Journal 2016 (édition BDs)

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JANVIER
(Commencé fin 2015)
Je connaissais certaines de ces BDs, mais c'était un plaisir de redécouvrir celles dont j'avais souvenir, et de découvrir celles que je n'avais jamais lues !

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(tome 3 -)

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Pas grand chose à ajouter si ce n'est que l'on sent une plus grande maîtrise que dans le premier tome. C'est très intéressant de suivre la progression de Barks en retraçant chronologiquement avec cette édition. Je ne pourrai pas me procurer la suite avant un moment, mais ça m'a vraiment donné envie de continuer.

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Une œuvre plutôt méconnue de Moebius, et l'une de ses premières collaborations en BD avec Jodorowsky. Une expérience vraiment troublante et unique, où chaque page se veut un véritable voyage. Je ne regrette pas du tout cet achat impulsif.

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MARS
Un véritable plaisir à lire ! Un tas d'aventures et une belle palette d'émotions à vivre, je suis content d'enfin comprendre pourquoi tout le monde me vantait cette BD. Et je suis aussi content que cette édition intégrale m'ait permis de le faire, je ne sais pas trop comment j'aurais mis la main dessus autrement... Elle n'est pas parfaite (j'ai remarqué des erreurs dans les couleurs, c'est pas génial), mais elle a le mérite d'être extrêmement exhaustive, avec les commentaires de Don Rosa qui accompagnent chaque chapitre. Je recommande !

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Ces aventures complètent très bien la Jeunesse, qui est excellente en elle-même, mais que je trouve sublimée avec ces aventures supplémentaires. Je trouve aussi que sur certaines petites BDs modestes, Don Rosa parvient à faire preuve de pas mal d'ingéniosité sur la narration, et c'est vraiment sympa à découvrir.

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C'est à partir de ce tome que l'édition commence à répertorier chronologiquement les œuvres de Don Rosa, et chaque chapitre est commenté, comme auparavant ! C'est vraiment une excellente façon de découvrir son travail pour moi. Son humour m'amuse beaucoup, et étudier son évolution est extrêmement intéressant. Malheureusement, je n'ai pas les autres tomes, donc je devrai attendre un bon moment avant de pouvoir continuer...

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Ce n'est pas un Tintin que j'affectionne personnellement, et il date encore d'une période où Hergé manquait de documentation. C'est triste, il y avait tant à raconter sur l'Amérique, et surtout les amérindiens, si ça avait pu avoir la richesse d'un épisode comme ceux qu'on a connu par la suite ! Cela dit, ça reste très au-dessus du Congo pour ma part, et c'est grâce à ce genre d'histoire qu'Hergé a peut-être le plus appris, donc je ne peux que respecter la BD, faute de l'apprécier pleinement.

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Très sympathique, dans la continuité du Lotus Bleu à mon sens !

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MAI
Petite remise dans le bain de Moebius en redécouvrant Arzach. Cette BD est à mon sens une œuvre majeure, grotesque et fabuleuse, profondément psychédélique, et je l'affectionne au plus haut point.

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JUIN
J'ai été moins enchanté que par les Cigares, étrangement puisque cet opus est postérieur. J'ai beaucoup aimé les aventures folles vécues par Tintin, mais moins le regard sur l'autre qu'il nous invite à avoir dans cette épopée. Petite mention au passage où Tintin s'essaye au blackface, parce que c'est pas drôle quand même...

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Je me disais qu'il serait difficile de recréer la puissance impulsive de la Ballade. Et pourtant ! J'ai été bluffé de retrouver les mêmes qualités dans un récit un peu plus morcelé sans que ça ne le rende déplaisant en un quelconque égard. J'ai tout bonnement adoré autant que la première aventure, et j'en redemande encore.

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Dans la continuité du Capricorne, on en retrouve beaucoup de qualités. Je n'ai pas grand chose de plus à ajouter sur ce tome, c'est toujours un délice.

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Une très belle aventure de Corto, pleine de poésie, et l'incorporer à la mythologie celtique était un choix des plus judicieux ! Tant de scènes marquantes, comme les esprits qui se concertent pour faire de Corto leur nouvel Arthur, ou encore le théâtre d'ombres, sans parler de Clem le plus grand tireur bourré...

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Définitivement un de mes tomes préférés. L'énigmatique Cush est immédiatement devenu l'un de mes amis préférés de Corto. L'ambiance y est également particulière, avec son lot de sorcellerie africaine et le désert auquel Corto s'accoutume bien. Bref, une excellente aventure également.

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Ce tome est une véritable épopée qui se lit d'une traite, et dans laquelle j'étais plus qu'heureux de retrouver Raspoutine, un personnage emblématique de la série à mes yeux. La dimension politique est, comme toujours, incroyablement profitable au récit, et les personnages sont tous marquants.

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Je n'avais jamais rien lu de Toppi avant, je connaissais seulement certaines de ses illustrations. Il n'y a pas à dire, son style de dessin et de narration me fait l'effet d'une grosse claque dans la gueule, et ses histoires pleines de mystère et d'exotisme sont particulièrement envoutantes...

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Je connaissais déjà le blog, donc on ne peut pas parler de découverte du tout. Mais je m'étais décidé à commencer à acheter les albums des Notes pour soutenir l'auteur, et aussi pour l'avoir à portée de bras sur mon étagère. Au début, je me disais que ça risquait de faire un truc bizarre, étant donné le décalage de style entre chaque note, mais finalement, ça fonctionne plutôt bien. C'est sûr que ça ne se lit pas vraiment d'une traite, c'est un recueil. Mais l'humour et la personnalité de l'auteur sont suffisamment forts pour apporter un sentiment de cohérence. Du reste, ben c'est comme le blog : du très bon.

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Je dois avouer avoir un tout petit peu moins accroché que d'autres aventures. Peut-être parce qu'il vient juste après la Sibérie, que j'ai vraiment beaucoup apprécié... Mais ça ne veut pas dire grand chose étant donné la qualité de l'histoire, l'originalité du personnage, et tant d'autres qualités auxquelles nous habitue cette œuvre.

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Une de mes aventures préférées du corsaire. Toujours très content de retrouver Raspa, et surtout de le voir aussi bien utilisé en tant que personnage ici ; sa dualité et son caractère « complémentaire » à Corto en font un duo vraiment fascinant. Je pense que c'est ce qui m'a le plus impressionné ici.

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On reste sur Raspoutine, pour cause puisque c'est principalement lui le héros de cette histoire... Le personnage n'a de cesse d'être fascinant, et sa rencontre marquante avec Corto fait tout. L'historique Jack London était aussi très intéressant à voir présenté par Pratt.

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De très belles idées de narration (qui à mon sens étaient déjà préfigurées dans d'autres tomes, mais qui se confirment ici) et une envoutante histoire au cœur de la mafia. J'avoue être resté sur ma faim concernant la conclusion, mais c'est la seule chose que j'aie à reprocher.

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Il était arrivé, au cours d'autres aventures, de plonger un peu dans l'imaginaire de Corto... Ici, presque tout le tome est construit là-dessus. Une aventure très différente des précédentes à cause de cela, selon moi, mais qui n'en reste pas moins très belle.

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J'ai trouvé que ce tome reprenait à quelques égards le concept du précédent, mais en le poussant encore plus loin, en devenant complètement psychédélique. J'ai trouvé ça très osé et beau, mais l'intrigue partait peut-être un peu dans tous les sens - ce n'était pas déplaisant non plus.

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Un peu déçu. Ce n'est pas particulièrement déplaisant, mais c'est vraiment bien trop léger ; on ne rentre absolument pas dans l'univers ni dans les personnages, qui pourtant avaient tout pour me plaire (en bon joueur occasionnel du jeu de cartes). D'autant plus décevant que la liste des artistes ayant travaillé dessus est très longue. Mais il ne suffit pas de faire des pages soigneusement colorisées qu'on fait une bonne BD, loin de là.

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Même remarque que pour le volume précédent.

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AOÛT