Jóhann Jóhannsson : explorer la modernité

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1e album solo

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Première bande-originale qu'il ait composée.

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Son deuxième album, Virðulegu Forsetar, est une longue suite ambiant d'une heure. Il emploie ici un orchestre composé de 11 cuivres, un glockenspiel, un piano et un orgue, auxquelles s'ajoutent des cloches et des expérimentations électroniques.

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Single extrait de IBM 1401, A Usuer's Manuel : la meilleure partie de l'album.

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Cette album est inspiré par le travail de son père : l'un des premiers programmateurs islandais qui se servait de l'IBM 1401 pour composer des morceaux.

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Cet album est inspiré par l'histoire de l'industriel Henry Ford qui tenta de créer au Brésil une cité idéale destinée à produire du caoutchouc pour l'automobile. Le projet fut un échec et on estime que 20 millions de dollars y furent dépensés.

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Musique composée pour le cours métrage d'animation Varmints.

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B.O. composée pour le documentaire éponyme, la musique est décrite comme un requiem à la mémoire des mineurs qui se sont révoltés dans les années 80 au Royaume-Uni (qui est le sujet du film).

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Transcendentalism est le fruit d'une collaboration entre Johann, Dustin O'Halloran et Hauschka, tous trois figures reconnues de la musique savante actuelle.

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Même si l'album est sorti en 2012, le film est de 2009. Elle nous propose un beau voyage dans ce pays nordique. Comme un lien tendu entre l'Islande et les racines danoises.

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Prisoners est la première de ses trois collaborations avec le réalisateur canadien Denis Villeneuve. Le registre est élégiaque, ce qui est parfaitement rendu par l'utilisation de l'orchestre à cordes, développant ses arguments avec lenteur et solennité.

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Je me suis véritablement ennuyé pendant cette B.O. A oublier !

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Johann Johannsson propose une musique très lyrique à l'opposé de son style habituelle. Pourtant dans ces mélodies au piano, il infuse tout de même son énergie et sa mélancolie.

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Album qui retient moins l'attention que ses précédents opus. Un travail réalisé en collaboration avec BJ Nilsen.

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Pour sa deuxième collaboration avec Denis Villeneuve, Johann accouche d'une musique d'anthologie qui transcende le film par sa noirceur et sa démesure. Une vraie plus-value pour le film.

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Un court album sur lequel mon appréciation est beaucoup plus réservée.

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Arrivé à la Deutsche Grammophone Johann signe une composition spectaculaire culminant avec "Song for Europa". De la grande musique qui va puiser au fond de nous-même.

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Troisième et dernière collaboration avec Denis Villeneuve. Une B.O. qui marque par son gigantisme, sa fascination avec l'inconnu et le rêve. Les mots sont trop faibles pour exprimer ce que je ressens à l'écoute de cette album.

Hélas, ce sera l'ultime collaboration entre ces deux artistes. La suite de Blade Runner réalisée par le canadien devait voir sa musique confiée à l'islandais, mais il semble qu'un différend irréconciliable ait rompu pour toujours cette fructueuse association. Ce sera finalement Benjamin Wallfisch assisté de Zimmer (ou l'inverse) qui seront crédités pour la musique de "Blade Runner 2049".

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2018

Pour le cinéma, il signera juste avant sa mort la B.O. de "The Mercy", "Mary Magdalene" et "Mandy". Après avoir notamment été crédité en tant que consultant pour le design sonore du film d'Aronofsky "Mother".

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Johann Johannsson propose une B.O. assez détachée et très atmosphérique, qui finalement demeure bien trop en retrait à l'écoute.

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C'est malheureusement par cette B.O. aux résultats en demi-teinte que s'achève l'oeuvre inoubliable de Johann Johannsson, un compositeur dont on aurait voulu entendre bien plus. Mais on pourra se consoler en pensant que son travail continuera d'être admiré et servira d'inspiration à bien d'autres compositeurs.

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5,7