Joués en 2018

Annotation :

On commence doucement l'année avec un prototype offert par Humble Bundle. Une expérience narrative dans laquelle un fermier qui vous prend en stop commence à raconter des choses étranges.
Je dirais pas que c'est mauvais, mais ça fait partie de cette longue liste de titres qui se croient malins en cultivant le mystère et en titillant le joueur, sauf qu'il n'y a pas de jeu à proprement parler et qu'on est clairement confronté au travail d'un mec qui s'est réveillé un jour en pensant qu'il avait une idée géniale et du coup il a assemblé un proto à la hâte en espérant créer le nouveau Dear Esther.
C'est certainement pas cool de dire ça, vu qu'il y a un minimum d'efforts là-dedans, mais toute cette production de jeux semi-prétentieux à base de "écouter mon histoire comment qu'elle est bien" ça commence à bien faire.

Annotation :

Un jeu mélangé avec une mini série, original. Pendant une bonne partie du jeu, je me suis pris à l'histoire, les choix à faire sont intéressants, la série est cool, j'ai même imaginé y rejouer pour découvrir d'autres choix.

Sauf que toute cette narration semble un peu vaine vu la fin et le jeu est de toute façon trop pénible pour être joué une deuxième fois. Non pas que ce soit mauvais pendant les combats, au contraire, mais bien trop souvent le jeu retire le contrôle complet du personnage et on est obligé de se déplacer à petites foulées pendant qu'un personnage parle ou que le temps se fige.
On trottine, on trouve des mémos, on appuie sur 'E' ici ou là.. ça m'a progressivement agacé et sur la fin j'en pouvais plus de ces séquences.

Quantum Break essaie avec acharnement d'avoir du style et de faire forte impression, au final il en fait des caisses pour pas grand chose. L'expérience est agréable mais dans une semaine j'aurai tout oublié.

Annotation :

J'avais joué à LiS à sa sortie il y a un peu plus de deux ans, de manière pas très très légale, l'ayant récupéré dans un bundle c'était le moment d'y refaire un tour et d'essayer des choix différents.
Déjà, surprise!, j'ai autant apprécié l'histoire que la première fois, peut-être même plus en fait. J'ai les mêmes reproches à faire qu'à l'époque, notamment la révélation principale un peu trop "déjà vue", mais le reste est tellement soigné, comment ne pas tomber sous le charme de cette petite ville portuaire, de ses personnages à plusieurs facettes et des tragédies qui s'y passent ?
Max et Chloé sont parfois un peu chiantes ou un peu nulles, mais ça fait partie des petites choses qui donnent au jeu une forme d'authenticité. Des héroïnes imparfaites, des mecs bien pleins de défauts mais qui essaient des choses, des enfoirés pas si méchants, des ragots inutiles, des dialogues remplis de vide, d'autres très importants et des choix qui semblent offrir au joueur un chemin tout tracé vers le happy end alors qu'ils dirigent tous vers un dénouement dramatique.
Life is Strange est réussi parce qu'on y croit, parce qu'on s'y investit.
En 2015 j'avais hésité entre 7+ et 8, aujourd'hui je mettrais 8 sans hésitation.

Annotation :

Une histoire globalement sans enjeux vu qu’il n’y a plus de pouvoir, plus de tempête, plus de disparition mystérieuse et plus trop de conséquences…

LiS était un teen drama porté par une histoire plus sombre et plus prenante, ici on a juste un drama, tendance LGBT, pas particulièrement bien écrit et avec des twists prévisibles et franchement faiblards. Par charité, j’éviterai de m’étaler sur la confrontation finale hors-champ et le dialogue absurde qui s’en suit.

Plus problématique, l’histoire ne fonctionne pas vraiment en tant que préquel car on connait déjà les personnages et on sait ce qu’ils sont vraiment. Comment en vouloir à David quand on a joué à LiS ? Et surtout, comment faire confiance à Rachel ?

Le jeu a quand même de bons moments, à condition d’apprécier Chloé, et ce qu’on devinait dans l’original devient ici plus clair, notamment sa fragilité, mais dans l’ensemble les interactions entre les personnages sont beaucoup moins crédibles et ce n’est pas facile de trouver l’histoire touchante dans ces conditions.

Techniquement c’est faible, les graphismes sont vraiment cheap (l’original rend mieux) et la musique est moins bien choisie.

Au final, une déception. Sans aller jusqu’à dire que j’ai passé un mauvais moment, ça ressemble quand même pas mal à un téléfilm de 10 heures, dont même la fin échoue à provoquer un quelconque sentiment.

Ajout du 06/03 :
L'épisode bonus présent dans l'édition deluxe est sorti, sachant que l'édition vaut 10 balles, soit à peu près 60% du prix du jeu de base, on pourrait s'attendre à quelque chose de copieux. Contrat pas vraiment rempli, cette épisode conclusion se termine en une petite heure et demi (c'est court) mais offre un point final appréciable à la série, même si temporellement ce point final a lieu avant le reste de l'histoire (ou au milieu). On peut quand même se demander si les gars de Deck Nine ont joué au jeu original parce que cette journée on l'a déjà vécue et elle ne ressemblait pas à ça du tout.
J'imagine qu'il fallait ça pour boucler la boucle... et laisser l'imaginaire des fans développer les théories les plus folles.

Annotation :

Une sorte de sous-Killing Floor/L4D sous moteur Source, c'est très mou et ça offre très peu de sensations. Au moins c'est gratuit.

Annotation :

Sur Wii U.
Je n'avais jamais fait cet épisode et c'est encore une fois du bon, même si je le trouve inférieur à Black Hole Rising sur presque tous les points.

Déjà parce que je ne suis pas convaincu par les nouveautés, que ce soit les nouvelles unités pas très utiles, les combats en duo ou sur deux fronts. Et surtout, parce que cela m'a semblé plus facile qu'avant.

Avoir deux généraux est une bonne trouvaille en soi, et permet d'élaborer de nouvelles stratégies en fonction des associations. Par exemple, Sami, relativement inutile dans les autres épisodes, devient ici redoutable en début de partie, quand l'infanterie mène la danse, avant de laisser sa place à un général plus puissant quand les tanks sont dans la place.

L'attaque combinée, en revanche, est une fausse bonne idée qui plombe l'équilibre des parties, d'autant que l'IA charge ses barres de pouvoir à vitesse supersonique. Quand en plus le général ennemi à un pouvoir casse-couille, comme le tsunami de Drake qui divise le carburant de toutes les unités par deux, ça devient très très chiant...

Les batailles sur deux fronts, une poignée au total, présentent un intérêt modéré et il est même parfois impossible de jouer le deuxième front, comme sur la mission finale où toute l'action se déroule IA contre IA !
Et cette mission finale est d'une facilité incroyable. Quand je repense à l'enfer des dernières missions d'AW1 et 2, il y a un monde d'écart.

Étrangement, d'ailleurs, l'IA est beaucoup moins efficace que dans les volets GBA. Une carte comme "4 rivières" était un vrai défi dans AW2, mais dans cet version DS, l'ordi semble incapable de se déployer stratégiquement et se fait rouler dessus sans respect.

Bref, un opus solide mais dont les nouveautés n'apportent pas grand chose et qui dégage une impression de facilité.

Annotation :

Sur SNES Mini.
Au début j'adorais le jeu, mais les derniers niveaux sont beaucoup, beaucoup, trop chauds pour moi...

Annotation :

Monorails, ferrys, dirigeables, télécabines, quelques nouvelles gares multifonctions et un mode défi (que je n'ai pas essayé).
Comme toujours avec les DLCs Paradox, à plein tarif ça sent l'arnaque, à 50% ça commence à être plus honnête.

Celui-ci introduit de quoi diversifier les transports de sa ville et c'est assez sympa sans être révolutionnaire. J'adore les télécabines, aussi efficaces en montagne que pour transporter des gens au-dessus des points d'eau.
Revers de la médaille, plus de transports signifie plus de lignes à organiser, comme si c'était pas déjà assez compliqué de mettre de l'ordre dans sa ville.

En ce qui me concerne, ça finit toujours pareil, avec des embouteillages infernaux sur les grands axes, des ronds points blindés de camions et des voies secondaires construites en dépit du bon sens pour désengorger tout ça.

Annotation :

L'actualité se prêtant bien à tirer sur des Nord-Coréens, j'ai lancé le jeu assez intrigué. Et l'espace d'un instant, j'y ai cru. L'intro est mortelle, les deux premières missions sont sympas et pas désagréables graphiquement.
Par la suite, ça se gâte et les objectifs deviennent de plus en plus nuls. Le fond est atteint sur la mission d'"infiltration" au beau milieu d'un camp de rednecks aveugles et complètement cons. La fin du jeu est une blague et on est obligé de suivre le même mec 90% du temps.
Ça se finit en 3h30 aussi.
Du coup, ben c'était gratuit (cadeau d'Humble Bundle) donc je trouve pas ça si mauvais, j'ai joué à bien plus insupportable, mais je comprends qu'à sa sortie le jeu se soit pris une banane. Parce que ça vaut 5€ à tout casser...

Annotation :

Magnifique, spectaculaire, ébouriffant,... les superlatifs ne manquent pas pour parler du jeu DBZ rêvé depuis des décennies par une armée de fan (dont je ne fais pas vraiment partie).

Le jeu tient toutes ses promesses visuelles et propose un gameplay ultra jouissif, à la fois très bourrin et très technique. Vraiment incroyable.

Les personnages sont peu nombreux mais ont des styles de jeu très variés, mention spéciale pour Ten Shin Han, Gohan petit, Cell et surtout Freezer, ultra classe et bien énervé.

Problème toutefois, le contenu solo laisse à désirer. L'ordi triche en mode arcade, du coup c'est pas très intéressant, et le mode histoire est franchement pas terrible. Le problème de n'avoir qu'une quinzaine de personnages, c'est qu'il était impossible de raconter l'histoire de DBZ, donc on a droit à une histoire originale pas très engageante et assez courte.
Quand je repense au pied d'enfer que j'avais pris sur le mode histoire de Budokai Tenkaichi 2, je ne peux qu'être un peu déçu...

Ce manque de contenu solo m'impacte particulièrement car les jeux de combat me lassent rapidement, que je n'aime pas y jouer en ligne et que les mécaniques de jeu, aussi bonnes soient-elles, me retiennent rarement plus de quelques dizaines d'heures devant l'écran. Le jeu a beau tout péter, il ne fait malheureusement pas exception.

Annotation :

Je me suis fait plaisir en refaisant un tour de ce Tomb Raider décidément bien sympathique. Beau, bien rythmé (mieux rythmé que le premier reboot) et offrant de vraies sensations de découverte et d'aventure malgré des combats un peu trop nombreux par moment.
Vivement le prochain.

Annotation :

J'avais oublié qu'il y avait ce mode de jeu dans les DLCs et finalement c'était peut-être pas plus mal.
Cold Darkness part sur un pitch intéressant, trouver des armes et des améliorations dans une zone de jeu plongée dans la nuit et infestée de soldats zombies/mutants et tenter de neutraliser une fuite de gaz toxique en explorant quelques tours.
Ça a l'air sympa, mais en fait non... les infestés sont insupportables car ils apparaissent n'importe où, n'importe quand. C'est juste ridicule de se faire attaquer par un infesté qui pop à 1 mètre dans le dos de Lara alors qu'il n'y avait rien à 50 mètres à la ronde une seconde plus tôt. Et c'est même pas la peine d'essayer de vider un bâtiment de ses occupants, les infestés y apparaissent en boucle.
Le mode se termine dans une arène où il faut tirer sur des pistons pendant que des créatures apparaissent par paquet de 20 en permanence. Nul, mauvais.
C'est vraiment dommage d'avoir raté ce mode, car l'environnement est, encore une fois, impeccable.

Annotation :

Sorti pendant la mode des jeux de survie à la DayZ, Miscreated propose une recette standard agrémentée d'un peu de construction et de pas mal de crafting.

Difficile d'évaluer honnêtement ce jeu vu que j'ai vite lâché l'affaire.
Tout ce que je sais, c'est qu'il est très compliqué de trouver une arme et des munitions et quasiment impossible de trouver un véhicule. Les rares joueurs se concentrent sur les rares zones où les loots sont bons, partout ailleurs il n'y a rien d'autre que des zombies/mutants se traînant péniblement et des boîtes de conserve. Looter des maisons pendant 30 minutes pour finir avec un chapeau de cowboy, une canette de soda et une corde n'est PAS une expérience intéressante...

Pour le roleplay, il n'est même pas envisageable de rencontrer des joueurs et de nouer des alliances. Les joueurs qui ont une arme sont généralement bien trop contents de trouver quelqu'un sur qui tirer pour laisser passer l'occasion. Tout ça nous laisse avec pas grand chose à faire, si ce n'est courir dans la forêt.

Pour compléter le tableau, inutile de préciser que ça tourne affreusement mal, que les maisons sont dégueulasses (PUBG en pire) et que c'est une Early Access laissée en jachère depuis des années.

Annotation :

Jeu d'aventure sympa aux côtés de Holmes et Watson. Le début est très réussi avec pas mal de bonnes idées et notamment les déductions. Holmes n'est pas un personnage lisse et devient même un peu détestable par endroit, de ce côté là l'écriture fonctionne parfaitement.
Malheureusement, le scénario a tendance a faiblir à mesure qu'il se déroule et la fin est bof bof.
Dans l'ensemble, pas impressionné par cette histoire qui se laisse suivre avec plaisir malgré tout.

Annotation :

Jeu très sympa grâce à un gameplay dynamique, des combats nerveux et tendus, un univers agréable à explorer et une énorme liberté de mouvement.

J’ai trouvé le jeu bien équilibré également, pas trop long, mais doté de nombreux défis secondaires pour rallonger la sauce.

Seule ombre au tableau, mais une grosse … la progression passe par l’acquisition de nouveaux robots et châssis (5 en tout) qui possèdent des capacités particulières. Seulement on ne peut en choisir que deux à la fois et pour changer la composition de l’équipe il faut retourner à une borne de téléportation. Ça provoque des situations très énervantes, comme finir une phase de plateforme et ne pas pouvoir récupérer l’orbe parce qu’on n’a pas le robot qui casse des blocs de pierre. Ça rend aussi complétement inutile les deux robots de support. Celui avec des chenilles permet de traverser de grandes distances rapidement, l’autre de planer quelques instants mais en choisir un signifie se priver d’un vrai robot d’attaque (une mauvaise idée), ou d’une capacité bien plus déterminante (comme celle de s’accrocher aux rails).

Pourquoi restreindre le joueur à deux capacités à la fois ? Je ne sais pas, mais je sais que c’est très chiant et que ça bien plombé mon plaisir de jeu.

Mais bon, c’était gratuit, merci le Xbox Game Pass.

Annotation :

Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu un fou rire en jouant à un jeu vidéo et, rien que pour ça, Sea of Thieves restera une très bonne expérience.

Jouer de la vielle bourré à la proue de son fier navire, clouer des planches à l’arrache pour contenir les voies d’eau, bombarder les imprudents et ramener des trésors avec ses camarades. Le souci du détail est réel, les petits effets (sonores notamment) sont extrêmement gratifiants, c’est beau, l’eau est magnifique, ça repose et on se sent bien à voguer sur les mers dans cette ambiance fun, entre Pirates des Caraïbes et Alestorm.

Tout cela est formidable… pendant une dizaine d’heure.

Parce qu’il faut bien l’avouer, ça tourne gentiment en rond. Les limites du jeu apparaissent très vite, il suffit de faire deux ou trois missions pour comprendre que ça ne va pas tenir longtemps. Les missions n’offrent aucune variété, on y récupère de l’or pour acheter des cosmétiques, et on fait ça à l’infini.

Les meilleures quêtes restent les énigmes, mais pour cela il faut trouver des bouteilles à la mer et, encore une fois, il n’y a pas de progression alors à quoi bon ?

J’ai acheté une pelle en or, un crochet et une jambe de bois. Si je joue encore 20 heures j’aurai un nouvel accordéon et une proue de navire. Qu’est-ce que ça va apporter au jeu ? Rien du tout.

Honnêtement, le contenu est trop limité à l'heure actuelle pour justifier le tarif demandé (même si j'ai rien payé, cimer le Game Pass). Et aucun support ne semble prévu pour le modding. Dans six mois on en parle plus.

Annotation :

Un mode survie classique dans un environnement généré aléatoirement (enfin, je crois), il faut y trouver à manger, se réchauffer, tuer des ennemis, explorer des tombeaux et trouver des trésors à mesure que les jours passent.
Les tombeaux sont sympas, mais se répètent méchamment. Le reste est sans surprise mais soutenu par le gameplay impeccable du jeu et une réalisation toujours au top.
Parfait pour les acharnés et ceux qui veulent essorer leurs jeux jusqu'à la dernière goutte. Pour ma part, j'y aurais passé une heure et demi, ça suffira.

Annotation :

Après avoir autant poncé Chivalry, j'aurais cru que le nouveau Torn Banner m'accroche au moins autant. Rien du tout, au contraire. Le gameplay est solide et les combats très sympas, mais la sauce ne prend jamais. Est-ce à cause des cartes pas terribles ? De l'esthétique générale vraiment pas attirante ? Ou juste du fait que le nombre de joueurs par partie est assez faible et que l'on perd l'aspect pugilat total de Chivalry ?
Les trois, probablement. En tout cas, ça m'a laissé de marbre.

Annotation :

PUBG s'améliore avec le temps, ce n'est pas du luxe.
Beaucoup mieux optimisé qu'il y a quelques mois, le jeu offre plus de variété, de nouvelles cartes pas trop mal et des modes éphémères.
En revanche, mon principal problème avec le jeu est toujours là: on s'y fait un peu chier.

Le parachutage et le loot ça casse les pieds, surtout si on a pas de chance. Et des fois j'aimerais juste pouvoir tirer sur des trucs sans me prendre la tête ou, encore mieux, pouvoir jouer à un mode avec des objectifs autres que "rester caché dans un fourré".

Après 80 heures de jeu, j'ai remporté ma première victoire en solo FPP et j'étais pas vraiment content. En fait, j'ai eu la sensation d'avoir terminé le jeu, comme si j'avais vaincu le boss final. Du coup, j'ai quasiment arrêté d'y jouer.

Annotation :

Comme c'est gratos, j'y ai jeté un oeil. C'était décrit comme un précurseur de PUBG en plus arcade et plus rapide. En fait c'est surtout plus moche et plus chiant.
Quitte à faire des randonnées en forêt et tirer sur quelqu'un une fois tous les quarts d'heure, autant jouer à PUBG.

Annotation :

Pour résumer Ni no Kuni 2 simplement : c'est Tales of, en plus beau mais sans scénario.

Il y a mille trucs à redire dans ce jeu, l'esthétique Ghibli est réussie mais frise la repompe pure et dure, certains personnages sont ridicules (notamment le mec de la forêt qui est littéralement Yoda avec les motifs de Totoro sur le ventre).
Le mode gestion du royaume est un cookie clicker et les quêtes secondaires consistent presque toutes à ramasser des objets ou taper des monstres. Et il y en a 175. CENT-SOIXANTE-QUINZE quêtes fedex. Bordel ! Pire que Skyrim.
La moitié du temps, on se déplace sur la mappemonde graphiquement hideuse. Les mêmes graphismes affreux sont utilisés pour le mode bataille, pas très intéressant.
Scénario pas terrible et très naïf (en gros tout le monde est gentil et on pardonne à tout le monde), mais dont la fin laisse dubitatif (une sorte d'apologie du despotisme éclairé).

D'une manière générale, le jeu fait vraiment cheap (comme les Tales of), mais malgré tout j'ai passé un bon moment.
Déjà, parce que les combats sont très dynamiques et assez beaux. Les personnages ont des styles assez différents et ça permet de varier les plaisir. Ensuite parce le jeu conserve une atmosphère légère en toutes circonstances. On ne galère jamais, on n'a jamais de gros problèmes, on y joue en toute décontraction et avec la satisfaction de toujours remplir un truc, une jauge, une quête, une recherche, etc.

C'est le plaisir simple de réussir une multitude de petites choses en permanence qui rend le jeu attachant et reposant. Au point de pardonner tout le reste.
Pas le RPG du siècle, ni même de l'année, mais un bon jeu détente.

Annotation :

FPS bien bourrin avec une histoire agréable. Les combats sont très nerveux et défoulant, mais j'émets quelques réserves sur la mécanique de faiblesse à la lumière, un peu énervante quand on se fait aveugler en pleine fusillade.
Dommage aussi de réserver l'accès aux meilleures armes sur quelques niveaux à la fin, le jeu étant très court (moins de 5 heures) il aurait mieux valu fournir les gros fusils d'assaut dès le début.

Annotation :

Le premier n'était pas parfait mais profitait d'une ambiance impeccable (et même totalement incroyable avec le "Romero Mod" qui permettait d'avoir des VRAIS zombies, c'est à dire lents et mortels), d'une carte assez jolie et bien travaillée et d'un scénario qui avait le mérite d'exister.

On perd un peu tout ça dans ce deuxième épisode qui supprime inexplicablement des options très utiles, comme le fait de pouvoir appeler ses alliés vers les points de ressources, et transforme l'expérience de vie en communauté en micro-gestion laborieuse de oisifs attardés.
Incapables d'initiative, les PNJs ne font rien et consomment les ressources pendant que le jeu vous spamme de messages alarmants.

Résultat: une ambiance qui fonctionne à minima, des heures et des heures de grind, des tâches ingrates au kilomètre et zéro fun.
Dur...

Annotation :

Sans être particulièrement prenant, ce chapitre d'introduction à l'univers de Life is Strange 2 promet du meilleur au niveau de l'esthétique et de l'écriture.
Hâte d'en voir plus.

Annotation :

Je m'aventure rarement du côté des jeux remplis de texte, et encore moins du côté des visual novels, mais j'étais attiré par la hype et bien m'a pris d'être curieux.
Cette histoire ne paye pas de mine au départ, et j'oserais même dire qu'on se fait chier pendant les 2 premières heures. Par la suite, ça devient très inventif, très surprenant, bien loin des clichés auxquels je m'attendais.
Pas vraiment dérangeant, ou alors je suis insensible, mais rempli de bonnes idées qui donnent le sourire de par leur créativité.
C'est rare de voir des jeux capables de prendre le joueur à contre-pied donc j'applaudis d'autant plus la performance.
Une vraie bonne surprise qui m'a donné envie d'explorer un peu plus l'univers des visual novels.

Annotation :

Je n'ai jamais aimé Metal Gear Solid, beaucoup trop grandiloquent et prétentieux. Mais je dois bien avouer que côté gameplay, c'est toujours du costaud.
Comme je n'aime pas l'infiltration non plus, ça s'est fini assez vite en fusillade, ce qui finalement ne pose pas de problème.
2 heures de jeu sympathiques, en attendant de jeter un oeil sur Phantom Pain.

Annotation :

Pour 1,49 €, soit moins cher qu'une plaquette de beurre, AvP propose une campagne marine étonnamment bonne et stressante. Les combats contre les androïdes sont un peu chiants, mais les Aliens apportent quelques frissons et des bastons stratégiques en terme de déplacement et de gestion des flares.

La campagne Alien est très courte et n'a pas beaucoup d'intérêt.
Le Predator possède de bonnes mécaniques, mais rien d'aussi jouissif que de tirer au pulse rifle.

Annotation :

Décevant, mais pas catastrophique, Colonial Marines est doté d'une poignée de niveaux réussis et de pas mal de passages insupportables contre les mercenaires de la Weyland. C'est surtout l'ambiance qui déçoit, les efforts de mise en scène se trouvent ruinés par l'omniprésence des PNJs et une IA globalement mauvaise.
Le boss de fin est nullissime.
L'habillage Alien fait quand même son effet et sauve un peu le tout.

Annotation :

Plus dynamique et plus brutale, cette mini campagne DLC possède de bonnes idées et une ambiance plus oppressante. Une amélioration notable par rapport au jeu de base.
Par contre j'ai pas compris pourquoi la customisation d'arme était indisponible dans ce mode, j'aurais bien aimé avoir un viseur correct...

Annotation :

Premier vrai contact avec la série Yakuza.
J'ai trouvé le jeu excellent au début, notamment grâce à son système de combat jouissif et à son scénario bien raconté, bien mis en scène et avec suffisamment de mystère pour titiller ma curiosité.

Dommage que le jeu s'enlise petit à petit dans une sorte de faux rythme. Le ton passe de grave à léger très rapidement, on peut très bien avoir pour mission de sauver Haruka qui vient d'être kidnappée et quand même perdre son temps dans les bars à hôtesse, les karaokés et les castings pour gogo dancers. Difficile de concilier la narration et la liberté d'un semi monde ouvert.

Au fil du jeu les combats deviennent de plus en plus nombreux et finissent par épuiser. Majima apparaît partout (c'est le concept, c'est souvent cool, mais parfois bien lourdingue), les punks veulent se battre à chaque coin de rue et les boss deviennent de plus en plus pétés. Les deux combats de fin sont des purges interminables.

Globalement, j'ai bien aimé, mais j'étais quand même content que ça se termine.