Joué en 2024

Annotation :

N'ayant jamais eu la chance de jouer à l'original, je ne suis pas forcément le public cible et je ne peux juger le jeu que sur ce qu'il est. C'est d'ailleurs ma première expérience avec un FF, et mon passif avec les JRPG est globalement assez limité.
J'ai pris du plaisir à jouer à ce jeu à l'univers un peu foutraque mais qui se tient globalement dans le cadre d'un JV. L'histoire n'est pas subtile mais tient le joueur en haleine, les personnages sont globalement attachants (même si leur traitement est assez indigent sur certains points en 2024), les graphismes sont beaux, les décors également bien que très redondants dans cet épisode. Côté gameplay, le système de combat est vraiment agréable, complet, riche, dynamique. Il offre une grande variété d'approches, des combats vivants et notamment des combats de boss assez épiques. Rien que pour ça, le jeu vaut le coup d'être parcouru, parce que manette en main, on s'amuse.
Mais ça reste quand même assez long pour une histoire qui avance très peu, avec des chapitres interminables et des quêtes annexes inintéressantes. Le level design est également catastrophique, avec des couloirs que je n'avais presque plus revus depuis la PS2. Ces défauts alourdissent considérablement l'ensemble, qui aurait gagné à être plus ramassé en une bonne vingtaine d'heures. Dans ces conditions, j'aurais pu envisager de refaire le jeu en mode difficile, mais c'est hors de question que je me refasse 30-35h de jeu dont 10-15 plutôt inutiles.

Annotation :

Il y a beaucoup de plaisir à arpenter cet univers et à tabasser de l'orc, à s'infiltrer dans les camps ennemis et, surtout, à s'amuser avec le système d'Armée de Sauron qui est assez bien foutu. Mais c'est quand même beaucoup trop oubliable pour être un bon jeu : scénario assez peu intéressant, décors complètement foirés (deux petites maps qui sont globalement les mêmes mais avec des filtres et des couleurs différentes), des combats qui deviennent vite bordéliques quand on est assaillis par 50 orcs en même temps, des missions redondantes. Bref, on traverse le jeu sans souci mais personnellement, je l'oublierai probablement assez vite.

Annotation :

Le jeu en lui même vaut toujours un gros 9/10, et le re-parcourir m'a permis de retrouver des sensations que je n'ai plus trop en jouant aux jeux vidéo ces dernières années.
Le 5/10, c'est pour ce remaster fainéant qui se contente simplement d'augmenter le framerate et la résolution et qui se paye même le luxe de garder des bugs du jeu d'origine que les joueurs ont pourtant identifié depuis longtemps.
Cette version m'aura au moins donné la possibilité de découvrir le DLC Artorias of the abyss, qui est une vraie réussite !

Annotation :

Très heureux d'avoir découvert l'épisode matriciel des Souls dans ce très beau remaster qui rend hommage aux idées des créateurs. L'histoire est toujours cryptique mais dans un univers passionnant, les mondes sont magnifiques même si inégaux (les confins de l'île, quelle merveille), la difficulté est bien dosée (même si la plupart des boss sont finalement un peu faciles). J'avais lu à l'époque de Dark Souls que Demon's Souls pouvait paraître trop rigide, je ne sais pas si le remaster a modifié le gameplay (je n'ai pas l'impression) mais ça ne m'a pas sauté aux yeux.

Annotation :

J'avais noté ce jeu après y avoir joué une vingtaine d'heures il y a quelques années, mais je ne l'avais pas terminé (trop dur pour moi, à ce moment là car je jouais très peu). Relancé dans l'univers des Souls avec DS I et Demon's Souls cette année, j'ai redonné une chance à ce 3e opus et j'ai bien fait. S'il n'y a pas le level design incroyable du premier volet, ce DS III est malgré tout un jeu qui bénéficie de tout le savoir faire du studio pour proposer une expérience absolument incroyable manette en main. Gameplay dynamique et exigeant, difficulté mieux dosée et jamais trop frustrante si on prend le temps de faire plusieurs essais sur les points chauds, grande variété des zones de jeu, game design & character design sublime, combats de boss dantesque et épiques, ost brillante, scénario toujours cryptique mais un peu plus accessible qu'auparavant... Bref, j'ai arpenté ce monde dans un mélange de souffrance, de plaisir et d'admiration pendant environ 35h (il me manque deux boss à vaincre dans The Ringed City) et ça a été ma meilleure expérience gaming depuis bien longtemps, comme l'avait été Dark Souls I à l'époque de sa sortie.

Annotation :

Un DLC solide avec un combat épique contre Friede, quelques passages marquants, mais globalement un peu court et pas assez diversifié pour être complètement indispensable.

Annotation :

Sans nostalgie, n'ayant pas joué à ce jeu à l'époque de sa sortie, on peut difficilement passer à côté de ses énormes défauts : mélange d'univers un peu artificiel avec une utilisation des mondes Disney qui va rarement au delà du fan service ; difficulté à trouver le bon ton entre le côté très enfantin de Disney et le côté plus sombre de FF ; difficulté punitive à cause de grosses lacunes en matière de gestion des caméras, des hitboxes, etc. ; jouabilité ultra répétitive générant une lassitude frustrante tant il est impossible de passer plus de 10 secondes en jeu sans voir une horde d'ennemis apparaître (ce qui contribue à gonfler artificiellement la durée de vie, tout comme les boss qui sont des gros sacs à pv)...
Heureusement, le jeu n'a pas que des défauts et propose malgré tout une aventure assez plaisante dans un jeu au concept original, pas trop moche pour l'époque, avec une direction artistique réussie et une très bonne bo