Joués en 2025, liste commentée

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Vraie beau conte horrifique aux graphismes impressionnants (textures entièrement faites au fusain!) et à l'histoire hyper prenante. Il faut pas se laisser endormir par le côté cryptique de la première heure : c'est une intrigue très concrète avec de nombreux twists où assez peu de questions restent en suspens.
Moins fan des phases purement horreur (poursuites, cache-cache), mais elles sont assez faciles et courtes.

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J'ai eu la chance de faire la version patchée qui propose une campagne sans les scènes de course-poursuite ni timer, donc mon expérience a été proche de ce qui était montré dans la démo : un platformer exigeant mais au rythme très calme et vraiment ultra "moody".
Les niveaux sont très longs et vraiment énormes, ce qui laisse vraiment le temps de voir des structures étranges de loin et de s'en approcher très doucement jusqu'à les atteindre et parfois même rentrer à l'intérieur.
J'ai très rarement vu un jeu qui a un tel sens de l'immensément grand et l'immensément petit, avec notamment deux niveaux ultra claustro et angoissants qui se terminent de façon incroyablement satisfaisante.

Une vraie réussite à tous les niveaux.

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Outer Wilds-like vraiment astucieux et à la construction ultra ambitieuse (pour des moyens que je suppose limités). C'est beau, les contrôles sont ultra agréables et le monde très intriguant.
Malheureusement c'est un jeu pas mal basé sur la mémoire (malgré les notes sur la carte) et c'est quelque chose qui a été très stressant pour moi, donc je ne l'ai pas fini.
Mais objectivement c'est une vraie merveille.

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Shooter spatial extrêmement agréable à jouer plus de 30 ans plus tard, qui sert aussi de démo technique vachement impressionnante pour de la SNES. Sa construction à la Outrun est très intéressante même si le contenu est assez limité mais varié.

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Pas de doute, c'est à celui-ci qu'il faut jouer. Tellement de concepts intéressants pour un jeu qui reste simple à prendre en mains (une fois qu'on a trouvé la bonne combinaison de touches sur Switch...) mais qui réussit à être incroyablement engageant malgré un scénario à peine existant.
Je crois que ce que j'ai le plus aimé c'est le rapport à nos compagnons, le fait qu'à chaque mission ils peuvent être HS et du coup indisponibles à la mission suivante les rend très attachants.
Petit bémol sur le boss de fin ridiculement difficile, mais sinon c'est un vrai coup de maître.

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Jeu complètement débile et cassé dans lequel quasiment aucune des tentatives artistiques ne fonctionne. Le jeu essaye d'être ce lent thriller à la Michael Mann (les cutscenes en sont une bonne note d'intention) mais que ce soient les graphismes, les animations, les contrôles, les bugs à gogo, tout est foireux.
Une fois qu'on sait ça... il y a quelque chose d'assez addictif dans le rythme du jeu, dans ses gunfights nuls, dans sa conduite un chouilla trop légère mais quand même réussie, dans ses tentatives de créer des villes fidèles à leurs modèles (mais ultra moches)...
C'est vraiment le premier Driver en tout cassé et beaucoup trop ambitieux.

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Malheureusement True Crime Streets of LA n'a pas grand chose pour lui en 2025. La ville est correcte mais manque de personnalité (alors qu'elle est assez fidèle à LA), le scénario est quelconque et a un ton assez agaçant, le personnage principal est un gros abruti et le gameplay touche-à-tout noie ses ambitions dans une approximation assez agaçante (j'ai failli péter la manette à cause du combat contre le général Kim et j'ai lu que c'était même pas le combat le plus dur du jeu). Aussi la conduite est pratiquement injouable.

Restent certaines idées impressionnantes, notamment les embranchements multiples et le fait qu'on puisse continuer l'histoire même quand on meurt (selon les missions on peut même aller en enfer et revenir). Mais autour de ça c'est un jeu globalement désagréable et raté.

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Fabuleuse comédie anglaise au gameplay à la Untitled Goose Game (merci Panic!). Hyper impressionné par les animations et certains tableaux à mourir de rire.

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Joué directement après Akham Asylum, je suis pas allé super loin (6h max) parce que c'est assez impressionnant à quel point il a beaucoup plus mal vieilli que son aîné. Il sort pile poil au moment où chaque jeu en monde ouvert est en compétition pour celui qui aura le plus de contenu... Ce qui rend le jeu assez insupportable aujourd'hui. Tu peux pas marcher 5 secondes sans avoir une notification, un tuto, une discussion d'ennemis captée par radio, une quête annexe... Ca m'a donné une première impression assez agaçante (alors que je l'ai fait à l'époque) qui ne s'est jamais vraiment estompée.

C'est vraiment une suite qui essaye de faire plus de tout : plus d'objets, plus de coups, plus de types d'ennemis, beaucoup plus grande carte... mais se perd totalement en chemin pour moi alors que le format "petit monde" un peu dans le genre d'une immersive sim fonctionnait tellement bien dans le premier.

Aussi, je trouve le scénario ultra nul. Celui du premier était déjà un peu chiche, mais là il n'y a aucun focus sur rien, les scènes avec Catwoman sortent de nulle part, on passe du coq à l'âne au niveau des missions sans aucune continuité et zéro thématique se dégage de l'histoire.

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Je suis pas allé jusqu'au bout (pour l'instant) parce que c'est un vraiment GROS jeu rempli à ras bord de secrets, mais c'était un énorme plaisir à parcourir. C'est globalement un mélange entre Mario 64 et Spyro mais beaucoup plus basé sur la variété des mouvements de notre personnage et avec beaucoup plus de personnalité aussi. L'univers enfantin et l'humour de cour de récré fonctionnent incroyablement bien même 30 ans plus tard (je me lasserai jamais des insultes de la soeur de la sorcière), et malgré quelques petits soucis de caméra ça se contrôle à merveille.
J'aime aussi beaucoup comme le jeu utilise ses limitations techniques, notamment la distance d'affichage rikiki mais qui permet d'avoir des indices sur les placements des objets à trouver ou sur des éléments des décors amovibles.
Je sais pas si c'est fait exprès mais ça fonctionne super bien.

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Petit jeu à la frontière entre Portal et un jeu de Backroom (mais qui fait pas peur). Quelques idées ingénieuses pour un message un peu niais mais plein de bonne volonté. Je ne jetterai plus mes peaux de banane par terre désormais.

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Esthétique et musique vraiment enthousiasmants mais malheureusement c'est un chouilla trop cryptique pour être vraiment intéressant à jouer. Dans le même genre Escape From Lavender's Island s'en sort beaucoup mieux en général, mais j'admire quand même l'univers totalement barré.

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J'ai mis un peu plus de temps à rentrer dedans que le premier, je trouvais au début que ça misait un peu trop sur la vitesse pour un jeu basé sur la physique. Mais je suis rentré dans le rythme et j'ai réussi à aller jusqu'au bout (en bronze, faut pas exagérer).
Globalement c'est une version plus dense, plus belle et surtout plus rapide du premier, avec un moteur physique toujours aussi hallucinant (malgré quelques ratés qui rendent ouf dans les niveaux les plus difficiles) et un visuel plus varié.

Les moments de grâce du premier sont toujours présents, et le véhicule supplémentaire (Monster Truck) rajoute une couche en plus aux circuits déjà très variés puisqu'il permet vraiment de passer par des endroits totalement inaccessibles aux autres véhicules. Pareil pour les motos qui peuvent passer par des chemins étroits qui leur sont exclusifs.

Encore une gigantesque réussite, toujours impressionnante et intense aujourd'hui (tu augmentes la résolution et le framerate, ça pourrait totalement être un jeu PS5), qui rend nostalgique d'un temps où les jeux d'arcade AAA n'essayaient pas juste d'être Forza Horizon ou NFS Most Wanted en boucle.

Annotation :

J'ai profité de la ressortie sur PS4 pour me replonger dans RDR (peut être en prévision d'un nouveau run du 2, si jamais je sais pas quoi faire pendant 100h).

Les 15 premières et 5 dernières heures sont vraiment fabuleuses, principalement le tout début, mélange entre émerveillement et tristesse devant ce monde en changement qui n'hésite pas à laisser des populations entières à leur sort. On est bien au delà de la fin "officielle" des outlaws, et le fait d'en faire tout le centre de l'histoire principale est vraiment audacieux et thématiquement super riche. J'ai même été assez surpris de la qualité de certains dialogues chargés de symbolisme et d'imagerie mélancolique.

Malheureusement à partir du moment où on arrive au Mexique, Rockstar retombe dans ses clichés les plus agaçants, mettant de côté l'histoire principale pour une interminable série de "the princess was in another castle" et "help me and i will help you", au coeur d'une révolution mexicaine clichée et franchement un peu raciste dans sa représentation du conflit et de ses enjeux. On est forcés d'aider les deux camps dans une vision incroyablement nihiliste de la révolution (et complètement incohérente avec notre personnage qui se met à tuer des centaines de résistants sans jamais savoir pourquoi tout ça pour les aider à la fin ??).

Même si elle n'a pas estompé ma déception de ce chapitre mexicain, toute la dernière partie de retour en Amérique ainsi que son dénouement incroyablement émouvant et cynique (mais pas nihiliste) valent vraiment le coup de s'être tapé 10h de n'importe quoi narratif. On a même quelques scènes de parentalité assez profondes l'air de rien qui foutent un peu la honte à God of War qui centrait tout sa narration autour de ça (et c'était naze).

Je peux pas m'empêcher de ressentir un chouilla de déception quand même au vu des premières heures qui promettaient une narration fabuleuse et des personnages intéressants et plein de sens, tout ça pour se taper le plus gros ventre mou de l'histoire de Rockstar.

Annotation :

Ca me rend un peu triste de pas trop avoir aimé y rejouer aujourd'hui parce qu'à l'époque j'avais trouvé ça incroyable.
Il reste des trucs impressionnants dans ce jeu. Malgré les cutscenes assez catastrophiques (et incroyablement sexistes) il y a une ambiance unique, notamment avec ces visuels si singuliers et une BO entièrement composée pour le jeu, avec certains bangers absolus et un thème principal mémorable.

Certaines scènes de destruction sont toujours aussi impressionnantes aujourd'hui, et le fait qu'il n'y a aucune retenue dans la violence hallucinante des destructions est vraiment enthousiasmant (dans le sens : c'est vraiment débile et donc hilarant).

Malheureusement je l'ai enchaîné après les deux premiers et du coup ce troisième opus fait très mal. Hyper court dans son mode principal, beaucoup moins intéressant à manier malgré la vitesse accrue, moins de différences entre les véhicules et surtout, surtout, des circuits beaucoup moins intéressants (probablement pour laisser place aux scènes de destruction). Le kiff des deux premiers opus c'était de faire le même tracé des dizaines de fois jusqu'à les connaître par coeur et savoir exactement quel chemin est adapté à quel véhicule, et ça c'est complètement absent de Apocalypse qui devient malheureusement beaucoup plus lambda, assez proche d'un Burnout.

Ils ont aussi essayé de caser la physique des véhicules des anciens épisodes, mais en l'édulcorant un max et an augmentant la vitesse, ce qui donne un entre-deux assez désagréable globalement.

Toujours impressionnant mais pas scotchant comme les deux premiers (même si les scènes apocalyptiques suffisent à justifier d'y jouer).

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Je l'ai lancé un peu à l'aveugle et j'y ai passé 12h en 2 jours... Longtemps que je n'avais pas été aussi happé par un jeu. Mélange très malin entre deck builder, rogue like (rien de très compliqué), jeu narratif et road trip, c'est vraiment un jeu à mood qui s'étoffe au fil du playthrough.
Il y a une quantité énorme de choses à voir et à faire, et si tout n'est pas toujours hyper intéressant, le mood lui est toujours hyper fort et varié.

Un vrai bonheur du début à la "fin".

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J'aurais aimé plus aimer le jeu mais absolument tout était contre lui. Mon DVD étant complètement rayé, les temps de chargements étaient 5 fois plus longs que la normale, ce qui entraînait parfois également des soucis de musique qui bouclaient sur 2 ou 3 secondes et surtout des objectifs qui revenaient à zéro quand on recommençait depuis un checkpoint.
Du coup j'ai fait la campagne en facile (ce qui la rend assez ennuyeuse) et j'ai à peine joué au mode arcade à cause des temps de chargement (alors que c'était assez rigolo de ce que j'en ai joué).

Malgré toutes ces contraintes, le gameplay fonctionne du tonnerre, c'est probablement le seul FPS sur PS2 qui arrive vraiment à rivaliser avec Halo. Les mouvements sont super agréables, la visée parfaite (avec ce petit zoom de précision hérité de Goldeneye qui marche hyper bien), et la fluidité du tout fait vraiment plaisir, on pourrait presque croire à un FPS début PS3.

La "campagne" n'en est pas vraiment une, elle est juste une série de niveaux inspirée encore une fois du rythme de Goldeneye avec plusieurs objectifs à remplir dans un niveau vaguement ouvert. Tant qu'on doit tirer sur des trucs c'est rigolo (le niveau à Notre Dame notamment) mais dès que les objectifs se varient ça devient assez pénible (la filature à Neo Tokyo ou les bombes à désamorcer...). Les cinématiques sont vraiment cool par contre mais l'humour souvent misogyne a extrêmement mal vieilli.

Malheureusement je n'ai pas pu jouer longtemps au mode multi à cause des soucis de chargement, mais ça avait l'air rigolo et varié même si vraiment très bordélique et sans aucune stratégie particulière.