Joués en 2024 (avec commentaires)

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Je sais honnêtement pas trop d'où sort ce jeu, si ce n'est que son scénariste a bossé sur MGS1 et un Final Fantasy que je connais pas (mais au son, pas au scénario) et que c'est étrangement édité par Square Enix et vaguement développé par Xeen mais c'est pas du tout mis en avant...
Je joue à peu de visual novels, j'avais détesté Virtue's Last Reward mais adoré To The Moon et Videoverse... Ici on est plus proche de Virtue mais avec une écriture beaucoup plus intéressante, moins laborieuse et avec des systemes de jeux discrets mais intelligents.
Ce que j'ai vraiment adoré c'est l'évolution du récit qui bascule de genres en genres, les quelques premières heures c'est du mystère horrifique avec quelques scènes assez stressantes, puis de l'enquête paranormale basée sur des légendes ancestrales, et ça se termine en pur jeu d'enquête whodunnit une fois qu'on est familier avec ses (très très) nombreux personnages, qui ont tous étonnement beaucoup de personnalité donc certains vraiment mémorables - surtout sans acteurs de doublage.
Il évite pas quelques répétitions et surtout cette tendance qu'ont les jeux japonais à laisser peu de place au sous entendu (après l'enquête est vraiment complexe donc ça m'a pas mal aidé que certains éléments soient répétés), mais quelle satisfaction quand on arrive à faire le lien entre les événements et personnages !
Un vrai triomphe narratif.

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Extrêmement étonné par l'accueil exceptionnel accordé à cette extension. Je l'ai trouvée plutôt laborieuse et peu intéressante, avec notamment des personnages vraiment caricaturaux et une intrigue assoupissante. Je pense aussi que j'ai pas eu de chance parce que pour ma part l'extension était bien plus buguée que le jeu original auquel j'ai pourtant joué il y a 2 ans (j'ai gardé la même sauvegarde, ça vient peut être de là ?).
Je trouve la performance d'Idris Elba très monocorde, très lue, et l'écriture globalement incroyablement bavarde, il n'y a quasiment rien à lire entre les lignes tellement tout est dit. Les deux dernières heures de l'histoire principale sont un peu meilleures, et j'apprécie qu'elle apporte une fin alternative au jeu de base plutôt que se forcer à retomber sur ses pattes juste avant la mission finale. Mais il manque vraiment la douceur et la mesure que j'avais adoré dans le jeu original.

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Le trailer du FPS Indiana Jones m'a donné envie de me replonger dans Wolfenstein : The New Order, et autant j'avais plutôt apprécié à l'époque, autant aujourd'hui je trouve que le ton, l'ambiance, l'écriture et les personnages vieillissent comme du bon vin.
Le mélange entre les cinématiques hyper sombres et sérieuses et l'ambiance série B avec les nazis de l'espace est juste fabuleux, sans jamais avoir peur de montrer toutes les atrocités des nazis adaptées à l'univers rétrofuturiste pour que les phases de shoot soient jubilatoires.
Wolfenstein était tellement destiné à s'essouffler et devenir une simple relique du passé dans l'ombre des autres licences de la même époque, quel petit miracle qu'elle ait été ressuscitée avec autant de talent.

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Peut être un chouilla surnoté parce que ça sera pas non plus un jeu dont je me souviendrai toute ma vie, mais l'histoire m'a totalement emballé et le rythme et la progression des énigmes sont extrêmement réussis. Un peu dommage que le design global soit un peu trop sage (notamment le personnage principal que j'aime pas vraiment visuellement malgré son concept super intéressant), mais j'ai trouvé que la difficulté des énigmes était pile poil faite pour moi.

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Une seule (et probablement unique) session, c'est un Battlefield en beaucoup plus exigeant et punitif. Globalement très intense et rigolo à jouer à plusieurs, mais il faut s'immerger totalement pendant des mois pour avoir un semblant de petit niveau.

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J'ai clairement mal fait d'avoir joué à The Hex et Inscryption avant Pony Island parce que c'est bourré d'idées réutilisées par la suite. Au final dans son approche de l'histoire meta ça a pas mal vieilli mais c'est un vrai produit de son temps et encore suffisamment malin pour être intéressant.

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Parfois un chouilla laborieux dans son envie de faire un jeu narratif avec des moyens limités, This Bed We Made comble cette lacune par tout un tas de superbes idées de mise en scène, de construction, de choix et de level design. Le charme a totalement opéré sur moi, surtout en VF avec l'accent québécois qui m'a totalement immergé dans cette histoire d'enquête dans le Montréal des années 50. Une grande réussite.

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Le concept est totalement mon délire : un jeu de voiture RPG où les combats sont remplacés par des courses (il y a même des combats aléatoires sur une world map !) et avec une grosse composante de storytelling.
C'est pas une catastrophe mais deux choses pêchent énormément : l'écriture et les dialogues assez ratés (avec une fantrad anglaise, donc ça vaut ce que ça vaut) malgré une ambiance globale très plaisante, et surtout une conduite correcte gâchée par la physique totalement foireuse.

C'est une jolie expérimentation qui aurait vraiment mérité de devenir une saga de plus en plus chiadée au fil des épisodes.

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Un peu frustrant parce qu'en vrai c'est quasiment le même jeu que le premier, avec des scènes extrêmement similaires aux mêmes moments de l'histoire et des twists très semblables, mais bourré de petise ajouts qui le rendent nécessairement meilleur que le premier. Du coup c'est vraiment super, mais enchaîner les deux premiers c'est pas très flatteur au vu du nombre de trucs recyclés. Très hâte de me mettre au 3, même si je crois qu'il est pas ouf je suis curieux de voir la série évoluer avec le changement de console.

Scénaristiquement malgré les redites, le trop grand nombre de twists inutiles et pas mal de tergiversions (l'histoire des 33 bombes servent à rien, pareil pour le moment où Kiryu veut que Haruka devienne une idol), c'est quand même sacrément costaud avec toujours les cinématiques les plus impressionnantes de la PS2, bizarrement tout en retenue et modestie la plupart du temps. Aussi, une fin extrêmement réussie tout en grandiloquence qui a réussi à m'arracher une petite larme. Kaoru Sayama est un personnage fabuleux, peut être mon préféré des deux premiers jeux pour le moment.

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J'ai fini la première fin, puis j'ai lancé le deuxième playthrough et à la fin de la scène d'introduction d'une heure le jeu a planté (environs 1 chargement sur 5 plante sur la version Switch) donc j'ai décidé de m'arrêter là.

J'ai pas détesté mon temps avec Nier Automata, mais j'y avais joué 3/4 heures à sa sortie avant de laisser tomber, et là y jouer jusqu'au bout de la première fin ne m'a quasiment rien apporté de plus. Il y a cette espèce de légende urbaine qui fait croire qu'à la fin des jeux Nier il y a un big reveal qui te fait voir le monde différemment... C'était déjà pas vraiment le cas du premier, et là ça n'a pas l'air d'être le cas non plus.

Les twists sont téléphonés, les cutscenes en font des caisses, et je trouve que chaque scène, chaque quête annexe, chaque dialogue raconte toujours le même truc : les robots et androïdes commencent à avoir des émotions humaines alors que leur corps ne leur permettent pas de les avoir.

Et c'est... tout ? Bah oui. Une scène avec des robots qui veulent faire du sexe et avoir des enfants comme des humains ! Une scène où les robots s'essayent à la philosophie comme des humains ! Une scène où les robots chantent et font des chorés comme des humains ! Ouais... Sans non plus avoir adoré le scénario du premier Nier (mais j'ai adoré le jeu en lui même), là ça m'a paru bien fade et en grand manque d'imagination, tout comme le gameplay.

Dans le premier Nier c'était la folie, on avait des scènes en mode resident evil, des scènes de textes à choix multiple, un niveau en mode diablo, des ennemis de plein de formes et tailles différentes... Là on a 15 versions de bullet hell différentes contre des robots qui ont globalement tous le même design à part leur taille.

Bref, pas du tout mémorable et même franchement oubliable.

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Toujours bizarre de passer 60h avec un jeu tout ça pour mettre un 7, mais pour le coup c'est pas un 7 "ouais ok pas mal" mais plutôt parce qu'il y a des moments fabuleux qui méritent un 10 et d'autres absolument ignobles qui valent un 3...
Jeu très bizarre sur énormément d'aspects, j'ai notamment mis une bonne vingtaine d'heures avant de croire un minimum en ces personnages tellement les discussions sont étranges et évasives (peut être la trad FR qui pêche un peu, je sais pas), et le mélange des tons aident clairement pas.
J'ai vraiment aimé le dernier chapitre qui plonge la tête la première dans le grandiloquent absolu tout en tentant un contre-pied assez couillu (même si ça doit totalement laisser de côté ceux qui ont pas joué à l'original).

Pas particulièrement hâte de faire la suite parce que celui-ci était déjà assez épuisant avec ses scènes d'exploration nulles à rallonge, mais je serai certainement curieux de le faire dans quelques années.

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Evidemment je l'ai pas fini mais j'ai quand même réussi à atteindre le Grim Reaper (absolument imbattable pour moi). Je découvre un peu la série et c'est absolument phénoménal ce qu'ils ont réussi à faire avec aussi peu de moyens techniques. Musicalement c'est ahurissant, avec un mélange de pseudo-clavecin très noble et de musique héroïque qui te fait te lever de ton siège tellement c'est galvanisant.
Le côté pastiche de film d'horreur des années 30 est aussi fabuleux, notamment parce que dans les années 80 on était en plein renouveau du cinéma bis horrifique donc le choix de se concentrer sur toutes les créatures mythiques du début du cinéma parlant c'est vraiment couillu, et ça paye !
Infinissable avec mes piètres qualités de joueur, mais un vrai beau classique et une réussite totale.

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Simon's Quest fait très mal, parce que d'un côté c'était très facile de faire un CastleVania 2 qui aurait plu à tout le monde : il fallait juste des musiques plus folles, des niveaux plus longs, plus de monstres, plus d'objets...
Mais cette suite fait le pari de se rapprocher de Zelda 2 en lui donnant un côté aventure beaucoup plus chill que l'original, avec des dialogues, des villages, des énigmes... mais se casse malheureusement les dents sur le concept, déjà à cause de la confusion de la map qui est totalement ratée (par rapport à Metroid par exemple, dont il s'inspire pas mal forcément), et le fameux cycle jour/nuit hyper frustrant et pas fun du tout.
Tout a de l'idée, l'ambiance est là et peut être encore plus que dans le premier jeu, mais rien ne va vraiment ensemble et le rythme en pâtit terriblement.

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Je vais pas être très original mais c'est assez facilement le meilleur des 3, non seulement grâce à ses 4 personnages jouables mais surtout son ambiance sublime et son côté préquelle hyper excitant. Réussir à faire une telle prouesse alors que l'effet de surprise n'est plus là, c'est très enthousiasmant.
Dommage que les expérimentations du 2 aient été totalement effacées (si ce n'est les choix des niveaux peut être) au profit de quelque chose de plus efficace, mais force est de constater que tout est tellement maîtrisé qu'on ne peut que louer ce choix.
(c'est aussi le seul des 3 sur NES que j'ai réussi à finir, en save scummant comment un lâche évidemment)

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Un jeu qui essaye de jolies choses mais qui n'arrive pas à contourner les limites de sa console. On sent que chaque élément du jeu sur NES est adapté du mieux possible, mais si on compare à Metroid ou Super Mario Land, on sent qu'ils ont pas encore trouvé la solution pour adapter le feeling de CastleVania sur une console si limitée (et sa suite le prouve).

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Un vrai tour de force, très intelligent dans son redesign de la série pour que ça soit adapté au format de poche, hyper beau, super maniable... Il n'y a que musicalement que je trouve ça un peu en deçà, mais quand j'ai lancé mon marathon Castlevania j'aurais jamais pensé jouer plus de 5mns aux versions GameBoy et au final quand on le lance c'est difficile de s'arrêter.

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Un peu partagé parce que la première moitié est absolument fabuleuse, le mood est incroyable et ce dès les toutes premières secondes du générique d'intro. Dès le premier niveau, l'agilité de Simon donne un vrai sentiment de contrôle très différent des 3 premiers sur NES, qui permet des move plus audacieux et surtout de corriger certaines de nos erreurs.

Mais je trouve aussi qu'il y a un gros ventre mou au milieu, un peu répétitif et avec des boss visuellement magnifiques mais soit trop simples, soit trop rapides à battre. Et ensuite les 2-3 derniers niveaux font partie des plus durs de toute la série alors que globalement ça allait jusque là, c'est comme s'ils avaient voulu compenser l'agilité de Simon avec des situations où il est presque impossible de ne pas prendre de dégâts.

Au final ça reste un jeu mémorable rien que pour son ambiance fabuleuse, et même si je trouve les musiques bien moins impactantes que celles sur NES, elles participent bien au mood global plus sombre et globalement plus classe. Et même si leurs versions sont moins bien que celles sur NES, le moment où Vampire Killer et Bloody Tears démarre sur les derniers niveaux c'est un énorme kiff.

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Complètement différent des épisodes Nintendo sur plein d'aspects, j'ai vraiment adoré cette approche plus arcade et déjantée de l'univers de CastleVania, en s'autorisant un road trip à travers l'Europe (le château de Versailles !!) et des idées d'ennemis très très drôles.
On perd un peu de l'agilité de CastleVania 4 et bien sûr de sa maîtrise de l'ambiance, mais je trouve qu'on gagne en enthousiasme et en fun. Très heureux du mode facile (qui est pas facile du tout mais rend certains passages plus digestes) et surtout de la suppression du compte à rebours.

Les niveaux sont un peu trop longs pour leur bien (surtout avec si peu de continues) mais forcément en y jouant avec des save states c'est un défaut qui a assez peu d'importance.

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En y jouant en 2024 un truc me semble absolument incroyable c'est qu'on dirait pas du tout que c'est le tout premier jeu d'un univers nouveau basé sur rien d'existant. La cohérence de l'ensemble, la quantité de liens qui se font d'un bout à l'autre de la map, le rapport entre certains personnages qu'on rencontre à 20h d'écart, c'est une prouesse phénoménale et la raison pour laquelle on s'investit aussi rapidement dans le jeu, son univers et ses personnages.
On est vraiment dans un entre-deux avec un univers visuel assez précis pour être en totale immersion mais avec des bribes de descriptions impossibles à représenter avec le moteur du jeu, et je trouve que ça lui ajoute un cachet indéniable notamment grâce au ton très singulier de la narration en elle-même. Et puis à côté de ça on a des personnages animés avec beaucoup de talent et doublés par des comédiens-star (Ron Perlman, wtf) et ça aussi, ça montre une ambition folle.

Bref, très content d'avoir tenté l'aventure presque 30 ans après sa sortie. Je tenterai certainement le 2 plus tard.

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Pas vraiment le droit de le noter parce que j'ai fait juste les 3 premiers niveaux puis j'ai regardé le reste sur Youtube parce que c'était trop dur. Mais jolie découverte quand même ce Castlevania qui essaye vraiment de soigner sa mise en scène avec en plus des musiques extraordinaires. Dans l'absolu on est pas si loin de Castlevania 4, en plus rigide mais ça me dérange pas plus que ça parce que j'ai toujours galéré à utiliser le fouet en diagonale.
Pas fan du tout de l'esthétique anime des cinématiques, pour moi CV ça a toujours été un hommage aux films d'horreur des années 30/40 donc le côté anime est bizarre. Limite je préfère le côté déjanté de Bloodlines, quitte à s'écarter du côté horrifique.

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J'admire l'audace de faire évoluer la série de façon aussi radicale, mais malheureusement je suis pas fan du tout de ce genre de formule (globalement si t'as fait un metroidvania le plaisir de la découverte des autres est grandement entamée).
Je trouve que ça pèse aussi sur l'ambiance, là où dans les épisodes classiques on est vraiment dans une course en avant, ici les aller-retours empêchent vraiment d'avoir ce côté héroïque.
Bref, peut être qu'à une autre époque j'aurais vraiment adoré (d'ailleurs j'y avais joué une dizaine d'heures il y a quelques années, j'avais plutôt accroché), mais là en ayant fait tous les CastleVania précédents, j'y ai pas retrouvé ce qui m'a plu dans la série.

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Si c'était le premier CastleVania auquel j'avais joué j'aurais probablement adoré, mais tel quel c'est juste un metroidvania avec absolument tous les clichés réunis. Difficile pour moi d'aller bien loin tant j'ai l'impression d'y avoir déjà joué. Ca reste un jeu solidement construit, avec des contrôles très réussis et ambitieux pour une console portable.

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J'aime bien l'emphase mise sur les mouvements qui donnent l'impression qu'ils ont essayé de se rapprocher de Rondo of Blood. Mais tout le reste c'est juste Symphony of the Night sur une console portable et comme je suis toujours pas fan de ce genre de jeux je suis totalement passé à côté.

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Meilleure impression qu'à l'époque, notamment au niveau des combats qui sont vraiment hyper fun, fluides, versatiles et variés que les 3 jeux précédents. Avec du recul c'est vrai qu'il y en a peut être un tout petit peu trop peu mais au moins quand il y en a un qui arrive c'est super excitant.

Par contre il y a vraiment trop de grimpette, qui est la plupart du temps sans challenge et incroyablement prévisible et stéréotypé. Au bout du 30ème pont qui se dérobe sous nos pieds et qui ne pose aucun challenge autre qu'appuyer plusieurs fois sur X, ça devient vraiment plombant pour le rythme alors que la durée globale aurait mérité une ou deux heures de moins, très dommage.

Scénaristiquement je trouve que ça se prend globalement un peu trop au sérieux. Ce qui fonctionne avec un univers post apo est souvent un peu cringe quand tes personnages ont été crée comme des archétypes légers et dont les décisions ne peuvent pas avoir de conséquences graves (tous les gentils doivent gagner sinon ça plombe l'ambiance). J'apprécie quand même l'effort de certaines scènes vraiment bien écrites.

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Assez facilement le plus accrocheur des 3 sur GBA, malgré le fait que niveau construction et rythme on en est déjà au 4ème jeu identique dans la série. L'idée des nombreuses armes et pouvoirs est bien addictive et on sent qu'on a passé un cap de maîtrise de level design. Les mouvements de Soma sont super intuitifs, c'est fluide et intense, une vraie réussire.

Malheureusement je trouve les personnages et le contexte narratif assez nuls, et comme les précédents on est très très loin de l'ambiance des jeux NES et SNES (j'ai juste lancé Vampire's Kiss sur SNES 5 minutes vu qu'il était aussi dans la compil, c'est vraiment d'un autre niveau alors qu'il est réputé comme étant pas terrible). Quelques très bonnes musiques mais évidemment la construction metroidvania avec les aller-retours fait qu'on est jamais excité d'entendre une musique cool, on est juste agacé d'entendre son intro pour la 20ème fois.

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Joué seulement 1h mais après une intro catastrophiquement longue, ça devient pas si mal ! Un mélange entre un DMC light (plutôt proche d'un God of War en vrai) et de la formule classique de metroidvania, élégant dans son esthétique même si un peu terne et très convaincant dans ses animations et chorégraphies de combat.

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Ennuyeux, triste, gris, vraiment pas ce à quoi on peut s'attendre en voyant cette jaquette impressionnante. Level design inexistant et zéro surprises.

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Joué juste 1h mais pas si mal du tout pour un concept aussi casse-gueule. C'est pas très beau mais l'ambiance est là, le sound design est parfait mais manque de musique. Evidemment ce sont les contrôles qui sont le plus problématique.

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Mélange entre une suite, un remake et une mise à jour du précédent. Evidemment c'est celui-ci auquel il faut jouer s'il ne faut en prendre qu'un, et y jouer aujourd'hui est peut être moins agaçant qu'à l'époque vu que c'était quasiment le même jeu avec juste un peu plus de contenu. Néanmoins plus maniable et mieux mis en scène que son prédécesseur.

Annotation :

Je l'avais déjà fait à l'époque sur PS3, et je pense que mon avis a pas beaucoup changé si ce n'est que j'étais un peu plus investi pendant ce nouveau run. Globalement toutes les qualités des premiers Fallout sont là : un monde immense mais connecté et cohérent, des personnages mémorables et des factions complexes pour lesquelles il est difficile d'avoir un avis tranché.
Je pense que ce que j'aime le moins c'est que l'impact du joueur est trop important dans ce monde si complexe et dense, et que quelle que soit la fin qu'on choisit on doit forcément prendre la décision de l'avenir de New Vegas. Dans l'absolu c'est très cool mais ça implique d'avoir un avis sur chaque problématique du jeu ce qui me sort un peu du roleplay. C'est cool dans l'absolu, mais ça rend les autres personnages un peu trop maléables.

C'est un jeu fantastique, sans aucun doute le meilleur Fallout (plus dense que le 1, plus cohérent que le 2 et bien mieux écrit que les 3 et 4), bourré de moments de grâce narrative et de situations intelligentes.