Cover Jeux Vidéo 2025 - Liste commentée

Jeux Vidéo 2025 - Liste commentée

Des fois je termine mes jeux, des fois je les abandonne et des fois je les relance juste pour une session ou pour le multi. En général, je précise dans la description ce qu'il en est.

2014 :
http://www.senscritique.com/liste/Joues_en_2014/925674
2015 ...

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Liste de

27 jeux vidéo

créée il y a environ 2 mois · modifiée il y a 1 jour
Le Seigneur des Anneaux Online
6.5

Le Seigneur des Anneaux Online (2007)

The Lord of the Rings Online

Sortie : 2007 (France). MMO, RPG

jeu vidéo sur Mac, PC

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé (l'aventure de base).
Concernant le gameplay, LOTRO est un MMO relativement old-school. Quasiment pas de doublage, pas de cinématique, que du texte, même pour la quête principale, de très grandes maps complètement ouvertes, sans temps de chargement, et surtout la nécessité de faire beaucoup de quêtes annexes pour le leveling. Quant aux combats en eux-mêmes, c'est là aussi du très classique. Une sorte de système semi-dynamique typique des MMO-RPG où l'on choisit nos pouvoirs directement, sans pour autant ressentir le contrôle de notre personnage. Ceci dit, pour la plupart des classes on trouve un système de jauge de compétences. Certaines attaques la font augmenter et il est nécessaire d'en avoir pour en lancer d'autres plus puissantes. C'est tout bête, mais ça rend le jeu peut-être un peu moins lobotomisant que d'autres du même genre, simplement grâce au fait de devoir alterner entre ces deux types d'attaque.

Lord of the Rings Online est donc un MMO extrêmement classique qui a tout de même quelques arguments pour le distinguer de la masse (notamment sa communauté fidèle et bienveillante), ce qui explique peut-être sa survie dans une ère où nombre d'entre eux ont fermé leurs portes. Voilà. Sympathique, mais rien d'exceptionnel.
Sauf que c'est le Seigneur des Anneaux.
Avec sa direction artistique qui s'éloigne des films pour adapter plus naïvement le roman, le moindre personnage ou lieu mentionné est présent dans l'aventure. Les clins d'œil sont nombreux mais plus posés par passion et par respect de l'œuvre que par fan-service. Au détour d'un bois, complètement par hasard, par exemple, je suis tombé sur les trolls pétrifiés de l'aventure de Bilbo, sans qu'aucune quête ne me demande de passer par là, ni même que ce soit explicitement noté sur la map. Et j'ai trouvé ça franchement émouvant. C'est un exemple évident, mais il y en a de plus subtils. Dans l'ensemble, ça illustre la volonté de matérialiser le plus fidèlement possible la Terre du Milieu. Cette map gigantesque, ce souhait de prendre son temps et cette attention aux détails font de LOTRO le jeu ultime du Seigneur des Anneaux, n'en déplaise aux réfractaires des MMO.

Marvel Rivals
6.7

Marvel Rivals (2024)

Sortie : 6 décembre 2024. FPS, MOBA

Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Joué en multi.
Ma seule expérience du genre fut la beta du premier Overwatch, et allez, un peu de Team Fortress 2 il y a bien longtemps, et en solo en plus. Je ne suis donc pas expert en la matière. Je sors pourtant de chaque session étonnamment convaincu. Loin d'être un joueur de multi compétitif, j'ai pris plaisir à essayer et me familiariser avec au moins deux personnages par catégorie (tank, dps, soutien) et heureux de constater les différences entre eux. C'est accessible mais ça ne manque pas de profondeur, et c'est bien évidemment quand on se coordonne en équipe qu'on est le plus redoutable...ou à l'inverse qu'on a droit aux affrontements les plus tendus. Malheureusement, quand on joue avec des randoms, l'équilibrage n'est pas toujours bon, et on se retrouve souvent à soit rouler sur l'équipe adverse, soit se faire rouler dessus.
Malgré la présence d'objectifs à défendre ou à prendre, ça reste des petites maps où l'on se fritte constamment avec les adversaires MAIS pour les mauvais viseurs comme moi, on trouve des personnages qui peuvent se reposer sur d'autres qualités. Scarlett Witch qui vise automatiquement ou Storm qui buff son équipe sont de bons exemples, ou bien sur des héros qui sont bien plus axés corps à corps.

Bref, c'est sympa, et forcément plus rigolo avec des copains. Moi qui me fichait un peu de l'annonce du titre, je me suis pris au jeu. Le modèle économique est plutôt honnête également. En free to play, avec tous les personnages jouables gratuitement, c'est quand même très généreux. En revanche, si l'on souhaite investir dans le moindre skin de personnage, ça coute vite un bras. L'esthétique Marvel fonctionne également. Si certains personnages ne collent pas forcément à l'aspect shooter (Venom, je sais pas trop ce qu'il tire), certains sont spécialisés au corps à corps, et globalement les attaques ultimes font bien plaisir. La direction artistique des héros est d'ailleurs plutôt cool et créé une cohérence entre tout le roaster. Seuls les environnements me semblent un peu quelconques. De même pour l'aspect "destruction des décors" qui est parfois sympa mais se révèle souvent anecdotique.

Dragon Age: Inquisition
7

Dragon Age: Inquisition (2014)

Sortie : 21 novembre 2014 (France). RPG, Action-Aventure

Jeu sur PC, Xbox 360, Xbox One, PlayStation 3, PlayStation 4

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé (second run).
Avec sa dizaine de maps ouverte, la saga s'est ouverte à l'open world et malheureusement en piochant ses inspirations chez Ubisoft. Collectibles à tout va, quêtes annexes absolument inintéressantes, Inquisition nous présente fièrement ses maps checklists. C'est même fascinant à quel point l'aventure est constituée de deux jeux qui ne se répondent jamais. La quête principale, finalement assez courte, n'a pas grand-chose à faire de ces zones, et ses plus grandes séquences se déroulent dans des instances qui lui sont propres. Et pourtant, pour tout vous dire, si les maps d'Inquisition sont ultra génériques à explorer, j'ai fini par le faire avec beaucoup de plaisir. Il faut dire que ça amène forcément plus de variété dans la boucle de gameplay que les autres épisodes. Il faut bien sûr faire un tri parmi les objectifs à accomplir. Une fois ceci fait, on dévoile le brouillard de guerre sans déplaisir, en gardant en tête qu'on peut quitter une région dès qu'on en a marre sans que cela ne nous freine jamais dans la progression de la quête principale. On ne cesse malgré tout jamais de voir les concessions dues au Frostbyte dans les animations des personnages, ou dans le système de combat un peu bâtard qui se veut héritier des deux premiers mais en même temps plus dynamique. Le résultat s'améliore grandement plus on y joue, avec des combinaisons de pouvoirs franchement intéressantes, mais parait vraiment médiocre pendant les premières heures et souffre jusqu'au bout d'un manque d'une option d'esquive.
C'est aussi un jeu toujours aujourd'hui magnifique. Je le pense techniquement mais également visuellement, avec la direction artistique la plus soignée de la saga. Les couleurs sont vives, les régions variées, et certains plans ou décors se révèlent être des purs moments de pure fantasy généreuse.

Si le fil rouge n'est pas bien épais et que le grand vilain n'est pas mémorable, il bénéficie des meilleurs personnages de la saga à mes yeux. Surtout, malgré l'éloignement du titre de la dark fantasy, ça ne l'empêche pas d'être le plus mature. Nos alliés, qu'ils nous accompagnent sur le terrain ou non, sont écrits avec beaucoup de finesse et correspondent parfaitement au thème de l'aventure, à savoir la foi. Ça donne lieu à des moments intimistes plein de nuances qui donnent de nouveau envie de leur répondre avec nos convictions. Plus que des archétypes, ils sont humains, et ça les rend très attachants.

Dragon Age: The Veilguard
5.5

Dragon Age: The Veilguard (2024)

Dragon Age 4

Sortie : 31 octobre 2024. RPG

Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 4/10.

Annotation :

Terminé.
Allez dans les bons points, il y a ce système de combat dynamique qui fait du bien à la saga (surtout après Inquisition pour le coup) qui perd grandement en stratégie pour un aspect beat'em all franchement agréable. Le feeling est très bon, notre personnage est rapide et mobile. Malheureusement, on étale pas un beat'em all sur une campagne de 30 à 50 heures, et là pour le coup, ça nous emmène directement au plus gros défaut du jeu. Il n'y a rien qui justifie cette durée de vie. Le système de combat n'a plus rien à nous faire découvrir dès ses 6 premières heures et il n'est pas aidé par un level design absolument lamentable. Si, au début, je saluais l'éloignement d'un monde ouvert fastidieux (comme pouvait l'être celui d'Inquisition, on en revient toujours à lui), les zones semi-ouvertes de The Veilguard font terriblement "jeu vidéo" où rien n'a de sens en dehors des règles du jeu, et tout est designé pour le joueur. Ce sont de gros couloirs avec des petits coffres ou collectibles partout simplement pour titiller la satisfaction de toujours récupérer des trucs sans que ceux-ci n'aient jamais la moindre importance ou ne stimule jamais notre intelligence. Mentions spéciales aux boules d'enclin et aux cristaux magiques reliés entre eux qui feraient passer Sonic Frontiers pour The Witness à côté. Etalez ce vide vidéoludique sur plus de 10h et vous saisirez mon état de lobotomie actuel.

Malheureusement, à côté l'écriture des personnages ou de l'intrigue principale est d'une platitude affligeante. Tout le monde est super gentil, et personne n'a réellement de personnalité. Ils sont tous interchangeables. Quant à la quête principale, c'est l'inverse, on cherche à arrêter deux vilains dieux qui sont très très vilains. Toute l'âme de la saga qui résidait dans les choix de dialogues, d'assumer les conséquences (aussi illusoire soient-elles) est réduite à néant. On ne nous demandera quasiment aucun choix d'ailleurs, et quoiqu'on fasse, tout le monde sera toujours très gentil. Le comble c'est quand l'aventure amène des éléments juste mentionnés jusqu'ici pour qu'ils retombent comme un soufflé (les corbeaux Antivans sont des assassins super cools qui aiment le café, point). Ou alors quand on nous fait recroiser des personnages qu'on avait adoré comme Morrigan. Mais ceux-ci n'ont tellement plus de personnalité qu'ils reflètent finalement bien le titre : un triple A générique, interminable qui colle une skin Dragon Age de façon très superficielle.

Le Seigneur des Anneaux : La Guerre du Nord
6.2

Le Seigneur des Anneaux : La Guerre du Nord (2011)

Lord of the Rings: War in the North

Sortie : 9 novembre 2011 (France). Action, RPG

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC

TruffeMax a mis 5/10.

Annotation :

Déjà terminé. Tentative de second run.
Je l'avais fait à sa sortie, et j'en gardais un souvenir correct. Il s'agit d'un hack'n slash à la troisième personne, donc de base un gameplay relativement simpliste, accompagné de beaucoup de loot. Là dessus il respecte son contrat, et j'apprécie même franchement de pouvoir jouer à ce style de jeu avec une vue à la troisième personne. Je trouve ça plus agréable qu'une vue isométrique, même si forcément moins précis. Je note également que visuellement l'aventure s'en sort toujours correctement. Si les premières heures se déroulent dans un environnement franchement terne, techniquement c'est loin d'être honteux, et par la suite les environnements sont plus sympathiques, même si ça ne décroche jamais la mâchoire. 
Alors franche réussite ? Non, malheureusement, le système de combat est tristement inintéressant et manque cruellement de feeling. On n'a le sentiment de taper dans du beurre, et ça manque clairement de feedback. Le problème c'est que le jeu n'a que ça à proposer. A part de rares séquences en balistes, on ne fait qu'enchaîner les affrontements sans grande variété. Pire, quand on ne combat pas les ennemis, il y a tout un tas de caisses et barils à détruire pour trouver du loot, ce qui devient vite très laborieux tant les personnages sont mous. Ce n'est pas un jeu honteux. Ca fait même plaisir de revenir dans des nouveaux environnements Seigneur des Anneaux imaginés avec l'esthétique des films, ou tout simplement de retrouver quasiment tous les doubleurs, mais c'est loin d'être un bon hack'n slash.

Dragon Age: Inquisition - Intrus
7.8

Dragon Age: Inquisition - Intrus (2015)

Dragon Age: Inquisition - Trespasser

Sortie : 8 septembre 2015. Action-Aventure, RPG

Extension sur PlayStation 4, Xbox One, PC

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Terminé.
Je ne vais pas mettre les trois DLC dans la liste, mais on peut en profiter ici pour en parler. C'est d'ailleurs amusant parce que chacun des contenus illustre un aspect du jeu de base. Jaws of Hakkon est axé exploration avec une jolie map à découvrir. Les quêtes annexes sont un peu mieux intégrées à l'histoire que dans le jeu de base, et j'ai eu du plaisir à dévoiler les zones. Comme dans le jeu de base, les environnements sont magnifiques, et tant que je suis resté loin des bêtes collectibles, ça m'a bien plus. La quête principale est cependant très anecdotique.
The Descent est axé combat, soit l'aspect qui aurait du le moins me convaincre. Là c'est vraiment un long donjon et une redécouverte des tréfonds, déjà traversés dans le premier jeu. Finalement, j'ai pris du plaisir à le faire aussi. Déjà parce que le loot obtenu fait très plaisir en termes de stats, et ensuite parce que le jeu de base n'abuse tellement jamais de ses combats, qu'avoir un donjon de 2 heures qui y plonge totalement n'a pas été redondant. Le boss de fin est par contre d'une difficulté absurde.
Enfin, Tresspasser (l'intrus en français) est censé être plus tourné vers la narration, et c'est à mon sens le plus décevant. Si le lore abordé est intéressant, et que le dialogue de fin avec Solas est très réussi, le reste semble un peu baclé. C'est clairement le contenu où j'ai eu le plus de bugs et d'imprécisions en combat, et où l'IA alliée faisait absolument n'importe quoi. Et malheureusement, Tresspasser n'est pas non plus avare en combat, ce qui était franchement épuisant après The Descent. Il est nécessaire, et n'est pas totalement à jeter à la poubelle, mais on est loin d'un DLC à la Citadelle de ME3 censé célébrer la fin de l'aventure.

Le Seigneur des anneaux : La Bataille pour la Terre du Milieu II
7.3

Le Seigneur des anneaux : La Bataille pour la Terre du Milieu II (2006)

The Lord of the Rings: The Battle for Middle-Earth II

Sortie : 13 juillet 2006 (France). Stratégie temps réel

Jeu sur PC, Xbox 360

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Avec le premier épisode, ce sont peut-être mes tous premiers RTS. Aujourd'hui même si je n'en ai pas fait des dizaines, Bataille pour la Terre du Milieu 2 restait dans ma mémoire comme un excellent jeu. En le refaisant, je suis très heureux de constater que c'est toujours le cas. S'il ne réinvente pas la roue, en reprenant globalement tout ce qui fonctionne chez la concurrence (notamment les héros qui montent de niveau comme dans Warcraft 3), il le fait tellement bien qu'on ne peut que l'apprécier. La skin Seigneur des Anneaux est parfaitement utilisée et cerise sur le gâteau prend le risque de s'éloigner des films pour raconter la guerre qui fait rage dans le nord. Honnêtement, ça ne s'éloigne pas grandement du visuel des films, mais ça propose tout de même des environnements qui viennent de l'aventure de Bilbo, ce qui fait très plaisir (puisqu'on n'a jamais eu de film The Hobbit...)
Surtout les missions sont rythmées et variées. Une seule d'entre demande de repousser un assaut en préparant sa base pendant une dizaine de minutes, et l'affrontement est franchement épique. L'aventure jongle bien avec la notion de préparation, d'anticipation et une une bonne dose d'imprévus (qu'ils soient en notre faveur ou non). Seule la dernière mission de la campagne du bien, la prise de Dol Guldur, met en exergue le principal souci du titre, à savoir son pathfinding. Dans des couloirs relativement étroit, nos troupes font franchement n'importe quoi, et ça peut devenir très frustrant.
Même si je ne compte pas faire la campagne du mal dans l'immédiat (ni son extension) ni même le mode Guerre de l'Anneau, j'apprécie que le titre propose un tel contenu. Il ne mérite pas de tomber dans l'oubli sous prétexte que c'est un jeu à licence. Malheureusement, n'existant sur aucun store, la seule façon d'y jouer aujourd'hui, c'est plus ou moins en abandonware.

Le Seigneur des Anneaux Online : Les Mines de la Moria
7.3

Le Seigneur des Anneaux Online : Les Mines de la Moria (2008)

The Lord of the Rings Online : Mines of Moria

Sortie : 18 novembre 2008. RPG

Extension sur PC

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Terminé.
Enfin, plus ou moins terminé. La quête principale de Lotro n'est pas son point fort, à nous faire faire des allers-retours incessants sans réellement nous faire gagner de l'expérience. Dans cette extension c'est exacerbé. La quête principale traine en longueur et ne fait revisiter des tas de fois les mêmes environnements dans lequels on a déjà accompli les quêtes de notre niveau. Heureusement, elle n'est pas obligatoire, et on peut tout à fait quitter la Moria sans la terminer, même si on passera forcément à côté des instances les plus épiques. Ce n'est pas grave. Pour moi Lotro se confirme être un MMO où mon seul plaisir est le levelling et la découverte des interprétations visuelles des artistes sur l'univers de Tolkien. Sur ce dernier point la Moria est vaste, et propose des décors très beaux. On ressent parfaitement la grandeur des lieux avec des plafonds à peine visibles et des escaliers labyrinthiques un peu partout.
On finit quand même par se sentir oppressé, et revoir le ciel après ces longues heures enfermés procure une certaine joie, ce qui est plutôt réaliste. Mon seul vrai gros reproche outre la quête principale, c'est l'impossibilité de se balader sur sa monture alors que l'architecture est largement assez grande pour. Ca rallonge grandement nos traversées.

Super Sami Roll

Super Sami Roll (2021)

Sortie : 21 juillet 2021. Plateforme

Jeu sur PC, Nintendo Switch, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Abandonné.
Jeu de plateforme qui emprunte une forme d'inertie très particulière à la Sonic dans des niveaux qui font plus penser à des stages spéciaux de Mario. C'est très généreux, rempli d'idées cools, et certains stages incitent grandement au speedrun. Là dessus c'est un régal. Pendant une bonne partie de l'aventure, mon seul reproche concerne l'utilisation assez étrange des checkpoints (qui réinitialisent le timer) et l'équilibrage inconstant du rang S ou S+. C'est souvent trop facile de l'obtenir, et de temps en temps extrêmement exigeant. Par la suite, (à la moitié du monde 3, sur 5 au total) le titre devient ultra difficile. J'ai été au bout du monde 3 un peu dans la douleur, et je ne pense pas être capable de terminer les suivants. Ce n'est pas un défaut en soi, mais ça surprend après des premiers niveaux qui semblaient avoir une difficulté raisonnable. Dans l'ensemble, ça reste une bonne expérience, notamment grâce à cette physique si particulière, les pouvoirs de Sami qui viennent enrichir le gameplay. Une franche réussite qui ne montre les limites de son équipe que dans l'enrobage très quelconque. Les musiques ne sont pas assez nombreuses (et peuvent prendre la tête) tandis que la direction artistique est un peu aléatoire.

Heaven's Vault
7.1

Heaven's Vault (2019)

Sortie : 16 avril 2019. Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PC, Nintendo Switch

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Peut-être à la fois le meilleur et le pire jeu du studio Inkle. Le meilleur parce qu'il a une écriture absolument géniale. L'univers est original, les personnages sont réussis et surtout tous les dialogues sont formidables. On peut vraiment jouer notre personnage de façon espiègle et l'aspect historienne/archéologue n'empêche pas du une écriture finalement très contemporaine et rythmée. Tant mieux remarquez puisqu'il n'y a quasiment aucun doublage. La mécanique de traduction est également prenante et maligne, avec une calligraphie basée sur des symboles qui donnent déjà beaucoup d'indices quant à leur forme, et encore plus quand on essaye de les décrypter en prenant en compte leur contexte. Un texte écrit sur un chariot de mine donne déjà un indice sur sa nature par exemple.
Malheureusement, le vrai gros défaut sur titre c'est sa longueur. Je pense sincèrement qu'il est deux fois trop long. Passé les 5-6h de jeu, j'avais déjà le sentiment de me diriger vers la conclusion sans que celle-ci n'arrive avant 14h au total. Heaven's Vault est bien trop dense, et raconte trop d'Histoire. En conséquence, j'ai fini par me perdre un peu dans les explications. Ce qui est frustrant, c'est pourtant que j'ai adoré. Même quand j'en avais marre, en arrivant sur une nouvelle île, je retombais dans un état d'envoutement lié à cette écriture, ce passé à découvrir, cette atmosphère si hypnotisante. La musique, toute au violon et au piano, participe grandement à cette ambiance.
Je pense sincèrement que sur 6-7h, j'aurais considéré le jeu comme un chef d'œuvre. En l'état, c'est déjà très bien, et très impressionnant en terme de travail et de langage créé mais il faut se préparer à en sortir un peu lessivé. D'ailleurs mécaniquement, il y a un type de situations de traduction où le jeu nous force à traduire les symboles qu'on connait déjà, en sachant très bien que mis à côté d'un autre, le sens n'est surement pas le même. On est quand même obligé de faire l'erreur pour déclencher le vrai découpage de la phrase. Sur la fin, quand on est face à de longues traductions, ça devient aussi un gros défaut. Sans parler des voyages sur la Nébuleuse qui ne présentent aucun intérêt et s'éternisent bien trop parfois.
Une aventure très frustrante, mais avec énormément de charme également.

Dragon's Dogma Online
5.1

Dragon's Dogma Online (2015)

Sortie : 27 août 2015 (Japon). Action, MMO, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox 360

TruffeMax a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Joué en multi.
Très curieuse expérience. Ce DDO reprend le moteur du premier jeu tant au niveau des graphismes que de la physique et le transpose en MMO. Est-ce que ça fonctionne ? Étonnamment oui, mais avec ses limites. Pouvoir jouer avec des amis à Dragon's Dogma est un véritable fantasme et ça marche ! S'il y a moins de mécaniques roleplay que dans le 2, traverser le monde en groupe est plaisant et les affrontements contre les grands monstres peuvent devenir jouissifs. Quel moment formidable que celui où avec un ami nous avons terrassé à la suite un griffon puis un cyclope, lui en tant que rôdeur sur les boss et moi à distance en tant qu'archer. Le jeu prouve qu'on peut faire un MMO avec un système de combat ultra dynamique.

En contrepartie, imposer des règles de MMO à Dragon's Dogma ne lui va pas si bien. Voir les ennemis afficher un niveau aussi visible est un peu frustrant et certains se révèlent être d'énormes sacs à pv si on n'a pas d'équipement assez haut. Le levelling est beaucoup plus lent que dans les jeux solo et incite donc beaucoup moins à changer régulièrement de classes. Certaines de ces dernières ont d'ailleurs été largement diminuées en puissance et deviennent bien moins amusantes à jouer. Globalement toutes les classes à distance sont moins intéressantes à jouer, et peuvent carrément être un calvaire en solo (l'archer-mage qui prend bien trop de trop à charger ses tirs). D'ailleurs, le titre n'a vraiment plus aucun intérêt en solo, tant c'est la pire version à faire à côté des deux autres jeux de la licence.Je suis tout de même très heureux d'avoir pu l'essayer grâce à des serveurs privés qui maintiennent le jeu en vie. Qui plus est, les administrateurs font assez de modifications pour qu'il soit bien moins grindy que dans sa version originale.

Sonic Superstars
6

Sonic Superstars (2023)

Sortie : 17 octobre 2023. Plateforme

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 5/10.

Annotation :

Terminé.
Sonic Superstars me fait le même effet que Sonic Lost World, mais en 2D, c'est à dire que ce n'est pas un mauvais jeu, mais pas vraiment un Sonic non plus. La caméra étant trop proche du personnage, qui lui est cruellement mou, on n'a jamais l'impression de pouvoir aller vite, de devoir jouer comme dans les autres Sonic 2D. Les stages ne sont de toute façon pas vraiment pensés pour. Avec au moins une idée ou une mécanique par niveau, ils sont cependant plutôt généreux et parfois amusants. Tous ne fonctionnent pas, mais j'apprécie cette vision (similaire à Lost World) de foutre toutes les idées des développeurs dans le jeu, sans tri, même quand celles-ci se révèlent un peu foirées.
Visuellement, ce n'est pas très joli en revanche, avec une direction artistique aux couleurs bien trop saturées et un ensemble en 2.5 peu élégant. Musicalement c'est encore pire avec des boucles bien trop courtes et des compositions qui font fanmade sans grand talent. Enfin, dernier défaut et pas des moindres : les boss. Anecdotiques pendant une bonne moitié de l'aventure, horriblement longs par la suite, ils sont vraiment très mauvais. Le boss de fin n'en finit pas et réserve une deuxième phase sans un seul checkpoint et ça rend fou.

Citizen Sleeper
7.6

Citizen Sleeper (2022)

Sortie : 5 mai 2022. RPG

Jeu sur PC, Mac, Xbox One, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox Series X/S, PlayStation 5

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
C'était super ! Pas certain d'avoir envie de refaire un run dans la foulée, cependant. L'histoire que j'ai vécu, et la fin obtenue me conviennent parfaitement. C'était vraiment original. Une sorte de Disco Elysium très light, avec une ambiance Cyberpunk réussie et des personnages attachants. Les mécaniques autours des dés sont intéressantes, bien que j'ai eu peur d'être vite débordé entre la vitalité qui diminue constamment et le fait de devoir se nourrir. Finalement, non c'est plutôt bien équilibré, voir même un peu simple. Quand on se concentre sur un objectif, on est à peu près certain d'y arriver rapidement, d'autant plus si on a la compétence permettant de réinitialiser ses dés.
Je l'ai vraiment dévoré, en deux sessions et demi. C'est une aventure très prenante, pas mal addictive, et franchement originale. Le fait de la restreindre à cette station spatiale lui permet de créer une atmosphère très resserrée et d'imaginer une grande partie du reste de l'univers, ce qui est très cool. Maintenant c'est à double tranchant. Je ne vais pas dire que le jeu est trop court (surtout après Heaven's Vault) mais il manque un peu de densité je trouve, et donc peut-être un peu d'impact. J'ai passé un super moment, mais je ne suis pas sur qu'il me marquera tant que ça. Ce serait peut-être le cas avec d'autres runs, mais pas sûr. A voir surtout comment est construit le 2, et s'il me laissera le même sentiment, léger, d'inachevé.

inFamous 2
7.1

inFamous 2 (2011)

Sortie : 10 juin 2011 (France). Action, Aventure

Jeu sur PlayStation 3

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Terminé.
Pendant une première moitié, c'est comme le premier en un peu mieux. Plus fluide, plus joli, mieux rythmé, mieux narré. Ca n'en fait pas pour autant un bon jeu, car Infamous 2 reste un pauvre TPS peu amusant qui illustre le manque de créativité du studio Sucker Punch quand il s'agit de créer des mécaniques de gameplay en partant de super-pouvoirs. Le comble, c'est que ce n'est même pas un bon TPS. La visée n'est pas assez précise, le bestiaire pas assez varié. Alors oui, c'est mieux que le premier (notamment grâce à la ville qui a bien plus de charme) qui était franchement médiocre, mais je n'en sortais pas emballé non plus.

Et puis arrivé à la moitié de l'aventure, celle-ci se décomplexe un petit peu. Les objectifs sont un peu plus sympathiques, certaines missions se permettent de nous faire utiliser une lampe à UV qui fait exploser les ennemis, ce genre de choses, jusqu'à un final franchement épique qui n'hésite pas à nous faire devenir un monstre de puissance, en plus d'avoir un petit twist scénaristique sympathique. Enfin, Infamous devient amusant. Ca passe aussi par le pouvoir du lasso électrique qui permet de se rapprocher des ennemis mais aussi de rendre la traversée de la ville plus agréable. Toute la zone inondé est d'ailleurs aussi cool visuellement qu'intéressante à traverser puisque Cole ne peut pas aller dans l'eau. Dans l'ensemble ce dernier tiers cesse enfin de faire grimper sa courbe de difficulté en proposant toujours plus d'ennemis, pour plutôt devenir un peu plus bourrin, et ça marche.
Ca arrive malheureusement bien trop tard. Impossible pour moi de qualifier Infamous 2 de bon jeu, tant sa première moitié (si ce n'est plus) est laborieuse et inintéressante (se retaper le même genre de quêtes annexes génériques du premier, c'est non merci). Mais grâce à son dernier acte, j'en sors tout de même un peu plus satisfait que dans le premier qui n'avait aucun moment de grâce.

The Warriors
7.5

The Warriors (2005)

Sortie : 21 octobre 2005 (France). Beat'em up

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 2, PSP, Xbox, Xbox 360

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Un peu curieux de jouer à une adaptation de film sans avoir vu ce dernier, mais j'espérais bien, qu'au mieux, il me donnerait envie. Le début du jeu fut cependant un peu rude. On retrouve le moteur de Rockstar, ainsi que les animations, mais ce n'est pourtant pas la formule habituelle. Pas de monde ouvert (malgré la possibilité de se balader dans un petit quartier décorrélé des missions principales), pas de conduite, pas d'armes à feu, ni toute la richesse et la variété qu'on peut avoir dans une production Rockstar, que ce soit GTA ou Bully. C'est un peu frustrant honnêtement, comme si on jouait à un quart d'un jeu du studio. Passée cette frustration, heureusement, quand on fait le deuil de ce que le jeu n'est pas (un GTA-like), on peut commencer à l'apprécier pour ce qu'il est. Et ce qu'il est, c'est un inattendu beat'em all franchement bourrin qui donne l'impression de jouer à Streets of Rage en 3D, et ça c'est cool. Même s'il y a pas mal de combos, la caméra n'est pas toujours dans notre équipe, et ça devient rapidement le bordel, notamment à cause d'un lock automatique frustrant. Pourtant, avec son côté voyou et rebelle (des années 80), Rockstar est finalement le studio parfait pour adapter le film, d'autant plus qu'on sent l'influence du film sur leurs autres productions. Véritable déclaration d'amour à l'œuvre originale (encore une fois, ça semble évident, sans même l'avoir vue), le titre est aussi un régal niveau ambiance. Visuellement, musicalement, il nous transporte dans une atmosphère urbaine à la violence exacerbée qui fonctionne grave.
Ça ne m'a pas tant donné envie de voir le film (surtout que le dernier acte de l'aventure couvre rapidement ses événements), mais je pense me le mettre malgré tout, ne serait-ce que pour son statut culte.

inFamous 2: Festival of Blood
6.7

inFamous 2: Festival of Blood (2011)

Sortie : 26 octobre 2011 (France). Action, Aventure

Extension sur PlayStation 3

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
L'histoire doit pouvoir se terminer en 2h-2h30 max. Il n'y a pas de quêtes annexes, si ce n'est la présence de collectibles. Le framerate est aux fraises, bien plus que dans le 2 original. Il n'y a plus de système de choix. C'est la même map que dans le 2 mais restreinte à un seul quartier.
Si tout ceci peint un portrait peu reluisant de ce stand alone (qui coute 10 euros), je dois pourtant admettre que c'est peut-être la meilleure expérience que j'ai pu avoir sur un Infamous. Visuellement, la map amène assez de changement pour créer une nuit en plein festival, et honnêtement l'ambiance est super fun. Rien que la présence de Bloody Mary sur la map alors qu'on ne peut pas l'affronter est une superbe idée. Tout ce que je peux reprocher aux deux premiers jeux (en terme de gameplay soporifique) est atténué ici étant donné que l'histoire se libère de son canon. Ainsi, c'est Infamous avec des vampires, et ça en fait immédiatement un jeu plus cool que tous les autres à mes yeux. Mieux : Cole devient lui même un vampire, et le titre n'a aucun scrupule à nous encourager à pomper le sang de tous les civils sans faire baisser une quelconque jauge de morale. Encore mieux : la possibilité de se changer en nuée de chauve-souris permet de traverser la ville de façon jouissive sans que ça devienne inintéressant, et le fait de pouvoir empaler les ennemis avec ce pouvoir le rend d'autant plus cool.
Alors ouais, malheureusement, si je peux passer outre le recyclage de la map (et globalement du gameplay) c'est frustrant d'avoir un framerate très désagréable et ses ajouts sont trop légers pour vraiment pouvoir le définir comme un épisode distinct (bestiaire et pouvoirs compris). Mais ça tient bien la route sur 2 heures, et en conséquence, c'est surement mon segment préféré de la saga. Je me suis sincèrement bien amusé.

MotorStorm: Apocalypse
6.8

MotorStorm: Apocalypse (2011)

Sortie : 16 mars 2011. Course, Action, Course

Jeu sur PlayStation 3

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Oui, oui, "terminé". C'est bien la première fois que je vais au bout d'un Motorstorm ! Quelle fierté ! Il faut dire en même temps que c'est l'épisode qui est le plus court, mais aussi le plus facile. Découpée en trois modes de difficulté, c'est le premier épisode à avoir un mode débutant qui est véritablement une promenade de santé. Par la suite, les courses deviennent plus intenses, mais on sent bien que l'IA très élastique est pensée pour franchement ralentir quand on se retrouve dans les dernières positions, et ce même dans le mode le plus difficile. Je ne m'en plains pas pour autant, ça renforce ce sentiment que tout est encore possible et ça peut offrir des moments incroyables sur la ligne d'arrivée.
Et des moments incroyables, le jeu en propose constamment. Axé sur des catastrophes naturelles, et évidemment avec la physique si jouissive de la saga, Apocalypse met à l'amende Split/Second et donne l'impression d'être dans un film de Stuntman Ignition. Batiments qui s'effondrent sur nous, avions qui s'écrasent, tremblements de terre, tornade qui se dirige vers nous, c'est d'une générosité folle et constamment épique et impressionnant. La seule vraie faute de mauvais goût à mes yeux est la présence de pnj qu'on renverse inévitablement, et ce n'était pas nécessaire. Autrement, c'est un jeu qui n'a pas pris une ride, qui décroche régulièrement la mâchoire, quitte à en faire un peu trop. Certaines courses perdent grandement en lisibilité face aux divers effets d'effondrements et d'explosions, sans parler de la vitesse parfois impressionnante. Tant pis, tant mieux, dans l'ensemble, c'est quand même incroyablement cool. En contrepartie, le moteur physique chaotique des deux précédents jeux s'est un peu calmé. Les véhicules sont plus lourds, plus ancrés au sol, et on se crash bien moins sur des petits détails qu'auparavant, même en moto.

Pour la difficulté, pour l'aspect encore plus aléatoire qu'avant, pour la présence d'un scénario que je n'avais pas envie de voir (la DA des cutscenes en BD là, quelle horreur), ce n'est pas le meilleur Motorstorm. Par contre, c'est le plus impressionnant. Le fait qu'il s'inscrive dans cette curieuse tendance de courses dans des environnements chaotiques est plutôt cohérent pour la saga et il se place en plus comme le meilleur dans cette catégorie. Quelle tristesse que la licence et le studio soient morts...

MotorStorm: Pacific Rift
6.8

MotorStorm: Pacific Rift (2008)

Sortie : 30 octobre 2008 (France). Course

Jeu sur PlayStation 3

TruffeMax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Relancé, avec le premier.
Repasser d'Apocalypse au premier Motorstorm montre bien que ce dernier a un gameplay bien plus flottant, avec des véhicules moins ancrés au sol et plus susceptibles de s'éclater sur le moindre obstacle. Honnêtement, je comprends l'évolution et ça permet d'avoir deux types de jeu avec deux types de difficultés différentes. Motorstorm premier du nom m'a de nouveau fait tomber la mâchoire grâce à son moteur physique. Par contre, en terme de contenu, c'est vraiment limité. Il n'y a que 8 circuits, qu'on traverse en boucle et en boucle, avec seulement la difficulté qui augment (drastiquement d'ailleurs).
A ce titre, Pacific Rift est vraiment l'aboutissement de la formule. Le boost repensé en fonction de l'eau ou des flammes, les quatre environnements différents, le moteur physique affiné, tout est mieux. C'est un régal. Si le nombre de circuits est doublé par rapport au premier (16 donc), ça reste un peu trop léger, et on finit par se lasser un peu de revoir les 4 mêmes dans chaque environnements. Malgré tout, tout le reste est une telle réussite que ce n'est qu'un léger souci.

Heavenly Sword
5.8

Heavenly Sword (2007)

Sortie : 19 septembre 2007 (France). Action, Beat'em up

Jeu sur PlayStation 3

TruffeMax a mis 5/10.

Annotation :

Terminé.
On est clairement face à un God of War like (les anciens) en moins bien. L'absence d'un bouton de saut enlève une partie des possibilités de Kratos et de l'exploration potentielle. En termes de structure, ceci dit, l'aventure (qui doit durer 4 à 5 heures) n'a pas spécialement l'ambition d'être autre chose qu'un jeu qui va droit au but. Les missions sont courtes et s'enchaînent sans temps mort. Le gameplay est d'ailleurs sympathique. S'il semble ultra limité au début, une fois la Heavenly Sword débloquée on a droit à de nouvelles attaques lourdes ou rapides, et les combos en deviennent plus satisfaisants.
Malheureusement dans sa tentative d'être extrêmement varié et rythmé (ce que je peux apprécier), le titre ajoute de nombreuses séquences de tir. Les pires sont celles avec Kai, une archère qui a droit a beaucoup de segments au milieu du jeu. A part tirer avec peu de précision ou alors contrôler la direction de ses flèches, ces séquences n'ont rien d'autres à proposer et viennent entacher un gameplay à la base plutôt solide.

Au delà de ces moments dispensables, le vrai gros problème de Heavenly Sword c'est son framerate catastrophique qui peine constamment à tenir les 30 fps. C'est dommage parce que visuellement, en contrepartie, c'est joli. Les décors sont classes, les plans de caméra également. En revanche, l'écriture n'est pas intéressante, et la galerie de vilains est d'une grossièreté qui laisse présager le pire du studio sur ce point (DmC).
Bref, un jeu correct malgré tout, dans l'ensemble, mais dont la forme vient un peu gâcher un fond efficace.

WRC Sébastien Loeb Edition 2005
6.6

WRC Sébastien Loeb Edition 2005 (2005)

Sortie : 4 novembre 2005. Course

Jeu sur PlayStation 2

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Lancé uniquement parce que je prépare un article sur Motorstorm de Evolution Studios. A la base, j'ai même lancé le premier sur PS2, et je n'ai pas été très convaincu, n'y voyant qu'un jeu rigide tiré d'un sous genre du jeu de courses que je n'apprécie pas. Après un petit tour sur Reddit où les internautes semblaient avoir un bon souvenir de l'épisode 2005 (WRC Evolved en Anglais, forcément plus chauvin dans son titre français), je me suis laissé tenter également, et en fait, j'aime beaucoup.
Je ne connais rien au rally, et tout autant dans cette catégorie de jeux, donc je n'ai aucun point de comparaison. Par rapport au premier jeu, c'est par contre une évolution évidente, tant visuellement que dans le maniement bien plus agréable. Le jeu est d'ailleurs surement trop arcade pour sa catégorie mais c'est justement grâce à ça que j'ai réussi à rentrer dedans. Son gameplay est relativement simpliste, pour un résultat étrangement chill. J'ai pris beaucoup de plaisir à faire tous les championnats en écoutant des vidéos à côté, en n'ayant qu'à jauger l'accélérateur et le frein dans les virages, et en profitant des décors. Ca a beau être de la PS2, les environnements sont plutôt jolis en passant par émulateur et en augmentant la résolution. Surtout, il y a plein d'effets météo, ou de petits aléas sur la route qui donnent un peu de vie à l'ensemble.
C'est certainement très fade par rapport à l'évolution technique des derniers jeux de rally, mais pour un tout premier épisode, ce fut très plaisant.

MotorStorm: RC
6.2

MotorStorm: RC (2012)

Sortie : 22 février 2012. Course

Jeu sur PS Vita, PlayStation 3

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Je me souviens de la douche froide quand j'ai découvert que la licence Motorstorm était présente au lancement de la PS Vita en 2012 après avoir pas mal joué à Arctic Edge. Sauf que RC signifie Radio Controlled… C’est un jeu de petites voitures télécommandées, à la manière d’un Micro machines. Quelle déception... Il faut dire qu’il était vendu en dématérialisé à 6 euros seulement, et il n'a jamais prétendu être un grand épisode.
Une fois ceci dit, pourtant, c’est une expérience plutôt amusante, notamment grâce au fait d’avoir des véhicules qui ont un maniement qui diffère grandement d’un style à un autre. Les défis sont sympathiques, et décomposés à chaque fois en trois médailles, ce qui donne toujours envie d'avoir l'or mais sans être totalement frustrant quand on ne l'atteint pas. Il y a des courses, du contre la montre, du drift et un dernier type demandant de doubler un certain nombre d'adversaires rapidement. C'est juste assez pour garder un très bon rythme. Surtout, RC dispose d'un équilibrage parfait de sa difficulté. Tout ça donne constamment l’envie de relancer une petite course, étant donné qu’elles ne durent jamais plus de 2 minutes. C’est un petit jeu, mais un petit jeu agréable. Les décors censés être repris des anciens épisodes ne font pas illusions cependant, et il est curieux de voir la licence Motorstorm accolé à un jeu qui n'a rien à voir.

Star Wars: Bounty Hunter
6.3

Star Wars: Bounty Hunter (2002)

Sortie : 6 décembre 2002 (France). Action

Jeu sur PC, PlayStation 2, PlayStation 4, PlayStation 5, GameCube, Nintendo Switch, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 4/10.

Annotation :

Abandonné.
Je suis allé jusqu'à l'avant dernier acte en pestant, j'aurais du arrêter bien avant. Seulement, Bounty Hunter m'a fait croire qu'il serait intéressant dans ses deux premiers actes. C'est un jeu de shoot et de plateforme relativement linéaire mais pas toujours très clair sur la destination à prendre. Résultat au début, je me suis légèrement senti devant un Tomb Raider moins rigide, à faire des jolis saltos en tuant les ennemis et en cherchant à comprendre le level design. Bon, en fait, ça n'a rien à voir, et c'est simplement mon esprit qui s'est projeté un jeu bien meilleur. Au final, le level design n'a rien d'intelligent. S'il est parfois complexe c'est parce que toutes les salles se ressemblent, et qu'il faut bien souvent prendre des portes qui se déverrouillent sans nous prévenir. Honnêtement, la proposition devient même bien vite simpliste tant l'aventure enchaîne les affrontements quand elle ne sait plus comment la rythmer autrement. Il y a des vagues d'ennemis tout le temps ! Le gameplay consiste donc à rester appuyé sur la gâchette de tir et esquiver (un peu) avec le jetpack, en fonçant vers les medpacks. Il y a d'autres armes, mais on s'en fout, elle ne servent à rien. Seuls les pistolets aux munitions illimitées de Jango font le taff.
Autrement, visuellement c'est laid, alors qu'on se balade sur des planètes qui devraient faire plaisir. Le début à Coruscant ou l'acte 4 sur Tatooine, ont vraiment des décors plats, sans efforts. C'est triste à voir.
Le plus frustrant reste cependant de ne jamais avoir le sentiment de jour un chasseur de primes. Il y a bien des objectifs annexes liés à son travail, mais dans le feu de l'action (qui n'arrête donc jamais) c'est juste mal intégré. La proposition était alléchante, le résultat est lobotomisant. Reste, en revanche, un scénario qui étoffe un peu le personnage et amène correctement aux évènements de l'Attaque des Clones.

Pursuit Force
5.8

Pursuit Force (2005)

Sortie : 23 novembre 2005 (France). Course

Jeu sur PSP

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Abandonné.
Je n'avais joué qu'à sa suite jusqu'ici (que je ne crois d'ailleurs pas avoir terminé, mais c'est le prochain jeu) mais jamais à l'original. Mon récent sujet sur la saga Motorstorm est donc l'occasion de me pencher dessus, puisque Pursuit Force est développé par BigBig Studios, une filière d'Evolution. Résultat, c'est quand même super fun. Bien découpé en 5 actes dédiés aux différents gangs dans lesquels on alterne, en fonction des missions qu'on débloque, la structure du titre est sympathique, même si elle manque franchement de narration (grosso modo on a une cutscene pour présenter le gang et une autre pour conclure sa dernière mission). Mais le vrai intérêt du titre, c'est bien de jouer un véritable action-man dans des courses poursuites en moto, voitures, et bateaux, ainsi que quelques variations comme des séquences à pieds (nulles mais pas si envahissantes) ou en gatling dans un hélico. C'est vraiment une volonté de prendre tous les set-up de gros films d'action sans jamais faire retomber l'adrénaline, et franchement ça marche grave bien niveau enrobage et ce premier épisode s'en sort déjà avec les honneurs sur sa variété. Ce ne sont pas que des poursuites, il y a aussi des escortes, des fuites, et autres nuances qui permettent à l'aventure de constamment se renouveler. Le tout à 60 fps avec des graphismes honorables pour l'époque.
Problème, qui semble d'ailleurs inhérent à Evolution et BigBig, la courbe de difficulté est absurde et chaque mission demande d'accomplir des objectifs de façon trop tendu, que ce soit à cause d'un timer trop court, ou un manque de checkpoints. Ca devient vraiment infernal, et ça passe malheureusement bien trop par un aspect aléatoire qui ne nécessite pas de simplement apprendre et mieux jouer. Il y a un véritable paradoxe à proposer une aventure qui se veut chaotique, face à des objectifs bien trop précis. Je n'ai pas du tout ce souvenir sur la suite, donc j'ose espérer que ça a été corrigé, mais en l'état, ça gâche grandement cet épisode qui reste, malgré tout, une proposition amusante (mais rageante).

Dynasty Warriors: Origins
7.3

Dynasty Warriors: Origins (2025)

Sortie : 17 janvier 2025. Action, Stratégie temps réel, Beat'em up

Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Kingdom Come: Deliverance
7.2

Kingdom Come: Deliverance (2018)

Sortie : 13 février 2018. RPG, FPS

Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4, Nintendo Switch

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Afrika
7

Afrika (2008)

Sortie : 28 août 2008. Simulation, Inclassable, Éducatif

Jeu sur PlayStation 3

DriveClub
6.3

DriveClub (2014)

#DriveClub

Sortie : 8 octobre 2014. Course

Jeu sur PlayStation 4

TruffeMax

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