dans les rues de Paris très bien représenté en pixel art.
C'est du film noir mais profondément pessimiste, où l'intrigue est moins axée sur une trame policière que sur la dépression de notre personnage. On ressent son vide constamment dans les séquences du quotidien, et ça contraste radicalement avec les phases de shoot basées sur les réflexes.
En un peu plus de 3h, on a donc une courte aventure excessivement déprimante mais dont le propos est intelligemment illustré.

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Terminé.
Le principe de Carto est simple. C’est un puzzle game dans lequel vous devez résoudre des casses-tête grâce à la mécanique principale du jeu consistant à déplacer et pivoter des morceaux de carte.
Le titre dure 5 à 6h en fonction de votre agilité d’esprit et il est étonnant de constater l’aisance avec laquelle il se renouvelle régulièrement. A noter tout de même, que si la logique de Carto est claire la plupart du temps, on n’échappe pas à deux ou trois énigmes un peu tirées par les cheveux, sur lesquelles on peut risquer de bloquer ou au contraire résoudre un peu par hasard. C’est malgré tout assez rare et globalement il garde un bon dosage en termes de difficulté et est bien souvent très satisfaisant à la sortie d’une énigme.
Visuellement, Carto est excessivement mignon. Avec ses traits arrondis et son univers coloré tout en pastel, il est charmant dès les premières minutes, et là encore les environnements se renouvellent même si on a l’impression de voir une classique formule Zelda-esque avec la forêt, le désert, le volcan, la neige. Charmant, il l’est aussi dans son écriture, avec une galerie de personnages aussi bizarres qu’attachants, une bonne dose d’humour qui fait plus souvent mouche qu’on ne pourrait le penser et une vraie bienveillance dans cet univers, en plus d’une gentille réflexion sur les traditions et leurs intérêts. Là encore, si je devais chipoter, je dirais que certains segments scénarisés sont un peu trop longs ou les dialogues un peu trop nombreux, mais personne ne m’oblige à chipoter donc restons-en là.

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Terminé.
J'ai simplement terminé l'aventure principale. J'ai vu le générique de fin quoi, mais je n'ai pas fait tous les dark world ou le monde bonus. Il est certain que je vais essayer de faire quelques niveaux en plus, mais je pense atteindre assez vite mes limites.
Toujours est-il que malgré toutes mes craintes, j'ai trouvé le jeu génial ! Une fois les concessions faites (oui c'est un auto runner, oui les niveaux ont une part d'aléatoire en fonction des parties), non seulement on réalise qu'on est face à un excellent jeu, mais en plus un bel héritier du jeu original.
On retrouve l'exigence de Meat Boy et le sadisme des développeurs face à des pièges toujours plus retors. La différence, c'est que la partie runner amène une nouvelle dimension un peu plus axé puzzle game à savoir comprendre le chemin. C'est frustrant au début, mais finalement ça devient une grande force et ça permet de mettre en valeur le level design absolument dingue des niveaux. Qui plus est, il est soutenu par des nouvelles mécaniques très régulièrement et qui sont toutes toujours intelligentes.
C'est vraiment brillant, et du coup pas si compliqué finalement. Parce qu'une fois qu'on a compris le chemin à prendre, il reste juste l'exécution, certes difficile, mais qui fini toujours par passer. A noter, de toute manière que le jeu ne dispose que de deux touches : le saut et le dash vers le bas. Vraiment un modèle de simplicité et pourtant de variété.
Ceci dit, il faut savoir tout de même qu'apprendre le chemin et les mécaniques passe forcément par du die'n retry. Si dans les niveaux, ça ne saute pas aux yeux grâce à un bon nombre de checkpoints bien placés, face aux boss, ça peut devenir éreintant. C'est du par coeur et puis c'est tout.
Excellente surprise en définitive et un bien meilleur héritier que je ne pouvais le penser. ! Loin d'être expert dans le genre, je peux aussi affirmer que c'est probablement le meilleur runner auquel j'ai joué dans ma vie.

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Terminé.
Bon c'était la ressortie de 2021, mais c'est exactement le même jeu, Ubisoft a juste préféré limiter l'accès au titre pour pouvoir enfin le ressortir comme si c'était un évènement.
Ceci dit, l'évènement, c'est que ça m'a enfin permis de le terminer. Et c'est chouette. Visuellement, les animations sont très réussies et les backgrounds regorgent de détails et de clins d'oeil. Quant aux musiques, elles sont vraiment ultra cool !
Finalement, tout l'aspect enrobage Scott Pilgrim donne son identité au jeu et s'amuse même grandement avec son matériaux de base.
J'ai plus de réserve vis à vis du gameplay. Dans l'ensemble c'est un beat'em up plutôt sympathique : il y a un mode coop', une bonne variété d'ennemis, et un rythme assez soutenu. Par contre l'équilibrage est absurde. On passe d'un niveau 2 beaucoup trop difficile à d'autres beaucoup simples. Pour être honnête, j'ai un peu farmé, justement à cause du second level qui m'a effrayé, et finalement, alors que j'ai roulé sur les niveaux suivants, j'ai réalisé que le dernier n'était pas si simple, et que mon farm était plutôt nécessaire. C'est assez inégal niveau difficulté, et de toute façon, à partir du moment où c'est un jeu à xp et dans lequel on peut faire exploser ses stats grâce à la nourriture, on sent bien que ça n'a pas été vraiment réfléchi.
C'était cool quand même, hein.

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Terminé.
Ca dure 2h, ça ne révolutionne rien, mais c'est amusant. J'aime bien la direction artistique et étonnamment les dialogues. Même si on passe par beaucoup de "lol" et "mdr" j'ai trouvé le ton et les conversations franchement amusantes. Evidemment BK est en tête (avec également ses commentaires sur les objets collectés) mais d'autres sont aussi bien pensés.
Quant au gameplay, ça peut faire penser à du Katamari Damaci en encore plus simpliste et avec un trou. Le jeu arrive à trouver quelques petites idées pour se renouveler sur toute sa durée, mais heureusement qu'il est court.

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Terminé (3 campagnes sur 5)
Très juste milieu (logique) entre le premier et le 4. A savoir que comme dans le premier, on suit des intrigues très linéaires et on retrouve le même genre de mécanique à base de fuite lors des effondrements ou de survie (l'endurance est remplacée par une jauge d'humidité). Mais c'est aussi une aventure moins solitaire que le premier. On est accompagné par au moins un pnj dans chaque campagne et surtout on croise beaucoup plus de monde, ce qui renforce l'immersion dans cette idée de catastrophe en cours.
Autrement, c'est très drôle. L'écriture est peut être moins over the top que dans le premier, mais les différentes campagnes sont des prétextes pour nous faire vivre plein d'histoires différentes dont l'exécution fait beaucoup rire. Le côté un peu cassé et rigide des animations offre des moments sincèrement drôle.
En réalité, sans me moquer, c'est un épisode qui confirme mon affection pour cette série attachante au ton propre et assez unique dans le paysage vidéoludique.

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Terminé.
Je n'ai pas obtenu tous les symboles mais j'ai terminé la campagne de base et visité tous les mondes. C'est assez chouettes. Il y a une sorte de frénésie propre à la Sonic Team et une bonne humeur constante qui donne le sourire. Les mécaniques tournant autour des œufs (les faires grandir, les faire éclore pour différents pouvoirs) sont originales et offre assez de variété pour qu'on ne se lasse pas. Je trouve d'ailleurs le rythme assez réussi. C'est un découpage à la Mario 64 ou Sunshine, mais dans des mondes beaucoup plus petits, et les revisiter n'est jamais frustrant.
Il faut clairement adhérer à la direction artistique. Certains personnages ou ennemis ont un design très particulier mais finalement ça contribue à créer un souvenir très coloré et chatoyant du titre.
Seul bémol, la aussi je dirais assez propre à la Sonic Team, certains passages manquent franchement de précision. Ce n'est pas très grave quand c'est un saut sans conséquence, mais quand il s'agit de refaire toute une séquence parce que le jeu n'a pas bien détecté que l'œuf à protéger était mis sur un rail (et le fait donc tomber dans le vide) ça peut vite devenir rageant.

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Terminé.
L'existence de ce jeu me parait surréaliste. C'est un jeu qui n'intéresse ni l'éditeur, ni les développeurs, ni les joueurs. L'éditeur, parce que c'est clairement un projet qui n'a bénéficié d'aucune communication et qui est un vague rappel à la trilogie GC/PS2 mais pas vraiment, et en même temps une façon sans danger de surfer sur la sortie du film.
Les joueurs, parce que le résultat c'est un jeu complètement oublié comme on aime en rire en lien avec son titre.
Les développeurs parce que soyons honnête, c'est un jeu oubliables. Une sorte de best of de la trilogie GC mais sans âme, et sans direction artistique (les deux tiers du jeu sont marrons/gris). Ajouter aussi des combats mous mais omniprésents, face à des hordes d'ennemis qu'on peut éliminer en bourrant la touche d'attaque. Ca ferait passer n'importe quel muso pour du Bayoneta à côté.
Sans ambition, donc. Ceci dit, dans ses meilleurs moments, la plateforme reprend bien les idées des précédents et offre des séquences sympathiques.

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Terminé.
J'ai entendu beaucoup de mal sur ce jeu. Enfin sur la série, en général. Finalement, je ne vais pas prétendre que c'est un grand jeu, mais certains passages m'ont étonnamment plu.
Il est certain que les développeurs veulent faire du Michael Mann, et malgré la technique clairement à la ramasse, il y a certains niveaux qui réussissent plutôt bien le pari. Je me suis bien senti immergé dans le casse de la banque en Chine, le sauvetage de la prison ou encore la séquence de tir en plein Night Club.
Ce n'est pas fou, le gameplay est loin d'être réussi (imaginez des gunfights avec le moteur de Blood Money) mais j'apprécie les idées. Malheureusement, sur tout le dernier tiers, à la Havane et au Venezuela, c'est moins prenant, moins iconique, moins intéressant. Ca devient juste un bête shooter qui perd un peu ses ambitions de films de gangsters froid et violent.
L'autre gros souci, c'est le manque de liant. Ca enchaine les niveaux et les situations mais sans réelles transitions. Ca loupe un peu le coche, lorsqu'il s'agit de nous montrer les personnages faisant un tour du monde.

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Terminé.
Voilà, toutes les promesses du premier qui souffrait d'un vrai manque de liant entre les missions sont réunies ici où tout se déroule vite, peut-être sur deux jours. On a l'impression qu'il n'y a pas de temps morts, ce qui en fait une expérience assez intense.
Intense et franchement déplaisante au début. Le parti pris d'être accompagné par une caméra "vivante" et ce que ça implique d'effets vidéo et de tremblements (notamment lorsque qu'on court) est très déroutant. Mais le résultat final, c'est qu'on face à un jeu radical, violent là encore, qui va au bout de ses idées, tant pis si elles ne font pas l'unanimité. Le sentiment en le terminant, c'est qu'on est un peu fatigué, mais qu'on a joué à quelque chose d'unique.
Je l'ai fait en coop' avec Ladanette, ce qui malgré tout offre une respiration, puisqu'on se fait des blagues et qu'on se moque des animations parfois cassées, mais l'ambiance crados est quand même bien présente.
Ca reste un shooter un peu nul par contre. La visée est claquée au sol, ça manque de feeling et je ne sais pas pourquoi les shotguns sont plus précis que les autres armes.
Franchement, c'était cool, et je suis même assez partant pour le refaire prochainement. D'autant plus que c'est assez court pour son propre bien. Un jeu qui comprend bien qu'il n'a pas besoin d'être long pour être réussi et j'imagine qu'on a aussi du lui tomber dessus pour ça à sa sortie.

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Terminé.
Relancé pour faire l'épilogue. Ca se déroule quelques mois après l'aventure principale et c'est l'occasion de recroiser des pnjs ainsi que de revisiter certains lieux en reconstruction.
C'est une bonne idée. L'épilogue se prête parfaitement au jeu et on a plaisir à retrouver quelques personnages. C'est très court, et c'est tant mieux, puisqu'il n'y a plus du tout de menace d'effondrement mais c'est une belle façon de dire au revoir à cette aventure si atypique. A noter qu'on retrouve bien évidemment le ton décalé des dialogues et des réponses à choix multiples.

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Abandonné.
Pas une très bonne expérience. Même si le level design s'améliorait là où j'arrivais (peut-être la moitié du jeu), il n'invente rien du tout et est surtout desservi par un gameplay et une maniabilité franchement molle. On a un peu l'impression de jouer une savonnette mais diesel.
Ceci dit, il n'y a rien de terriblement mauvais, c'est juste que dans le genre, il y a bien mieux ailleurs. Et puis, je ne suis pas fan de ce mélange plateforme/shoot qui donne surtout l'impression d'avoir le cul entre deux chaises.
Enfin, je reste très hermétique à la direction artistique et plus particulièrement face au character design que je trouve au mieux quelconque, au pire de mauvais goût.

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Terminé.
L'inspiration Silent Hill-esque est reconnaissable et louable. Ca passe évidemment par les thèmes abordés, les métaphores qui prennent vie mais aussi par les plans de caméra fixes et la bande son notamment composé par Akira Yamaoka. De ce point de vue, le jeu s'en tire plutôt bien. La direction artistique est saisissante du début à la fin, la mise en scène en jeu est sobre et élégante et évite tous les poncifs faciles de l'horreur, et plus globalement l'ambiance est là.
L'écriture est aussi au rendez-vous avec des histoires assez glauques à trouver autour des personnages jusqu'à un lien plus personnel. Ca dégringole un petit peu sur la fin et justement avec l'histoire personnelle de Marianne, mais bon, c'est juste une partie sur un ensemble cohérent et prenant.
Ceci dit, je regrette que le jeu ne soit pas plus fin dans sa narration. Il faut le vouloir pour louper des éléments de l'histoire, et j'aurai préféré qu'il laisse plus de place à l'interprétation. Mais non, le jeu est dirigiste dans son gameplay et dans son scénario, et c'est renforcé par les commentaires constants de Marianne à chaque objet ou lettre trouvée.
L'autre problème selon moi, c'est son aspect trop "jeu vidéo". Alors qu'il veut nous plonger dans une ambiance malsaine et nous intéresser à ce qu'il veut raconter, il ne peut pas s'empêcher d'interrompre tout ça pour nous faire résoudre des énigmes simplistes et peu satisfaisantes. Ses phases où l'écran se scinde en deux pour voir le personnage dans les deux dimensions en même temps font vraiment gimmicks et n'apportent finalement rien en jeu ni en cinématique.
A faire pour l'ambiance et la DA ainsi que l'écriture même si celle-ci manque de subtilité.

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Abandonné.
C'est Super Meat Forever qui m'a donné envie de m'essayer un peu plus a du runner. J'ai donc lancé le premier Bit Trip Runner et celui-ci, et en fait ce n'est pas trop ma came.
Ca l'a été sur tout le premier monde qui prend le temps d'amener ses mécaniques petit à petit. Et finalement, dès le deuxième monde, j'atteins ma limite. En fait, pour un jeu aussi rapide, je trouve qu'il y a trop de bouton. C'est bête, surtout que c'est le but de réagir correctement en fonction des obstacles, mais je ne sais pas, mon cerveau n'y arrive pas.
Ca me confirme que Meat Boy Forever est donc l'exception qui confirme la règle. Avec sa simplicité de touches, il place sa difficulté ailleurs et ça me convient bien plus.

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Terminé.
Difficile de parler uniquement de cet épisode tant l'ensemble forme un tout indissociable. Ainsi donc, Hitman 3 n'apporte donc pas de véritable nouveauté mais ajoute des nouvelles maps sur le principe des deux premières saisons. Comme pour celles-ci, on aura tous des préférences, mais j'avoue avoir été emballé par les trois premières. Le cadre joue souvent beaucoup : je trouve la tour de Dubaï magnifique, j'adore l'ambiance Agatha Christie du manoir de Darthmoor, et j'étais fier de voir les développeurs pouvoir enfin faire la boîte de nuit de leur rêve dans la zone de Berlin (on sent en voyant leurs précédentes productions que ça leur tenait à coeur).
Malheureusement, la toute dernière mission est étonnamment médiocre même si le cadre est sympa. La série ne nous a pas habitué à ce genre de game design, et si c'est un aperçu de l'orientation du prochain jeu 007, ce n'est pas forcément rassurant.
Quant aux deux missions restantes, eh bien, j'ai bien aimé, mais j'ai eu plus de mal à voir les possibilités, les richesses des niveaux. C'est lié aussi à l'aspect un peu plus scénarisé de cet épisode et donc des séquences qui me frustrent un peu plus comme la fuite des laboratoires en Chine.
Toujours est-il que ça reste une bonne saison et que l'ensemble forme un jeu au contenu immense, généreux et de qualité. Relancer la première saison en découvrant toujours de nouvelles façons d'aborder la mission 4 ans après est très réjouissant et illustre merveilleusement bien le soin et l'attention qui ont été apportés à ce World of Assassination.

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Abandonné.
Arrêté au moment où j'ai débloqué la parade que je n'arrive décidemment pas à bien appliquer alors que ça devient indispensable, à peu près à la moitié de l'aventure je dirais.
Ce n'est pas spécialement mon délire. C'est édité et non développé par les gars de Shovel Knight, mais je retrouve malgré tout ce qui m'avait déplu dans celui-ci. C'est à dire que c'est un hommage aux jeux de plateforme 8 bits difficiles. Et c'est à peu près tout. Juste un hommage qui ne considère jamais sa sortie en 2021 pour en faire plus. Ca pourrait être sortie sur NES que ça ne me choquerait pas. Si c'était le but, bravo, mais ça ne m'intéresse pas.
C'est un développeur qui a fait ça tout seul, donc pas besoin d'être méchant, surtout que si c'est votre genre de jeu vous apprécierez. Le level design est plutôt carré, et on débloque petit à petit des aptitudes qui renouvellent régulièrement la traversée des niveaux. Ce n'est pas déplaisant, mais c'est difficile. Il y a assez de checkpoint pour que ça ne soit pas impossible, mais ce n'est pas non plus une difficulté très satisfaisante.
Plus globalement, ça souffre sévèrement de la comparaison avec The Messenger, qui lui aussi faisait dans l'hommage mais apportait une vraie originalité à la recette avec son changement 8/16 bits. C'était aussi plus agréable à manier.

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Terminé.
C'était bien. Le jeu se bonifie clairement avec le temps. Je n'ai pas tout de suite accroché au game design, au gameplay, à la conduite, à la vue à la première personne...
Finalement, la vue à la 1ère personne bénéficie au jeu. C'est une narration assez forte qui grâce à la mocap des personnages en face rend les dialogues très immersifs. La profondeur de champ est classe et les jeux de regard sont impressionnants.
L'écriture est d'ailleurs aussi un point qui m'a laissé de marbre pendant un bon moment et qui m'a finalement emporté passé la fin du premier quartier. La quête principale a de chouettes moments, et les quêtes annexes sont réussis grâce aux personnages bien écrits et attachants.
Et puis bien sur il y a cette ville immense, dense, impressionnante, qui regorge de détails et qui laisse bouche bée. Elle est labyrinthique et invite à s'y perdre, et un vrai travail a été fait sur sa verticalité et ses buildings qui recouvrent littéralement certains quartiers. Les zones qui ont chacune leurs identités, les wastelands ou les hauteurs, c'est varié et toujours réussi.
Quant à la conduite pour parcourir tout ça, meh, au final on s'y fait. C'est un peu savonneux, mais ça passe, surtout en moto. Ce "meh, ça passe" ça concerne globalement tout le gameplay, qui s'il est moins riche qu'un immersive sim' offre quand même assez de possibilités d'approche. J'ai pas joué infiltration du tout, parce que je trouve l'IA pétée, mais on peut, notamment avec l'aspect netrunner pour hacker et distraire les ennemis.
Sinon les gunfights sont plutôt cools. Il y a un bon feeling dans les armes et on est loin des ennemis sacs à pv d'un Borderlands qu'on pouvait redouter. Ca manque un peu de variété, mais c'est une bonne surprise.
Bien sur tout n'est pas formidable. Il y a le remplissage un peu maladroit comme les contrats randoms qui remplissent la map. Ni contraignant, ni passionnant. Un élément d'open world typique d'aujourd'hui. Pour avoir fait que ça pendant peut-être 15h, j'avoue qu'à un moment, je trouvais le jeu assez décevant.
Heureusement, sur tout le reste, il se rattrape. J'aime ce que ça raconte, j'aime que ça soit centré sur les personnages sans délaisser le propos Cyberpunk. J'aime la guerre superficielle de Johnny contre les corpos, le lien fort qui existe entre Panam et son clan, la relation qu'on peut avoir avec Judy. Je pourrais m'attarder sur tous les points qui m'ont plu dans l'écriture, mais pas assez de place ici...

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Abandonné.
(Ca fait 4 mois qu'il est dans mes listes de jeux en cours. Je le relance un peu chaque mois, toujours un peu plus dépité par sa proposition inexistante. C'est pas bon signe.)
Bon allez, je désinstalle et on verra dans quelques mois/années. Je pense avoir bien plus de jeux fait par des gens talentueux à faire. Et honnêtement, même les plus médiocres seront plus intéressants que ce vide que représente ce jeu. C'est moins con qu'Odyssey, c'est déjà ça, mais ça reste une aventure qui ne dit, ne propose rien. C'est très impressionnant.
Je pense aussi que les décors ne me parlent pas du tout, même si techniquement ça peut être très joli.

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J'y joue régulièrement.
Un rogue lite (pas spécialement un genre que j'affectionne) de cartes (pas du tout un genre que j'affectionne). Et pourtant, quelle surprise ! C'est malin, prenant et expliqué clairement. Tout de suite addictif, jamais trop long, et surtout pas trop difficile. On sent que le jeu ne cherche pas à pénaliser les différents decks qu'on peut se faire, et encourage plutôt à tout essayer.
D'ailleurs, avec son grand nombre de decks, le jeu offre énormément de possibilités et de rejouabilité. Je continue à y jouer et tester de nouveaux mélanges avec grand plaisir.
Bon par contre, ce n'est pas très joli. Autant la direction artistique, je peux parfois l'apprécier, autant les animations font démodées. C'est du détail honnêtement, mais la première impression peut être négative à cause de ça, alors que derrière le jeu est formidable.

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Abandonné.
Je n'ai jamais fait le premier et je pense que c'est un tort quand on se lance dans cet épisode. Malgré un rapide tutoriel, le jeu nous balance dans des environnements légèrement ouverts et nous noie sous les objectifs et les différentes mécaniques. J'ai à peine découvert le principe de la peinture et du nettoyage, qu'il se met à me proposer un autre personnage (non jouable qui m'accompagne) qui a ses propres outils. Je ne comprends pas comment vaincre la plupart des ennemis, mais j'avance, malgré tout, sans comprendre ce qui est optionnel ou non, en traversant parfois des niveaux en 2D psychédéliques, puis on me parle d'infiltration, puis d'un pouvoir de télékinésie, tout en continuant à me balancer des tonnes de quêtes,.. C'est un énorme bordel !
En fait, ça m'a pas mal rappelé Sonic Lost World, qui lui aussi enchainait les idées, sans jamais prendre le temps de les faire comprendre simplement et qui les abandonnait dès le niveau suivant. Il y a une sorte de frénésie épuisante mélangé à une direction artistique un peu douteuse, bizarre et parfois creepy qui me laisse penser que toute l'équipe était sous coke. Mais malheureusement, cette bizarrerie ne se retrouve pas dans le ton des dialogues et du scénario beaucoup trop léger et enfantin pour ce que sa DA nous montre.
Je n'ai pas forcément envie de dire que c'est nul, parce qu'il y a des idées, tant visuellement que dans le gameplay mais c'est tellement bordélique... Malheureusement, il y a aussi le fait que le jeu est pensé pour être joué en coop' alors même qu'il n'existe pas de coop' (ni locale, ni online) sur la version pc. On se retrouve donc avec une IA que l'on ne peut jamais incarner et qui fait un peu ce qui lui chante. Il y a beaucoup de moments où je ne savais pas quoi faire simplement parce que l'IA n'avait pas envie de réagir.
Ce dernier point, et évidemment l'aspect bordélique, rendent quand même l'expérience assez déplaisante...mais pas inintéressante. Assez curieux de voir si le premier était un jeu aussi étrange.

Edit : Terminé finalement, après avoir fini le premier. Pour comprendre certaines mécaniques et idées, le premier est quand même plus clair. Si j'ai appris à l'aimer, revenir sur ce 2 avec son IA reloue m'a confirmé que c'était un épisode bien moins convaincant.

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Terminé.
J'avoue de façon mesquine que c'est Cyber Shadow qui m'a donné envie de relancer The Messenger, et puisque je ne l'avais pas faite, autant en profiter pour découvrir le dlc !
Et c'était très sympa. Encore une fois le travail visuel et sonore est exemplaire et propose une plongée dans des univers 8 et 16 bits parmi les plus beaux que j'ai pu voir.
L'aventure est plutôt courte, il m'a fallu moins de deux heures pour la terminer. Comme dans l'original, je regrette que les pnjs parlent un peu trop surtout pour faire des blagues de tontons pas hilarantes. Ca permet de donner une légèreté de ton que j'apprécie mais qui n'est pas assez bien écrite pour être vraiment drôle. Il faut aussi commencer le tout par un mini jeu de surf et terminer par un combat de boss en mode punch out.
Ca laisse finalement assez peu de temps à la traversée des niveaux inédits où l'on retrouve un level design parfaitement maitrisée et une difficulté aussi bien dosée.
C'est donc du Messenger très condensé, ce qui permet de retrouver les qualités principales du titre, mais ça n'en fait pas un contenu marquant.

Annotation :

Terminé.
J'espérais secrètement qu'après la douche froide du 2, je serais plus enthousiaste pour le premier, et effectivement, c'était très sympa !
Parlons quand même de ce qui fâche tout de suite : oui, il y a des problèmes de caméra. L'aventure n'est pas très difficile donc on peut passer outre, ceci dit. L'autre souci, c'est clairement la façon dont le jeu nous demande de progresser. Dans la deuxième moitié, il ya beaucoup d'allers-retours, et les objectifs se résument bien souvent à trouver 3 types d'objets ou actionner 3 mécanismes, etc. C'est un peu redondant même si les maps sont plaisantes à explorer.
Surtout que, chose originale pour un platformer, il y a souvent deux façons de résoudre les problèmes. La "méchante" qui nous fait jouer un Mickey peu intéressé par le bien être des pnjs, et la gentille, souvent plus laborieuse mais qui nous offrira leur sympathie. Ca n'a pas beaucoup de conséquences, mais c'est chouette de voir ce genre d'idées.
Globalement, le jeu est d'ailleurs assez ambitieux et regorge de petits détails dans le genre, sans pour autant nous noyer comme dans le 2.
Mais là ou Epic Mickey brille c'est sur sa présentation. Le jeu est magnifique et bénéficie d'une direction artistique marquante et audacieuse. Plus sombre qu'il n'y parait, sans pour autant tomber dans le macabre et soutenu par une ost toujours très élégante.
J'ai aussi beaucoup aimé l'écriture, en particulier lors de la première moitié de l'aventure où il règne une ambiance mélancolique autour de ces personnages oubliés, en partie à cause de Mickey. Il y a quelque chose de méta et d'émouvant qui fait mouche quand des personnages comme Clarabelle essayent de rappeler à Mickey toutes les œuvres dans lesquelles ils jouaient.
La traversée des niveaux en 2D qui font écho à des vieux dessins animés spécifiques bénéficient aussi d'un travail visuel et sonore soigné et sont emprunts de nostalgie.
Le jeu est trop long pour son propre bien et n'est pas le platformer le plus précis de sa génération, mais ses idées et son ambiance méritent le détour.

Annotation :

Terminé.
Il y a une frénésie folle qui se dégage de l'aventure ! Entre les gimmicks de Wario, ses punchlines, ses punchs tout court et la fluidité avec laquelle tout se fait. Tout cet aspect m'a beaucoup amusé.
Le truc, c'est que derrière, le jeu en lui-même, il n'est pas fou. C'est un "bête" collectathon où l'on doit récupérer 4 ou 5 types de collectibles dans chaque niveau. Quand c'est bien fait, ce n'est pas une formule qui me déplait, mais malheureusement ici le level design ne se marie pas très bien avec. Les niveaux sont en 3D et ont de la profondeur mais sont construits comme en 2D et on ne peut pas réellement déplacer la caméra, ce qui est souvent frustrant pour la recherche. Qui plus est, la disposition des collectibles oblige bien souvent à faire des allers-retours ou à revenir en arrière, ce qui peut à terme, également agacer. Surtout que la formule ne se renouvelle pas (si ce n'est visuellement) sur les 8 niveaux qui constituent le jeu.
Reste les boss qui sont chouettes et amusants, ainsi que certains passages de plateforme originaux.

Annotation :

Joué en multi.
Pas encore terminé, mais une bonne moitié traversée. C'est un peu le Super Sackboy 3D World et c'est sympathique, en particulier à deux. Plaisant à traverser, et plutôt varié, c'est une aventure gentille et généreuse, qui manque peut-être un peu de génie. Tout se fait agréablement, mais passé quelques heures on a compris la formule, ce qui n'empêche pas de relancer le titre occasionnellement mais c'est dommage.
Le fait de relancer Super Mario 3D World de la même façon (en coop') me fait dire également que ce Sackboy gagnerait à avoir des niveaux plus court ainsi que moins de collectibles dans chacun d'entre eux. Il pourrait plus facilement allez à l'essentiel et garderai un rythme plus soutenu.
Ceci dit, il y a des idées marrantes, comme les émotes, les danses ou bien sur les costumes à débloquer qui permettent de faire n'importe quoi avec son personnage. D'ailleurs je ne suis pas sur de toujours bien saisir la direction artistique de l'aventure : un peu Tearaway, un peu monde miniature, on ne sait jamais trop vers quoi il s'oriente, même si au final c'est coloré et joyeux.

Annotation :

Ni abandonné, ni terminé.
Je le relance occasionnellement le temps de faire un ou deux stages et de m'énerver très rapidement. Oui, Crash 4 est un jeu énervant. On peut lui reprocher une physique un peu rigide héritée des originaux ou un personnage un peu glissant, mais tout ça on peut s'en accomoder. Le truc, c'est qu'on sent que le jeu est injustement difficile dans certains passages. Des éléments ont clairement été rajoutés juste pour piéger le joueur, et c'est franchement pervers.
Cependant, ce qui me dérange le plus, c'est la collecte de gemmes pour chaque niveau où en plus de s'arracher les cheveux, le jeu se moque ouvertement de nous. Si je veux bien la gemme cachée ou celles liées à la collecte de pommes, celle qui nous demande de casser toutes les caisses est très clairement injuste. Non seulement les caisses sont très difficiles à avoir, mais en plus ces ptits malins vont toujours en cacher dans des endroits improbables ou non visibles pour le joueur, de façon à ce que quand il arrive à la fin du niveau, le joueur réalise qu'il lui en manque une ou deux. Et il est donc reparti pour tout recommencer.
Mais le plus pervers, c'est cette gemme qui nous demande de perdre moins de 3 vies. Infernal. Le jeu ne pas nous demander de chercher le maximum de choses et donc de prendre des risques pour ensuite nous pénaliser, c'est incompatibles et pervers.
Le jeu est donc toujours insatisfaisant et injuste. Je pourrais me faire violence et tout ignorer, juste finir le niveau simplement, mais les gemmes sont là, je ne peux pas les ignorer, surtout quand le jeu me prend de haut comme il le fait.
C'est terriblement dommage, parce que dans ses meilleurs moments, Crash 4 a non seulement un bon level design mais aussi de bonnes idées de mécaniques. Sans toute cette frustration, il aurait pu devenir un jeu de plateforme très appréciable.

Annotation :

Terminé.
Jeu de mon enfance qui m'a soudain donné envie de m'y replonger. Et c'était trop bien.
C'est un excellent jeu de plateforme, dans des niveaux ouverts jamais trop grands mais toujours assez inspirés. Les premiers stages sont plus réussis que les derniers mais honnêtement grâce au fait qu'il ne soit pas trop long, on n'a jamais le temps de s'ennuyer.
L'aventure se présente un peu comme une formule Mario 64 like, à la différence qu'elle est plus modeste mais du coup peut-être mieux rythmée aussi. Le fait de pouvoir toujours enchainer les jetons (équivalents aux étoiles) sans retour au menu, permet de vraiment profiter d'une zone à fond.
Et honnêtement, même si le jeu se destine à des enfants, le level design est vraiment bon. Les niveaux sont bien construits, variés, et le maniement est très souple. Buzz est très agréable à contrôler.
Le seul petit souci, c'est les boss, jamais réellement compliqué mais qui surtout brillent par leur absence totale de stratégie. On peut vaincre 80% d'entres eux simplement en bourrant, ce qui est rigolo mais peu mémorable.

Annotation :

Terminé.
C'est mignon. Le jeu se découpe en deux parties. Une série de niveaux scénarisés qui suivent plus ou moins la trame du film (mais plus moins que plus). Cette partie est un platformer très classique dans de jolis environnements. C'est plaisant à jouer, mais ça manque clairement de challenge. Je parle pas forcément de difficulté pure, mais juste d'un meilleur enjeu. Quand on termine cette campagne, on l'a déjà oublié alors même qu'on passe un moment sympathique. Ceci dit, même s'il y a des idées de niveaux marrantes où l'on se retrouve dans l'imagination des enfants (la sorcière, la séquence en train, le jeu vidéo Buzz) on perd quand même grandement la notion d'échelle liée au fait d'incarner un jouet.
A côté on trouve un petit monde ouvert où l'on va devoir accomplir différentes tâches pour les habitants et améliorer la ville. C'est très léger et ça consiste souvent en de la récupération d'items mais l'intention est louable.
Un jeu pour enfant clairement, et il est certain que ça m'aurait beaucoup plus plu petit...mais on est loin de la qualité d'un Toy Story 2 par contre.

Annotation :

Terminé.
Probablement considéré par beaucoup comme le pic de nullité des jeux Sonic...mais en fait, ça vaaa. J'ai joué à bien pire, tout en restant chez Sonic.
Dans la construction des niveaux, c'est juste une aventure typique du hérisson, sauf qu'on joue Shadow donc c'est un peu plus edgy dans le ton et donc forcément plus drôle aussi. Le fait de pouvoir avoir des flingues reste perturbant dans un univers normalement coloré et enfantin, mais un bon nombre d'entres eux sont des pistolets laser ou des armes à la Eggman donc ce n'est pas si choquant. Il reste la possibilité de se balader avec des AK47, ce qui est un peu plus déroutant.
Bref, du Sonic 3D classique avec ses qualités (ça va vite) et ses défauts (c'est pas toujours précis), mais même sur ce dernier point, c'est loin d'être l'épisode le plus rageant.
Là où par contre, le jeu est original c'est dans ses choix multiples. Oui, étonnant, mais dans chaque niveau on a le choix entre accomplir l'objectif gentil, méchant ou neutre. Et en fonction on aura un scénario différent, pour au final avoir un titre disposant de 10 fins. C'est plutôt cool, et à part pour le premier niveau, on a rarement besoin de refaire des niveaux déjà terminés. La rejouabilité est très bonne et recommencer l'aventure vaut le coup simplement pour découvrir les autres stages et moins pour les fins assez peu satisfaisantes.
C'est plutôt bien construit et c'est parfaitement adapté à la longueur d'un seul run qui dure un peu moins d'1h30.
Mon regret vient plutôt des objectifs à accomplir pour certains pnj qui sont souvent "tuer 35 ennemis". Plus que le côté classique, c'est surtout que si le jeu nous demande d'en tuer 35, il y en aura 35 dans le niveau et pas un de plus. Pas de marges d'erreur donc, ce qui peut être frustrant quand on réalise qu'on en a raté un. Il y a un système de checkpoints qui servent aussi de téléporteur bien pensé mais dans ça reste frustrant.

Annotation :

Déjà terminé.
Je refais 3D World avec ma chérie et c'est du bonheur à l'état pur. J'avais gardé un excellent souvenir de l'aventure et je le retrouve. Les niveaux s'enchainent avec fluidité et créativité. Chaque stage, une idée. Tout fonctionne, c'est coloré, dynamique, joyeux ! La coop' est mieux pensée que dans les épisodes 2D et très amusante. Pas sur que ça reste faisable à 2 jusqu'à la fin de l'aventure, on verra bien. Je regrette toujours l'absence totale de cohérence entre les niveaux, qu'il n'y ai pas de thématiques aux mondes, mais bon ce n'est pas bien grave. A côté j'adore le fait que les niveaux soient court. Ca permet vraiment de créer de la rejouabilité notamment pour collecter les tampons ou les 3 étoiles de chaque niveau.

Sinon, il y a aussi Bowser's Fury. Oubliez la coop' inintéressante pour ce mode et vous avez un prototype parfait d'un éventuel monde ouvert Mario. On est sur une map ouverte où l'on passe librement d'île en île. Chaque île est une sorte de petit niveau type Mario 64 où l'on doit collecter 5 médailles. Du coup, c'est génial parce qu'on peut passer d'île en île en toute fluidité, sans temps de chargement. C'est très agréable et ça créer une toute nouvelle expérience qui se base pourtant sur du déjà vu de Mario, toujours parfaitement exécuté.
L'idée d'un Bowser géant qui vient nous interrompre régulièrement pour nous mettre la pression fonctionne bien aussi. Il peut être un peu agaçant sur la fin, mais sinon, c'est bien dosé.
Concept génial qui laisse présager le meilleur pour un futur Mario. En l'état c'est formidable, mais c'est assez court (5-6h pour le 100%).