Journal animés

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2018

L'animé m'avait vraiment happé par son univers extrêmement dur et violent, dans lequel les enjeux politiques et psychologiques sont plutôt bien exploités. De plus l'animation est très très belle (je pense en particulier à la saison 3, lorsque Livaï se bat dans la ville contre le chasseur de primes).
Néanmoins, je dois avouer que j'ai quelques réserves sur la trajectoire prise par l'intrigue dans les dernières saisons. Peuple exilé victime de sa propre arme, minorité exploitée en quête de révolution. Mention spéciale à Mikasa, Livaï et Erwin qui rattrapent les insupportables Eren et Armin.

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2019 (j'ai maté ça pendant mon premier concours blanc d'hypo pour décompresser à la fin des épreuves)

Une histoire prenante qui s'amuse avec les codes des magical girls pour en faire un animé violent, très intéressant esthétiquement et psychologiquement réussi. Les personnages meurent brutalement (Mami) et sont pris dans une spirale de désenchantement qui assène claque sur claque au spectateur (fardeau psychologique de Sayaka, horreur progressive de Madoka). L'ensemble de l'effet produit par l'animé - et c'est une volonté de ses créateurs - réside dans cette descente en enfer. Mention spéciale à Kyubei le fdp le + mignon sur terre.

Une bonne découverte, à revoir !

Les films sont très bons apparemment, à voir.

Une critique analysant la symbolique de la série :
https://www.senscritique.com/serie/Puella_Magi_Madoka_Magica/critique/19741539

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2020

L'humour ne fait pas mouche, et les personnages sont insipides, ce qui est dommage pour une série traitant de romance et plus particulièrement de sexualité. Il y avait pourtant matière à mener une véritable réflexion sur le statut ambiguë de la sexualité dans nos sociétés, à la fois cachée, occultée et surexploitée, attirante. L'idée d'un ordre moral totalitaire aurait ainsi pu être exploité de manière à exposer en quoi sexualité ne rime pas toujours avec débauche, pourquoi il nécessaire de s'y confronter. A ce titre, le personnage d'Anna est certainement un des plus intéressants, quoiqu'il soit vraiment grossier et pénible dans la série. En effet, il aurait été vraiment intéressant d'étudier à travers elle le combat entre une socialisation puritaine, des idéaux de pureté, de justice, d'amour et des envies irrépressibles, des pulsions sexuelles fortes, une envie de découvrir le corps de l'autre.

Bref, un vrai raté pour une oeuvre qui aurait réellement pu être intéressante. On n'y trouve ni les réflexions des Monogatari, ni l'humour lourd mais plus efficace ou les personnages attachants de Seitokai Yakuindomo.

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2020

Alors, Seitokai, beaucoup n'aiment pas, et je le comprends car cette oeuvre n'a rien de particulier. Cependant, en toute honnêteté, il s'agit d'une bonne slice of life, avec un humour largement porté sur le sexe, et qui s'il ne fait pas toujours mouche, réserve de bonnes surprises. Mon premier animé teinté de romance, et je dois dire que, bien qu'elle ne soit pas exceptionnelle, la relation entre Tsuda et Shino m'a happé, et j'ai été assez déçu de l'absence de dénouement.

Un animé que je note bien donc car il m'a laissé un très bon souvenir et que les personnages sont très attachants, mais sur lequel il faut rester lucide. Ce n'est pas une grande oeuvre dans laquelle chercher plusieurs niveaux de lecture, ce n'est pas une grande romance ou épopée. Simplement la vie de lycéens intrigués par le sexe, dans lesquels on se reconnaît quelque fois et dont souvent on rit.

PS- Manga à tester

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2020

Cf saison 1

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2019

Un animé horreur sympa dans lequel on retiendra surtout l'idée d'une civilisation humaine asservie devenue bétail. On suit avec attention les aventures des trois enfants génies (Emma, Norman et Ray) qui cherchent par tous les moyens à s'échapper de leur ferme de luxe. De mémoire, le rendu psychologique des personnages était assez réaliste et intéressant.

En bref, un scénario efficace, des idées originales et une narration rythmée mais de quoi devenir antispéciste.

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2020 (confinement tu connais...)

Un animé plutôt mauvais. C'est du ecchi harem, le personnage principal est ridicule, l'image de la sexualité obnubilée par les seins (une sacrée galerie soit dit en passant), la plupart des situations scénaristiques téléphonées et l'animation pas toujours bonne. Malgré tout, j'ai été un peu pris par l'univers je dois le concéder : j'ai toujours kiffé quand les mondes mythologiques se croisent. Les situations de romance ne sont pas bonnes, pas mauvaises non plus. Enfin, l'humour réussit parfois à faire mouche.

Bref, rien qui ne réinvente ni ne magnifie l'érotisme (certainement l'animé avec le plus de fanservice que j'ai jamais vu, et il est souvent gênant) mais je dois reconnaître que les personnages sont attachants et que par ennui, on peut se prendre à l'histoire.

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2020

Les premiers épisodes m'avaient plu, la noirceur ambiante était intéressante. Ce qui était appréciable avec le personnage de Ken c'est son ambiguïté entre volonté d'agir pour le bien et pulsions irrépressibles qui se synthétisaient dans la goule. Mis à part ça, rien de bien intéressant, des guerres de gangs ou contre les humains, un scénario très moyen, des personnages peu attachants.
J'ai même pas fini la dernière saison.

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2019

Un animé sympa, bien rythmé et efficace. Les personnages sont attachantes, quelques scènes sont marquantes (le siège par les forces spéciales des dirigeants extraterrestres, la mort de la mère notamment). On passe un très bon moment, même si je dois avouer ne plus bien me souvenir de tous les enjeux, notamment les problématiques écologiques un peu tarte à la crème si je ne me trompe pas.

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2019

Un animé incroyable. On comprend aisément pourquoi il jouit d'une telle réputation et postérité. L'univers est mystérieux, extrêmement riche symboliquement, les scènes de méchas et de fights sont à couper le souffle et les personnages sont très attachants (Misato je t'aime).
Il y'a une véritable dimension philosophique et mystique à laquelle se joint une réflexion sur la dépression et l'estime, mais aussi sur l'adolescence. Une véritable exégèse de la série serait à faire.

A voir et à revoir !

PS- les films sont excellents (la scène du combat d'Asuka dans The End of Evangelion est incroyable)

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2019

Un de mes petits chouchous, très beau esthétiquement et porté par une bande-son de très grande qualité. L'univers galactique est prenant, les personnages sont très attachants (sah quel charisme Spike + Faye Valentine je t'aime). La série consiste en une suite d'épisodes pas vraiment liés les uns aux autres, même si tout s'enchaîne pour un final magistral.
A revoir pour étoffer ces quelques impressions de réflexions plus denses !

Critique intéressante :
https://www.senscritique.com/serie/Cowboy_Bebop/critique/23728888

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2019

J'ai maté Naruto en sautant quelques arcs dispensables, et j'ai abandonné shippuden. Je retiendrai cependant plusieurs choses : d'abord, qu'à l'instar de One Piece, Naruto est une sacrée fresque que l'on se plait à suivre, avec ses moments d'intense epicness (jpense en particulier aux combats contre Gahara qui sont tjr ouf), ses personnages attachants et son univers hypnotique. Mais cela n'empêche pas qu'elle souffre de plusieurs défauts, comme parfois un ennui, des incohérences psychologiques et des messages un peu rébarbatifs.
Reste que, comme One Piece, HxH ou My Hero Academia, les valeurs classiques du shônen y sont chantées, ce qui ne manquent jamais de donner le sourire. Après tout, si Naruto a pu maîtriser le Rasengan, l'ENS est à la portée de chaque préparationnaire :)

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2018

Mon premier animé, une grande claque. L'univers est super prenant, les personnages géniaux (Gon et Kirua y'a quand même pas de duo plus iconique), les arcs sont magnifiques (quoique l'arc des chimera ants soit un peu longuet) et comme dit plus haut, les valeurs classiques du shônen sont magnifiées. Il y a cependant dans HxH une noirceur tout à fait plaisante. Sûrement mon shônen préféré.
A voir et à revoir !

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2020

Du très haut génie dont il convient de faire l'exégèse (ça viendra).

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2020

voir Bakemonogatari

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2020

voir Bakemonogatari

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2020

voir Bakemonogatari

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2019

De l'excellent shônen dans un univers classique mais efficace. Tanjiro à cet avantage sur d'autres héros qu'il utilise sa tête, ça change. Sinon l'animation est d'excellente qualité, les arcs narratifs prenants et les personnages agréables à suivre (mention spéciale Zenitsu, notamment dans sa chasse à l'araignée).
Rien qui ne révolutionne les codes ni ne transcende le genre, mais un animé efficace et plaisant.

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2018

Sympa, efficace, prenant quand on est dedans mais périssable et classique. Peu de souvenirs si ce n'est avoir passé un moment agréable.

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2019

Chef d'oeuvre de tension psychologique, d'intelligence et de raffinement. Franchement, je ne suis pas un fan de thriller/policier mais j'ai tout à fait adhéré. Pose les bases d'une véritable réflexion sur la justice mais aussi sur l'hubris et le pouvoir. A revoir pour creuser ces aspects.
Light Yagami est délicieusement machiavélique, L est un adversaire de taille, Ryyûk est un parfait dieu de la mort. Je ne regrette que la fin ... Light aurait dû gagner .... :(

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2020 (maté en prépa)

My Hero Academia c'est du très bon divertissement, pas de prise de tête, une animation sympa, des combats sympas et des personnages attachants (Midoriya et All Might surtout). Une intrigue un peu bateau, que cela soit au niveau de Stain, de la ligue des vilains ou de One for All.
Cela reste donc du shônen très classique avec

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2020
cf s1

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2020
cf s1

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2018

Très bons souvenirs de la s1 qui était excellente au niveau de l'animation et surprenante d'un point de vue narratif : un mec trop fort qui nique tous les monstres d'un coup. Des combats vraiment épiques, un système de héros intéressants mais une s2 franchement en dessous dans laquelle l'animation n'est plus si bonne et l'histoire piétine. Divertissant, sans plus.

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Vu il y a longtemps, 2018 je dirais.

L'histoire est un peu floue dans mes souvenirs : un dieu en survet qui a perdu la reconnaissance et cherche des fidèles en accomplissant leurs voeux, une meuf mi-spectre mi-humaine, une arme divine gamine reloue. A part ça, je ne me rappelle pas.
Pas vraiment marquant donc, mais divertissant.

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2020

Un animé très efficace et agréable qui a su me faire oublier ses défauts. En effet, malgré l'univers de facture classique, des personnages un peu archétypaux et certaines incohérences, j'ai vraiment apprécié le concept de base (qui est de faire du personnage principal le héros d'un die and retry manipulé par une sorcière) et l'exploitation psychologique qui en est faite (contrairement à ce que j'ai pu lire sur certaines critiques, bien que Subaru ne soit pas toujours très futé, je pense que ses états de chocs et ses choix, parfois irrationnels, collent bien à ce qui lui arrive : être prisonnier de malheurs et de fins violentes sans jamais savoir si cela ne risque pas de s'arrêter à tout moment).
D'un point de vue philosophique, l'animé relève bien l'ambiguïté de l'histoire, absolument nécessaire et pourtant semblant toujours être soumise au contingent. Il n'y a pas matière à creuser la réflexion mais cette idée m'est apparue en cours de visionnage.
Bref, c'est très classique mais rafraîchissant, un bon moment !

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2020
cf s1

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2020

Katanagatari raconte les péripéties de Togame et Yasuri qui partent à la recherche de 12 sabres maudits. Rien de bien extraordinaire à première vue. Cependant l'univers est intéressant, les combats, quoique souvent courts sont bien amenés et animés, et la psychologie des personnages est très intéressante, rendant les personnages tout à fait attachants (la romance sous-jacente est sympa à suivre). On regrettera cependant une narration un peu brouillonne, dans laquelle on a du mal à cerner les enjeux.

3 pistes de réflexion que j'ai trouvé intéressant :
- le caractère inaltérable du flux historique qui apparaît impénétrable. Il n'y a pas de véritable histoire à restaurer, d'événements contingents, de chaine de causalité erronée. C'est ce que pensait Togame et son père, et même Shinki, le devin : agir nous permet d'altérer le cours des événements pour remplacer une histoire par une autre. Sur le fond, leur constat est bon, mais en regardant l'animé, on se rend compte qu'au final, les causes s'accumulent sans réelle influence des personnages qui sont seulement pris dans un flux qui échappe à leur contrôle.

- la manipulation, même inconsciente, des émotions, le calcul permanent en fonction de nos buts et objectifs. A ce titre Togame est cas d'école comme elle l'explique elle-même dans sa tirade au dernier épisode. Je pense qu'il y a une véritable leçon à tirer de cela : d'une part, que nous avons tout intérêt à agir de cette manière dans nos vies, mais de l'autre, que les émotions échappent à toute pure rationalisation, qu'elles vivent malgré nous. Enfin, cela porte un enseignement profond : nous n'agissons jamais par gratuité, et nous tirons même inconsciemment toujours un avantage personnel de chaque situation, de chaque relation. Rien n'est désintéressé, même l'amour.

- enfin, la recherche permanente du personnage de Yasuri de rechercher une raison de se battre, donner un sens à ses combats. Quelque chose de très bateau mais qu'on oublie souvent dans nos propres vies, et dont la nécessité trouve ici une belle illustration.


A noter que le dessin est assez particulier et ne plaira pas à tous, mais le rendu esthétique s'il m'a déstabilisé m'a finalement plus.
Pourquoi pas à revoir.

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2020

De l'excellente slice of life lycéenne, teintée de comédie et infusée de romance. Depuis le confinement, regarder des animés se passant en milieu scolaire me rappelle à quel point le lycée était une période zen et la prépa agréable. Ceci mis à part, j'aime beaucoup l'idée de guerre psychologique comme inhérente à l'amour et la séduction, et je pense que c'est vrai dans une certaine mesure, tout comme il est vrai que les émotions finissent parfois par prendre le dessus, ce que l'animé sait habilement montrer. En outre les personnages sont attachants, charismatiques, et le tout est bien rythmé avec une animation agréable.
On se gardera cependant de chercher une analyse trop profonde : beaucoup de thèmes intéressants sont abordés (le jeu de la vie, l'héritage socio-économique, la radinerie, le goût de l'effort etc) mais ils ne sont jamais vraiment développés. Au mieux, il y a satire et on rit, au pire on se dit que c'est trop superficiel.
Le gros point fort de la série réside dans sa romance, et surtout, la mise en scène psychologique de cette romance, dans laquelle chaque trait est grossi afin d'en faire ressortir l'absurde mais aussi le touchant. Une belle découverte donc que les amours de Kaguya et Shirogane.